jeudi 28 février 2013

Pourquoi la police fait-elle peur au monde?


Pourquoi la police fait-elle peur au monde?

Publié le 27 février 2013


PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

Photo : Darren Ell

Ce qui est arrivé à la fin de la manifestation étudiante de mardi qui suivait le Sommet de l’Éducation me désole. L’ambiance était enjouée et calme jusqu’à 16 h. Près du métro Sherbrooke, des policiers ont reçu des boules de neige après avoir procédé à l’arrestation un peu musclée d’un manifestant.

Les policiers ont réagi encore une fois de manière nerveuse et exagérée. La pagaille s’est installée quand un groupe de policier en armures, matraques à la main, ont séparé la foule de façon violente. N’importe qui de sensé ne pouvait comprendre pourquoi des policiers répondaient à un problème (des balles de neige) avec un remède beaucoup plus dommageable (coups de matraque, brutalité, insultes, gaz lacrymogènes).

Quand on pense à tout ce qui s’est passé depuis un an (Victoriaville, Grand Prix,  matricule 728, tabassage d’un délinquant à Trois-Rivières, etc.), ça mérite vraiment réflexion.

Il y a là un abus dans l’usage de la force et dans le langage qui semble décidément trop toléré dans une certaine culture policière.

Parlant abus de langage policier, j’ai reçu une lettre d’une citoyenne de mon quartier, Isabelle Grandjean envoyée aux journaux il y a quelques jours :

«Depuis des mois je n’ai plus aucune confiance en la police. Quand je vois un uniforme je me sens tout sauf en sécurité, plutôt un profond malaise, mêlé à de la peur.

M. Applebaum reçoit des menaces des policiers, le vendredi, au journal, Yves Francoeur, le président de la Fraternité dit : « Si, quand on est en négociation, dire à la partie patronale, si on s’entend pas, si on n’a pas de solution, dire que la marde va pogner, si ça, c’est des menaces, moé j’m'excuse, là, mais y’en a qui ont la peau mince. »

Ce langage rappelle Stefanie Trudeau, 728. Son arrestation ne doit pas faire oublier que les pratiques policières sont douteuses et doivent être enquêtées, leur formation analysée et revue…Si une «vedette» de la police s’exprime ainsi, pourquoi leurs subalternes ne feraient pas autrement? Comme si c’était la norme.

À Trois-Rivières avec une force inappropriée, des policiers frappent un homme à terre comme par réprimande… Pourquoi? D’où cela vient-il? »

Elle ajoute ceci :

« Les forces de l’ordre tiennent la population en otage : D’abord, elles utilisent dix fois plus de policiers que nécessaire pour faire le travail lors des événements … Puis elles provoquent les manifestants afin d’avoir de belles images de violence à placer dans les médias. Et finalement, la population apeurée réclame plus d’interventions et justifie ces dépenses aussi exorbitantes qu’inutiles. Loin de nous protéger, les forces de l’ordre nous arnaquent. »

J’ai acheminé ce message à Marc Parent, chef du Service de police de Montréal et aux responsables du ministère de la Sécurité publique.  M. Parent avait promis que ces pratiques allaient changer, que les abus ne seraient plus tolérés. Mais ces changements tardent à se produire. Et les Montréalais continuent à subir.

La tragédie pour les Montréalais c’est d’être aux prises avec une administration corrompue, affaiblie et complètement déconsidérée à l’Hôtel de Ville de Montréal et une opposition (Vision comme Projet Montréal) qui semble agir comme si elle était menottée ou bâillonnée pour  on ne sait quelle raison.  Le gouvernement n’a rien fait non plus pour opérer le virage nécessaire pour ramener dignité et raison dans tout cela.

J’ai rencontré M. Parent en novembre dernier. Je ne crois pas qu’il soit d’accord avec le langage outrancier et indigne du président de la fraternité des policiers. J’espère qu’il ne l’est pas non plus avec la politique de déploiement exagéré et irrationnel qui coute des centaines de millions de dollars aux contribuables québécois.

Mais je me demande qui parmi les responsables va enfin comprendre et écouter le ras-le-bol des citoyens que j’entends à répétition, surtout depuis ces énièmes dérapages de policiers survenus aujourd’hui ou lors de l’arrestation du délinquant à Trois-Rivières.

