samedi 31 décembre 2011

Ces armées de l'abrutissement.

S.V.P. lire mon texte suite aux photos

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

Ces armées de l'abrutissement.

Avec leurs églises et temples ils tentent de vous faire croire être des ambassades de Dieu, de leur Dieu.

Avec leurs petites chemises blanches et leurs cravates leur servant d'uniforme.

Avec leurs cheveux courts et leur apparence trop nette question d'endormir votre méfiance et de projeter une image d'un bon Petit Garçon correspondant à vos normes.

Oui ils paraissent inofensifs.

L'une des caractéristiques d'un piège c'est de paraître justement inofensif !

Oui ces disciples partant à l'assaut des portes des maisons comme de bons petits soldats, croient réellement diffuser une vérité de leur Dieu.

Oui ils se croient évidemment les seules à être dans la Vérité

Et ils ont la certitude d'être réellement des soldats de cette Vérité mise sur terre pour sauver les âmes des égarés, soit ceux qui n'épousent pas la même croyance qu'eux !

Mais les dirigeants de ces sectes, leurs Grands Généraux, ceux qui prennent les décisions qui auront une impacte sur l'ensemble des membres croient-ils réellement à ce qu'ils enseignent ?

Oui voilà ma question :

Ceux qui appliquent leur autorité à la tête de ces sectes le font ils par ce qu'ils y crient réellement ou si ces sectes ne sont-elles pas en fait que des outils de contrôle des populations sur certains territoires comme certains états américains ?

Et leurs disciples des armées d'abrutissement ayant comme fonction de veiller à ce que les populations dans des territoires ou zones précises pensent de la façon désirée par certains décideurs de droite ?

Avez-vous remarqué que les régions où l'extrême-droite est forte sont souvent aussi des régions où ces sectes comme les évangélistes et les mormons sont fortes ?

Avez-vous remarqué que si vous observez l'extrême-droite nord-américaine qu'il s'agisse du Tea Party ou du Reform Party qui se cache derrière les conservateurs, qu'il y a toujours des sectes qui gravitent autour ?

Et oui n'a-t-il pas meilleur outil de contrôle de l'esprit que celui d'un goût d'éternité ?

Comme des fois l'existence de Dieu peut s'avérer utile pour certains.

Vous désirez que tous épousent votre étroitesse d'esprit ?

Mais alors pourquoi ne pas créer une version de Dieu ayant la même étroitesse de tolérance ?

Et oui comme Dieu a le dos large !

Même si certaines sectes prétendent ne pas vouloir se mêler de politique, en conditionnant leurs disciples et en professant à grand déploiement cette idéologie extrêmiste et rétrograde, ne préparent-elles pas le terrain à ces partis politiques d'extrême-droite ?

Le problème avec ces sectes c'est qu'elle aiment utiliser la liberté d'expression en espérant prendre le pouvoir afin de supprimer cette même liberté d'expression à ceux qui osent vouloir faire progresser l'humanité !



Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco

vendredi 30 décembre 2011

Quinze images qui ont choqué Dieu

Quinze images qui ont choqué Dieu

LEMONDE.FR

Benetton, Charlie Hebdo, Golgota Picnic, les caricatures de Mahomet, La Dernière Tentation du Christ, Jean-Luc Godard, Costa-Gavras, Castellucci, Piss Christ… Les religions ont toujours entretenu des rapports ambigus, pour ne pas dire hostiles, avec la représentation. Cette année, frappée par une inflation de scandales sur ce thème, détient sans doute un record : depuis le mois d'avril, pas moins de cinq "représentations" du divin ont défrayé la chronique en France.

Les appels à la censure visent trois secteurs : la publicité, la presse et l'art. Vendre, rire et créer, trois libertés bien distinctes, rassemblées pour l'occasion sous un même chef d'accusation : le blasphème. Peine perdue, objecteront les rationalistes, puisque le délit de blasphème n'existe plus en droit français depuis la Révolution. Il n'empêche, à l'heure de la communication de masse, plus personne n'échappe à l'invasion des images, et les susceptibilités sont exacerbées.

Illustration ci-dessous avec une sélection de quinze images jugées blasphématoires qui ont choqué ces dernières années. On constate que l'écrasante majorité de ces scandales – à l'exception des crises récurrentes autour des caricatures de Mahomet – sont liés au christianisme. "Un auteur s'intéresse en priorité à ce qui l'a traumatisé pendant son enfance. Les images scandaleuses en France sont donc majoritairement chrétiennes", explique Emmanuel Pierrat, avocat spécialisé dans les affaires de censure et auteur de 100 Images qui ont fait scandale (Ed. Hoebeke, 2011).

