mardi 30 septembre 2014

Vivement vers la "Fin du Monde"


Vivement vers la "Fin du Monde" 

Par Sergio de Rosemont

« Vivement vers la "Fin du Monde" »

On pourrait croire que tel est leur devise !

Nous nous dirigeons à vive allure vers un mur côté environnement.

Ce n'est qu'un petit détail pour eux.

Que nous soyons en train de débalancer l'ensemble des zones climatiques de la planète et que nous en sommes juste sur le bord de franchir la ligne du "Non retour" à cause de leurs industries et à cette "Société de surconsommation" créées par eux.

Aucune importance pour eux.

Non pas une "Société de Consommation" mais bien une "Société de surconsommation" rendant chaque citoyen complice de leurs crimes environnementaux.

Pour eux ce n'est qu'une contrariété superficielle.

Que nous nous dirigions vers une époque où les réfugiés climatiques ne se compteront plus en "Milliers" mais bien en "Millions".

Pour eux tant que la "Rentabilité" est au rendez-vous !

Ils provoquent des conflits entre les peuples qui sont de plus en plus violents et barbares.

À leurs yeux : Où est le problème ? Ca relève plus de la bonne nouvelle; c'est payant leurs industries d'armement apportent des profits à profusion.

Pour ces "Empereur$ du 1 %" que l'humanité se dirigent vers l'auto-extermination n'a vraiment aucune importance pour eux.

À leurs yeux la seule raison d'exister de l'humanité n'est que de leur être rentable et rien d'autre !

Ces "Empereur$ du 1 %" agissent comme s'ils étaient des boulimiques financiers, pourtant même s'ils cesseraient de faire des profits demain matin, leurs fortunes pourraient leur permettre de vivre comme des pachats pendant des générations.

Oui ils nous dirigent à vive allure vers le "Fléau des fléaux", pas grave tant que la "Rentabilité" est au rendez-vous !

Effectivement on pourrait croire que la "Fin du monde" est payante à leurs yeux !

Iphone 6 : à peine sorti, déjà épinglé

Voici un article pour ceux pour qui ne jure que par le iPhone 6.

Dites vous bien que lorsque vous achetez un iPhone 6 que c'est d'encourager ce manque de respect envers la dignité humaine.

Donc s.v.p. avant de vous vanter avec un larrrge sourire d'en avoir un regardez ce que vous venez d'encourager et cessez donc de vous fermer les yeux sur les conséquences de VOTRE ACHAT :



Iphone 6 : à peine sorti, déjà épinglé

Déjà vendu à plusieurs millions d’exemplaires, le nouvel iPhone 6 est commercialisé depuis le 19 septembre dans dix pays dont la France. Si l’innovation technique est au rendez-vous, rien de nouveau, en revanche, quant aux violations des droits de celles et ceux qui sont en début de chaîne. En Chine, notre partenaire dénonce « les conditions de travail esclavagistes » de la Pegatron Corporation, qui produit près de 50% des iPhone 6.

« La vie des iSlave d’Apple dans les ateliers de misère de Pegatron en Chine » http://sacom.hk/islave-6-harsher-than-harsher/ : le titre du rapport en dit déjà long. L’Association d’étudiants et universitaires contre la mauvaise conduite des entreprises (SACOM) y pointe « la face sombre de la réussite d’Apple et son incapacité à suivre de près le comportement de ses fournisseurs ».

Le quotidien des « iSlave 6 »

Les enquêteurs ont constaté :
des périodes de 2 mois 1/2 de travail sans jours de repos ;
des journées de 12 à 15 heures, parfois jusqu’à 18 heures ;)
l’absence d’équipement de protection (cas d’évanouissements sur les lignes de production) ;
les travailleurs paient leurs propres contrôles de santé lors du recrutement (qui devrait être payé par l’employeur) ;
les travailleurs souhaitant démissionner attendent si longtemps l’autorisation que cela les pousse à quitter l’entreprise sans document officiel : ils perdent alors au minimum 15 jours de salaire ;
l’emploi d’une majorité de travailleurs temporaires (qui ne devraient pas dépasser 10 % de l’effectif) pour contourner certaines cotisations et obligations légales.



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lundi 29 septembre 2014

Réflexions sur l’Allocution de Monsieur Jacques Parizeau sur le bilan du mouvement souverainiste

Encore une fois Bernard Rioux remet les pendules à l'heure:



Réflexions sur l’Allocution de Monsieur Jacques Parizeau sur le bilan du mouvement souverainiste 

mercredi 24 septembre 2014, par Bernard Rioux

Dimanche le 21 septembre dernier, un discours de Jacques Parizeau était diffusé en circuit fermé à plus de 800 indépendantistes réunis au théâtre de l’Olympia. Il fut reçu par l’assistance avec enthousiasme. Ce discours a cependant déplu à certains députés péquistes. Stéphane Bédard, chef de l’opposition officielle et député de Chicoutimi, a caractérisé le discours de Parizeau d’éteignoir. Jean-François Lisée a, pour sa part, déploré le caractère trop sévère des critiques adressées au Parti québécois. Nous essaierons de rendre compte de ce discours et de réfléchir sur les solutions proposées par Monsieur Parizeau pour la relance du mouvement souverainiste. Nous allons en profiter pour identifier les angles morts et autres points aveugles de l’analyse de la démarche qu’il propose.

Question 1 : Sur quelles bases propose-t-il de reconstruire le mouvement souverainiste ?

Il parle de reconstruction, car “les souverainistes sont un champ de ruines ” et il se désole de l’existence d’une confusion dans les esprits, mais il ne cherche pas à expliquer cette situation en faisant un bilan le moindrement serré des différentes péripéties historiques qui aurait engendré la situation actuelle du mouvement souverainiste.

