mercredi 31 juillet 2013

"Ensemble dans l'action" et le Fruixi ensemble !

Les 15 photos liées à cet événement

sont situées suite à l'article.


"Ensemble dans l'action" et le Fruixi ensemble !

Par Sergio de Rosemont de l'équipe d"Ensemble dans l'action"

Effectivement ce vendredi 26 juillet 2013 16 H 00 notre équipe d'"Ensemble dans l'action" était avec le Fruixi ce tricycle fruiterie offrant un service de proximité d'approvisionnement en fruits et légumes frais dans certains secteurs de Rosemont.

POUR PLUS D'INFORMATION SUR LE FRUIXI LIRE VOIR CE LIEN:


"Ensemble dans l'action" et le Fruixi étions aux Habitations Rosemont, situés au 6180 19ème avenue au coin de la rue Bellechasse pour ensuite se diriger au complexe d’habitations communautaires LOGGIA situé tout proche.

Notre but était de mieux faire connaître notre projet de la future "Épicerie solidaire de Rosemont" qui ouvrira cet automne.

POUR PLUS D'INFORMATION SUR L"ÉPICERIE SOLIDAIRE DE ROSEMONT" VOIR CET ARTICLE:


Lors de cette sortie, nous avons pu nous rendre compte auprès des futurs utilisateurs et utilisatrices, que cette "Épicerie solidaire de Rosemont" est attendue avec grandes hâte et joie. Joie que nous partageons avec l'équipe d'"Ensemble dans l'action", gratifiée de sourires qui nous conforte dans l’utilité de notre travail !

En terminant en tant que membre de l'équipe d’"Ensemble dans l'action" j'aimerais m'adresser aux résidents de Rosemont:

Si vous désirez apporter votre participation à ce projet d’Épicerie solidaire de Rosemont" ou recevoir de l’information, n'hésitez pas à nous contacter ou à me contacter car après tout n'oubliez pas que ce n'est pas notre épicerie mais bien la vôtre.

VOICI LES 15 PHOTOS :


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Voici la sympathique cycliste et vendeuse de Fruixi qui vient nous rejoindre aux Habitations Rosemont


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La représentante du Fruixi qui se prépare à accueillir les clients.

Des fruits et légumes frais produits au Québec.


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Et l'équipe d’"Ensemble dans l'action" qui se prépare de son bord à accueillir les gens pour leur faire connaître leur future "Épicerie Solidaire de Rosemont".



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Notre affiche spéciale pour l'occasion.


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Oui les citoyens sont heureux de pouvoir avoir accès à ces fruits et légumes frais.

Et ce sont les mêmes fruits et légumes frais que l"Épicerie Solidaire de Rosemont" offrira et qui proviennent du "P’tit marché de l'est".


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Les résidents du secteur venant nous voir et qui démontrent un intérêt certain à notre projet. Ils ont aussi appréciés notre limonade maison.


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Des membres de l'équipe "Ensemble dans l'action" échangeant avec la représentante du Fruixi.


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L'équipe d’"Ensemble dans l'action" avec la représentante du Fruixi.


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Votre hôte Sergio de Rosemont qui en profite pour vous inviter, résidents de Rosemont, à venir nous rendre visite à notre "Épicerie Solidaire de Rosemont" situés au 6180 19ème avenue au coin de la rue Bellechasse cet automne.

Sur cette photo nous sommes situés dans une autre cours des Habitations Rosemont.


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L'équipe d’"Ensemble dans l'action" prête à répondre aux questions des résidents.


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L'équipe d’"Ensemble dans l'action" prête à répondre aux questions des résidents.


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Voici les produits frais du Québec vendu dans le Fruixi, fournis par le "Ptit marché de l'est".


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De nouveau, les produits frais du Québec que vendus dans le Fruixi.


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Ici, le complexe d’habitations communautaires LOGGIA où nous terminons notre parcours avec le Fruixi.


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Une cliente faisant des achats de fruits et légumes Fruixi au complexe d’habitations communautaires LOGGIA.



Voici un article complémentaire question de vous permettre de mieux connaître « Ensemble dans l'action » :
 
Page sur « Ensemble dans l'action »:

Mes articles précédents sur « Ensemble dans l'action » :

Article du jeudi 9 août 2012

Article du 12 septembre 2012

Article du 22 septembre 2012

Article du 30 septembre 2012

Article du 28 octobre 2012

Article du 18 Décembre 2012

Article du 08 février 2013

Article du 19 mars 2013

Article du 20 mars 2013

Article du 17 juillet 2013

mardi 30 juillet 2013

Quand les supermarchés n’ont plus le droit de jeter des aliments

Pourquoi pas une telle loi au Québec ?