Avec la meilleure volonté du monde Monsieur Parent ne peut agir seul. Mais nous espérons quand même qu’il saisisse l’importance de poser quelques gestes d’importance comme :
  • mettre fin aux procédures dilatoires qui retardent l’abandon des charges contre des citoyens innocents, comme dans le cas des quatre victimes de l’agent 728 ou de Didier Berry qui a vécu une situation similaire en octobre dernier.
  • de revoir  au plus vite la politique couteuse et contre-productive de déploiements massifs des troupes policières à chaque occasion ( Grand Prix, manifs étudiantes, Sommet de l’Éducation).
  • d’appeler ses troupes à plus de discernement et de retenue, à plus de sang-froid et de courage pour éviter de mettre les citoyens en danger, car après tout la police est censée assurer protection et inspirer confiance et non semer la pagaille et faire inutilement peur aux citoyens.
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mercredi 27 février 2013

Sommet 2013 : Agir pour soutenir la recherche

Deuxième intervention de Françoise David
au Sommet sur l'enseignement supérieur


Sommet 2013 : Agir pour soutenir la recherche

Publié le 25 février 2013

Texte de ma deuxième intervention au Sommet sur l’enseignement supérieur. Thème : la recherche.

Lorsque j’ai pris connaissance des objectifs ambitieux du Ministre, je me suis demandée pourquoi une cure d’austérité avait été imposée  à nos chercheurs. Les centres de recherche ont des projets engagés et vont être dans l’obligation de bloquer nombre d’entre eux. Plusieurs risquent de rater le bateau et de perdre de l’expertise. Il faut sauver la recherche et mieux, y réinvestir massivement.

Un petit rappel s’impose : Le soutien à la recherche s’incarne à travers les trois Fonds de recherche du Québec (FRQ) – Santé, Nature et technologies, Société et culture – qui financent des bourses d’excellence aux étudiants de maîtrise et de doctorat, des subventions aux chercheurs (principalement des universités, mais aussi des cégeps) et des subventions aux centres de recherche. Le financement des centres de recherche incite les universités et les chercheurs à collaborer, plutôt qu’à travailler en silo et à entrer dans une compétition stérile. On peut parler d’un « modèle québécois de financement de la recherche » dont on peut être très fiers et qui tranche de façon singulière avec celui qui a cours partout ailleurs en Amérique du Nord, où l’on mise davantage sur la compétition entre les universités et les chercheurs. Cette position particulière de la recherche au Québec est enviée dans le reste du Canada, où il n’existe pas d’équivalent aux FRQ, et a donné des réalisations admirées dans le monde entier.

Or, le PQ a voulu couper dans ces fonds, ce qui est une erreur majeure, puisque ce sont eux qui préviennent les chercheurs de devoir supplier les entreprises privées de les aider. Si la recherche commerciale n’est pas une activité rentable pour les universités, la recherche universitaire indépendante (qu’elle soit fondamentale ou appliquée) est ce qui permet aux professeurs de se renouveler et à plusieurs d’entre eux de contribuer à la résolution de problématiques sociales et environnementales.

Plusieurs centres de recherche m’ont écrit, navrés et déçus des coupes dans le fonds de recherche Nature et Technologies. Je souligne que malgré le réinvestissement annoncé, la coupure dans ce fonds demeure de 15.6% . Les centres de recherche qui obtiennent des subventions de ce fonds réunissent des centaines d’étudiantes et étudiants et des dizaines de chercheurs appartenant à plusieurs universités. Dans la plupart des cas, plusieurs institutions d’enseignement travaillent en concertation. Un exemple : le Centre en chimie verte et catalyse. C’est le seul regroupement au Québec spécialisé dans la résolution de problèmes inhérents à la chimie verte et à la conversion de la biomasse. Un autre : le Centre de la science de la biodiversité du Québec qui après quelques années d’existence a démontré son rôle de chef de file en cette matière.

Je demande au gouvernement s’il est prêt à réaffirmer, comme ce fut la position traditionnelle du Québec depuis une quarantaine d’années, son soutien à la recherche, en particulier aux centres de recherche interuniversitaires financés par les FRQ? Mieux, nous lui demandons d’exaucer le voeu exprimé en octobre 2011 par le scientifique-en-chef du Québec, M. Quirion, de doubler le financement des FRQ d’ici cinq ans.

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mardi 26 février 2013

Sommet 2013: Indépendance, transparence et mobilisation


Sommet 2013: Indépendance, transparence et mobilisation

Publié le 25 février 2013

Texte de ma première intervention au Sommet sur l’enseignement supérieur. Thème : la gouvernance des universités.