Il attribue à l’ambiguïté, à l’irrésolution de l’état-major péquiste une désorientation néfaste et destructrice. Il faut rebâtir à partir d’idées claires. Il faut dire clairement l’objectif qui est poursuivi : indépendance, séparation, souveraineté, c’est une seule et même chose. Et il reprend la définition historique que l’on peut trouver dans les différents programmes du Parti québécois : la souveraineté, c’est le pouvoir de faire toutes ses lois, de prélever tous ses impôts et de signer tous ses traités. Mais, il ajoute que ce point de vue n’est pas unanimement partagé, car certains péquistes comptent sur une “fièvre souverainiste ” pour obtenir un meilleur deal d’Ottawa. Se rappelle-t-il la concession qu’il avait dû faire à Lucien Bouchard au référendum de 95 sur le partenariat avec le Canada : “... le partenariat recherché du fédéralisme par Bouchard pourrait facilement faire glisser le Québec sur la pente savonneuse d’un nouveau pacte fédératif plutôt que de mener à son indépendance. [1] Bouchard envisageait, en effet, que dans l’éventualité d’un oui, les négociations avec Ottawa “auraient pu déboucher sur quelque chose de moins que la souveraineté.” [2] “Il y a des gens des deux bords maintenant” déclare Jacques Parizeau pointant l’ambiguïté dans le camp souverainiste sur cette question. Faut-il comprendre cette affirmation comme une critique de la gouvernance souverainiste ? Peut-être. Mais, on comprend mieux son expression “champ de ruines” alors que même sur l’objectif central du mouvement souverainiste, l’ambiguïté s’est installée.

Cette confusion dans le discours péquiste a une longue histoire cependant : de l’indépendance à la souveraineté-association, de la souveraineté-partenariat en passant par l’affirmation nationale, toute l’histoire du PQ a été marquée par une constante valse-hésitation à cet égard, et particulièrement lors des moments décisifs, référendums ou négociations constitutionnelles... Par son appel à la clarté, Parizeau éclaire la pointe de l’iceberg, mais il n’explique en rien l’épaisseur historique des ambiguïtés du discours de son parti et de ses fondements.

Question 2 Par quels moyens parvenir à la souveraineté du Québec ?

Jacques Parizeau affirme qu’il existe trois moyens, soit trois hypothèses stratégiques et seulement trois :

La violence qu’il rejette, car le Québec veut une approche démocratique.

Un vote au parlement. Ce moyen de parvenir à la souveraineté, il y a cru et il mentionne que dans nombre de pays, l’indépendance s’est faite suite à un tel vote.

Un référendum... C’est le choix qu’a fait le Parti québécois et il a accepté pour sa part cette décision démocratique.

En fait, les hypothèses stratégiques soulevées sont rachitiques. Pour parvenir à la souveraineté, il faut indiquer les obstacles. L’État canadien va-t-elle accepter une indépendance à froid ? Les dirigeants canadiens vont-ils se comporter comme de grands démocrates respectueux de l’expression de la volonté politique du peuple québécois ou au contraire, tenter de miner le droit du Québec à l’autodétermination ? Qu’est-ce qui pourrait amener l’État canadien à accepter la perte de son contrôle sur le Québec ? Quel niveau de mobilisation et de détermination de la majorité de la population québécoise rendra possible l’accession à l’indépendance ? Quelles formes d’actions pourraient exprimer cette détermination au-delà d’un simple vote ? Ces questions stratégiques essentielles demeurent hors champ.

Le silence demeure total sur le passage de l’hypothèse de l’accession à l’indépendance par un simple vote au parlement à la question du vote référendaire. Et pourtant, Monsieur Parizeau n’a pas été étranger à ce débat. Et il sait très bien que l’adoption du modèle référendaire permettait d’opérer la séparation entre la mise en place d’un bon gouvernement de la démarche souverainiste elle-même ? Toute l’histoire du Parti québécois, par la suite, sera marquée, par l’importance de plus en plus grande accordée à la conquête du pouvoir provincial, comme si la capacité démontrée d’administrer correctement un gouvernement provincial par des souverainistes devenait la voie royale de la légitimation de l’indépendance. Cette aspiration à la formation d’un gouvernement provincial deviendra la préoccupation essentielle, et la volonté d’éviter de faire de chaque élection une élection référendaire sera de plus en plus ouvertement affirmée et appliquée. Avec la gouvernance souverainiste et un éventuel référendum remis aux calendes grecques, le PQ franchissait le Rubicon et sa crise stratégique devenait évidente aux yeux d’une grande partie de la population.

Question 3 : Pourquoi les élections sont un moment essentiel de la légitimation de la démarche souverainiste d’un gouvernement indépendantiste ?

Pour l’ancien chef péquiste, les élections sont essentielles parce que ce sont les élections qui donnent le mandat pour agir. Il peut y avoir des mouvements citoyens pour l’indépendance, mais on ne peut changer les choses sans passer par la politique, par le parti politique et par l’action parlementaire... Cela pourrait, dit-il se faire par la révolution, mais on n’en veut pas. Quand on fait une élection, quand on est prêt et quand les circonstances s’y prêtent, il faut demander un mandat pour agir pour l’indépendance du Québec. Il faut demander un mandat pour faire un référendum. À l’époque, rappelle-t-il, j’ai dit à la population : « si vous votez pour le Parti québécois, vous savez qu’il va y avoir un référendum dans les 8 à 10 mois. » Avec un tel mandat, on peut utiliser les ressources gouvernementales pour faire la promotion de l’indépendance et pour se préparer dans cette direction.

Il est clair que dans la stratégie de Jacques Parizeau, la démarche souverainiste appartient au parti politique souverainiste. La souveraineté populaire, la prise de parole du peuple n’est pas au centre de l’exercice. Comme l’affirmait Jean-Pierre Charbonneau à la journée de DestiNation, le mot au d’ordre au PQ, a toujours été : “sortir, parler convaincre”. Écouter n’était pas dans le slogan... Même l’exercice des comités sur l’avenir durant la campagne référendaire de 95 était encadré de telle façon que les conclusions étaient déjà tirées. Tu ne convies pas un peuple à préparer son avenir, si tu as décidé de l’orientation que tu veux qu’il prenne...ajoute Jean-Pierre Charbonneau.