Gaspillage alimentaire
Quand les supermarchés n’ont plus le droit de jeter des aliments

Par Agnès Rousseaux (31 janvier 2013)

En Europe, 50 % des aliments finissent à la poubelle. Des solutions simples existent pourtant contre le gaspillage alimentaire. A Herstal, en Belgique, les grandes surfaces n’ont désormais plus le droit de jeter leurs invendus. Une expérience qui commence à se diffuser dans tout le pays.

Et si pour lutter contre le gaspillage alimentaire, on faisait preuve d’un petit peu d’imagination ? A Herstal, ville de 40 000 habitants de la banlieue de Liège (Belgique), le supermarché Carrefour n’a désormais plus le droit de jeter ses invendus. Il doit en faire don aux associations d’aide alimentaire. Une obligation à laquelle seront bientôt soumis la quinzaine de supermarchés de la ville. Le principe est très simple : en Belgique, un « permis d’environnement » – intégrant toutes les autorisations environnementales – est requis pour exploiter une entreprise. Lors du renouvellement du permis d’environnement du supermarché Carrefour, le conseil municipal y a intégré l’obligation de mettre les invendus à disposition des associations.

« Ces permis arrivent régulièrement à échéance. Nous y avons vu l’opportunité d’y insérer cette disposition, explique le maire de la ville, l’eurodéputé (socialiste) Frédéric Daerden. Les magasins sont alors obligés de proposer aux associations reconnues par la banque alimentaire les invendus encore consommables, avant de les mettre dans la filière déchets si celles-ci ne les récupèrent pas. » Les responsables locaux ont voulu systématiser une pratique aujourd’hui occasionnelle, et surtout la rendre obligatoire pour toutes les enseignes. Cette décision peut s’appliquer à tous les commerces de plus de 1 000 m2 de superficie, soumis au permis d’environnement.

LA SUITE ICI

lundi 29 juillet 2013

L’émergence du nationalisme conservateur québécois



L’émergence du nationalisme conservateur québécois

Axe: Réinventer le Québec

Par Jonathan Durand-Folco • Mis en ligne le 05 juillet 2013

Cet ar­ticle re­pré­sente une ten­ta­tive de pros­pec­tive po­li­tique qué­bé­coise. Il ne s’agit pas de pré­voir l’avenir à la ma­nière d’un pro­phète ou d’un fu­tu­ro­logue, mais de conce­voir des scé­na­rios d’évolution des confi­gu­ra­tions po­li­tiques en fonc­tion d’une ap­proche glo­bale et d’une ana­lyse des ten­dances lourdes de l’histoire en cours. Le but de cette dé­marche consiste à re­placer l’analyse de conjonc­ture po­li­tique dans le temps long en ar­ti­cu­lant 1) un bilan his­to­rique ; 2) l’explicitation de forces émer­gentes ; 3) leur pro­lon­ga­tion ima­gi­na­tive au cours des pro­chaines an­nées. Le cadre théo­rique uti­lisé dans cette pros­pec­tive po­li­tique ne s’appuie pas sur une ap­proche mé­ca­nis­tique ou po­si­ti­viste, mais sur une pers­pec­tive historico-compréhensive liée à l’analyse gé­né­rale du ca­pi­ta­lisme. Ma­té­ria­lisme his­to­rique et cri­tique dis­cur­sive se­ront donc les prin­ci­paux le­viers per­met­tant de réunir des frag­ments d’observations dans un tout cohérent.

