vendredi 28 février 2014

Une invitation pour les rosemontois et les rosemontoises


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Une invitation pour les rosemontois et les rosemontoises

Par Sergio de Rosemont

Saviez-vous que les logements locatifs dans Rosemont étaient menacés par la conversion en condos et la gentification ?

Vous aimez habiter Rosemont ?

Vous aimez votre logement ?

Si vous ne voulez pas perdre votre logement ou devoir quitter votre quartier, renseignez-vous !

L’équipe du Comité de protection du parc de logements locatifs du Comité Logement Rosemont vous invite à une Assemblée publique d'information pour vous renseigner à ce sujet.

Quand : Le mercredi 2 avril 2014, de 19h00 à 21h00 Où : Au centre Gabrielle-et-Marcel-Lapalme, 5350 rue Lafond, dans le Vieux-Rosemont

Pour vous y rendre à l’aide de Google Map : https://maps.google.ca/maps?hl=fr

Pour plus d’information :

Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145,
Montréal (Québec)

H1X 2X2 ,
Téléphone : 514-597-2581 




 

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L'équipe du Comité de protection du parc de logements locatifs

L’autre déséquilibre fiscal



L’autre déséquilibre fiscal

Publié le 25 février 2014

Les mécanismes de redistribution de richesse sont défaillants.

La Presse canadienne en dévoilait une conséquence cette semaine : un document rédigé par des experts du ministère canadien de l’Emploi démontre que « les salaires des travailleurs de la classe moyenne ont stagné entre 1993 et 2007 ». Les revenus des travailleurs ont seulement augmenté de 1,7 % au cours des quinze années à l’étude alors que ceux des riches augmentent à un rythme beaucoup plus grand. C’est exactement ce que nous dénonçons depuis notre première campagne électorale.

Une des raisons de cette défaillance est bien illustrée par l’auteur Alain Deneault dans une entrevue au journal Le Devoir où paraissait vendredi des extraits explosifs de son dernier ouvrage Paradis fiscaux : la filière canadienne.

Pour donner la mesure de ce qui échappe aux deniers publics, Deneault signale que seulement en 2012, 60 milliards de dollars ont été transférés vers la Barbade par les gens d’affaires du Canada.  « Seules les modalités fiscales avantageuses » de ce paradis expliquent une telle fuite. La part du Québec dans ce 60 milliards $? En proportion du poids de notre PIB dans celui du Canada, cela doit bien représenter quelque 12 milliards $!

Pour faire des propositions au ministre Marceau lors des consultations prébudgétaires d’il y a 2 semaines, nous avons consulté les données disponibles les plus récentes sur la fiscalité des entreprises pour 2008, année de crise, publiée en avril 2013. Les voici :

http://www.bdso.gouv.qc.ca/pls/ken/Ken213_Afich_Tabl.page_tabl?p_iden_tran=REPERA710PI59-12610691411oL`64&p_lang=1&p_id_raprt=1864

Voici ce que nous retenons des plus récentes statistiques disponibles sur la fiscalité des entreprises :

Les entreprises imposées ont déclaré avoir 822.6 milliards $ de revenu brut. Plus d’une entreprise sur deux ne paie pas d’impôts. Les sociétés qui ne sont pas imposées ont enregistré un autre 540 milliards de revenu brut.

Le revenu net déclaré des sociétés imposées est de 102.5 milliards $. En baisse de 48 milliards $ par rapport à 2006. (La crise financière 2007-2008 en est une explication.)

Le revenu net déclaré est constitué à 90 % de bénéfices plus une série d’ajustements dans ces statistiques (Dans le document, suivez la colonne qui mène de la ligne « Bénéfice net selon les états financiers » à la ligne « Revenu net aux fins de l’impôt »)

Elles ont payé un maigre 3,5 milliards $ d’impôts, soit exactement 3,4 % de leur revenu net alors que leur impôt officiel est entre 9 et 16 % selon les catégories d’entreprises. Il va sans dire que nous avons le plus bas taux officiel en Amérique du Nord.