En fait, il faut que la souveraineté populaire soit au centre de la démarche souverainiste. La souveraineté populaire affirme que le seul pouvoir légitime vient du peuple. Elle repose sur la diversité des expressions de la souveraineté populaire et s’inspire de la démocratie participative. Ainsi, un parti indépendantiste doit chercher à créer les conditions de la libération de la parole, pour que le peuple puisse décider de la suite des choses. La mise en place de vastes exercices de démocratie participative et l’élection d’une assemblée constituante sont essentielles à cet égard. Cette démarche de souveraineté populaire va permettre au peuple de faire les choix essentiels : proposer des institutions, définir des valeurs et des droits individuels et collectifs. Le référendum ne doit pas être l’essentiel du processus, mais la conclusion d’une véritable mobilisation populaire pour un Québec indépendant voulu par le peuple.

Question 4 : Dans le discours de Parizeau, que signifie se préparer à la souveraineté ?

Il faut être clair avec la population qu’on veut réaliser la souveraineté. Il faut préciser comment cela va se produite nous dit Parizeau. Il ajoute, de façon significative : les gens ont besoin de savoir où on va les amener. Jacques Parizeau insiste sur l’honnête, la droiture, l’esprit de décision des états-majors d’un mouvement indépendantiste qui n’hésite pas à aller chercher les mandats nécessaires pour enclencher ces processus. Mais la place qu’il donne à la vaste majorité du peuple n’est pas au centre de sa démarche. La façon qu’il conçoit la préparation du référendum est révélatrice à cet égard.

Les préparatifs mis en oeuvre découlent de cette approche : “constitution d’une réserve de dix-sept milliards de dollars pour permettre au Québec d’intervenir sur les marchés afin d’amortir le choc initial d’un vote Oui sur les obligations de la province.”, établissement de liens internationaux pour favoriser la reconnaissance du Oui au niveau international, mise sur pied d’une équipe de négociation avec l’État fédéral avec des mandats très clairs... [3]

Nous ne sommes pas dans la logique de permettre au peuple, dans une démarche de souveraineté populaire, de devenir maître de son destin. Nous sommes dans la logique d’une direction capable de mobiliser et de convaincre et de faire face aux différents aléas du combat. Essentiel à un niveau, mais qui laisse de côté le renforcement, la mobilisation et la cohésion des différentes organisations de la société civile pour qu’elles puissent faire face au travail de déstabilisation de l’État fédéral.

Question 5. Dans une tel cadre stratégique, quel type de parti veut-il essayer de reconstruire ?

a) reconstruire le Parti québécois d’antan

Jacques Parizeau n’hésite pas à poser une question centrale : est-ce que le Parti québécois est encore le bon véhicule ? Faut-il envisager de construire un autre parti ? Et sa réponse est claire : il propose la reconstruction du PQ comme parti indépendantiste, comme parti unique du mouvement souverainiste. Il parle de reconstruction, car son diagnostic est sévère. Plus, pour lui, il faut que tout le monde se retrouve dans le Parti québécois. Il faut un parti du monde ordinaire qui ne favorise aucun groupe de la société. Il faut un parti qui favorise l’harmonie qui sait unir organisations patronales et organisations syndicales.

Cette vision du parti qui unit la gauche et la droite néglige de rappeler que cette unité de la gauche et de la droite s’est toujours faite fait sur un terrain favorable à la droite. Depuis le tournant des élites québécois, le Parti québécois a toujours soutenu le libre-échange, la privatisation des services publics, l’exploitation du pétrole dans le St-Laurent, le passage des oléoducs transportant le pétrole des sables bitumineux sur le territoire québécois. La gauche sociale qui s’y est laissée entraîner s’y est retrouvée entravée. Les mesures progressistes n’ont été ressorties que durant les campagnes électorales.

b) redéfinir le projet politique et expliquer à la population que la constitution canadienne travaille contre elle

Il fait un constat qui le navre : il n’y a pas beaucoup d’idées qui circulent dans le parti amiral. Il faut, martèle-t-il encore, définir le projet poursuivi et pour cela, il est nécessaire de déterminer ce qui va se négocier et ce qui ne se négociera pas, d’établir où vont passer les frontières, de préciser comment on va administrer la machine et éliminer les doublons, d’élaborer ce que sera la politique internationale d’un Québec indépendant. Il faut des études et attirer des recherchistes pour ce faire. Il faut également utiliser les questions d’actualité pour dénoncer les politiques fédérales et en quoi elles s’opposent aux intérêts du Québec. Il dénonce le passage d’oléoducs sur le territoire du Québec qui ne répond nullement aux intérêts du Québec alors que ce dernier prend tous les risques écologiques. On n’a pas le pouvoir de s’y opposer, déplore-t-il. Ils ont tous les pouvoirs constitutionnels pour le faire...