Puisque j’interviens pour la première fois dans cette enceinte, je tiens à dire ceci. Nous ne serions pas tous présents ici sans l’énorme mouvement qui demeure dans l’esprit des Québécoises et des Québécois comme le printemps de tous les bouleversements. Pendant plusieurs mois, des centaines de milliers de jeunes et de moins jeunes ont réclamé de mille manières un Québec du progrès social et de la justice. On a appelé « crise » le printemps érable. Je préfère le nommer « mouvement » et rappeler que tant de mobilisations et d’espoirs portés par une immense ferveur ne doivent pas être déçus. Nous portons ensemble cette responsabilité.

J’arrive maintenant au sujet de ce matin. Le ministre de l’enseignement supérieur propose la création d’un organisme appelé Conseil national des universités, Il est vrai que de nombreux citoyens et citoyennes  souhaitent plus de transparence dans la gestion des budgets universitaires qui proviennent largement de fonds publics. Par ailleurs, on veut une certaine cohérence dans l’offre de services universitaires sur le territoire.

Pour Québec solidaire, le Conseil national des universités devrait assurer la transparence de la gestion des fonds universitaires et garantirait des choix rationnels dans l’organisation de la formation sur le territoire. Sa composition : une majorité de personnes appartenant aux communautés universitaires et une minorité de personnes issues des collectivités québécoises. Son mandat : faire des recommandations au ministre qui aurait à trancher dans le meilleur intérêt de la population du Québec.

Nous faisons la mise en garde suivante : le Conseil national des universités ne doit pas devenir une instance d’évaluation des programmes offerts dans chaque université. Il revient aux universités elles-mêmes, à travers toutes leurs instances internes, d’évaluer leurs programmes. Et nous rejetons quant à nous le concept d’assurance-qualité trop marqué par une conception marchande des universités et des cegeps, vus par les néolibéraux comme des institutions au service quasi exclusif de l’entreprise.

Parlons maintenant de la gouvernance des universités et des  cegeps. Pour Québec, la meilleure pratique de gouvernance au sein d’un établissement, est celle qui mobilise les actrices et acteurs du milieu autour d’objectifs communs. Nous nous inscrivons en faux contre cette idée qui veut qu’une bonne gouvernance soit le fait d’une majorité de représentants du milieu des affaires au sein-même des collèges et universités. La crise financière de 2008, le désastre de la Caisse de dépôt, puis les scandales révélés par les médias et la commission Charbonneau nous indiquent que les milieux d’affaires ne sont pas exempts de  choix discutables ou pire encore, de corruption. Laissons donc les acteurs collégiaux et universitaires se gouverner eux-mêmes dans le respect des balises adoptées par la collectivité québécoise et l’État qui en est le représentant.

Notre position : les  conseils d’administration  doivent être formés majoritairement de membres à l’interne (professeurs, chargés de cours, étudiants et membres de la direction) plus des membres externes venant de plusieurs horizons. Aussi, quant aux membres externes, ils et elles devraient provenir de milieux diversifiés. Nous considérons que la présence d’autres membres de la société peut être à la fois éclairante et enrichissante pour le conseil d’administration des institutions postsecondaires. Et cette présence assure un lien entre l’établissement d’enseignement et sa communauté d’appartenance.

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lundi 25 février 2013

Pétition :Annulation des accusations et des peines reçues lors de la grève étudiante


Pétition :

Annulation des accusations et des peines reçues lors de la grève étudiante

Texte de la pétition

CONSIDÉRANT QUE le mouvement étudiant québécois du printemps 2012 a trouvé un écho retentissant dans la population et reçu un large appui social;

CONSIDÉRANT QUE de nombreux citoyens et citoyennes ont soutenu la cause étudiante en participant aux manifestations organisées par les associations étudiantes à travers tout le Québec et que plus de 3000 arrestations ont eu lieu entre février et août 2012;

CONSIDÉRANT QU’un nombre considérable de personnes a reçu des constats d’infraction en vertu du Code de la sécurité routière alors qu’elles manifestaient démocratiquement leurs opinions;

CONSIDÉRANT QUE la Charte des droits et libertés de la personne reconnait le droit de manifester et les libertés d’expression et d’association;

CONSIDÉRANT QUE la démocratie requiert que chaque citoyen et citoyenne puisse exprimer librement ses opinions politiques et sociales sans être contraint par des moyens coercitifs;

Nous exigeons que le gouvernement du Québec :

1-Enjoigne le Directeur des poursuites criminelles et pénales d’abandonner toute accusation en vertu d’une loi provinciale ou d’un règlement municipal, et qui découle de la participation de la personne accusée à une manifestation en appui à la cause étudiante;
 
2-Examine toute possibilité de déclarer une amnistie et une annulation rétroactive de la peine pour toute personne déclarée coupable d’une infraction à une loi provinciale ou à un règlement municipal, et dont la déclaration de culpabilité découle de sa participation à une manifestation en appui à la cause étudiante.

