dimanche 28 février 2010

Un miroir menteur.


Un miroir menteur.

Un miroir qui utilise la vérité pour mentir.

Et oui je suis assis devant me t.v. et j'écoutes les nouvelles.

Oui, ce qu'ils y disent est vérité.

Mais pourtant cette vérité en est mensonge.

Comment puis-je comprendre le sens d'un fait, d'un événement si on ne m'en sert que quelques parcelles de cette de cet événement ?

Comment puis-je me faire un jugement juste et éclairé sur un sujet sans avoir pu le voir dans son global ?

Oui les choses que dit ce miroir sont vraies ,mais pourtant ces vérités !

Oui car un fait,une parole dite sorti de son contexte prendra un sens totalement différent, et c'est ce qu'on appelle des demi-vérités.

Et une demi-vérité est plus vicieuse qu'un vrai mensonge.

Une demi-vérité c'est un mensonge par distorsion d'une parcelle de vérité.

Quoi de mieux qu'une demi-vérité lorsque vous désirez cacher une magouille ou une incompétence ?

Et que fait cette télévision, ce miroir menteur ?

Elle me projette des milliers de parcelles de faits divers et d'événements.

Rien que des fragment.

Dis-moi miroir quelle est la part de vérité ?

Et quelle est la part de mensonge ?

Et quelle est la part de distorsion ?

Allez miroir dis-moi !

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samedi 27 février 2010

Finances publiques : « Attaquons-nous aux véritables vaches sacrées », Françoise David













Crédit photo : Guillaume Pelletier

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Finances publiques : « Attaquons-nous aux véritables vaches sacrées », Françoise David

Le 26 février 2010

Montréal, le 26 février - Dans le cadre de sa campagne couragepolitique.org, Québec solidaire tient aujourd'hui une journée de distribution massive de tracts aux abords de 20 stations de métro de Montréal pour présenter les propositions du parti sur le financement et la défense des services publics. Cette action veut démontrer à la population qu'il existe d'autres alternatives pour régler la crise des finances publiques que celles proposées par les Lucien Bouchard, Joseph Facal, Claude Montmarquette et Cie. C'est d'ailleurs ce que la présidente et porte-parole de Québec solidaire Françoise David a fait valoir au ministre des Finances Raymond Bachand, lors d'une rencontre pré-budgétaire qui se déroulait en matinée.

« Nous assistons à une offensive coordonnée en vue de préparer l'opinion publique à un budget qui fera tout sauf aller chercher l'argent là où il se trouve. Au lieu de s'attaquer aux véritables vaches sacrées du Québec que sont les avantages fiscaux considérables accordés aux minières, aux banques, aux compagnies d'assurance et aux très gros revenus, nos lucides autoproclamés préfèrent assommer de tarifs, d'une hausse substantielle des droits de scolarité et de coupures de services la classe moyenne, les étudiants-es et les personnes appauvries. Quel manque de courage politique ! Qu'on se le dise : les véritables vaches sacrées du Québec ne sont pas son système de santé gratuit et universel, son système d'éducation accessible à tous les revenus, ni ses tarifs d'électricité abordables mais bien les privilèges accordés à de riches entreprises et particuliers », s'est indignée Françoise David.

Des services publics menacés

Québec solidaire demande au ministre des Finances Raymond Bachand de préciser où il entend couper pour parvenir à son objectif de réduction des dépenses. « Dans quel ministère, dans quel service ? C'est bien beau de dire qu'il ne touchera ni à l'éducation ni à la santé, mais, que je sache, l'État assume également d'autres missions essentielles. Peut-on encore couper davantage en environnement, en transport, dans la Régie du bâtiment, sachant que ces services ont déjà subi d'importantes compressions au cours des dernières années qui se sont traduites par une diminution importante des inspections, par exemple ? Envisage-t-on de couper encore à

l'aide sociale alors que les prestataires survivent dans l'extrême pauvreté?

« Dans le contexte actuel d'allégations de corruption et de dégradation de l'environnement, couper davantage serait aussi absurde que dangereux. Si le ministre ne sait pas comment financer les services publics, qu'il s'inspire des propositions de Québec solidaire », a plaidé Françoise David. Rappelons que Québec solidaire propose 8 mesures crédibles et réalistes qui permettraient d'aller chercher 5 milliards de dollars, soit le montant actuel du déficit, en instaurant entre autres une redevance sur l'eau utilisée par les entreprises minières et une autre sur la valeur marchande des minéraux extraits. D'autres propositions : réduire l'aide gouvernementale aux grandes entreprises, ajouter un palier d'imposition pour les hauts revenus, imposer pleinement les gains en capitaux, etc. On trouve ces propositions sur le site www.couragepolitique.org

La porte-parole de Québec solidaire pour la région de Montréal Manon Massé a pour sa part rappelé que les conséquences des coupures dans les services publics se feront particulièrement sentir pour les femmes. « En tant que principales bénéficiaires des services publics, notamment de santé, elles sont les premières à faire les frais de compressions supplémentaires. Depuis les coupes des années 90, elles sont des dizaines de milliers à prendre soin de personnes vulnérables, soit dans les organismes communautaires où elles sont sous-payées, soit gratuitement dans les familles. Les femmes sont également majoritaires à travailler dans la fonction publique : les centaines de milliers d'enseignantes, d'infirmières et d'employées de bureau recevront-elles le salaire qu'elles méritent et auront-elles des conditions de travail décentes au terme de la présente négociation?», s'est demandée Manon Massé.