Ici aussi, Parizeau, dénonce, mais n’explique pas. Quand, les principales préoccupations d’un parti et d’un gouvernement se concentrent sur l’administration d’une province du Canada, la place du projet d’indépendance occupe bien peu de place. Et depuis, 96, c’est essentiellement les tenants d’une ligne néolibérale et autonomiste qui occupent le haut du pavé dans ce parti. Les Bouchard, Boisclair, Marois, Legault et autres Facal ont, chacun à leur façon pris leur distance avec l’indépendance du Québec... Mais plus grave, en fait, le Parti québécois est devenu un parti verticaliste instrument de production d’une oligarchie ayant comme principale aspiration de produire une équipe capable d’assurer l’alternance au pouvoir à Québec. Plus fondamental cependant, encore une fois, le projet politique sera l’oeuvre, pour Jacques Parizeau, des recherchistes, de spécialistes, d’une élite au pouvoir à laquelle il faudra gagner la population du Québec. Ici, encore, alors qu’on parle de définir le projet d’indépendance, la souveraineté populaire, l’ensemble du peuple n’est pas convié à l’exercice... Pour ce qui est des mouvements indépendantistes, leur rôle est étroitement défini, ils doivent entretenir la flamme souverainiste en attendant que soit achevé le travail de reconstruction du navire amiral.

c) Redonner une place aux membres

Sur le caractère antidémocratique du Parti québécois, il se moque. À son dernier congrès, cela faisait six ans que le Parti québécois n’avait pas eu de congrès. Il n’y a pas beaucoup d’idées qui ont circulé au Parti québécois, s’étonne-t-il. Il faut se remettre à étudier les pompes et les oeuvres du gouvernement fédéral. Les associations de comté sont devenues des machines à ramasser de l’argent. .Il faut que le parti politique redevienne le parti de ses membres. Il faut un parti qui respecte ses membres. Il est inadmissible que des résolutions adoptées soient rejetées par la direction le soir même d’un congrès comme cela se fait prétend-il. Une partie effarante de ce discours, c’est sa présentation comme un geste démocratique du coup de force de René Lévesque visant à remettre en question des propositions dûment adoptées par un référendum interne au parti, pour imposer sa volonté en passant outre aux instances démocratiques que s’était donné le parti.

Mais ici aussi les constats sont clairs, mais les explications manquent. Les partis politiques sont dominés par des chefs tout puissants. Le vote de confiance au chef ou à la cheffe est un véritable sacre qui confirme que la souveraineté du chef-fe est élevée au-dessus de la souveraineté des membres sur les orientations du parti. Quand ce chef ou cette chef conduit le parti au pouvoir, quand se développe une députation, le parti politique devient une structure à étages où le pouvoir se redistribue inégalement entre le étages les plus près du pouvoir d’État. Alors, les membres pèsent de moins en moins lourd sur l’orientation du parti. C’est la pente naturelle d’un tel type d’organisation. La résistance à ce type d’évolution implique la mise en place d’une culture organisationnelle radicalement démocratique qui s’oppose explicitement à la professionnalisation de la politique de parti, et à la marginalisation du poids des membres dans la prise de décision...

Monsieur Parizeau fait des constats dévastateurs de l’évolution du Parti québécois des dernières années. En bref, le mouvement souverainiste est devant un champ de ruines. Mais, il n’explique aucunement les dynamiques qui ont conduit à une telle situation. Il propose comme toute solution de recommencer, et de faire plus rigoureusement, ce qui a été déjà fait et qui a conduit à l’impasse actuelle. Il oublie la nécessaire souveraineté populaire, les aspirations du peuple à définir le Québec indépendant qu’il veut comme la voie essentielle de la relance du mouvement indépendantiste. Il ne peut, par là, que nourrir le désarroi...

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La vidéo de l’allocution

destiNation : allocution de Monsieur Jacques Parizeau

destiNation : allocution de Monsieur Jacques Parizeau www.youtube.com/watch?v=40HAYLOaz5U

Notes

[1] Chantal Hébert et Jean Lapierre, Confessions post-référendaires, Les Éditions de l’homme, 2014, page 35

[2] ibid., page 38

[3] ibid, pages 55-67

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Pêcheur à Gaza, un métier à hauts risques pour un maigre salaire



Pêcheur à Gaza, un métier à hauts risques pour un maigre salaire 

mercredi 24 septembre 2014

A chaque sortie en mer, c'est le même scénario pour Rami et l'équipage de son bateau de pêche: à peine sont-ils arrivés à cinq milles nautiques au large de Gaza que les tirs fusent et un haut-parleur israélien crache qu'il faut rebrousser chemin.
Officiellement, les Gazaouis ont le droit de pêcher jusqu'à six milles nautiques (11 km). Les Israéliens qui soumettent la bande de Gaza au blocus étaient censés autoriser les pêcheurs à étendre leur zone de pêche, l'une des rares dispositions concrètes prévues dans l'accord de cessez-le-feu mettant fin à la guerre de juillet-août.
Un mois après, même les six milles -- déjà insuffisants pour trouver du poisson disent les pêcheurs -- restent inaccessibles.
Ce jour-là, Rami Bakr et ses dix hommes ont à nouveau pris la Méditerranée en fin de journée pour dix heures en mer. Très vite les tirs de semonce ont rasé le bateau et l'équipage et les journalistes de l'AFP ont vu approcher une vedette israélienne. Une dizaine de soldats tiraient à la mitrailleuse dans l'eau tandis qu'un haut-parleur hurlait qu'il fallait s'arrêter.
Pour Rami Bakr, 41 ans dont 31 dans la pêche, "ce sont les pires conditions qu'on n'ait jamais connues. Pendant la guerre, les Israéliens ont bombardé les cabanons de pêche sur la terre et maintenant ils empêchent les pêcheurs de gagner leur pain en mer".



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dimanche 28 septembre 2014

Consultations publiques de la commission d’examen de la fiscalité : pour se faire entendre, il faut se mobiliser


À METTRE À VOTRE AGENDA



Consultations publiques de la commission d’examen de la fiscalité : pour se faire entendre, il faut se mobiliser 

lundi 20 octobre   à 11:30

Maison du développement durable
50, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal H2X 3V4


Tous les jours, le gouvernement libéral annonce de nouvelles coupures qui frappent de plein fouet la population.
Et cela ne fait que commencer... Dans la foulée de son premier budget, le gouvernement Couillard a mis en place deux commissions dites d'experts. La Commission permanente sur la révision des programmes doit trouver 3,2 milliards $ alors que la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise doit quant à elle aller chercher un maigre 650 millions $. Ces montants ont été décidés avant même que les commissions aient entendu qui que cela soit… le fameux « dialogue social » est donc bien mal parti!