LA SUITE ICI


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco

jeudi 29 décembre 2011

Pétition : Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG)

Pétition :

Accord économique et commercial global

entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG)

Texte de la pétition

Attendu l’importance pour la population des enjeux contenus à l’intérieur de l’AÉCG;

Attendu la portée historique de cette entente;

Attendu que tout au long de la négociation, la population a été tenue dans l’ignorance la plus complète quant à ce que peut contenir l’AÉCG et quant au caractère irréversible des changements qui en découleront;

Attendu l’ampleur du cynisme qui existe présentement à travers la population envers nos institutions politiques;

Attendu l’imminence de la signature de l’AÉCG, selon les dires mêmes du négociateur pour le Québec, M. Pierre Marc Johnson;

Nous demandons au gouvernement du Québec de tenir une série de consultations publiques sur les tenants et aboutissants de l’Accord.

Date limite pour signer : 26 janvier 2012

POUR SIGNER LA PÉTITION


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco

mercredi 28 décembre 2011

POURSUIVRE LA LUTTE AU NIVEAU POLITIQUE POUR QUE NOUS LES 99% SOYONS LES MAÎTRES DE NOTRE DESTINÉE !

«Le PQ nous a démontré où se situait ses priorités. En acceptant que le gouvernement légifère pour empêcher les poursuites contre l’entente Labeaume/ Péladeau pour le Colisée de Québec, il démontrait qu’il était prêt à faire n’importe quoi pour gagner des votes. Il entérinait du même souffle le 200 millions$ que le gouvernement y investira alors qu’il coupe dans la santé et l’éducation et augmente les tarifs d’hydro et les taxes.»

«Le PQ était absent et a refusé d’appuyer les revendications du Front commun contre les coupures en santé et en éducation, et pour cause, il a fait la même chose dans le passé. Il veut se présenter comme futur gouvernement responsable et il sait très bien qu’il répétera l’exercice. La venue de Gilles Duceppe ne changera absolument rien à ça

Investiture de QS Crémazie


POURSUIVRE LA LUTTE AU NIVEAU POLITIQUE POUR QUE NOUS LES 99% SOYONS LES MAÎTRES DE NOTRE DESTINÉE !
André Frappier élu candidat

mardi 29 novembre 2011, par André Frappier

L’assemblée d’investiture de Québec Solidaire Crémazie s’est déroulée lundi le 21 novembre dernier et une cinquantaine de personnes y ont participé. Françoise David a ouvert l’assemblée dans un discours qui dressait le portrait de la situation politique et dessinait les perspectives de Québec Solidaire. Ont ensuite pris la parole, Pierre Beaudet fondateur du groupe Alternatives et membre du collectif des Nouveaux Cahiers du Socialisme, Alain Duguay, président de la section locale de Montréal du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes-FTQ, et Isabelle Renaud membre du Bureau de direction du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain. Le candidat élu André Frappier a indiqué quant à lui, quelles étaient ses priorités dans le discours que nous reproduisons ci-après.

Nous assistons à un appauvrissement grandissant de la population à l’échelle planétaire. Les entreprises magasinent les pays où ils recevront le plus de subventions et où les salaires seront les plus bas. Elles procèdent à des délocalisations de plus en plus sauvages comme cela a été le cas avec Électrolux.

La situation économique aux États-Unis, qui a dépensé des centaines de milliards de dollars dans la Guerre en Iraq et en Afghanistan pour le contrôle stratégique du moyen orient et pour le contrôle des ressources pétrolières, est des plus que précaire.

Obama décide de renflouer les banques, lesquelles avaient procédé à de la spéculation honteuse, au moyen des papiers commerciaux mais n’investit rien dans le système public. Cette crise financière parce qu’elle est basée sur la spéculation, a atteint l’échelle planétaire. On peut constater le résultat catastrophique en Europe et particulièrement en Grèce, les banques spéculent maintenant sur les dettes.

Il est donc important que nous prenions le contrôle de notre destinée parce que les pressions se feront de plus en plus fortes pour nous faire payer leur crise.

Au Québec le dernier budget libéral (mars 2011) impose une véritable médecine de cheval à nos services publics : compressions de 5,2 milliards $ et augmentation des tarifs. Une contribution santé est entrée en vigueur en 2010. Elle atteindra 200 $ par adulte en 2012, peu importe si l’on fait 15 000 $ ou 1 500 000 $ par année !

• Le 1er janvier 2011, la taxe de vente du Québec a été haussée de 1 %. Elle augmentera à nouveau de 1 % le 1er janvier 2012.

• Les tarifs d’électricité augmenteront considérablement à compter de 2014.

• Des coupures budgétaires toucheront l’ensemble des ministères et organismes gouvernementaux. Elles seront de 6,6 milliards $ en 2013-2014.

• Les frais de scolarité universitaires, qui augmentent chaque session depuis 2007, subiront une hausse encore plus brutale après 2012.