Date limite pour signer : 17 mai 2013

POUR SIGNER LA PÉTITION

Voici enfin le nouveau verbe Péquiser ( HUMOUR )


Accueillons notre nouvelle prof de Français, Pauline !

Voici enfin le nouveau verbe Péquiser

Vu qu'il est important que notre langue française québécoise s'adapte à notre réalité.

J'ai donc penser faire ma petite participation afin que notre langue puisse refléter notre réalité.

Donc pourquoi ne pas remplacer le verbe « RECULER » par un verbe faisant disons plus québécois.

 J'ai alors pensé au verbe « PÉQUISER ».

Le verbe péquiser vient du nom commun péquiste.

Péquiste : Catégorie de politicien préconisant comme stratégie le recul plus que fréquent, allant même jusqu'à préconiser le jogging de reculons.

Et question de vous permettre de vous familiariser avec ce nouveau verbe, en voici la table de conjugaison :

--»Indicatif«--

« Présent »

je péquise
tu péquises
il péquise
nous péquisons
vous péquisez
ils péquisent
 
« Imparfait »

je péquisais
tu péquisais
il péquisait
nous péquisions
vous péquisiez
ils péquisaient
 
« Passé simple »

je péquisai
tu péquisas
il péquisa
nous péquisâmes
vous péquisâtes
ils péquisèrent
 
« Passé composé »

j'ai péquisé
tu as péquisé
il a péquisé
nous avons péquisé
vous avez péquisé
ils ont péquisé
 
« Plus-que-parfait »

j'avais péquisé
tu avais péquisé
il avait péquisé
nous avions péquisé
vous aviez péquisé
ils avaient péquisé
 
« Passé antérieur »

j'eus péquisé
tu eus péquisé
il eut péquisé
nous eûmes péquisé
vous eûtes péquisé
ils eurent péquisé
 
« Futur simple »

je péquiserai
tu péquiseras
il péquisera
nous péquiserons
vous péquiserez
ils péquiseront
 
« Futur antérieur »

j'aurai péquisé
tu auras péquisé
il aura péquisé
nous aurons péquisé
vous aurez péquisé
ils auront péquisé
 
--»Conditionnel«--

« Présent »

je péquiserais
tu péquiserais
il péquiserait
nous péquiserions
vous péquiseriez
ils péquiseraient
 
« Passé »

j'aurais péquisé
tu aurais péquisé
il aurait péquisé
nous aurions péquisé
vous auriez péquisé
ils auraient péquisé
 
--»Subjonctif«--

« Présent »

que je péquise
que tu péquises
qu'il péquise
que nous péquisions
que vous péquisiez
qu'ils péquisent
 
« Imparfait »

que je péquisasse
que tu péquisasses
qu'il péquisât
que nous péquisassions
que vous péquisassiez
qu'ils péquisassent
 
« Passé »

que j'aie péquisé
que tu aies péquisé
qu'il ait péquisé
que nous ayons péquisé
que vous ayez péquisé
qu'ils aient péquisé
 
« Plus-que-parfait »

que j'eusse péquisé
que tu eusses péquisé
qu'il eût péquisé
que nous eussions péquisé
que vous eussiez péquisé
qu'ils eussent péquisé
 
--»Impératif«--

« Présent »

péquise
péquisons
péquisez
 
« Passé »

aie péquisé
ayons péquisé
ayez péquisé
 
--»Infinitif«--

« Présent »

péquiser

« Passé »

avoir péquisé

--»Participe«--

« Présent »

péquisant

« Passé »

péquisé

Marre de compter!

Francis Lagacé nous parle de l'abérence

qu'on peut voir dans notre société.

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

Marre de compter!

25 février 2013

Mercredi soir dernier, j'étais devant l'édifice de la Commission scolaire de Montréal afin de réclamer avec le collectif Éducation sans frontières l'accès à l'école pour les enfants des sans papiers.

Un commissaire qui passait et à qui j'expliquais la cause m'a demandé si nous savions quels étaient les coûts d'une telle demande. Je lui répliquai que l'on ne posait pas telle question à quelqu'un qui se présente à l'hôpital et qu'on ne devait pas le faire non plus pour tout droit fondamental.