La Commission d'examen sur la fiscalité québécoise tiendra des forums citoyens dans les prochains jours et des consultations publiques dans les prochaines semaine

Le 20 octobre prochain, première journée de consultation publique à Montréal, dans le cadre de ces consultations les groupes sociaux se feront entendre à l’extérieur !

Pourquoi ?

Parce qu’en plus de son mandat très étroit, la composition même de cette commission laisse présager une simple opération de relations publiques pour justifier des orientations déjà prises. L’économiste présidant cette commission est d’ailleurs associé à l’idéologie néolibérale et a fait carrière en s’intéressant aux taxes régressives comme les taxes à la consommation.

Parce que les choix semblent déjà faits : le premier ministre Couillard et ses ministres ont annoncé que le budget 2015-2016 poursuivra dans la voie des douloureuses compressions.

Parce qu'en revoyant pour vrai la fiscalité, c’est plusieurs milliards de dollars par année que l’on pourrait aller chercher, sans tarification, sans compression, sans privatisation ni taxation de nos services publics et de nos programmes sociaux !

Parce que l’on peut revoir les nombreux cadeaux fiscaux dont bénéficient les banques, les grosses entreprises et les personnes les plus riches. D’ailleurs, ce sont ces cadeaux et les baisses d’impôt successives dont ils ont bénéficié depuis la fin des années 90 qui nous ont privé de revenus importants, contribuant ainsi à la précarisation des finances publiques. Ces choix sont grandement responsable de ce que l’on vit maintenant.

Parce que le gouvernement a un parti pris clair entre autres en orientant les questions posées à la population. Pourquoi demander « De quelle façon peut-on réviser le régime fiscal des entreprises pour mieux soutenir la croissance économique? » au lieu de demander quels moyens prendre pour réduire les inégalités sociales et respecter les droits humains au Québec ?

Faisons contrepoids au discours fataliste tenu par le gouvernement et faisons circuler le message : nous avons les moyens de faire autrement! Nous voulons un meilleur partage de la richesse au Québec!

Mobilisation à Montréal au premier jour des consultations publiques, le 20 octobre, à 11h30.

Une invitation de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et de la Coalition montréalaise pour la survie des services publics.

 Mobilisations dans d'autres régions. Détails à venir. Affiche modifiable disponible en ligne: www.nonauxhausses.org

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Ce que cache la menace "État islamique"

Je vous le met à titre d'information:



Ce que cache la menace "État islamique" 

vendredi 26 septembre 2014

L'effroyable assassinat de l'otage Hervé Gourdel au nom de l'organisation État islamique a définitivement fait entrer ce groupe djihadiste dans l'esprit des Français, et renforcé la détermination de François Hollande à frapper ses positions en Irak. Mais qui est vraiment ce groupe ultra-radical ? Qui a contribué à son essor ? Pourquoi continue-t-il à faire des émules dans le monde et comment en venir à bout ? Directeur du projet Égypte-Syrie-Liban du programme Moyen-Orient de l'International Crisis Group, le chercheur Peter Harling, qui a vécu et travaillé pendant sept ans en Irak, fait le point.

La détermination de François Hollande à frapper l'organisation EI en Irak est-elle, selon vous, la bonne stratégie ? La question n'est pas le niveau de détermination de François Hollande, mais la nature de cet adversaire et la pertinence des moyens utilisés pour l'affronter. Annoncer qu'on vengera en Irak ou ailleurs un meurtre qui s'est joué en Algérie ressort de la politique spectacle, des relations publiques, et non d'une quelconque stratégie.

Ce groupe a tout de même appelé à tuer les "méchants et sales Français".
En Occident, Daesh (Peter Harling emploie ce terme péjoratif également choisi par le gouvernement français pour désigner le groupe EI, NDLR) réveille tout un imaginaire du terroriste génétiquement programmé pour incarner et commettre le mal. Cela permet de faire l'impasse sur la politique : c'est comme s'il existait un certain type d'individu qu'il fallait détruire pour régler le problème, d'où des solutions militaires prédominantes. Mais, justement, Daesh attire des gens dont on ne peut pas faire une typologie rigide, et surtout voit sa capacité de mobilisation s'accroître à la faveur des frappes occidentales. Daesh est le réceptacle de toutes sortes d'imaginaires.

Qu'entendez-vous par là ?
Certains Européens désorientés, tentés par l'hyper-violence, trouvent dans la mise en scène des crimes du mouvement une sorte d'idéal radical et viril. En Syrie ou en Irak, Daesh peut être perçu comme un simple allié nécessaire face à des agressions nombreuses, venant d'un gouvernement sectaire, vu comme une sorte de force d'occupation à la solde de l'Iran, par exemple. Daesh exprime aussi des frustrations aussi diverses que profondes avec l'ordre existant, à un moment où il n'existe pas d'alternative puisque les élites séculières sont laminées, les courants islamistes "mainstream" ont échoué et des structures étatiques fragiles sont dépecées dans une logique du "chacun pour soi".