Mais ces politiques fiscales ne s’appliquent pas pour les mieux nantis. Les diminutions répétées d’impôt depuis 2001 ont créé un manque à gagner d’au moins 5 milliards $ par année dans le budget de l’État. Le gouvernement Charest maintient des privilèges qui ne profitent qu’à une infime minorité : de 2002 à 2008, les compagnies minières n’ont versé au gouvernement québécois que 259 millions $ en impôts et redevances, alors que leurs chiffres d’affaires totalisaient 17 milliards $. C’est tout juste 1,5 %... alors que les contribuables à plus faible revenu sont imposés à un taux dix fois supérieur.

Legault veut aller encore plus loin : mises à pied à Hydro, chez les enseignants (il leur propose de chercher des jobs d’humoriste), il veut limiter l’immigration, insinuant presque que les immigrants sont responsables de la crise.

Alors qu’est-ce qu’on fait ?

Le PQ nous a démontré où se situait ses priorités. En acceptant que le gouvernement légifère pour empêcher les poursuites contre l’entente Labeaume/ Péladeau pour le Colisée de Québec, il démontrait qu’il était prêt à faire n’importe quoi pour gagner des votes. Il entérinait du même souffle le 200 millions$ que le gouvernement y investira alors qu’il coupe dans la santé et l’éducation et augmente les tarifs d’hydro et les taxes.

Le PQ était absent et a refusé d’appuyer les revendications du Front commun contre les coupures en santé et en éducation, et pour cause, il a fait la même chose dans le passé. Il veut se présenter comme futur gouvernement responsable et il sait très bien qu’il répétera l’exercice. La venue de Gilles Duceppe ne changera absolument rien à ça.

Tous les droits syndicaux sont attaqués et en premier lieu le droit de négocier. Les fermetures-menaces comme chez Couche-tard ou Wall-mart et les lock-out à la Péladeau sont devenus la règle. Les menaces de lois spéciales dans le secteur public sont devenues la façon normale de négocier.

Pendant ce temps on s’apprête à démolir notre régime de retraite, on précarise les emplois, les compagnies se foutent complètement de l’avenir de notre écosystème et font main basse sur nos richesses.

On a raison de s’indigner, on a raison d’occuper Montréal, c’est le Québec tout entier qu’il faudrait occuper !

Alors il faut se battre, rassembler nos forces, construire des coalitions, unifier les syndicats. Mais tout cela sera toujours à refaire si on ne bâtit pas un parti qui permettra d’étendre cette lutte au niveau politique et qui chassera ceux qui nous considèrent comme une marchandise qu’on peut évaluer ou dévaluer, monnayer, sous-peser, mettre à pied au gré de leurs besoins financiers sans limites. S’il y a une réalité que le mouvement d’occupation a su démontrer c’est qu’on est 99% et on ne contrôle rien ou à peine.

Des mouvements de résistance se développent, le mouvement des indignés en Espagne a gagné l’Europe, le printemps arabe a été une source d’inspiration qui nous fait comprendre qu’en politique la situation est imprévisible et dépend avant tout de la mobilisation de la population. Il faut poursuivre la lutte. Ces mouvements ont été suivis par les mouvements d’Occupation aux États-Unis, au Canada et au Québec.

Alors avec Québec Solidaire, je veux me joindre à cette lutte et la poursuivre au niveau politique pour que nous les 99% soyons les maîtres de notre destinée.

INFORMATION PRISE ICI


LE SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE

LE PROGRAMME DE QUÉBEC SOLIDAIRE

SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE ROSEMONT

POUR UN PAYS DE PROJETS

VRAI OU FAUX

AMIR KHADIR SUR TWITTER

BLOGUE DE FRANÇOISE DAVID

FRANÇOISE DAVID SUR TWITTER


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco

mardi 27 décembre 2011

IL Y A DES SOURCES D’ESPOIR !

Discours d’Amir Khadir à l’occasion de l’assemblée d’investiture de Serge Roy dans Taschereau
IL Y A DES SOURCES D’ESPOIR !

Nous présentons ici d’importants extraits du discours donné par Amir Kadhir à la soirée d’investiture de Serge Roy dans la circonscription de Taschereau. Il dénonce les mauvais coups de l’élite économique et financière du Québec et il souligne, ce qui est pour lui un signe d’espoir, que la résistance populaire est aussi au rendez-vous. (Rédaction)

... Nous devons répéter qu’il existe aujourd’hui au Québec une seule alternative au règne des 1%, une seule alternative à la main mise sur notre société, sur les institutions de notre société, une seule alternative au contrôle antidémocratique qu’exerce sur nos institutions, sur nos municipalités parfois, sur notre gouvernement central à bien des égards, une petite élite qui n’a pas été élue, à une petite élite qui jouit d’énormément de privilèges, une petite élite qui, de plus en plus, épouse la culture de l’élite dominante à l’échelle planétaire, l’élite financière et industrielle qui prive des millions d’êtres humains, qui vont bientôt priver, juste en Grèce , dix millions de Grecs du tiers de leur salaire, de centaines d’entreprises, du meilleur de leur fond de pension qui va être soldé, parce que cette poignée de privilégiés, cette élite financière a maintenant comme pratique, une pratique tout à fait illégale, qui consiste à puiser sans gêne dans les deniers publics pour financer ses profits, dans les deniers publics pour financer ses pertes, dans les deniers publics pour réparer leurs faillites.