Elles ont soustrait 27 milliards $ de dividendes imposables, mais versés sans un sou d’impôt.

Seulement 45 % des activités sont déclarées au Québec, ce qui explique en partie pourquoi tant d’entreprises ne sont pas imposées. Cela semble refléter une tendance observée ailleurs, qui est de transférer une bonne part des revenus et bénéfices dans des entités enregistrées dans les paradis fiscaux.

Toutes les entreprises paient bien sûr des cotisations au FSS (liées à la masse salariale), mais le ministre Marceau vient d’annoncer un crédit d’impôt de 10 ans et un congé de cotisations au FSS pour les investissements de plus de 200 millions $. Un clair parti pris pour la grande entreprise, alors que tout le monde sait que ce sont les PME qui créent l’essentiel de l’emploi et qui stimulent l’économie au Québec.

Vous avez bien lu : 27 milliards $ de dividendes imposables ont été versés par les entreprises à leurs actionnaires, libres d’impôt! En comparaison, ces entreprises ont versé seulement 8 milliards $ en contribution fiscale totale au Québec. Cela ne vous semble-t-il pas ahurissant? À ce chapitre, il suffit de voir sur le même site l’impôt payé par chaque catégorie d’entreprises pour être un peu plus sonné :

Statistiques fiscales détaillées des sociétés selon la taille de l’entreprise

http://www.bdso.gouv.qc.ca/pls/ken/Ken213_Afich_Tabl.page_tabl?p_iden_tran=REPERBPH8DQ01-177506325336l_F5&p_lang=1&P_M_O=MFEQ&P_ID_SECTR=425&P_ID_RAPRT=1949
 
LA SUITE ICI

jeudi 27 février 2014

L'Opéra du Mépris en PQ mineur




L'Opéra du Mépris en PQ mineur

Par Sergio de Rosemont

Oui un opéra de distorsions sociales composé avec une plume trempée dans l'encrier du fanatisme par le Maestro Bernard Drainville.

Plusieurs diront que peut-être qu'ils iront dérober une majorité.

Mais cet opéra reste en PQ mineur, car il s'interprète dans les bas fonds du mépris humain !

Oui c'est l'Opéra du Mépris en PQ mineur.

Avec cette xénophobie en crescendo et cette chorale de nationaleux fachos dans une islamophobie lyrique.

Ils traînent l'honneur du peuple québécois dans ces marécages empuantis des préjugés.

Jusqu'où traîneront-ils l'honneur du peuple québécois ?

Jusqu'au 13ème sous-sol du mépris ?

 Oui un Opéra du Mépris pour mettre un voile question de faire oublier leur trahison.

Trahison par lâcheté envers les plus fragiles de notre société !

Trahison en offrant nos richesses naturelles collectives sur un plateau d'argent aux pétrolières !

Sans oublier toutes ces promesses non tenues.

En terminant je vais vous faire une confidence;

Avant lorsque j'entendais :

{ Ah les québécois sont un peuple accueillant et ouvert d'esprit ! }

Ca me faisait chaud au coeur.

Maintenant en ces temps de charte du Mépris ca me donne mal à l'âme, à mon âme de patriote !

Tu crois que la cravate t'autorise au mépris ?

Voici un texte que j'ai écris à partir d'un fait réel.


Tu crois que la cravate t'autorise au mépris ?

Par Sergio de Rosemont

T'avais une personne avec une canne debout juste à côté de la place où t'étais assis bien confortable dans cet autobus St-Michel.

 Il t'étais pourtant très visible cet homme, surtout qu'il éprouvait de la difficulté à se tenir après la barre de l'autobus.

Ah tous les efforts que tu faisais pour feindre de ne pas le voir avec ton si charmant téléphone dit intelligent.

Oui comme des fois un ipad ou téléphone intelligent peut s'avérer utile des fois n'est-ce pas ?

Bien sûr j'oubliais les "TEXTOS", ca mais ca c'est important.

Et ensuite les petits jeux .

 Bien sûr que "MONSIEUR" puisse s'amuser à avoir du "FUN" comme on dit, et ca l'a même priorité sur cet homme à canne, c'est bien ce qui t'es probablement venu à l'esprit n'est-ce pas ?