Renseignements : Francis Boucher, communications, 514-710-0466

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vendredi 26 février 2010

Ce Dieu et ses adeptes


Ce Dieu et ses adeptes

Ce Dieu et ses adeptes sont comme une ruche et ses guêpes.

Le Dieu étant l'esprit collectif de cette ruche, et la ruche elle-même le dogme !

Ils tournent comme un tourbillon, faisant une spirale expotencielle.

Et comme des nuages s'étendant comme à l'infini à la façon d'une marre d'huile.

Tentant d'atteindre les ruches des abeilles, les travaillantes.

Le miel de ces abeilles doit absolument répondre à leur croyance politiques et principes.

Et elle se doivent de se convertir à la fois guêpière ou disparaître,.. mourir quoi !

Voici l'image à quoi je pense lorsque je vois toutes ces sectes religieuses d'extrêmes droite.

Seul eux ont la vérité !

Seul eux ont droit au paradis !

N.B : Lorsque je dit « Dieu » dans ce texte je parle évidemment de leurs perceptions, leurs définition qu'ils peuvent accorder au mot « Dieu »


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jeudi 25 février 2010


La Rêveuse.

Assise sur le bord du bassin d'un parc le menton appuyé sur ses paumes des mains.

Est-elle comme un enfant espérant le jour de sa fête, où elle obtiendra ce jouet tant espéré, ou bien ce pitou tant désiré qui saura lui faire oublier cette solitude empoisonnant son existence lorsque ses parents la laisse seule le soir pour leurs sorties mondaines .

Ou à moins qu'elle soit dans ses souvenirs de ce qui lui était si précieux, maintenant perdu .

Perdu à jamais ?

Peut-être que oui, peut-être que non !

Était-ce cet ami décédé qui était un confident si précieux, ou à moins que ce soit un amoureux qui savait lui accorder cet affection tant désiré .

Rêveuse de joie ou de peine, qui sait ?

Peut-être que joie et peine s'entre mêlent ?

Ha peut-être que tout simplement rêve t-elle de se retrouver alleur dans une autre réalité, ou elle y trouverait un monde où tous vivraient en harmonie égales les uns aux autres, les unes aux autres.

Où les oiseaux pourraient planer en toutes liberté.

Un monde où la Terre ne serait pas à l'agonie.

Mais hélas elle sait que ce monde n'existe que dans l'univers des rêves.

Et elle sait aussi que malheureusement que les hommes ne voudront jamais accepter l'idée que le rêve de ce monde harmonique pourrait se créer dans notre Réel.

Et elle est aussi consciente que la vie est tissée de 7 brins de déception, pour 2 brins d'espoir pour 1 brin de bonheur.

Et elle prie pour que le tisseran de vie mette 1 brin de déception de moins et 1 brin de bonheur de plus.


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mardi 23 février 2010

Oui la beauté peut aussi être noire


Oui la beauté peut aussi être noire

Comme ce jeune couple de sans-abris pouvant encore faire preuve de tendresse malgré les morsures du froid.

Une beauté noire comme ce groupe contestataire combattant dans le caché
l'inéquité .

Cette beauté noire comme celui qui affronte cette pensée pré-pensée de ce système, rêvant de nous voir tous sortir du même moule.

Une beauté noire comme ce hors la norme qui se bat pour sa dignité et cela même au péril de sa vie.

Une beauté noire comme celui ou celle qu'on a attitré de Satan à cause de sa soif de liberté.

Une beauté noire comme cette âme qui souffre par amour.

Oui la beauté peut-être noire comme cette nuit étoilée sous le regard de cette lune.


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dimanche 21 février 2010

Effet de lune de Lecomte de Lisle


Effet de lune

Sous la nue où le vent qui roule
Mugit comme un troupeau de boeufs,
Dans l'ombre la mer dresse en foule
Les cimes de ses flots bourbeux.

Tous les démons de l'Atlantique,
Cheveux épars et bras tordus,
Dansent un sabbat fantastique
Autour des marins éperdus.

Souffleurs, cachalots et baleines,
Mâchant l'écume, ivres de bruit,
Mêlent leurs bonds et leurs haleines
Aux convulsions de la nuit.

Assiégé d'écumes livides,
Le navire, sous ce fardeau,
S'enfonce aux solitudes vides,
Creusant du front les masses d'eau.