Avec le Plan nord, le patronat voyou a pris le contrôle du gouvernement québécois

Malheureusement, une partie du patronat, du patronat voyou, a pris le contrôle, pour l’essentiel, de la plupart des orientations du gouvernement québécois. Je donnerai quelques exemples juste pour synthétiser un peu le tableau.

Bien sûr, la première chose qui vient à l’idée, c’est le saccage et la spoliation de nos richesses naturelles. La première chose qui nous vient à l’idée et le jour même de l’annonce du Plan nord, nous avons élaboré tout un dossier pour expliquer en quoi le plan Nord était inacceptable sur le plan environnemental, inacceptable sur le plan économique, inacceptable sur le plan fiscal, inacceptable sur le plan démocratique en raison du fait qu’on passait par-dessus des communautés. On faisait mieux encore, on érigeait certaines communautés contre d’autres communautés. Et ces dernières semaines, vous avez entendu parler de tous les problèmes suscités par le mode de négociation de gré à gré, communauté par communauté. On ne parle pas de nations. On parle d’une communauté d’une nation contre une autre communauté de la même nation.

Aujourd’hui, même Jacques Parizeau, même Yvon Allaire, un ancien libéral et un spécialiste des HEC, viennent nous dire que c’est du vol. Quand Jacques Parizeau vient nous dire qu’on se fait avoir. Cela veut dire qu’on se fait voler.

Qui a décidé de ce plan de développement économique ? Ce n’est pas le ministre des Ressources naturelles, député de Roberval, M. Simard. Ce n’est même pas l’ancien ministre des Mines, Pierre Corbeil, qui entre 2003 et 2007, était ministre des Mines et quand il a été remercié par les électeurs d’Abitibi Est aux élections de 2007 où il a perdu son siège aux mains d’un péquiste, à peine un mois après avoir perdu son siège, on l’a retrouvé comme lobbyiste de l’industrie minière à l’Assemblée nationale. Et maintenant qu’il est de retour depuis 2008, que fait Monsieur Pierre Corbeil ? Il a été jusqu’à tout récemment ministre des Affaires autochtones. Parce que le plan Nord impliquait d’intenses et d’habiles négociations pour semer la zizanie et diviser les nations autochtones à l’entour de l’exploitation des ressources naturelles. Mais Monsieur Pierre Corbeil, c’est un dentiste. Ce n’est pas un spécialiste du secteur minier. Qui tire les ficelles derrière ça ? C’est l’élite économique et financière du Conseil du patronat, de la Fédération des chambres de commerce devant lesquelles les élites politiques défilent depuis les 20 et 25 dernières années. À chaque fois que j’entends un premier ministre qui doit aller faire un discours et présenter son plan sur telle ou telle chose, où le voit-on atterrir ? On le voit atterrir devant une chambre de commerce, que ce soit la Chambre de commerce du Montréal métropolitain ou la Chambre de commerce Québec. Le ministre des Finances, qu’est-ce qu’il fait le soir même où il présente son budget à l’Assemblée nationale ? Il est reçu par la Chambre de commerce de Montréal ou de Québec.

On est donc au Québec, comme ailleurs dans le monde, dans une situation politique où les décisions économiques sont prises par une élite économique qui contrôle notre économie parce qu’aucun gouvernement de l’époque moderne qui se respecte et qui joue au minimum le rôle de gouvernement et qui exerce le minimum de souveraineté démocratique ne pourrait, en 2011, accepter d’opérer sur un modèle strictement colonial dans l’exploitation de nos ressources comme c’est le cas actuellement.

Deux exemples pour mesurer l’ampleur de la dévastation et de la spoliation de nos ressources

Je vais vous citer deux exemples pour vous donner une idée de l’ampleur de la dévastation et de la spoliation de nos ressources.

Vendredi dernier, dans le journal Le Devoir, il y a avait un article économique pour parler d’une des compagnies minières. Juste une mine de fer, pas très loin de Schefferville au Québec, représente comme valeur annuelle de production 4 milliards de dollars de valeur sur les marchés. Une seule mine de fer. Au Québec, on est un des producteurs les plus importants de fer dans toute l’Amérique. Imaginez toutes les dizaines de points d’exploitation de notre sous-sol qui doivent avoir des valeurs en termes d’exploitation excessivement importants. Le Québec est un des plus grands producteurs de nickel également.