Il est évident que de porter cette magnifique cravate et cet habit 2 pièces t'autorise à te croire supérieur à ceux qui ne sont pas CRAVATÉS.

Comme si dans ton esprit cet habillement [clean] faisait office de vêtements magiques faisant de toi et des autres cravatés comme toi des êtres moralement supérieurs aux autres citoyens n'en portant pas.

Comme si cette cravate que tu porte à ton cou comme emblème d'une supposée propreté intellecto-sociale et d'une intégrité de façade.

Un emblème qui vous accorderait la bénédiction de cette société pour mépriser ceux qui sont hors de votre petit cercle très privilégié.

Ah comme tu te sentais si supérieur à cet homme à canne, te sentant si respectable n'est-ce pas ?

Comme si ceux ne partageant pas ton idéologie feraient dans le médiocre !

Mais entre toi sur ton petit jeu sur ce téléphone intelligent et lui avec sa canne d'après toi lequel entre vous deux semblait le plus respectable ?

Penses y réfléchi !

«»----------------«»

P.S: Dans ce texte j'ai tenté de décrire ce que cet homme avec une canne a pu y ressentir.

Oui ce texte est basé sur un fait réel.

Comment je pouvais être sûr de ressentir ce qu'il ressentait ?

J'utilise moi-même une canne.

Oui je sais que ce texte peut vous paraître agressif, mais la situation nétait elle pas choquante ?

Si ma formulation peut vous paraître mal habile je m'en excuse, mon but est de tenté de provoquer une réflexion.

Mon but dans ce texte est de tenter d'apporter une réflexion afin que lorsque certains citoyens seront en présence de personnes éprouvant des difficultés à ce déplacer.

mercredi 26 février 2014

Budget Marceau: le FRAPRU trouve les engagements péquistes très timides




Budget Marceau: le FRAPRU trouve les engagements péquistes très timides

MONTRÉAL, le 20 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le Front d'action populaire en réaménagement urbain considère «  très timides » les engagements pris par le Parti québécois en matière de logement social. Il s'offusque par ailleurs de l'absence de toute préoccupation pour la redistribution de la richesse dans le budget présenté par le ministre des Finances, Nicolas Marceau.

Marie-José Corriveau, organisatrice au FRAPRU, commente en ces termes les engagements pris en faveur du logement social: « Avec ce budget, le PQ avait l'occasion de démontrer sa volonté de faire bien davantage, au cours d'un prochain mandat, pour s'attaquer aux problèmes de logement qui sévissent au Québec. Il s'est contenté du minimum, en augmentant de 3000 à 3250 le nombre de logements sociaux qui seront financés l'an prochain. Il n'a même pas donné suite à la demande d'un plan d'investissements sur plusieurs années, pourtant portée par tous les intervenants en habitation, dont les grandes municipalités. »

L'organisme précise que 480 000 ménages locataires québécois consacrent plus de 30 % de leur revenu en loyer, ce qui, en principe, les rend éligibles à un logement social. « À coup de 3250 logements sociaux, ça va prendre 148 ans, uniquement pour s'attaquer aux problèmes actuels », ironise Mme Corriveau. L'organisme salue néanmoins le financement, à l'intérieur de ces 3250 logements, de 500 logements spécifiquement destinés à la lutte contre l'itinérance.

Le FRAPRU ajoute qu'il reviendra à la charge, au cours de la campagne électorale, pour obtenir des engagements plus ambitieux de la part du PQ.

Pas de lutte contre les inégalités

Le FRAPRU se montre plus cinglant sur l'absence de volonté de réduire les inégalités sociales. Selon Véronique Laflamme, aussi porte-parole du FRAPRU, « le budget représente un recul par rapport à la plate-forme péquiste de 2012 qui, au moins, s'engageait à imposer davantage les contribuables à plus haut revenu, à instaurer une imposition plus équitable sur les gains de capital et à abolir l'injuste taxe santé ». Elle ajoute que « de toute évidence, le PQ est davantage préoccupé par l'angoisse fiscale des riches et des grandes compagnies que par celle des personnes et des familles qui vivent la pauvreté ».