Il se cabre, tremble, s'incline,
S'enlève de l'Océan noir,
Et du sommet d'une colline
Tournoie au fond d'un entonnoir.

Et nul astre au ciel lourd ne flotte ;
Toujours un fracas rauque et dur
D'un souffle égal hurle et sanglote
Au travers de l'espace obscur.

Du côté vague où l'on gouverne,
Brusquement, voici qu'au regard
S'entr'ouvre une étroite caverne
Où palpite un reflet blafard.

Bientôt, du faîte de ce porche
Qui se hausse en s'élargissant,
On voit pendre, lugubre torche,
Une moitié de lune en sang.

Le vent furieux la travaille,
Et l'éparpille quelquefois
En rouges flammèches de paille
Contre les géantes parois ;

Mais, dans cet antre, à pleines voiles,
Le navire, hors de l'enfer,
S'élance au-devant des étoiles,
Couvert des baves de la mer.

Page Wikipédia de Lecomte de Lisle

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vendredi 19 février 2010

Texte de Stan Rice - 03













Ici on sert
le Murder Burger.
Pas besoin d'attendre
aux portes du Paradis
une mort sans épices.
Tu peux être partant,
ici et tout de suite.
Mayonnaise, oignons, plus ton content de chair.
Si tu veux en manger
tu dois en fournir toi aussi.
« Tu en redemanderas. »
« Pour sûr. »

Stan Rice était le conjoint d'Anne Rice l'auteure des « Chroniques des Vampires »
Si vous avez aimé ce texte alors je vous suggère de lire les livres d'Anne Rice comme « Entretien avec un Vampire » et la « Reine des Damnés »

Voici la page Wikipédia sur Stan Rice

Voici la page Wikipédia sur Anne Rice

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jeudi 18 février 2010

La cravate.

T'aimes bien crétiquer et mépriser le punk, le metal et le goth.

Tu dis de leurs habitudes vestimentaires qu'elle sont violentes, sauvage.

Que seul des barbares peuvent mettre de tel accroutements !

Mais toi, t'es-tu déja intérogé sur l'historique de ta cravate ?

Sur ce symbole qui t'es si cher au coeur.

Ce symbole qui origine de ces guerriers coâtres du début de l'ère médiéval qui prenaient comme trophée de guerre, comme souvenir d'une bataille mémorable, un morceau de vêtement d'une femme du camp ennemi que l'on venait de violer.

Ou bien ca pouvait être la nape prise sur la table avant de foutre le feu à la maison de l'ennemi.

Ensuite on se mettait autour du cou ce souvenir taché de sang et de honte.

Plus tard vue la popularité grandissante de cette mode au sein des armées coâtres, un officier eu l'idée d'utiliser une espèce de foulard autour de ses militaires question de pouvoir se reconnaître lors de combat.

Surtout n'oublions pas que le mot cravate vient justement d'un mot italien qui signifiait à cette époque coâtres.

Tu penses que ta cravate te donne prestige et intégrité.

Comme si un vulgaire bout de tissus pourrait purifier , vitaliser ton esprit.

Comme si ce bout de tissus pourrait de la grandeur d'esprit.

Un minus reste et restera un minus même avec une cravate dans le cou !

Comme si cette cravate aurait pour ton inconscient la même valeur qu'un masque derrière lequel tu peux y cacher ta banalité et ta superficialité d'esprit .

Te donnerait le droit de poser des gestes « J'ai le symbole du système donc ca va passer ! » sûrement des gestes que t'aurais été trop incorfortable de poser.

Comme si elle te rendrait plus intelligent, plus sage !

Comme si un pouvoir y était attaché, faisant de son détenteur un être doué spontanément d'une sperspecticité infallible.

Comme si seul toi serait détenteur d'une vérité suprême .

Comme si ton appétit aurait priorité sur les droits d'autrui.

Exactement comme si la seule raison d'être des autres ne serait celle que de te permettre de faire croître ta richesse personnelle.

Et ca même au détriment de ton entourage.

Comme si le fait de pouvoir écrasser l'autre briser ses rêves ne seraient que de minimes détails techniques.

Ok tu diras que tu préfère avoir un apparence soigné; bien sûr un rapace a tout intérêt à ne jamais paraître sur son vrai jour.

En tant que prédateur tu préfère l'approche sournoise .

Celle de cette apparence dite respectable.

Cette cravate qui te fait office de masque.

D'un masque derrière lequel tu peux cacher ta rapacité, ta lâcheté qui t'empêche de te montrer sous ton vrai visage, cacher ton rêve, celui de t'enrichir en écrassant les autres juste question de ressentir cette sensation de pouvoir qu'on éprouve quand on empêche l'autre de respirer.

Comme une mante religieuse, t'adore dévorer tes victimes pendant qu'ils sont
encore vivants.

P.S: Dans ce texte, je ne fait pas de généralité de tous ceux qui ont le port de la cravate.