Ensuite le Québec, contient un des plus grands gisements d’or en Amérique qui se compare à des grands gisements du Chili et du Pérou. Juste sur la faille de Cadillac qui va de la région Val d’or à l’est de l’Ontario, on compte exploiter 9 mines à ciel ouvert de type de Malartic. Et Malartic, c’est quoi comme valeur minière ? Malartic, c’est 12 millions d’onces d’or à 1 700 $ l’once. Cela fait près 20 milliards de dollars d’or brut à exploiter d’ici 10 à 15 ans. Si on fonctionne comme maintenant, on peut compter que de 4 à 5% de redevances effectives même si le taux de redevances a été élevé à 16%, car il y a toute une série de crédits d’impôt. De sorte que d’après les calculs que l’on a fait, on retire 4 à 5% de redevances, si on calcule les impôts des travailleurs, cela ne fait pas plus de 8 % de retombées pour les deniers publics.

Et les propriétaires de Malartic nous disent quand ils sont venus en commission parlementaire que 20 % de nos actionnaires sont des Québécois. Quand, on fouille et on pose la question, ce 20% ne contrôle que 8% des actions. (...)

Le peuple québécois va toucher des miettes avec toutes les conséquences désastreuses sur le plan environnemental que représente une exploitation de haut volume et d’exploitation accélérée comme le projette le plan Nord. Car le plan Nord est tout sauf un développement durable. Le plan Nord est tout sauf un développement étalé sur 50 ans, 100 ans, 150 ans comme le veut le principe de développement durable, lorsqu’appliqué à des ressources qui sont par définition épuisables.

Quand on regarde le Québec d’aujourd’hui, il y a une seule alternative pour faire en sorte que le pouvoir ne soit pas sous le contrôle de ce 1% des élites qui dictent la conduite des choses dans ce secteur comme dans tous les autres secteurs.

La première chose à faire c’est de prendre le virage vert

L’autre exemple que je voulais vous donner, c’est dans le domaine de la construction. La dernière question que l’on a posée à l’Assemblée nationale portait là-dessus. Quand, il y a 15 ans déjà, le Québec a fait le débat, qu’est-ce qu’on voulait développer comme sources d’énergie ? Ce sont les énergies renouvelables. La première chose à faire, c’est de prendre le virage vert, des énergies vertes, des sources d’énergies nouvelles et que dans la même foulée, ce que le Québec a le mieux à faire c’est d’épargner de l’énergie. Je vous parle du Plan d’efficacité énergétique qui est le résultat de consultations publiques en 1995 où on démontrait qu’on pouvait aller chercher plus de mégawatts en faisant de l’efficacité énergétique, en isolant mieux les maisons et nos établissements que tous les grands barrages que l’on s’apprête à construire sur la Romaine ou en dérivant la Rupert.

Quand on connaît le consensus à la fois social et scientifique d’il y a 15 ans, comment se fait-il qu’un gouvernement dont les hauts fonctionnaires doivent agir en fonction des meilleures données, des meilleures recommandations, des meilleures solutions qui sont à leur disposition, comment se fait-il qu’on décide malgré tout d’investir dans des investissements lourds, dans du béton, dans des mégabarrages avec toutes les conséquences environnementales ? Il n’y a qu’une réponse. C’est parce que prendre le virage que nous demandait le Plan d’efficacité énergétique ne donnera pas de contrats à Toni Accurso, ne donnerait pas de contrats à Franco Fava, n’entrerait pas dans le plan d’affaires de SNC-Lavalin. Ils sont dans un modèle d’affaires basé sur des grands projets d’infrastructures de plusieurs centaines de millions de dollars.

Alors que le Plan d’efficacité énergétique, c’était quoi ? Ce qui venait en premier lieu dans les recommandations de ce plan qui vient de 1995, c’était d’isoler tout le parc immobilier en commençant par les grands centres urbains et par les établissements publics. (...). Le virage vert aurait représenté des milliers de contrats sinon des dizaines de milliers de contrats et pas juste sur un chantier isolé concentré dans le temps, mais sur un chantier de 20 ans ou 25 ans partout dans les régions du Québec. Quoi de mieux pour renouveler notre parc immobilier que de le retaper et de le re-isoler. Cela aurait créé des emplois partout dans les régions au Québec et cela aurait occasionné une prospérité partagée dans le modèle capitaliste (on ne parle pas ici du modèle d’économie solidaire ou d’économie ayant dépassé le capitalisme).

Un gouvernement le moindrement respectueux du principe démocratique baserait ses choix sur un minimum de données, choix qui sont appuyés par les meilleurs consensus et les meilleures pratiques. Le gouvernement n’a pas fait ces choix-là. Pourquoi ? Parce qu’on est arrivé à un stade avancé de l’érosion de la qualité démocratique de nos pouvoirs, parce que la plupart de grandes décisions qui sont prises en matière de ressources naturelles, en matière de grands chantiers d’investissements publics sont toujours dictées par une petite élite sans consultation démocratique, par-dessus la volonté démocratique du peuple.