Le FRAPRU est outré qu'aucune mesure de lutte d'augmentation des revenus des plus pauvres n'ait été annoncée dans le budget, le PQ se contentant de la mince bonification des prestations d'aide sociale annoncée à l'automne 2013, alors que le gouvernement lui-même reconnaît qu'en 2017, au terme de cette bonification, les personnes seules à l'aide sociale ne recevront que 52,5 % de ce qui leur est indispensable pour vivre.

L'organisme craint par ailleurs que les programmes sociaux et les services publics, qui permettent une certaine redistribution de la richesse, fassent les frais de la politique d'austérité dans laquelle le budget semble engager encore plus le parti dirigé par Pauline Marois. L'augmentation importantes des tarifs des garderies annoncée dans le budget donne, à son avis, un avant-goût de ce qui attend la population.

SOURCE Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)

INFORMATION PRISE ICI

Au Collectif RISQ on avance, on recule pas !


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Au Collectif RISQ on avance, on recule pas !

Par Louis-Raphael Pelletier et Sergio de Rosemont.

En ce dimanche 23 février à 13 H 00, au café Première Moisson sur la rue Masson se tenait une réunion régulière du Collectif RISQ.

Et au Collectif RISQ on avance, on recule pas !

On se prépare pour les élections qui se dessinent à l'horizon politique québécois.

Pour marquer le coup lors de ces élections, nous publierons une lettre ouverte à laquelle tout ceux et celles intéressé-e-s pourront adjoindre leur signature.

Suivez-nous !

Politique en itinérance : Quand économiser coûte plus cher qu’investir



Politique en itinérance : Quand économiser coûte plus cher qu’investir

23 février 2014

À la veille du dépôt attendu de la Politique en itinérance du gouvernement, Québec solidaire tient à rappeler que le fait de maintenir des personnes dans l’extrême pauvreté est humainement inadmissible et coûte très cher à l’État. Selon les Drs Olivier Farmer et Lison Gagné, psychiatres à la base du Projet de réaffiliation en itinérance et santé mentale (PRISM) en collaboration avec la Mission Old Brewery, une personne itinérante coûte entre 50 et 60 000 $ par année à la société.

« Les personnes en situation d’itinérance, les gens qui cohabitent avec elles, et les groupes qui s’en occupent ont assez attendu. Le Parti québécois n’a pas le droit de décevoir! », a déclaré Manon Massé, candidate solidaire dans Sainte-Marie–Saint-Jacques. Mme Massé a poursuivi en accusant le gouvernement du Parti québécois « de vouloir atteindre le déficit zéro par l’austérité sur le dos des personnes dans le besoin. »

« En réduisant aveuglément les dépenses, la situation des personnes itinérantes va s’aggraver et finir par coûter plus cher à l’État. Il est insensé de demander au système de fonctionner avec une augmentation des dépenses de seulement 2 % alors que les coûts augmentent de 5 % par année et que le réseau de la santé est déjà saturé et le personnel à bout de souffle. »

Amir Khadir, le député de Mercier, est aussi intervenu pour « inviter Québec à se souvenir que les besoins les plus criants sont à Montréal; nous espérons que cette réalité sera prise en compte dans la politique annoncée, ce qui n’avait pas été le cas avec les annonces d’investissements pour les écoles contaminées et les transports collectifs. Tout le monde comprend que le PQ n’a pas d’appétit électoral pour Montréal, mais le gouvernement n’a pas le droit d’oublier ses besoins. Nous espérons que la métropole ne fera pas à nouveau les frais des calculs électoraux du PQ ».

Québec solidaire tient également à mettre le gouvernement en garde contre plusieurs pièges :

Logement d’abord, oui mais

L’approche du Housing first privilégiée par Ottawa fait partie de la solution, mais un logement ne répondra pas à tous les besoins de la personne itinérante. Il faut privilégier la diversité des approches en matière d’itinérance et de santé mentale.