Il ne s'agit pas ici de fournir gratuitement des pastilles contre la toux à la population entière. Il s'agit simplement de remplir la mission normale de l'État et de permettre l'accès à l'éducation à tout enfant comme nous y sommes engagés par le Pacte international sur les droits sociaux, économiques et culturels.

 Quand il s'agit d'un droit fondamental, on ne se demande pas combien ça coûte, mais on s'organise pour le réaliser. À moins qu'on demande à la population de faire moins d'enfants pour qu'il y en ait moins au total dans les écoles?

Hier, j'étais devant les locaux de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal en appui aux sages-femmes qui demandent entre autres que la rémunération pour leurs heures de garde soit raisonnable. Alors que les infirmières ont droit à une heure de salaire payée pour chaque tranche de 8 heures de garde, les sages-femmes ne sont payées que 1$ par heure de garde, soit moins que le salaire minimum d'une heure pour 8 heures de garde. Et on veut nous faire croire que c'est cela qui va déséquilibrer le budget du Québec?

Ah oui, j'oubliais, il faut respecter le déficit zéro. Il faut tout compter parce qu'on «n'a pas les moyens». Et il faut faire des règles différentes pour les «eux» contre les «nous» pour les «elles» contre les «autres». Souvent compter empêche de réfléchir.

LAGACÉ Francis




dimanche 24 février 2013

Mais dite moi où se situe cette différence ?


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Différence entre le PLQ et le PQ


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Différence entre le PQ et la CAQ

Mais dite moi où se situe cette différence ?

Mais où se situe cette différence entre ce PQ et le PLQ et la CAQ ?

Cherchez pas trop loin il y en a pas il s'agit de 3 partis néolibéraux où les différences ne sont que cosmétiques dans leurs façons réciproque de mentir !

Hommage à Louise Laurin, une grande souverainiste progressiste


Hommage à Louise Laurin, une grande souverainiste progressiste

Publié le 20 février 2013


Aujourd’hui, j’ai déposé une motion à l’Assemblée nationale pour rendre hommage à Louise Laurin, une grande souverainiste progressiste qui s’est éteinte le 7 janvier dernier.

Des membres de la famille et des proches de Mme Laurin étaient présents pour l’hommage de même que Jean Dorion, ex-président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et ancien député bloquiste, ainsi que Nicole Boudreau, elle aussi ex-présidente  de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Voici les quelques mots que j’ai prononcés pour l’occasion :

L’Assemblée nationale rend un  hommage mérité à une grande dame. Louise Laurin a milité, toute sa vie durant pour des causes justes et progressistes.

Mme Laurin aura été une figure marquante de l’histoire du Québec. Son parcours, allant de l’enseignement de l’histoire à celui de directrice d’école, est celui d’une  humaniste engagée. En 1993, elle fonde la Coalition pour la déconfessionnalisation des écoles, projet qui aboutira à un amendement de la Constitution canadienne et donc à l’instauration des commissions scolaires linguistiques.

Active au sein des Partenaires pour la souveraineté, Louise Laurin se voulait résolument rassembleuse autour de l’idéal d’un Québec souverain.

Reconnue pour sa défense d’une citoyenneté québécoise inclusive et ouverte, elle a été honorée du titre de Patriote de l’année en 2005 par la Société St-Jean-Baptiste de Montréal. En 1998, elle  disait : «J’ai toujours transmis le message que la souveraineté doit se faire pour le peuple et par le peuple. Je garde toujours l’espoir».

Au nom de Québec solidaire, je puis assurer que cet espoir est encore vivant. Merci madame Laurin.


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samedi 23 février 2013

Gabriel Nadeau-Dubois a rendu visite à Québec solidaire Rosemont

S.V.P. lire l'article en dessous des 12 photos

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Voilà nous montons la rue Lafond
pour me rendre à l'Entre-Gens
 

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR
Nous voilà rendu à l'Entre-Gens, entrons


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Le militant Gérard Briand à l'accueil.

Une accueil sympathique et amicale.


PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

Gabriel Nadeau-Dubois vient nous rejoindre.


PHOTO EN PLEINE GRANDEUR
Gabriel Nadeau-Dubois et votre
hôte Sergio de Rosemont.

Oui Gabriel un grand militant.
Gabriel un VRAI MILITANT !


PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

Et voilà la salle commence à se remplir
 
On peut reconnaître Paul Cliche à la
gauche de la photo et Gérald Caouette
dans le bas de la photo.
 