La pros­pec­tive, pour être ef­fi­cace, doit être à la fois humble et au­da­cieuse. Elle doit d’abord re­con­naître son ca­rac­tère in­cer­tain, ex­pé­ri­mental et in­achevé ; elle constitue des hy­po­thèses de re­cherches de­vant être cor­ro­bo­rées par des faits ou cor­ri­gées le cas échéant, dans un pro­cessus d’auto-correction per­ma­nent. En­suite, elle doit laisser place à l’intuition et l’exagération. L’intuition re­lève moins du sen­ti­ment sub­jectif ap­proxi­matif que d’une cer­taine at­ten­tion portée sur les évé­ne­ments, d’une pers­pi­ca­cité per­met­tant d’amener des pistes de­vant être ap­pro­fon­dies par la lo­gique et la re­cherche em­pi­rique. Enfin, l’exagération consiste à grossir cer­tains traits de la réa­lité afin de dé­celer des ten­dances en­core im­per­cep­tibles. L’exagération re­pré­sente ainsi une mé­thode pos­sé­dant une va­leur épis­té­mo­lo­gique, à la ma­nière du phi­lo­sophe Gün­ther Anders :

Les ex­posés qui vont suivre, du moins cer­tains d’entre eux, don­ne­ront une im­pres­sion d’« exagération ». Et cela pour la simple raison que ce sont ef­fec­ti­ve­ment des exa­gé­ra­tions. Je donne na­tu­rel­le­ment à ce terme, puisque je le conserve malgré tout, un sens dif­fé­rent de son sens ha­bi­tuel : un sens heu­ris­tique. Qu’est-ce que cela si­gnifie ? Qu’il y a des phé­no­mènes qu’il est im­pos­sible d’aborder sans les in­ten­si­fier ni les grossir, des phé­no­mènes qui, échap­pant à l’œil nu, nous placent de­vant l’alternative sui­vante : « ou l’exagération, ou le re­non­ce­ment à la connais­sance ». La mi­cro­scopie et la té­les­copie en sont les exemples les plus im­mé­diats, qui cherchent à at­teindre la vé­rité au moyen d’une image am­pli­fiée.

Entre an­ti­ci­pa­tion et ré­pé­ti­tion de l’histoire

Cette dé­marche com­bi­nant la cri­tique his­to­rique, l’analyse ma­té­ria­liste et l’exagération n’a pas une simple fonc­tion théo­rique, parce qu’elle vise à guider la pra­tique via l’élaboration d’une stra­tégie. Si la stra­tégie doit se baser sur la com­pré­hen­sion du passé et la prise en compte du contexte ac­tuel, elle doit sur­tout an­ti­ciper les trans­for­ma­tions so­ciales à venir. L’hypothèse de dé­part de cette re­cherche re­pose sur l’idée que nous tra­ver­sons une époque de fra­gi­li­sa­tion du statu quo, an­non­çant ainsi la fin d’une pé­riode hé­gé­mo­nique, le re­tour en force de la coer­ci­tion, de la bi­po­la­ri­sa­tion, des rup­tures ré­vo­lu­tion­naires et contre-révolutionnaires. Le pro­cessus de mon­dia­li­sa­tion néo­li­bé­rale et la croyance en un marché au­to­ré­gu­la­teur re­pro­duisent une dy­na­mique ana­logue à celles des an­nées de l’entre-deux-guerres, telle que dé­crite par Karl Po­lanyi dans son livre ma­gis­tral La Grande trans­for­ma­tion.

 Le re­tour en force du fas­cisme et du so­cia­lisme, dans cer­tains pays dont la Grèce re­pré­sente le meilleur exemple, constitue le symp­tôme d’une crise gé­né­rale qui af­fec­tera plu­sieurs so­ciétés dans les deux à dix pro­chaines an­nées. Cela ne si­gnifie pas que la gauche ra­di­cale et l’extrême-droite se ti­raille­ront les haillons du Québec dans un avenir rap­proché. Plus pré­ci­sé­ment, une nou­velle po­la­ri­sa­tion de l’espace pu­blic et po­li­tique dé­clen­chée par le der­nier prin­temps érable n’est pas sur le point de se ré­sorber, bien au contraire. L’échec du mo­dèle qué­bé­cois, re­pré­senté par la dé­com­po­si­tion de l’État-providence, la crise de confiance dé­mo­cra­tique et l’irrésolution de la ques­tion na­tio­nale, constitue un cock­tail ex­plosif pour les mou­ve­ments ré­vo­lu­tion­naires et conser­va­teurs. De plus, la lo­gique néo-impérialiste de l’État ca­na­dien, com­binée à la fra­gi­lité de l’économie fi­nan­cière et la crise éco­lo­gique, ajoutent des élé­ments dé­clen­cheurs dont les ré­per­cus­sions sont dif­fi­ci­le­ment prévisibles.