Des mesures concrètes, oui mais

Les enveloppes budgétaires accordées en itinérance ne doivent pas être fermées. Trop souvent, les gouvernements ont fait preuve de paternalisme envers les organismes et les groupes qui uvrent pour la lutte à la pauvreté en injectant de l’argent à la pièce pour des projets circonscrits et prédéterminés. Or, ces groupes sont les mieux placés pour savoir où sont les problèmes et les besoins. Le gouvernement devrait faire preuve d’autant de confiance envers ces groupes que lorsqu’il subventionne grassement les entreprises pétrolières.

INFORMATION PRISE ICI

mardi 25 février 2014

La commission Charbonneau laissera-t-elle tomber le volet crucial du financement des partis provinciaux?

Paul Cliche nous parle de la commission Charbonneau


   
La commission Charbonneau laissera-t-elle tomber le volet crucial du financement des partis provinciaux?

Plusieurs observateurs des travaux de la commission Charbonneau, y inclus le député sortant de St-Jérôme Jacques Duchesneau, se demandent si cette dernière va aborder, avant la fin de ses travaux, le volet crucial de son mandat sur le financement des partis politiques provinciaux. Au rythme où vont les choses on craint qu’elle manque de temps. Alain Gravel, journaliste d’enquête à Radio-Canada, considère même que la commission sera un échec si elle ne fait pas la lumière sur cette question. Certes, si ça se produisait les contribuables digéreraient mal les dépenses élevées que sa tenue a entrainées.

Pourtant, lors du témoignage qu’il a rendu au début des audiences de la commission, en juin 2012, M. Duchesneau, qui venait de quitter sa fonction de patron de l’Unité anticollusion du ministère des Transports, avait allégué que 70% de l’argent recueilli par les partis provinciaux était de provenance illégale. C’est avec cet «argent sale» qu’ils peuvent faire des élections, avait-il précisé. Mais par la suite la commission n’a jamais cherché à corroborer cette allégation percutante même si le témoin lui a remis un rapport -qui n’a pas été déposé- relatant les témoignages de 13 personnes qui se sont confiées à lui.

D’ailleurs, c’est la seule fois, en 20 mois d’audiences où il a été question du financement des partis politiques provinciaux sauf, de façon incidente, dans deux témoignages. Le premier est celui de l’entrepreneur Lino Zambito mettant en cause l’ex-vice première ministre libérale Nathalie Normandeau puis l’ex-organisateur libéral Pierre Bibeau et l’ex-ministre libérale Line Beauchamp. Le deuxième est celui de l’organisateur d’élections Gilles Cloutier mettant en cause l’ex-ministre péquiste des Transports Guy Chevrette.

Tout le reste des audiences a été consacrée au volet municipal du mandat -ad nauseam, déplorent certains- puis à la FTQ-Construction et au Fonds de solidarité de la FTQ. Par ailleurs, on peut se demander s’il y aura des suites aux perquisitions effectuées par l’UPAC au quartier général du Parti libéral. On peut aussi se demander si les contrats accordés par le ministère de Transports, le plus gros fournisseurs d’emplois dans l’industrie de la construction au Québec, seront mis sous examen en conformité avec le mandat qu’a reçu la commission.

Malheureusement, il se déroulera une nouvelle élection générale au Québec sans que la population ait pu être informée de ce qui s’est passé dans ce dossier nauséabond au cours des dernières décennies. Ces informations seraient pourtant très utiles aux électeurs pour leur permettre de faire un choix éclairé. Les Québécois sont en droit de connaitre la vérité sur ce dossier trouble que les deux partis dominants à l’Assemblée nationale s’entendent comme larrons en foire pour camoufler parce que le dévoilement de certaines de leurs pratiques illégales pourrait les éclabousser.

Paul Cliche,
Montréal, le 24 février 2014


Ostentatoire



Ostentatoire

Publié le 24 février 2014

Un mot inconnu ou à peu près du vocabulaire québécois est en voie de devenir célèbre : ostentatoire. Voulant dire à peu près : qui montre très visiblement quelque chose.