J'y décris le comportement de certains qui se croient mieux qu'autrui à cause justement du fait qu'ils ont le port de la cravate et croient que ca les autorisent à mépriser ceux qui ne sont pas dans la même optique qu'eux.


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mercredi 17 février 2010

LA MÈRE AUX MONSTRES de Guy de Maupassant








GUY DE MAUPASSANT

(1850 - 1893)

LA MÈRE AUX MONSTRES

Je me suis rappelé cette horrible histoire et cette horrible femme en voyant passer l'autre jour, sur une plage aimée des riches, une Parisienne connue, jeune, élégante, charmante, adorée et respectée de tous.
Mon histoire date de loin déjà, mais on n'oublie point ces choses.
J'avais été invité par un ami à demeurer quelque temps chez lui dans une petite ville de province. Pour me faire les honneurs du pays, il me promena de tous les côtés, me fit voir les paysages vantés, les châteaux, les industries, les ruines ; il me montra les monuments, les églises, les vieilles portes sculptées, des arbres de taille énorme ou de forme étrange, le chêne de saint André et l'if de Roqueboise.
Quand j'eus examiné avec des exclamations d'enthousiasme bienveillant toutes les curiosités de la contrée, mon ami me déclara avec une visage navré qu'il n'y avait plus rien à visiter. Je respirai. J'allais donc pouvoir me reposer un peu, à l'ombre des arbres. Mais tout à coup il poussa un cri :
- Ah, si ! Nous avons la mère aux monstres, il faut que je te la fasse connaître.
Je demandai :
- Qui ça ? La mère aux monstres ?
Il reprit :
- C'est une femme abominable, un vrai démon, un être qui met au jour chaque année, volontairement, des enfants difformes, hideux, effrayants, des monstres enfin, et qui les vend aux montreurs de phénomènes.
Ces affreux industriels viennent s'informer de temps en temps si elle a produit quelque avorton nouveau, et, quand le sujet leur plaît, ils l'enlèvent en payant une rente à la mère.
Elle a onze rejetons de cette nature. Elle est riche.
Tu crois que je plaisante, que j'invente, que j'exagère. Non, mon ami. Je ne te raconte que la vérité, l'exacte vérité.
Allons voir cette femme. Je te dirai ensuite comment elle est devenue une fabrique de monstres.
Il m'emmena dans la banlieue.
Elle habitait une jolie petite maison sur le bord de la route. C'était gentil et bien entretenu. Le jardin plein de fleurs sentait bon. On eût dit la demeure d'un notaire retiré des affaires.
Une bonne nous fit entrer dans une sorte de petit salon campagnard, et la misérable parut.
Elle avait quarante ans environ. C'était une grande personne aux traits durs, mais bien faite, vigoureuse et saine, le vrai type de la paysanne robuste, demi-brute et demi-femme.
Elle savait la réprobation qui la frappait et ne semblait recevoir les gens qu'avec une humilité haineuse.
Elle demanda :
- Qu'est-ce que désirent ces messieurs ?
Mon ami reprit :
- On m'a dit que votre dernier enfant était fait comme tout le monde, qu'il ne ressemblait nullement à ses frères. J'ai voulu m'en assurer. Est-ce vrai ?
Elle jeta sur nous un regard sournois et furieux et répondit :
- Oh non ! Oh non ! mon pauv' monsieur. Il est p't-être encore pus laid que l'saut'es. J'ai pas de chance, pas de chance. Tous comme ça, mon brave monsieur, tous comme ça, c'est une désolation, ça s'peut-i que l'bon Dieu soit dur ainsi à une pauv'e femme toute seule au monde, ça s'peut-i ?
Elle parlait vite, les yeux baissés, d'un air hypocrite, pareille à une bête féroce qui a peur. Elle adoucissait le ton âpre de sa voix, et on s'étonnait que ces paroles larmoyantes et filées en fausset sortissent de ce grand corps osseux, trop fort, aux angles grossiers, qui semblait fait pour les gestes véhéments et pour hurler à la façon des loups.
Mon ami demanda :
- Nous voudrions voir votre petit.
Elle me parut rougir. Peut-être me suis-je trompé ? Après quelques instants de silence, elle prononça d'une voix plus haute :
- A quoi qu'ça vous servirait ?
Et elle avait relevé la tête, nous dévisageant par coups d'oeil brusques avec du feu dans le regard.
Mon compagnon reprit :
- Pourquoi ne voulez-vous pas nous le faire voir ? Il y a bien des gens à qui vous le montrez. Vous savez de qui je parle !
Elle eut un sursaut, et lâchant sa voix, lâchant sa colère, elle cria :
- C'est pour ça qu'vous êtes venus, dites ? Pour m'insulter, quoi ? Parce que mes enfants sont comme des bêtes, dites ? Vous ne le verrez pas, non, non, vous ne le verrez pas ; allez-vous-en, allez-vous-en. J'sais t'i c'que vous avez tous à m'agoniser comme ça ?
Elle marchait vers nous, les mains sur les hanches. Au son brutal de sa voix, une sorte de gémissement ou plutôt un miaulement, un cri lamentable d'idiot partit de la pièce voisine. J'en frissonnai jusqu'aux moelles. Nous reculions devant elle.
Mon ami prononça d'un ton sévère :
- Prenez garde, la Diable (on l'appelait la Diable dans le peuple), prenez garde, un jour ou l'autre ça vous portera malheur.
Elle se mit à trembler de fureur, agitant ses poings, bouleversée, hurlant :
- Allez-vous-en ! Quoi donc qui me portera malheur ? Allez-vous-en ! tas de mécréants !
Elle allait nous sauter au visage. Nous nous sommes enfuis le coeur crispé.
Quand nous fûmes devant la porte, mon ami me demanda :
- Eh bien ! Tu l'as vue ? Qu'en dis-tu ?
Je répondis :
- Apprends-moi donc l'histoire de cette brute.
Et voici ce qu'il me conta en revenant à pas lents sur la grand'route blanche, bordée de récoltes déjà mûres, qu'un vent léger, passant par souffles, faisait onduler comme une mer calme.