Mais il y a des sources d’espoir.

Mais, heureusement, tout n’est pas que raisons de colère. Je pense au livre de Françoise (David) qui a été lancé il y a deux semaines et qui connaît un formidable succès au Québec. Je vous le recommande. Il s’appelle De colère et d’espoir. Notre colère ne peut être que source de quelque chose que si elle débouche sur l’espoir. Bien sûr, on a des raisons d’être en colère : nos ressources naturelles, la corruption, l’incompétence, l’opacité, les décisions antidémocratiques prises au sommet, l’évasion fiscale. Le livre d’Alain Denault que nombre de vous connaissez pour le livre qu’il a écrit sur les compagnies minières en Afrique, mais il a aussi écrit un livre qui s’appelle Off shore. En s’appuyant sur les documents du G20, il démontre qu’il y a 88 milliards de dollars qui dorment dans les paradis fiscaux ou juridictions de complaisance. Est-ce qu’il y en a ici qui ont des comptes en Suisse ou aux Bahamas ? (Rires). Cela me rassure sur Québec solidaire. Ce qui nous permet d’en déduire qu’il va falloir travailler très fort pour financer ce parti-là. 88 milliards de dollars. Si l’on pense ce que cela aurait rapporté comme source de financement légitime de l’État, ce serait 27% de 88 milliards, cela fait à peu près 30 milliards de dollars. C’est quoi la dette du Québec ? C’est 125 milliards dollars. On vient d’effacer un quart de la dette du Québec d’un seul coup. 30 milliards de dollars.

C’est aussi le sort que va connaître le régime de pensions de nos retraité-e-s parce qu’il est abandonné par les États. C’est la condition de nos aînées. Nous et le PQ, on pose des questions pratiquement chaque mois sur la situation des personnes dans les Centres pour personnes âgées et le manque de soins à domicile. C’est la pauvreté tenace. Il y a certains secteurs de notre société que la pauvreté touche encore très durement : les personnes seules sont durement frappées par la pauvreté. Même les travailleurs précaires. Une pauvreté rampante, et des tarifs à la hausse partout, comme à Hydro Québec qui veut des hausses accélérées au cours des prochaines années, la franchise en santé, les frais de scolarité qui vont augmenter, et l’érosion des droits syndicaux.

Mais il y a des sources d’espoir. Il y a quand même un Québec qui est bien meilleur que tout ce qu’on vient de dire. Il y a quand même un Québec qui s’organise autrement, qui se conçoit de bien meilleure façon que ces orientations. Il y a en qui disent que le peuple québécois est trop mou, qu’il se laisse manger la laine sur le dos, qu’il se laisse marcher sur les pieds, qu’il n’a pas la capacité de s’indigner et de se révolter. Ce n’est pas vrai. C’est un discours qu’on tient sur nous pour essayer d’entamer notre détermination. On est au Québec dans une société où en l’espace de moins de six mois les gens de la vallée du St-Laurent ont mis à genoux un lobby parmi les lobbies les plus puissants en Amérique du Nord, le lobby des hydrocarbures. Un lobby qui a mis un président à la tête des États-Unis, un lobby qui a été capable de mettre un premier ministre à la tête du Canada. On peut dire qu’au Québec l’industrie des gaz de schiste est à genoux sinon à terre. L’action de Junex est rendue à 9 sous. Au Québec, l’industrie du gaz de schiste est en rattrapage. Pourquoi ? Parce que notre peuple a réussi à se mobiliser et que la colère des citoyens a porté.

Le résultat, c’est qu’ils ont été obligés d’aller chercher leur meilleur avocat, Lucien Bouchard, et même lui, quelqu’un l’a fait sortir hors de ses gonds. Encore aujourd’hui, lorsque je vais de place en place, en Gaspésie, à Montréal les gens me disent :" ce que vous avez dit à Lucien Bouchard, j’ai bien aimé ça". Pourquoi ? Ce n’est pas à cause de ce que j’ai dit. C’est à cause de la révolte de notre peuple contre cette exploitation injustifiée des gaz de schiste qui a fait que le combat sur le plan symbolique sur le plan du principe était gagné.

Cette victoire sur le plan parlementaire, dans le débat public, je crois que Québec solidaire le doit à la révolte citoyenne dans la vallée du St-Laurent. (...)