À partir de là, une question : en matière religieuse, qu’est-ce qui est ostentatoire? Le voile, bien sûr, tout le monde l’aura compris, une bonne partie de la charte péquiste est écrite spécifiquement pour limiter la vue du voile : « Cachez ce voile que je ne saurais voir! »

La kippa que l’on remarque à peine? Une croix, oui mais de quelle taille? Et que fait-on des barbes portées par des musulmans conservateurs? Des papillotes hassidiques? Des cheveux rasta?

Parce que de deux choses l’une : ou bien l’idée est de s’assurer que l’usager des services publics n’a aucune idée de la religion pratiquée par le ou la fonctionnaire, et si c’est le cas, il faudra bien s’occuper des cheveux, barbes, croix et kippas Ou bien on cesse de tourner autour du pot et on convient que ce qui nous dérange, c’est le voile, point. Dans les deux cas, on est mal pris.

Je suggère donc que l’on abandonne l’idée d’interdire le port de signes religieux à moins que ceux-ci nuisent véritablement à la communication entre personnel des services publics et usagers, par exemple, le nikab ou la burka qui cachent le visage. On doit aussi se soucier de santé-sécurité et s’entendre sur le fait que le port d’un turban est difficilement compatible avec un casque de construction. Ou bien qu’une personne représente l’État dans sa fonction répressive et que cela nécessite une neutralité à toute épreuve, en fait et en apparence.

En dehors de cela, si nous passions à des sujets plus structurants en matière de laïcité : financement étatique des écoles privées religieuses, par exemple.

Un débat générationnel

Une remarque en terminant ce texte : je suis de plus en plus frappée par l’absence de la jeunesse québécoise dans ce débat qui dure depuis 6 mois. À quelques exceptions près, le débat se déroule, sur la place publique et à la commission parlementaire, entre gens d’un certain âge, professeurs, chercheurs, gestionnaires, citoyennes et citoyens, représentants-es d’organismes.

Je fais partie de ces personnes d’âge mûr. Je comprends l’intérêt des gens de ma génération, et un peu plus jeunes, pour un débat qui s’appuie sur l’histoire récente du Québec. Je comprends aussi les malaises, les incertitudes et la recherche d’un vivre-ensemble fondé sur des valeurs communes.

Mais tout de mêmeest-il normal que la jeunesse se montre si discrète dans un débat national qui la concerne? Cette jeunesse, si mobilisée en 2012 n’a-t-elle rien à proposer en matière de laïcité des institutions publiques? Se sent-elle peu concernée? Pourquoi?

J’adorerais que des jeunes s’expriment, indiquent aux plus âgés-es comment ils et elles vivent désormais dans une diversité plutôt nouvelle. Je voudrais qu’ils partagent leurs espoirs et leur vision du Québec du 21e siècle.

INFORMATION PRISE ICI

lundi 24 février 2014

L'Arizona sur la pente glissante

Francis Lagacé nous parle de liberté de croyance religieuse.


L'Arizona sur la pente glissante

24 février 2014

L'état de l'Arizona a voté une loi (Loi 1062) afin de protéger toute personne, tout commerce, toute association contre des poursuites pour avoir agi ou refusé d'agir en vertu de sa liberté de croyance religieuse.

C'est une bien vilaine interprétation de la liberté de croyance, car la liberté de croyance, qui est une affaire de liberté de penser et de liberté d'expression, ne saurait en aucun cas autoriser la discrimination (agir contre quelqu'un ou ne pas agir pour lui rendre un service normal), laquelle discrimination va contre les principes d'égalité à la base de toutes les libertés.

La gouverneuse de l'État, Jan Brewer, a le pouvoir d'opposer son «veto» à cette loi, et l'on ne s'étonne pas que les leaders économiques de la région l'implorent d'y avoir recours, car une telle ouverture à la discrimination risque fort d'entraîner un mouvement de boycott économique. Ce serait en effet la seule façon de faire entendre raison aux autorités législatives de l'Arizona de la même manière qu'il a fallu un boycott économique pour s'opposer à l'appartheid en Afrique du Sud.