Cette fille était servante autrefois dans une ferme, vaillante, rangée et économe. On ne lui connaissait point d'amoureux, on ne lui soupçonnait point de faiblesse.
Elle commit une faute, comme elles font toutes, un soir de récolte, au milieu des gerbes fauchées, sous un ciel d'orage, alors que l'air immobile et pesant semble plein d'une chaleur de four, et trempe de sueur les corps bruns des gars et des filles.
Elle se sentit bientôt enceinte et fut torturée de honte et de peur. Voulant à tout prix cacher son malheur, elle se serrait le ventre violemment avec un système qu'elle avait inventé, corset de force, fait de planchettes et de cordes. Plus son flanc s'enflait sous l'effort de l'enfant grandissant, plus elle serrait l'instrument de torture, souffrant le martyre, mais courageuse à la douleur, toujours souriante et souple, sans laisser rien voir ou soupçonner.
Elle estropia dans ses entrailles le petit être étreint par l'affreuse machine ; elle le comprima, le déforma, en fit un monstre. Son crâne pressé s'allongea, jaillit en pointe avec deux gros yeux en dehors tout sortis du front. Les membres opprimés contre le corps poussèrent, tordus comme le bois des vignes, s'allongèrent démesurément, terminés par des doigts pareils à des pattes d'araignée.
Le torse demeura tout petit et rond comme une noix.
Elle accoucha en plein champ par un matin de printemps.
Quand les sarcleuses, accourues à son aide, virent la bête qui lui sortait du corps, elles s'enfuirent en poussant des cris. Et le bruit se répandit dans la contrée qu'elle avait mis au monde un démon. C'est depuis ce temps qu'on l'appelle "la Diable".

Elle fut chassée de sa place. Elle vécut de charité et peut-être d'amour dans l'ombre, car elle était belle fille, et tous les hommes n'ont pas peur de l'enfer.
Elle éleva son monstre qu'elle haïssait d'ailleurs d'une haine sauvage et qu'elle eût étranglé peut-être, si le curé, prévoyant le crime, ne l'avait épouvantée par la menace de la justice.
Or, un jour, des montreurs de phénomènes qui passaient entendirent parler de l'avorton effrayant et demandèrent à le voir pour l'emmener s'il leur plaisait. Il leur plut, et ils versèrent à la mère cinq cents francs comptant. Elle, honteuse d'abord, refusait de laisser voir cette sorte d'animal ; mais quand elle découvrit qu'il valait de l'argent, qu'il excitait l'envie de ces gens, elle se mit à marchander, à discuter sou par sou, les allumant par les difformités de son enfant, haussant ses prix avec une ténacité de paysan.
Pour n'être pas volée, elle fit un papier avec eux. Et ils s'engagèrent à lui compter en outre quatre cents francs par an, comme s'ils eussent pris cette bête à leur service.
Ce gain inespéré affola la mère, et le désir ne la quitta plus d'enfanter un autre phénomène, pour se faire des rentes comme une bourgeoise.
Comme elle était féconde, elle réussit à son gré, et elle devint habile, paraît-il, à varier les formes de ses monstres selon les pressions qu'elle leur faisait subir pendant le temps de sa grossesse.
Elle en eut de longs et de courts, les uns pareils à des crabes, les autres semblables à des lézards. Plusieurs moururent ; elle fut désolée.
La justice essaya d'intervenir, mais on ne put rien prouver. On la laissa donc en paix fabriquer ses phénomènes.
Elle en possède en ce moment onze bien vivants, qui lui rapportent, bon an mal an, cinq à six mille francs. Un seul n'est pas encore placé, celui qu'elle n'a pas voulu nous montrer. Mais elle ne le gardera pas longtemps, car elle est connue aujourd'hui de tous les bateleurs du monde, qui viennent de temps en temps voir si elle a quelque chose de nouveau.
Elle établit même des enchères entre eux quand le sujet en vaut la peine.