Comment les populations sunnites voient-elles cette organisation ? Un groupe terroriste ou un libérateur du joug chiite ?
Les deux ! Le monde arabe sunnite connaît une sorte de crise existentielle. La région a pour l'instant raté, pour ainsi dire, sa sortie de l'ère de régression qui l'avait caractérisée sous la domination de l'Empire ottoman, qui a cédé le pas au colonialisme, à des ingérences occidentales tous azimuts et la création traumatisante d'Israël. Les grands mouvements émancipateurs, qui ont d'abord été d'immenses sources d'inspiration, ont vite dégénéré en coteries autocratiques et cleptomanes. Leurs alternatives islamistes, articulant diverses visions d'avenir séductrices mais utopistes, ont échoué lamentablement dès qu'il s'agissait de les mettre en oeuvre en pratique.
Le Printemps arabe, ce moment fulgurant, splendide, qui devait offrir à la région sa rédemption, sa nouvelle chance, a lui aussi viré au désastre. Il faut imaginer les sentiments de confusion, d'échec, d'amertume, d'injustice et d'humiliation qui en découlent. Ajoutez-y la violence inimaginable pratiquée par le régime syrien, sans aucune réaction sérieuse en Occident. Ajoutez-y l'ampleur de la crise humanitaire qui s'est ensuivie. Ajoutez-y le spectacle navrant des courants réactionnaires en Égypte, dans le Golfe et ailleurs. Ajoutez-y enfin les provocations constantes qui viennent du monde chiite, qui, lui, est dans une phase ascendante générant une forme d'hubris. Au total, très peu de gens aiment Daesh, mais il n'y a que lui.

Comment l'organisation a-t-elle réussi à s'emparer de tels pans de territoires ?

LA SUITE ICI

Prenez le temps d'aller lire la suite l'article ca en vaut le coup.

samedi 27 septembre 2014

Oui enfin le retour des "Assemblée logement".

Mes 7 photos de l'"Assemblée logement" sont à la suite de l'article.


Oui enfin le retour des "Assemblée logement". 

Par Sergio de Rosemont

Effectivement l"Assemblée logement" du jeudi 25 septembre ouvre la nouvelle saison du "Comité Logement Rosemont".

Ca se tenait au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont.

Nous étions au dessus de 60 participants.

Nous en avons profité pour regarder les nouvelles concernant le logement.

Le terme de l'Assemblée de septembre était :

{ Lancement des activités de l'automne. }

Et nous avons réaffirmé nos 3 principales priorités:

- 1 : Protection du parc locatif de logement dans Rosemont, et voir comment nous pouvons intervenir face à cette gentification de notre quartier.

- 2 : Lutte à l'insalubrité d'un certain pourcentage de logement dans Rosemont.

- 3 : Et l'appui au projet Pélican.



POUR PLUS D'INFORMATION :


Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145
Montréal (Québec)
H1X 2X2 

 


VOICI MES 7 PHOTOS DE L"ASSEMBLÉE LOGEMENT" :


AGRANDIR

Effectivement c'était bien l"Assemblée logement".


AGRANDIR

Charles-Hugo Desroches stagiaire au "Comité Logement Rosemont" avec votre hôte Sergio de Rosemont à l'accueil.


AGRANDIR

Voilà les militants commencent à arriver, nous serons plus de 60 participants.


AGRANDIR

La coordonnatrice du "Comité Logement Rosemont" souhaitant la bienvenue aux membres.


AGRANDIR

L'heure de la soupe.


AGRANDIR

Roger Bisson nous parlant de sa victoire à la Régie du logement.


AGRANDIR

Sébastien nous parlant de la participation du "Comité Logement Rosemont" au sein du "FRAPRU".

Québec solidaire demande au gouvernement de garantir l’avenir des Centres d’éducation populaire



Québec solidaire demande au gouvernement de garantir l’avenir des Centres d’éducation populaire 

26 septembre 2014

À l’occasion de la remise d’une médaille de l’Assemblée nationale à Paul Gérin-Lajoie, Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, demande au gouvernement du Québec de consolider l’existence des six Centres d’éducation populaire regroupés au sein de l’Intercep. Même si le gouvernement assure que les groupes ne seront pas expulsés de leur bâtiment dont le bail expire au printemps 2015, les solidaires lui demandent de poser un geste concret pour qu’ils en aient l’absolue assurance.

« Le Comité social Centre-Sud est menacé de fermeture. C’est l’un des six centres qui est concerné. Ce centre d’éducation populaire, comme tous les autres, est au service de la population de mon comté depuis plus de quarante ans. Il permet aux moins favorisés-es de notre société d’acquérir des connaissances qui favorisent leur intégration à la société québécoise. Il remplit une fonction sociale indispensable et l’austérité mur à mur ne saurait justifier leur disparition », juge la députée solidaire.

« Comme le rappelait Paul Gérin-Lajoie à qui nous avons rendu hommage, nous devons nous hâter à mettre l’éducation en plein cur de nos politiques. Nous devons nous concentrer sur les besoins de celles et ceux qui ont besoin d’apprendre pour grandir en société. Ces hommes et ces femmes comptent sur ces organismes pour y arriver. C’est pourquoi Québec solidaire appuie l’ensemble des revendications des centres afin qu’ils puissent poursuivre leur mission essentielle pour notre société », poursuit la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

Rappelons les revendications des Centres d’éducation populaire:
Que le gouvernement du Québec garantisse un bail à long terme avec les mêmes conditions qu’actuellement, pour les six centres d’éducation populaire;
Que le gouvernement assume le coût des rénovations des 6 bâtiments, soit 10 000 000 $ dans un plan triennal 2014-2017;
Que le gouvernement du Québec assure la survie des 6 centres d’éducation populaire à Montréal en finançant leur déficit d’exploitation annuel (environ 700 000 $);
Que le gouvernement du Québec reconnaisse l’éducation populaire comme une partie intégrante du droit d’apprendre tout au long de la vie, particulièrement pour les personnes les plus démunies et les plus exclues.



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vendredi 26 septembre 2014

Gouvernement du Québec: Mettre fin à l'utilisation et au transport de pétrole sale au Québec


Pensons à l'environnement que nous laisserons à ceux qui viendront après nous:



Gouvernement du Québec: Mettre fin à l'utilisation et au transport de pétrole sale au Québec 

Publiée Septembre 26, 2014

Créée par Paul T.