Nous en­trons dans une im­por­tante phase de tran­si­tion. Elle ne re­pro­duira pas mé­ca­ni­que­ment l’histoire passée, mais risque tout de même d’engendrer cer­tains phé­no­mènes so­cio­po­li­tiques sen­sibles aux contextes de crise. « Si l’histoire ne se ré­pète pas, les com­por­te­ments hu­mains se re­pro­duisent », comme le rap­pelle Mi­chel Godet.

La mé­ta­mor­phose du Parti québécois

LA SUITE ICI

Je tien à féliciter Jonathan Durand-Folco pour son travail

Aléas de mémoire

Francis Lagacé nous parle de mémoire.


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Aléas de mémoire

29 juillet 2013

J'ai lu récemment une biographie de Charles Trenet (ou Trénet, comme il prononçait lui-même) par Jean-Philippe Ségot. L'auteur, dans son avant-propos, dit que l'écriture n'en fut pas facile parce que le sujet de la biographie a souvent fait des déclarations fantaisistes sur son histoire, a embelli certains passages et a mélangé certains épisodes.

Je trouve ce genre de précaution oratoire un peu superflu. En effet, n'est-ce pas vrai de toute personne? La mémoire peut jouer des tours, mais surtout le souvenir affectif est souvent plus important que le souvenir factuel, de sorte que la plupart des gens se souviennent des scènes de leur vie en se donnant un rôle un peu meilleur que celui qu'ils ont effectivement joué.

Souvent on situe telle activité à telle date erronément parce que de façon analogique le souvenir s'accorde bien avec un autre qui a suscité le même sentiment ou parce que les mêmes personnes étaient présentes. Toutes choses qui se précisent facilement en consultant les calendriers et les agendas, en faisant l'appariement avec les faits vérifiables dont tous peuvent attester.

Loin de se dire qu'on ne peut jamais se fier à la mémoire de personne, il faut simplement tenir compte du facteur émotionnel dans la mémoire pour faire les ajustements nécessaires.

D'ailleurs pour les faits importants, les événements traumatiques, quand la mémoire revient, elle est plutôt fiable. Toutes les personnes qui étaient au monde et dotées de conscience raisonnante se souviennent de ce qu'elles faisaient le vendredi 22 novembre 1963, jour de l'assassinat de John F. Kennedy. Tous les Français se souviennent de ce qu'ils faisaient le dimanche 12 juillet 1998 (lorsque les Bleus ont gagné le Mondial de foot). Ça, c'est l'extrême, mais on peut aussi être certain que l'essentiel de ce qui concerne un événement important pour une personne est plutôt bien mémorisé par elle.

À moins bien sûr d'avoir affaire à une personnalité narcissique pathologique, qui niera férocement le moindre souvenir pouvant la désavantager, on saura faire la part des corrections à apporter, mais il y en aura toujours. Ça fait partie de la vie et ça cause de sacrées bonnes discussions dans les repas de famille ou entre amis. Ceux qui tiennent un bon agenda en sortent généralement triomphants.

 Cela ne disqualifie pas la mémoire, cela la rend plus humaine.





dimanche 28 juillet 2013

La souveraineté appartient au peuple

Pierre Dostie nous parle de souveraineté:



Pierre Dostie, ex-candidat de l'Union des forces progressiste (2003) et de Québec solidaire (2012) dans la circonscription de Chicoutimi

La souveraineté appartient au peuple

Publié le 22 juillet 2013 à 06h05
 
Pierre Dostie
 

Le Quotidien


(Chicoutimi) La récente actualité québécoise a été marquée par les tentatives infructueuses de construire une alliance des partis souverainistes en vue des prochaines élections qui sont pressenties dans la prochaine année.

Dans sa chronique du Devoir récemment, Michel David affirme que «sans alliance, les libéraux de Philippe Couillard ont toutes les chances de reprendre le pouvoir». Il qualifie l'attitude des partis souverainistes d'«égoïsme suicidaire». La question est délicate, aussi hautement stratégique qu'émotive.

Tellement délicate que la seule manière de poser la question peut conduire à un dérapage. Par exemple, situer l'enjeu au niveau d'empêcher le retour des libéraux au pouvoir ou d'avoir à tout prix un gouvernement souverainiste majoritaire sans préciser pour quoi faire, ni la suite des choses. Que veulent les souverainistes? Gouverner la province ? Donner une majorité au moins pire des partis qui a le plus de chances de lemporter ou faire un pays? Mais comment y arriver justement?