Mon ami se tut. Un dégoût profond me soulevait le coeur, et une colère tumultueuse, un regret de n'avoir pas étranglé cette brute quand je l'avais sous la main.
Je demandai :
- Qui donc est le père ?
Il répondit :
- On ne sait pas. Il ou ils ont une certaine pudeur. Il ou ils se cachent. Peut-être partagent-ils les bénéfices.

Je ne songeais plus à cette lointaine aventure, quand j'aperçus, l'autre jour, sur une plage à la mode, une femme élégante, charmante, coquette, aimée, entourée d'hommes qui la respectent.
J'allais sur la grève, au bras d'un ami, le médecin de la station. Dix minutes plus tard, j'aperçus une bonne qui gardait trois enfants roulés dans le sable.
Une paire de petites béquilles gisait à terre et m'émut. Je m'aperçus alors que ces trois petits êtres étaient difformes, bossus et crochus, hideux.
Le docteur me dit :
- Ce sont les produits de la charmante femme que tu viens de rencontrer.
Une pitié profonde pour elle et pour eux m'entra dans l'âme. Je m'écriai :
- Oh la pauvre mère ! Comment peut-elle encore rire !
Mon ami reprit :
- Ne la plains pas, mon cher. Ce sont les pauvres petits qu'il faut plaindre. Voilà les résultats des tailles restées fines jusqu'au dernier jour. Ces monstres-là sont fabriqués au corset. Elle sait bien qu'elle risque sa vie à ce jeu-là. Que lui importe, pourvu qu'elle soit belle, et aimée.
Et je me rappelai l'autre, la campagnarde, la Diable, qui les vendait, ses phénomènes.

12 juin 1883

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mardi 16 février 2010

Vivre à travers d'autres


Vivre à travers d'autres
( les téléromans )

Lorsqu'on regarde le monde de la télévision, il existe un phénomène particulier qu'on appelle les téléromans ou si vous préférez les romans savons.

Suposément créés que pour le divertissement, le plaisir.

Mais malheureusement il arrive que ca dépasse le niveau du divertissement.

Pour plusieurs ce divertissement à première vue innofensif devient un boulet , une dépendance excessive.

Le téléroman, phénomène qui permet d'oublier sa propre existance et quelques fois sa conscience pour donner priorité à celle de personnages fictifs.

Plusieurs citoyens semblent y prendre un certain plaisir, et arrivant fréquenment que ca en devienne comme une forme de toxicomanie.

S'ils n'obtiennent pas leur dose quotidienne de Réalité-Fictive, ils semblent émotionnellement se retrouver dans une situation d'instabilité morale.

C'est comme s'ils resentiraient que leurs routines leurs existances deviennent fades, au point que la seule façon d'exister qui leurs reste soit de vivre par procuration à travers ces personnages fictifs, et même ressentir des sentiments ou des émotions à travers et par ces personnages fictifs.

Souvent ils en seront rendus au point de ne plus vraiment avoir ni sentiment ou émotion ou pensée pour eux-même.

Les évènements survenus ou à venir dans ces romans savon prennent la priorité sur ceux se déroulant dans la réalité de leurs vie réelle.

Petit peu à petit peu, il en deviennent comme des esclaves télévisuels.

Fréquenment même ces personnages fictifs sembleront tellement réels à leurs perception émotif, qu'ils prendront pré-scéance sur leurs proches qui eux sont réels, qu'ils sagisse des amis ou la famille, ou un conjoint conjointe.

C'est une forme d'esclavage qui semble frapper surtout des gens ayant de la difficulté à s'auto-motiver et à inter agir dans cette société et qui semble se sous estimer .

Malheureusement cette réalité fictive en devienne un envahisseur dans l'esprit de la victime, au point que le ou les téléromans en deviennent l'unique point d'intérêt pouvant les pousser non seulement à en faire presque leur unique sujet de discussion mais même à aller jusqu'à ajuster toutes leurs activités , leur vie en fonction du ou des téléromans.

Par cette Réalité-Fictive ils ont l'impression de goûter à la vie des millionnaires, ou des gens du passé dépendant du téléroman.

Et cette société avec ses petits citoyens supportent cette pratique sous l'argument qu'il faut encourager l'industrie culturelle.

Même les gouvernements accorderontdes crédits d'impôt aux producteurs de ces romans savon.

Tous, diffuseurs, producteurs, gouvernements sont conscient du problème de ces accrocs. Pourtant, jamais on en parle. L'importance c'est l'opportunité de vendre ces espaces publicitaires.

Vendre des téléphones cellulaires, des voitures, de la bière, voila la seule et unique et suprême importance. Pour le reste il ne sagit que de détails secondaires.

Je termine ici question de vous laisser prendre votre dose quotidienne de réalité-fictive.

Vous pouvez aller écouter votre roman-savon préféré et pleurer sur le sort de ces personnages imaginaires !