Destinataire: Gouvernement du Québec

Pourquoi c'est important

Parce que le pétrole des sables bitumineux demande 80% plus d'énergie à extraire que le pétrole conventionnel en plus de polluer l'eau du nord de l'Alberta, je demande au gouvernement du Québec
1. d'interdire le transport du pétrole des sables bitumineux sur son territoire, que ce soit par train, bateau, oléoduc ou tout autre moyen.
2. d'interdire l'utilisation de ces pétroles au Québec.
3. de mettre fin aux travaux d'exploration et d'extraction du pétrole sur le territoire du Québec.
4. d'investir dans les énergies 100% propres, notamment dans le domaine des transports collectifs et les économies d'énergies.
5. de soutenir la recherche sur les énergies 100% propres.


SIGNEZ CETTE PÉTITION
Mettre fin à l'utilisation et au transport de pétrole sale au Québec


POUR SIGNER CETTE PÉTITION
secure.avaaz.org/fr/petition/Gouvernement_du_Quebec_Mettre_fin_a_lutilisation

Restructuration majeure du réseau la santé: une centralisation à outrance imposée par le haut serait vouée à l’échec



Restructuration majeure du réseau la santé: une centralisation à outrance imposée par le haut serait vouée à l’échec 

25 septembre 2014

Québec solidaire s’inquiète vivement des orientations que le projet de loi 10 déposé aujourd’hui par le ministre Barette veut donner au réseau de la santé dans un contexte d’austérité budgétaire.

«Le PLQ a une lourde pente de crédibilité à remonter. Les réformes de l’ère Charest font encore mal au réseau de la santé et n’ont pas donné les résultats escomptés, que ce soit en termes d’économie ou d’efficacité. L’abolition des agences régionales entraînera-t-elle réellement une diminution du nombre de cadres et permettra-t-elle de tenir compte des réalités de chacun des milieux, à plus forte raison dans un contexte d’austérité budgétaire ? Le parti pris de Philippe Couillard pour le privé lorsqu’il était lui-même ministre de la Santé ajoute aux raisons que nous avons de nous inquiéter» explique Dr Amir Khadir, député de Mercier.

Selon le Dr Khadir, « cette nouvelle réforme a été élaborée à portes closes sans associer étroitement les représentants des travailleuses et des travailleurs du réseau, ce qui augure mal. Ils sont les mieux placés pour proposer une réorganisation des services qui devrait être axée sur les services de première ligne. Il est inquiétant de constater l’ampleur des pouvoirs discrétionnaires qui seront dévolus au ministre de la Santé et encore plus de constater que 30 % du budget de la santé publique. »

Québec solidaire analysera en détail le projet de loi et verra à ce que l’ensemble des actrices et acteurs affectés par cette refonte du réseau de la santé puisse présenter leur point de vue en commission parlementaire, plus particulièrement certains acteurs trop souvent oubliés comme les organismes communautaires du secteur de la santé et services sociaux.

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jeudi 25 septembre 2014

Avec Port-Daniel, Québec recule dans la lutte aux changements climatiques



Avec Port-Daniel, Québec recule dans la lutte aux changements climatiques 

23 septembre 2014

L’incohérence en matière de lutte aux changements climatiques du premier ministre Philippe Couillard a atteint des sommets lors de son passage à l’ONU, estime la porte-parole de Québec solidaire et députée de Gouin, Françoise David.

« L’absence de Stephen Harper au sommet de l’ONU sur le climat est gênante, mais prévisible. Le discours de Philippe Couillard est quant à lui inconséquent! Hier, au moment même où il tenait ses discours jovialistes, un pétrolier géant accostait à Sorel-Tracy pour récupérer un chargement de pétrole sale et on apprenait que la cimenterie de Port-Daniel utiliserait de la coke de pétrole issu des sables bitumineux. Investir dans un projet qui produirait 2 millions de tonnes de gaz à effet de serre par année, ce n’est pas lutter contre les changements climatiques! », déplore Mme David qui estime que Québec fait complètement fausse route.

Pour Mme David, les gens sont inquiets des choix environnementaux du gouvernement libéral et ont raison de l’être. « Pas un jour ne se passe sans qu’on me parle de la multiplication des projets comme les pipelines d’Enbridge et de TransCanada, les forages sur Anticosti et surtout le transport pétrolier sur le St-Laurent. Non seulement ces projets empêcheront le Québec d’atteindre ses objectifs de réduction des GES, mais ils menacent aussi notre territoire et notre fleuve et n’assurent aucune rentabilité économique », indique la députée, soulignant que la majorité des emplois créés par les projets pétroliers du gouvernement Couillard seront en Alberta.

Québec solidaire dépose aujourd’hui une motion pour que Québec révise ses cibles de réduction d’émission de GES et se donne les moyens de les respecter. « Cette motion a déjà été adoptée à l’unanimité, à l’automne 2013, mais n’a pas été respectée par les derniers gouvernements qui ont engagé le Québec sur une pente descendante en matière de lutte aux GES. Il y a urgence à se tenir debout face aux projets polluants », conclut Françoise David.