Chacun des partis souverainistes a sa raison dêtre sur laxe gauche-droite, trop longtemps occulté par laxe indépendantisme-provincialisme. La question de lalliance électorale souverainiste doit cependant être abordée, non pas en référence aux programmes respectifs des partis, mais plutôt sous langle d'une stratégie commune daccession à l'indépendance, ce qui devrait être la principale, sinon la seule question à discuter.

Motivations indépendantistes et responsabilité historique

Pour Québec solidaire, la justice sociale et la lutte pour une société progressiste sont indissociables du projet de pays. L'émancipation sociale est le moteur et la raison d'être du projet de pays. Pays sans lequel le programme de QS ne pourrait se réaliser. Pour les autres partis sans vouloir parler à leur place la motivation peut être différente, par exemple d'abord identitaire, ce qui est parfaitement légitime. De toute évidence, il faut constater aujourd'hui que ce n'est pas sur la base des programmes des partis, du moins pas principalement, que l'alliance souverainiste peut se faire. La stratégie commune d'accession à l'indépendance du Québec n'est pas un programme de gouvernement. C'est le chemin vers l'indépendance, qui contribuera à la réalisation de l'un ou lautre projet de société, et que continueront de débattre les partis, avant, pendant, et après l'accession à l'indépendance. La seule base unitaire possible, par-delà, malgré, et avec les différences au sein des partis souverainistes, doit reposer sur une plateforme minimale de transition et un plan de campagne électorale expliquant clairement à la population le processus d'accession à l'indépendance qui sera enclenché dès lélection dun gouvernement de coalition indépendantiste; ce processus devrait être foncièrement démocratique et comprendre une démarche par laquelle le peuple québécois exerce concrètement sa souveraineté, par exemple au sein dune Assemblée constituante appelée à décider du statut politique du Québec et à rédiger une constitution à soumettre à la population par référendum; ce processus devrait reconnaitre le droit à l'autodétermination des nations autochtones et favoriser une alliance avec elles.

Il est de première importance de nous rappeler que le projet de pays n'est pas l'apanage des partis encore moins d'un seul parti. Le projet d'indépendance appartient et est destiné à tous les Québécois. Les militants indépendantistes de toutes provenances, tout comme les partis souverainistes, ont une responsabilité commune : conduire le Québec vers son pays. Mieux encore : animer la population de manière à ce qu'elle s'approprie ce projet et indique la voie à suivre.

Le récent «Congrès de la convergence» organisé par le Nouveau mouvement pour le Québec (NMQ) a fait au moins la démonstration que de nombreux militants, quelle que soit leur appartenance partisane, sont ouverts à trouver des solutions qui vont au-delà des positions actuelles des partis. Toutefois, l'attention actuellement portée sur les différents scénarios de candidature unique devrait plutôt se recentrer sur une stratégie commune d'accession à l'indépendance. Question de mettre le boeuf en avant de la charrue.

Enfin, la récente décision des États généraux et du Conseil de la souveraineté du Québec (CSQ) de favoriser dorénavant une approche citoyenne est véritablement salutaire.

L'entente intervenue entre le CSQ et le NMQ sur un plan d'action pour la mise en oeuvre des résolutions adoptées lors des deux récents événements nationaux est un bon signal qui devrait être capté par les citoyens. Vivement que le peuple s'empare de cette question qui lui appartient au premier chef, afin qu'aucun parti ne la détourne à son intérêt ou ne freine davantage le processus historique. L'indépendance ne se fera qu'avec la volonté populaire.

Il reste bien peu de temps avant les prochaines élections, pour qu'un débat de fond conduise les partis souverainistes à une véritable stratégie commune d'accession à l'indépendance. Souhaitons-le malgré tout. Toutefois, les enjeux à court terme et l'agenda politique électoral provincial sont secondaires à côté de cela. Il serait en effet irresponsable de s'engager dans une alliance rien que pour empêcher les libéraux d'être élus par exemple. L'histoire devrait nous avoir enseigné qu'un gouvernement provincial souverainiste sans stratégie qui vaille est plutôt de nature à faire reculer le projet de pays. Le Québec mérite mieux que cela. Dans la confusion actuelle, et les querelles partisanes et parfois mesquines, le développement d'un fort mouvement citoyen représente le seul espoir qu'il nous est permis d'entretenir, de voir un jour advenir le pays du Québec.