Élever une liberté au-dessus des autres, c'est nier la notion même de liberté.

LAGACÉ, Francis




Bernard Drainville: Nous voulons connaitre la vérité sur les circonstances de la mort de Naima



Bernard Drainville: Nous voulons connaitre la vérité sur les circonstances de la mort de Naima

Publiée Février 12, 2014

Pourquoi c'est important

Les éléments apportés par la police et le coroner sur le décès tragique de la Marocaine de 47 ans, Naima Rharouity n'ont pas satisfait les attentes de la communauté musulmane à cause des interprétations contradictoires et vagues données par les responsables de l’enquête.Toutefois,on exhorte le gouvernement québécois à ouvrir une enquête impartiale, prompte et transparente pour faire toute la lumière sur les causes véritables de sa mort .Cela dit,On veut savoir : -pourquoi le témoin qui a alerté les autorités n'a-t-il pas fait l'objet d'une recherche active ? Pourquoi les cameras n'ont-elles pas filmé l'accident? Est-ce par pur laxisme ou nous cache-on quelque chose ? Où sont passés les témoins qui auraient dû se trouver sur l’escalator puisque d'habitude, le métro est plein à 9h00, une heure assez achalandée de la matinée. Que s’est-il passé ce jour-là? Pourquoi tant de mystère dans cette histoire ?A-t-elle été victime d'une agression raciste? A t-elle vrai ment eu des menaces de mort avant sa mort tel que l'a signalé son frère lors d'une émission radio ? La loi a beau interdire les actes criminels contre les immigrants, elle ne peut les protéger en tout temps. Mais elle doit leur fournir une transparence totale. "Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m'aimer mais il est important qu'elle lui interdise de me lyncher." disait Martin Luther King.

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 Nous voulons connaitre la vérité sur les circonstances de la mort de Naima



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dimanche 23 février 2014

Un tintamarre pour Justin

Mes 23 photos du tintamarre sont à la suite de l'article.


Un tintamarre pour Justin

Par Sergio de Rosemont

Effectivement le FRAPRU avait organisé ce Jeudi 20 février 2014 à 17h30 devant le Congrès biennal du Parti libéral du Canada au Palais des congrès rue Bleury, coin Viger à Montréal un tintamarre pour Justin Trudeau chef du Parti libéral du Canada (PLC).

Le Comité Logement Rosemont avait répondu présent à l'invitation du FRAPRU.

Un tintamarre car nous désirons savoir quelles sont ses intentions en ce qui concerne la problématique du manque de logements sociaux.

Une soupe populaire était servie.



VOICI DE L'INFORMATION VENANT DU FRAPRU QUE JE PARTAGE AVEC VOUS:

LE FRAPRU demande que le PLC s’engage à :

Protéger les logements sociaux existants.

Le gouvernement fédéral a commencé à mettre fin aux subventions qu’il verse annuellement pour les logements sociaux qu’il a contribué à réaliser avant 1994. Cela concerne encore quelque 594 000 logements sociaux au Canada, dont 126 000 au Québec, c’est-à-dire 85 % du parc québécois. Les logements vont perdre au cours des prochaines années les subventions que le gouvernement fédéral leur verse depuis des décennies pour diminuer le loyer des ménages à faible revenu qui y habitent. Ces subventions doivent être renouvelées.

Accroître les investissements fédéraux dans la construction de nouveaux logements sociaux et l’aide aux sans-abris.

Le gouvernement fédéral doit mettre de l’avant un budget récurrent de 2 milliards $ par année spécifiquement destiné à la réalisation de nouveaux logements sociaux et augmenter de manière substantielle les fonds consacrés à la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance en respect de l’approche québécoise en itinérance.

À l’approche des élections de 2015, le Parti libéral de Justin Trudeau doit intervenir davantage sur les enjeux de logement et d’itinérance et prendre des engagements électoraux clairs en faveur du droit au logement et du logement social.