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Pétition : Sauvegarde de la politique familiale du Québec



Pétition : Sauvegarde de la politique familiale du Québec 

Texte de la pétition

CONSIDÉRANT QUE la politique familiale favorise la conciliation famille-travail et la natalité au Québec;

CONSIDÉRANT QUE les services de garde éducatifs à contribution réduite et le Régime québécois d’assurance parentale favorisent l’égalité hommes-femmes;

CONSIDÉRANT QUE les services de garde à contribution réduite atténuent les inégalités socioéconomiques;

CONSIDÉRANT QUE le réseau des centres de la petite enfance (CPE) et de la garde en milieu familial priorise le développement optimal des enfants entre 0 et 5 ans, notamment par des programmes d’interventions précoces favorisant l’égalité des chances et la persévérance scolaire;

CONSIDÉRANT QUE les corporations privées à but non lucratif des CPE et bureaux coordonnateurs sont administrées par des parents bénévoles;

CONSIDÉRANT QUE la rentabilité des services de garde à contribution réduite a été prouvée : chaque dollar investi rapporte 1,50 $ à l’État, augmentant le PIB de 5,1 milliards de dollars;

CONSIDÉRANT QUE la population québécoise, dont la classe moyenne, contribue deux fois aux services de garde à contribution réduite, par le biais des impôts progressifs et le versement du 7 $/jour;

CONSIDÉRANT QUE la population aurait accepté une hausse des tarifs de 7 à 8 $, suivi d’une indexation, et que le gouvernement a décidé de renoncer à ces revenus;

CONSIDÉRANT QUE le Régime québécois d’assurance parentale s’autofinance par les employeurs et les salariés;

CONSIDÉRANT QUE les Québécois choisissent d’investir dans les enfants et leur famille;

Nous, soussignés, demandons que le gouvernement préserve la politique familiale actuelle ainsi que les budgets permettant la pérennité de ses programmes.
 
Date limite pour signer : 31 octobre 2014

POUR SIGNER CETTE PÉTITION:
www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-4833/index.htm


mercredi 24 septembre 2014

Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard.

Mes 3 vidéos et mes 27 photos de la manifestation sont à la suite de l'article.


Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard. 

Par Sergio de Rosemont

Il y avait 50 000 militants ce 20 septembre 2014 pour donner un avertissement à Philippe Couillard.

De la rue Ste-Catherine jusqu'à la rue Sherbrooke sur la rue McGill College la rue était remplie de manifestant.

Et ca débordait sur les rues transversales comme sur le Boul.Maisonneuve où il en avait jusqu'à l'autre coin de rue à l'Est.

Oui 50 000 québécois devant le bureau du Premier ministre sur la rue McGill College, et d'après certains médias il y avait lors de la marche partie du parc Lafontaine 1 heure de décalage entre la tête et la queue.

Effectivement un avertissement.

Un avertissement de ne pas toucher au caisses de retraites.

Un avertissement de ne pas toucher à nos acquis sociaux.

Un avertissement de ne pas toucher à nos services publics.

Vous me semblez avoir la mémoire courte,... Monsieur Couillard.

Vous nous revenez avec la même soupe que Jean Charest avait tenté de fare avaler au peuple.

Vous vous imaginez qu'en vous contentant de simplement y changer son nom que le peuple ne remarquera pas que c'est le même chaudron et la même soupe réchauffée que vous tentez de lui faire avaler ?

Monsieur Couillard, si vous vous contenteriez de simplement remettre les taux d'impôt qui ont été abolies avec les années par votre propre parti ainsi que par le PQ et que vous remettre les taxations au banques et entreprises vous auriez déjà juste là 10 Milliards $ que vous pourriez récupérer.

Rappelez-vous du Printemps érable Monsieur Couillard, si vous persistez dans votre entêtement c'est ce qui risque de revenir.

Si vous continuez dans cette même optique tout ce que vous réussirez à provoquer sera une guerre des classes.

Le peuple contre vous et votre parti et vos Ami$ du 1 % !

PENSEZ-Y,...MONSIEUR COUILLARD !


VOICI MES 3 VIDÉOS DE CETTE MANIF:

Manifestation contre PL3 01

Manifestation contre PL3 01  
Effectivement ce samedi 20 septembre 2014 c'était la Manifestation contre le Projet de Loi # 3.

J'ai été rejoindre la manif sur McGill College

Suivez-moi et voyez l'ampleur de cette manif, de cette colère contre Couillard
www.youtube.com/watch?v=FDk3mvoXJZw&feature=youtu.be
 
Québec solidaire à la manifestation contre PL3

Québec solidaire à la manifestation contre PL3
  Effectivement ce samedi 20 septembre 2014 c'était la Manifestation contre le Projet de Loi # 3.

 
Manifestation contre PL3 02

Manifestation contre PL3 02  
Effectivement ce samedi 20 septembre 2014 c'était la Manifestation contre le Projet de Loi # 3.

Vidéo pris à partir du Boul. Maisonneuve
  www.youtube.com/watch?v=ptbuncrP46U&feature=em-upload_owner
 


VOICI MES 27 PHOTOS DE CETTE MANIF:


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Collant au sol proche d'un guichet du métro.


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Collant au sol proche d'un guichet du métro.


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En sortant du métro sur le Boul.Maisonneuve, il y avait déjà une foule compacte.


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En sortant du métro sur le Boul.Maisonneuve, on pouvait voir la délégation de Québec solidaire.



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Notre ami Andrés Fontecilla Concha le président et porte-parole de Québec solidaire.



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André Querry toujours au combat.

Bravo André :-)


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La musique, les discours et les mascottes.


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La délégation de Qs.



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Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard.


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Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard.


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Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard.


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Camion de la FTQ.


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La Fédération autonome de l'enseignement.


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On manifestait en famille !


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L'Association des pompiers de Montréal.


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Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard.


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Ca descendait jusqu'à la rue Ste-Catherine.


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Oui effectivement ca faisait bizarre de les voir ces agents de l'ordre établi du SPVM comme manifestants !


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Le Syndicat des pompiers du Québec.


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Effectivement c'était très bruyant.

Bruyant comme un peuple en colère !


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Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard.

Sur le Boul.Maisonneuve.


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Il y avait 50 000 militants pour donner un avertissement à Philippe Couillard.

Sur le Boul.Maisonneuve.


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J'aime bien cette pancarte :-)


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La délégation solidaire y était et cela jusqu'à la fin de la manif.



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La délégation solidaire y était et cela jusqu'à la fin de la manif.



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Un toutou manifestant, original !


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Votre hôte Sergio de Rosemont lors de la manif, merci à mon ami André Querry pour la photo :-)