Pierre Dostie, ex-candidat de l'Union des forces progressiste (2003) et de Québec solidaire (2012) dans la circonscription de Chicoutimi

INFORMATION PRISE ICI

samedi 27 juillet 2013

Des souvenirs d'un certain passé bouchardien


Des souvenirs d'un certain passé bouchardien

Par Sergio de Rosemont

Je remercie mon ami André pour cet envoi que je partage avec vous.

Voici 3 autocollants de l'époque où ce Parti Québécois avait tourné le dos à la gauche.

Cette époque où ce Parti Québécois avait trahi le peuple avec son massacre dans notre système e santé au noms de leur Conditions Gagnantes et de leur Déficit Zéro.

Un massacre donc nous subissons encore les conséquences dans notre système de santé.

Oui une époque où ce gouvernement s'en prenait au plus faibles de notre société avec lâcheté.

Et à cette dernière élection, ils ont tenté de nous faire croire que cet aire néolibéral bouchardien était bien terminé au PQ et qu'ils étaient revenus à la sociale-démocratie.

Pourtant il n'a pas fallut longtemps après l'élection pour cette obsession au néolibéralisme refaire surface.

Effectivement il n'a pas fallut attendre longtemps pour voir ce masque tomber !

Que voulez-vous, chassez le naturel et il revient au galop.

Vous trouvez pas en regardant ces 3 autocollants qu'il y a une ressemblance antre ce gouvernement Marois et celui de Bouchard ?

Une chance qu'ils ne sont pas majoritaires, si non nous aurions eu droit à un sinistre majeur côté social !

Voici les 3 autocollants :


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Prenez le temps de regarder la photo la plus à droite, reconnaissez-vous cette personne ?

Oui celle la plus à droite.

Je le sais elle est maladroite ( mal à droite )


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Oui effectivement cet autocollant serait adapté à ce gouvernement Marois.


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Un cauchemar que les péquistes aimeraient bien nous ramener.

Après ca ils viendront prétendre aimer le Québec, pourtant lorsqu'on aime on enfonce pas un couteau dans le dos de celui qu'on aime !

vendredi 26 juillet 2013

La liste “noire” des “ennemis” du gouvernement Harper

INFORMATION PRISE SUR FACEBOOK




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La liste “noire” des “ennemis” du gouvernement Harper

« La liste “noire” des “ennemis” du gouvernement Harper continue de faire parler à Ottawa. Il y a deux semaines, Erica Furtado, une adjointe dans le bureau du premier ministre, a envoyé aux ministres conservateurs une demande qu'ils compilent une liste des “ennemis” du gouvernement. Elle voulait les noms des "amis et partenaires de l'ennemi» pour distribuer aux nouveaux ministres et leur personnel.


Mais la demande est tombée dans les mains de quelqu'un qui a orchestré une fuite dans les médias et depuis ce temps-là ni Furtado ni Harper ne savent comment s'en sortir. (...)


C'est typique de Harper de diviser le monde entre les « bons » qui sont de son bord, et les « méchants » qui sont avec ses adversaires. Le 20 mars il y avait une autre fuite qui a révélé que le gouvernement Harper avait divisé le secteur pétrolier entre « adversaires » et « alliés. » Les compagnies pétrolières étaient du bord des « alliés » et les groupes environnementaux étaie...nt sur l'autre liste. » (Richard Cléroux, extrait)


Harper dresse une liste de ses ennemis /Richard Cléroux / Hebdo Rive-Nord http://www.hebdorivenord.com/Article-de-blogue/b/24681/Harper-dresse-une-liste-noire-de-ses-ennemis

Liste de fonctionnaires ennemis: le gouvernement ne confirme pas /La Presse Canadienne http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201307/16/01-4671368-liste-de-fonctionnaires-ennemis-le-gouvernement-ne-confirme-pas.php


Are YOU on Stephen Harper's #‎EnemyList‬? /Desmog http://desmog.ca/2013/07/18/are-you-stephen-harper-s-enemylist


Stephen Harper’s ‘enemies list’ a reason to worry: Editorial /The Star.com http://www.thestar.com/opinion/editorials/2013/07/18/stephen_harpers_enemies_list_a_reason_to_worry_editorial.html

Environnement : Stephen Harper veut couper les vivres aux groupes qui s'opposent aux projets énergétiques http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/06/08/environnement-harper-coupe-les-vivres_n_1581229.html

Scientifiques muselés : la commissaire à l'information ouvre une enquête http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/04/01/001-censure-scientifiques-enquete.shtml