ARTICLE COMPLÉMENTAIRE:



VOICI LES LIENS VERS MES 4 VIDÉOS QUE J'AI PRIS LORS DE CE TINTAMARRE:







INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES:

FRAPRU
Front d'action populaire en réaménagement urbain
2350 de Maisonneuve Est, # 205
Montréal, Qc
H2K 2E7




 
Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145,
Montréal (Québec)
H1X 2X2 ,
 
Téléphone : 514-597-2581 
 
VOICI MES 23 PHOTOS DE CE TINTAMARRE:


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La délégation du Comité Logement Rosemont se préparant à se rendre au tintamarre.

Comité Logement Rosemont http://www.comitelogement.org 
 

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La délégation du Comité Logement Rosemont attendant l'autobus pour se rendre au tintamarre.

Comité Logement Rosemont http://www.comitelogement.org  
 

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À notre arrivé plusieurs militants de d'autres comités logement étaient déjà sur place.


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Votre hôte Sergio de Rosemont avec l'équipe du Comité Logement Rosemont.

Comité Logement Rosemont http://www.comitelogement.org  
 

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François Saillant porte-parole du FRAPRU accueillant les militants.

FRAPRU
 

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Deux grands militants André Querry et Michel Pilon que je félicite pour l'ensemble de leur travail militant.


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Le FRAPRU avait pour l'occasion confectionné une gigantesque bannière pour l'occasion.

FRAPRU  
 

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Le FRAPRU avait pour l'occasion confectionné une gigantesque bannière pour l'occasion.

FRAPRU  
 

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Alexandre Boulerice député NDP de Rosemont-La-Petite-Patrie était sur place.

Remarquez ca serait intéressant de savoir ce que le NPD entend proposer comme solution à la problématique du manque de logements sociaux.


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André Querry un militant très impliqué dans le FRAPRU.

Merci André pour tout ton travail.


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Une militante du Comité Logement Rosemont.

Comité Logement Rosemont http://www.comitelogement.org 
 

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Michel Pilon un autre militant que je tiens à féliciter et à remercier pour son travail.


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Hey Justin !
À quand tes engagements pour le logement social ?


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Francis du Comité Logement Rosemont.

Comité Logement Rosemont http://www.comitelogement.org 
 

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Martin Sauvageau un autre militant qui travail fort avec sa Brigade des anges de Montréal.

PAGE YOUTUBE DE LA BRIGADE DES ANGES DE MONTRÉAL  
 

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Pour mettre de l'ambiance.


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Un militant du Comité Logement Rosemont.

Comité Logement Rosemont http://www.comitelogement.org  
 

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Oui plusieurs militants de groupes venant de différentes régions du Québec y étaient.


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Des militantes du Comité Logement Rosemont.

Comité Logement Rosemont
  http://www.comitelogement.org  
 

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Un autobus de militants qui viennent nous rejoindre.


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Des militantes libérales qui étaient disons contrariées que les portes soient barrées.

Oui mais voyez-vous mesdames si Justin nous aurait répondu, peut-être que nous aurions pas été dans l'obligation de faire ce tintamarre !


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François Saillant porte-parole du FRAPRU s'adressant aux militants sur place.

FRAPRU  
 

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Une soupe populaire était servie.



VOICI MES ARTICLES PRÉCÉDENTS D'ÉVÉNEMENTS OÙ LE COMITÉ LOGEMENT ROSEMONT ÉTAIT PRÉSENT:

Article du 01 juin 2012

Article du 07 octobre 2012

Article du 03 novembre 2012

Article du 10 novembre 2012

Article du 16 décembre 2012

Article du 03 février 2013

Article du 29 avril 2013

Article du 14 juin 2013

Article du 16 septembre 2013

Article du 20 septembre 2013

Article du 28 septembre 2013

Article du 01 octobre 2013
Article du 05 octobre 2013

Article du 26 octobre 2013

Article du 15 novembre 2013

Article du 18 novembre 2013

Article du 23 novembre 2013

Article du 01 décembre 2013

Article du 13 décembre 2013

Article du 16 décembre 2013

Article du 23 décembre 2013

Article du 28 janvier 2014

Article du 2 février 2014

Article du 03 Février 2014

Article du 13 février 2014

Article du 21 février 2014