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lundi 15 février 2010

Texte de Stan Rice - 02













Dites-le
dans un enchaînement
rythmique.
Détail après détail
les créatures vivantes
Dites-le
comme il se doit, le rythme
ancré dans la forme.
Femme. Bras levés. Dévoreuse d'ombre.


Stan Rice était le conjoint d'Anne Rice l'auteure des « Chroniques des Vampires »
Si vous avez aimé ce texte alors je vous suggère de lire les livres d'Anne Rice comme « Entretien avec un Vampire » et la « Reine des Damnés »

Voici la page Wikipédia sur Stan Rice

Voici la page Wikipédia sur Anne Rice

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dimanche 14 février 2010

Manifestation interne contre la hausse des droits de scolarité

Voici une information que j'ai reçu sur Facebook que je partage avec vous


Manifestation interne contre la hausse des droits de scolarité

Organisateur : Non aux hausses des frais de scolarité

Réseau : Mondial

Date : mercredi 17 février 2010

Heure : 11:00 - 14:00

Lieu : Dans plusieurs associations étudiantes au QC

Description :
Voici une liste préliminaire des actions qui auront lieux sur les différents campus. Ces actions se déroulerais de façon simultané sur les différents campus ce mercredi.

Cégep de Drummondville : Lieu et heure à déterminer

Cégep de St-Laurent : Lieu et heure à déterminer

Cégep de Lionel Groulx : Point de départ à 13h00 au carrefour étudiant

Cégep du Vieux-Montréal : Lieu et heure à déterminer

Université du Québec à Montréal : Rendez-vous à 12h45 à l'Agora

Cégep de St-Jérôme : Départ à midi devant la porte de l'entrée 2

Cégep de Maisonneuve : Lieu et heure à déterminer

Cégep de Bois de Boulogne : Départ à 14h15 dans l'entrée du cégep

Université Laval : Rendez vous à 12h entrée principale du pavillon Charles-De Koninck

Cégep de Marie-Victorin : Rendez-vous à midi au local de l'association étudiante E-017


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samedi 13 février 2010

Finances publiques: faudra-t-il payer deux fois pour «leur crise»?

Finances publiques: faudra-t-il payer deux fois pour «leur crise»?

février 2010

La consultation pré-budgétaire du ministre des Finances du Québec s'achève. Cette période était l'occasion pour les citoyens de faire connaître leur point de vue avant que le Budget 2010-2011 ne soit déposé à l'Assemblée nationale. De toute évidence, les dés étaient pipés. Des «économistes experts» ont reçu mandat de nous éclairer sur l'état des finances publiques et les conséquences de la crise économique et financière que nous avons vécue depuis 2007. Des rapports sont venus conforter le ministre des Finances et le gouvernement libéral tout entier. Ces rapports ont aussi «intéressé» l'opposition officielle. Maintenant, il faudrait nous résigner à des hausses de taxes et de tarifs pour permettre à ce gouvernement de prendre, dans nos poches, l'argent nécessaire au retour à l'équilibre budgétaire en 2013-2014. Il n'y aurait pas d'autres moyens, puisqu'il ne faut surtout pas parler d'imposer équitablement les plus riches et les entreprises qui font des profits grâce au travail des employés.

En fait, ce que nous propose le gouvernement, les milieux d'affaires et financiers, ainsi que les économistes intégristes du marché, c'est de payer une seconde fois pour une crise dont nous ne sommes aucunement responsables et qui ressemble davantage à une immense fraude qui a profité à quelques-uns. Les gouvernements sont venus au secours des banques et des entreprises en mauvaise posture avec de l'argent public. De plus, on veut maintenant que le commun des mortels renfloue la caisse «vidée» par le mauvais fonctionnement de notre chère économie de marché capitaliste. Les vrais responsables sont ainsi disculpés. Plus, ils continuent à s'en mettre plein les poches, à coup de bonus et de hausses de rémunération déjà excessives. Nous appelons les citoyens du Québec à se méfier du discours des gouvernants, des financiers et de leurs acolytes. À bien y regarder, il se pourrait qu'il y ait d'autres solutions. Des économistes progressistes le suggèrent. Nous pourrions d'abord remettre en question le délai choisi pour revenir au déficit zéro, comme l'ont décidé d'autres gouvernements au Canada et dans le monde. Ensuite, le ministre des Finances doit renoncer à verser plus de 800 millions $ au Fonds des générations, ce qui ne réduira aucunement la dette. En utilisant cette somme pour maintenir, voire consolider, les services publics et les programmes sociaux, nous assurerons un meilleur niveau de vie à la population.

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vendredi 12 février 2010

La cloche et le bétail.


La cloche et le bétail.

Du haut de leurs deux tours, les cloches sonnent appellant ce bétail à ce dépêcher à venir chercher sa dose hebdomadaire de drogue spirituelle et mentale.

Les invitant à cette séance de masturbation morale collective.