Enregistrement et retranscription pour Presse-toi à gauche ! : Bernard Rioux

INFORMATION PRISE ICI


LE SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE

LE PROGRAMME DE QUÉBEC SOLIDAIRE

SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE ROSEMONT

POUR UN PAYS DE PROJETS

VRAI OU FAUX

AMIR KHADIR SUR TWITTER

BLOGUE DE FRANÇOISE DAVID

FRANÇOISE DAVID SUR TWITTER


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco

lundi 26 décembre 2011

PROPOSITIONS DE QUÉBEC SOLIDAIRE SUR LE TRAVAIL ET LE MILIEU SYNDICAL


PROPOSITIONS DE QUÉBEC SOLIDAIRE SUR LE TRAVAIL ET LE MILIEU SYNDICAL

Québec solidaire place les travailleuses et les travailleurs au centre de son projet d’une société juste et démocratique. Le renforcement de leurs droits et du mouvement syndical est un élément central de sa stratégie. QS reconnait le rôle fondamental que les syndicats ont joué au Québec comme force de progrès, que ce soit en matière de défense des droits et de la dignité des travailleuses et des travailleurs, de redistribution de la richesse, de protection sociale, d’accès à l’éducation et aux soins de santé, de défense des droits nationaux.

Cette vision du rôle des travailleuses et travailleurs et de leurs organisations syndicales a amené Québec solidaire et son député, Amir Khadir, à appuyer, entre autres, la grève des professeurs de l’UQAM en 2009, le Front commun en 2010, les travailleuses et travailleurs d’Electrolux en 2010, la grève des postes en 2011, les lock-outés du JdeM, etc.

FACILITER L’ACCÈS À LA SYNDICALISATION

Un syndicat est un outil fondamental de défense des droits et de changement social. C’est le fort taux de syndicalisation au Québec (40 %) qui a permis de freiner la privatisation dans les services publics. Pour améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs, Québec solidaire propose de faciliter l’accès à la syndicalisation.

›› Permettre l’accréditation multipatronale (que des personnes travaillant chez des employeur-es différents puissent se regrouper dans une même accréditation syndicale).

›› Permettre la signature de cartes d’adhésion syndicale sur les lieux de travail.

›› Obliger les employeur-es à afficher les bulletins syndicaux sur les lieux de travail en période de recrutement syndical.

›› Permettre aux officiers syndicaux d’aborder les travailleurs non syndiqués pendant les périodes de repos ou de repas.

›› Reconnaître aux travailleurs agricoles le droit de se syndiquer, au même titre que les travailleurs saisonniers de l’industrie touristique, par exemple.

›› Élargir la définition de salarié-e pour y inclure toute personne qui est à l’emploi d’une autre personne moyennant rémunération, et ce, qu’elle soit embauchée ou non en vertu d’un contrat de travail. Cette définition devrait inclure la personne qui s’engage à fournir une prestation de travail pour une autre personne et qui se place sous la dépendance économique de cette dernière.

›› Intégrer la notion d’« entrepreneur dépendant » dans la définition de salarié-e.

›› Établir une présomption simple de salariat, soit établir que la personne pour qui est effectué le travail devrait prouver que celle ou celui qui fait le travail n’est pas salarié-e.

RENFORCER LES DROITS SYNDICAUX

Notre société est caractérisée par un profond déséquilibre de pouvoir entre les patrons et les travailleuses et travailleurs. Dans le but de corriger ce déséquilibre et de renforcer le poids du mouvement ouvrier dans la société québécoise, QS veut renforcer les droits syndicaux et en faciliter l’accès.

›› Reconnaître dans la Charte des droits et des libertés le droit à l’association en syndicats, à la négociation, et à la grève.

›› Renforcer la Loi anti-briseur de grève et son application pour empêcher qu’elle soit contournée.

›› Abolir le droit à l’injonction contre le piquetage en redéfinissant les services essentiels de manière stricte et limitée.

›› Reconnaître à tous et toutes le droit de grève politique (qui vise à influencer le gouvernement) et de solidarité (en appui à d’autres travailleuses et travailleurs).

›› Interdire les lockouts.

›› Interdire les disparités de traitement fondées sur le statut d’emploi. Dans le cas où il est impossible d’offrir certains avantages aux employé-es à statut précaire, une indemnité compensatoire devra être versée. Québec solidaire veillera aussi à l’application continue et à la généralisation de l’équité salariale.

›› Rendre obligatoire l’affichage sur les lieux de travail, dans un endroit visible, d’un résumé des dispositions de la Loi sur les normes du travail et de ses règlements, ainsi que les coordonnées de la Commission des normes du travail et le mécanisme de plainte. La Commission recevra les ressources adéquates afin d’accélérer le traitement des plaintes et le programme de formation et d’inspection sera renforcé.

CONTRE LES FERMETURES ET LES MISES À PIED ABUSIVES

Malgré tous les efforts du mouvement syndical, le « droit de gestion » constitue trop souvent la limite infranchissable de son action. Dans le cadre de la bataille pour la création et le maintien d’emplois, il faut mettre en place des lois qui encadrent les fermetures et les mises à pied abusives.

Toute fermeture d’entreprise ou mise à pied importante doit être étudiée, puis approuvée ou refusée, par une instance gouvernementale, afin de s’assurer que l’entreprise ne manque pas à sa responsabilité sociale.