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR
Gabriel s'adressant à l'auditoire.
 
On peut reconnaître François Saillant
sur cette photo.
 

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR
Alexandre Leduc celui qui défend
les couleurs de Québec solidaire
dans Hochelaga-Maisonneuve
 

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Le militant Gérald Caouette, avec
Francis Lagacé en plan arrière.
 

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR
Alexandre Leduc celui qui défend
les couleurs de Québec solidaire
dans Hochelaga-Maisonneuve

Alexandre posant une question à Gabriel.


PHOTO EN PLEINE GRANDEUR
Francis Lagacé posant
lui aussi une question
 
On peut reconnaître sur cette photo
les militants Gérald Caouette et
Sébastien Rivard
 

PHOTO EN PLEINE GRANDEUR

Gabriel répondant aux questions de l'auditoire.
 
Oui Gabriel les militants solidaires
de Rosemont te remercie pour ta
générosité et au plaisir de te revoir.

Gabriel Nadeau-Dubois a rendu visite
à Québec solidaire Rosemont

Et oui ce 20 février 2013 au soir c'était l'Assemblée générale annuelle de Québec solidaire Rosemont.

 Ca se tenait à l'Entre-gens au 5675 rue Lafond à Rosemont.

Et nous avons eu le plaisir d'avoir la visite de Gabiel Nadeau-Dubois.

Et en ce qui me concerne le plaisir était grand car il est l'un de mes amis Facebook avec qui j'avais eu le privilège d'échanger avec à quelques reprises et là enfin nous avions le plaisir de nous rencontrer en personne , de se serrer la main et se parler en direct.

Gabriel nous a parlé de cette dérive des universités et de ce débat devenu que comptable.

Il nous a aussi parlé de cette tendance à gérer les universités comme si elles n'étaient que des entreprises.

Qu'on ne cherche qu'à mettre les universités qu'au service de la croissance économique, donc de la finance.

En d'autres mots une façon sournoise de privatiser les universités.

Une tendance qu'apprécient particulièrement Pauline Marois et son gouvernement néolibéral.

Et comme nous a mentionné Gabriel ; « il faut réaliser ce que la Révolution tranquille n'a pas fait soit la gratuité scolaire et l'indépendance ! »

Rendu à la période des questions j'en ai profité pour faire une chose que je trouve qu'on a pas assez fait:

J'ai remercier Gabriel pour son travail mais surtout pour avoir réveillé le peuple !

Oui car le Québec lui doit beaucoup, ne serait-ce que pour cette conscientisation qu'il nous a apporté.

Par la suite Gabriel nous a laissé ayant un horaire chargé et afin que nous puissions tenir notre assemblée

Oui Gabriel je termine mon article en te remerciant encore une fois pour tout ce que tu nous a rendu comme service.

Merci d'avoir réveillé le peuple !


LE SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE

LE PROGRAMME DE QUÉBEC SOLIDAIRE

SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE ROSEMONT

POUR UN PAYS DE PROJETS

VRAI OU FAUX



Voici les liens d'articles que j'avais fait sur des manifestations ou activités aux quelles j'avais participé ou visité.

Je vous ai mis les derniers en partant du plus ancien article vers le plus rescent :

Certains anciens articles (à travers ces liens) ne sont maintenant disponibles qu'en version coupés, c'est pourquoi que vous pouvez voir à l'occasion :

«ARTICLE SÉPARÉ EN PLUSIEURS PARTIES»

Cela est dû au fait qu'à l'origine le blogue majeur ( principal ) se trouvait sur la plate-forme de blogues MONBLOGUE.COM où on avait décidé de la fermeture pour le 19 décembre 2011.

Question de vous facilité la tâche si vous désirez voir mes article antérieurs au 27 décembre 2011 sans problème je vous suggère d'utiliser le lien vers cet article référence :


Donc je m'en excuse personnellement pour ces légers désagréments.

Je vous remercie pour votre compréhension

O------------------------------O

Article du 12 septembre 2012

Article du 18 septembre 2012

Article du 22 septembre 2012

Article du 30 septembre 2012

Article du 07 octobre 2012

Article du 24 octobre 2012

Article du 28 octobre 2012

Article du 03 novembre 2012

Article du 10 novembre 2012

Article du 05 décembre 2012

Article du 11 décembre 2012

Article du 12 décembre 2012

Article du 16 décembre 2012

Article du 18 Décembre 2012

Article du 14 janvier 2013

Article du 03 février 2013

Article du 08 février 2013