Il est vrai qu'après sa consommation de drogue même mentale, le bétail est plus relaxe, plus soumis.

Il est vrai qu'après une masturbation morale collective le bétail est toujours en état de bonheur, comme sur l'état de paradis artificiel.

Ce bétail prêt à cet enseignement ou des fois peut-être plus sur du bord de l'endoctrinement qui leurs enseignera, leur dictera la façon donc ils doivent penser, ce qu'ils doivent aimer..... et haïr !

Ce troupeau soumis comme des agneaux.

Ce même troupeau à deux faces qui en dehors de l'enceinte de ce lieu de culte qui leur est propre; auront le comportement opposé à leur propre prière.

Les agneaux qui devienent des coyottes !

À savoir lequel dans le lot écrasera de la façon la plus efficace l'autre.

Lequel trouvera la façon la plus efficace de profiter de son voisin.

Lequel aura le plus d'arrogance ce croyant le meilleur.

Un parfait exemple d'à quel point l'humain peut-être médiocre.

Ces humains qui sont comme des fourmis hystériques se croyant tout permis tout en se foutant des conséquences futures de leurs actes, de leurs décisions.

Et par après ce même bétail mettra sur le dos de Dieu ou de Satan tous les malheurs du monde.

Des malheurs pourtant causés par eux-même !

Et souvent quand ils voudront faire un acte de barbarie encore là Dieu est tellement pratique on peut toujours dire qu'on commet notre geste au nom de la parole de Dieu.

C'est curieux de voir comme pour certain le fait de croire en Dieu, c'est drôlement pratique !


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jeudi 11 février 2010

Fultus hyacintho de Lecomte de Lisle

Fultus hyacintho

C'est le roi de la plaine et des gras pâturages.
Plein d'une force lente, à travers les herbages
Il guide en mugissant ses compagnons pourprés
Et s'enivre à loisir de la verdeur des prés.
Tel que Zeus, sur les mers portant la vierge Europe,
Une blancheur sans tache en entier l'enveloppe.
Sa corne est fine, aux bouts recourbés et polis,
Ses fanons florissants abondent à grands plis,
Une écume d'argent tombe à flots de sa bouche,
Et de longs poils épars couvrent son oeil farouche.
Il paît jusques à l'heure où, du Zénith brûlant,
Midi plane, immobile, et lui chauffe le flanc.
Alors des saules verts l'ombre discrète et douce
Lui fait un large lit d'hyacinthe et de mousse,
Et, couché comme un Dieu près du fleuve endormi,
Pacifique, il rumine, et clôt l'oeil à demi.

Page Wikipédia de Lecomte de Lisle



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mercredi 10 février 2010

Les bizarreries de la vie


Les bizarreries de la vie

Un type qui prend son autobus avec son bol de céréales

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Construire un édifice à condos de luxe juste en face de la Maison du Père .

Celà ...fait....minable , juste en face d'un centre d'aide aux démunis et aux itinérants

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Cette fille aux talons hauts très bruyants au métro Joliette .

J'étais assis attendant le métro vers l'ouest dans le fond . Ses talons faisaient tellement de bruit et avec la réverbération j'aurais juré qu'elle était à 20 pieds de moi
alors qu'elle était encore dans les escaliers.

Je regardais , à vingt pieds de moi d'où j,avais l'illusion que le son venait et il y avait personne. Cette fille pourra dire qu'elle a fait le fantôme malgré elle !

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Comme cette fille à l'arrêt d'autobus qui se promène avec un sac réutilisable question de se donner un look écolo. Mais qui devant tout le monde repousse du pied un journal qui vient de tomber sur le trottoir, alors que la poubelle n'était qu'à 1 mètre d'elle !


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mardi 9 février 2010

La nuit lorsque je dors


La nuit lorsque je dors


La nuit lorsque je dors, j'écris sur ce mur blanc dans mon esprit.

J'y écris poésie ou non.

L'irréel peut devenir réel.

J'écris le rêve.

Je peux redonner vie à ces Chevaux de la Terreur.

Et oui sur ce mur blanc je peux faire croître Cyprès, Lierres et chanter l'Orchidée !

Sur ce même mur je peux faire miroiter cet Émeraude Graaléienne.

Je peux y tuer ou ressusciter Démons Anges ou autres.

Et oui la nuit lorsque je rêve je peux y graver dans ce mur blanc ces fantômes du passé.

Et oui je peux tout sur ce mur , faire nager l'Épaulard et faire voler l'Aigle.

Oui je le peux , ce mur n'est que l'écran du cinéma de mon imaginaire dans mes rêves, dans mon imagination, dans ma tête.

Au réveil au travers e ma mémoire je retire le tout de sur ce mur blanc qui cède la place à ce papier blanc.

Tant qu'aux Chevaux de la Terreur, Cyprès, Aigle, Démons et Anges, ils ne deviennent que des mots sur ce papier blanc et ne vivent qu'à travers ce texte.


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