Sanctionner sévèrement les entreprises qui licencient alors qu’elles sont en situation économique favorable, notamment en exigeant qu’elles remboursent à l’État toute aide ou avantage dont elle a bénéficié. De plus, ces entreprises devront restituer les fonds de pension accumulés par les employé-es concerné-es.

Dans le cas d’une fermeture ou d’une délocalisation, reconnaître aux employé-es le droit de former une coopérative sur la base de l’entreprise fermée et ce, sans indemnisation au propriétaire.

Dans le cas d’un licenciement important, obliger les employeur-es à se doter d’un plan pour reclasser les employé-es licencié-es dans un emploi similaire ou équivalent ; à fournir la formation requise pour requalifier les employé-es licencié-es qui n’ont pas pu se trouver un tel emploi ; à indemniser substantiellement les employé-es licencié-es qui n’ont pas pu se trouver un emploi malgré les mesures précédentes.

Limiter strictement le recours patronal au travail à temps partiel involontaire et assurer aux salarié-es le droit de passer à un emploi à temps plein dès que possible.

RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAL SANS PERTE DE SALAIRE

La réduction du temps de travail a été une orientation centrale du mouvement ouvrier depuis ses origines. C’est une mesure efficace de création et de partage du travail en vue de l’atteinte du plein emploi. L’augmentation du temps libre est aussi une condition nécessaire à la participation active à la vie de la collectivité, et notamment à la vie syndicale et politique.

Réduire la semaine normale de travail à 35 heures pour la ramener graduellement à 32 heures, sans perte de salaire et avec embauche additionnelle proportionnelle.

Réviser la Loi sur les normes de travail pour :

›› étendre la durée des vacances annuelles payées à 6 %, soit trois semaines après un an de service continu ;

›› faire payer 5 des 10 journées de congé pour responsabilité familiale prévues par la loi ;

›› accorder une demi-journée de congé de maladie payé par mois, toutes ces demi-journées étant cumulables pendant 12 mois ;

›› accorder deux jours de congé personnel sans solde par année, pouvant être fractionnés en demi-journées ; à compter de trois (3) jours d’avis, ce congé ne pourra être refusé ;

›› ajouter deux congés chômés et payés pour commémorer la Journée internationale des femmes, le 8 mars, et la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, le 1er mai. Ces journées pourront être reportées sur demande de la personne salariée.

›› abolir le droit implicite de l’employeur-e d’exiger qu’un-e employé-e effectue des heures supplémentaires au-delà de la journée habituelle de travail – sauf en cas d’urgence prévue par la loi. Limiter le nombre maximum d’heures supplémentaires à 520 heures par année.

›› accorder aux salarié-es le droit de cesser le travail durant la période de repas, et une pause santé de 15 minutes payées à l’intérieur de chaque tranche de trois heures consécutives de travail. Dans les cas où il est techniquement impossible de relever les travailleuses et travailleurs de leur poste, la période de repas et de pause sera payée à temps double.

›› accorder une plus grande flexibilité aux travailleuses et travailleurs dans leur horaire de travail, notamment afin de faciliter la conciliation travail-famille.

›› prolonger les congés parentaux avec remplacement du revenu.

« C’est sans hésitation que Québec solidaire a appuyé les demandes du front commun syndical du secteur public »

Amir Khadir, député de Mercier

« Ayant moi-même déjà fait du syndicalisme, je suis à même de comprendre l’importance fondamentale des syndicats dans le changement social au Québec ».

Françoise David, porte-parole « Avec l’appui de nouveaux militants syndicaux, la voix de Québec solidaire sera plus forte pour défendre la classe ouvrière »

André Frappier, candidat dans Crémazie

« En envoyant des syndicalistes à l’Assemblée nationale, nous participons à renverser le vent de droite qui souffle au Québec »

Alexandre Leduc, jeune militant syndical


« Québec solidaire ne vise pas à diriger ou inféoder les syndicats. Il désire être un partenaire sérieux dans l’amélioration des conditions de travail des travailleurs et travailleuses ».

Lorraine Pagé, ex-présidente de la CSQ


Québec solidaire : 7105, St-Hubert, Bureau 304, Montréal, (Québec) H2S 2N1 Tél. : 514 278-9014 Télec. : 514 270-4379 Sans frais : 1 866 278-9014

Ce feuillet rassemble l’essentiel des positions votées en mars dernier (2011) durant l’enjeu 2 au congrès de Québec solidaire. Un court paragraphe d’introduction précède le libellé exact des résolutions.

Version PDF du document

DOCUMENT EN PDF

INFORMATION PRISE ICI


LE SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE

LE PROGRAMME DE QUÉBEC SOLIDAIRE

SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE ROSEMONT

POUR UN PAYS DE PROJETS

VRAI OU FAUX

AMIR KHADIR SUR TWITTER

BLOGUE DE FRANÇOISE DAVID

FRANÇOISE DAVID SUR TWITTER


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco