samedi 28 février 2015

"Nous mangions du fourrage": le calvaire des assiégés en Syrie


Je met l'article au complet par solidarité:



"Nous mangions du fourrage": le calvaire des assiégés en Syrie

mardi 24 février 2015

"Je n'ai pas mangé de tomates ou de pommes de terre depuis plus d'un an", témoigne Salma, une mère de famille syrienne qui, avec des milliers d'autres, a évacué une région assiégée par le régime de Bachar al-Assad.
"Nous avons décidé de partir, au péril de notre vie", raconte cette femme de 35 ans, assise sur un matelas en berçant son bébé. Car "nos enfants auraient pu mourir là-bas de peur, de faim et de froid".
Salma fait partie des milliers de civils sortis ces derniers mois de la Ghouta orientale, une région à l'est de Damas considérée comme le "réservoir de la rébellion". Elle s'est réfugiée avec des dizaines d'autres familles dans un centre d'accueil à Qoudsaya, au nord-ouest de la capitale.
Dans ce bâtiment géré par le ministère de la Réconciliation, les visages émaciés et tristes se ressemblent, comme celui d'Abou Ali, arrivé il y a quelque jours avec sa famille.
Cet ancien fonctionnaire de la mairie de Mleiha raconte que "tous les jours à l'aube", il fouillait avec sa fille "les poubelles pour trouver quelque chose, comme une feuille de salade, juste de quoi calmer notre faim".
"Avant, j'avais du travail et nourrissais mes enfants, alors que maintenant...", se désole Abou Ali, étendu sur un matelas, avant que sa voix ne s'étrangle.
"Nous mangions du fourrage", se rappelle aussi Salem, vêtements loqueteux, les dents noircies par les caries.
Cet habitant de Deir Assafir a vendu les bijoux de sa femme pour acheter de l'orge à des prix exorbitants, le kilo se vendant à 1.000 livres syriennes (20 dollars).
Dans la Ghouta, des dizaines de personnes sont mortes de pénuries de nourriture et de médicaments. Des milliers d'autres, vaincues par la faim et les bombardements, ont fini par accepter de quitter leurs villages sous la protection des forces gouvernementales. Le centre de plusieurs étages où s'est rendue l'AFP avec d'autres médias dans le cadre d'une visite organisée par le ministère abrite 860 personnes dans des salles meublées du strict nécessaire, notamment de matelas noirs.
Dans l'une d'elles, un homme amputé des deux pieds est couché sur un matelas près d'un fauteuil roulant. D'autres chambres sont remplies de malades, selon les organisateurs.
Abou al-Majd, un volontaire, affirme que certains déplacés étaient atteints de maladies inexistantes depuis longtemps en Syrie, comme la tuberculose et la lèpre.
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a mis en garde la semaine dernière contre la situation sanitaire dans la Ghouta, disant qu'elle avait "franchi toutes les lignes rouges". Les déplacés racontent également que certains rebelles profitaient du siège pour imposer leur loi et monopolisaient les produits alimentaires pour les vendre à des prix exorbitants.
"On achetait la cigarette à 175 livres syriennes (0,7 dollar), alors que le paquet ici coûte 125" (0,5 dollar), témoigne Aboul-Nour, 50 ans. De même, un oeuf se vendait à 200 livres contre 30 (0,13 dollar) à Damas, et le kilo de sucre coûtait 4.000 livres (16,5 dollars) contre 125 livres (0,5 dollar).
Moustapha, 76 ans, dont la maigreur transparait de sa djellaba noire, dit avoir perdu 40 kilos en deux ans.
Cet ancien gérant de boucheries et d'un restaurant à Mleiha raconte qu'il pouvait porter à lui seul un mouton de 50 kilos. Mais "aujourd'hui, toutes mes forces m'ont abandonné".
"Je vivais dans l'aisance, maintenant je ne possède plus rien. Mes maisons et mes magasins ont été détruits", se lamente ce septuagénaire qui employait 60 personnes. "Tout ce que j'ai gagné dans ma vie est parti en fumée".



Gaza: les déplacés au bord de l'explosion six mois après la guerre

Je met la copie de l'article au complet par solidarité:



Gaza: les déplacés au bord de l'explosion six mois après la guerre 

jeudi 26 février 2015

Six mois que leurs maisons ont été rasées par la guerre. Six mois qu'ils attendent. Aujourd'hui, les déplacés de Gaza se disent près du point de rupture.
Environ 100.000 Palestiniens passent la fin de l'hiver loin de leurs maisons, "vivant dans des conditions terribles dans des écoles ou des abris de fortune", se sont alarmées 30 organisations humanitaires dans un communiqué publié six mois après le cessez-le-feu mettant fin à la guerre entre Israël et des groupes armés palestiniens.
Les conditions de vie étaient déjà dures avant la troisième guerre qu'ait connue en six ans l'enclave exiguë dans laquelle s'entassent 1,8 million de Gazaouis, disent les humanitaires. Mais depuis, elles se sont encore "dramatiquement dégradées". Les ONG mettent en garde devant autant de désespoir et d'exaspération grandissante: "Un retour aux hostilités est inévitable" si rien n'est fait.
Les Gazaouis attendent encore une reconstruction qui ne vient pas parce que les Israéliens laissent entrer au compte-gouttes les matériaux de peur que les groupes armés ne s'en servent contre Israël. L'autre raison réside dans les divisions politiques palestiniennes qui empêchent tout accord sur les points d'entrée dans la bande de Gaza, étouffée depuis huit ans par le blocus israélien aggravé depuis plusieurs mois par le quasi-blocus égyptien.
"La déprime grandit chaque jour, on a perdu le goût de vivre", dit Sofiane Faraouana, 35 ans, qui vit avec six proches dans une école de l'ONU à Gaza-ville. "Cette situation va exploser au visage de tout le monde", poursuit l'homme au visage encadré par une longue barbe.
Les Nations unies ont déjà fait ce constat. Début février, elles en appelaient aux donateurs internationaux qui s'étaient engagés après la guerre à venir au secours de Gaza avec 5,4 milliards de dollars, mais qui n'ont pas tenu leurs promesses. Sans ces fonds, les efforts pour éviter un nouveau conflit seront vains, a averti l'ONU qui, à court d'argent, a annoncé devoir suspendre elle-même une bonne partie de ses versements. Une dégradation de la situation serait un coup de boutoir supplémentaire contre une Autorité palestinienne politiquement moribonde et faisant face à d'énormes problèmes financiers.
Alors, pour grappiller quelques shekels, c'est la débrouille. Anas Berdaa, 12 ans, revend les rations de nourriture que l'ONU donne chaque jour aux huit membres de sa famille pour payer pour lui et ses frères le bus pour l'école.
Depuis que sa maison a été détruite dans le quartier de Chajaya, ravagé par guerre, la famille campe dans la salle d'une école de l'ONU située dans l'ouest de la ville de Gaza où vivent plus de 500 déplacés.
"On n'a ni de quoi se nourrir, ni de quoi se chauffer", raconte sa mère, Nermine, 32 ans, qui a accouché il y a quatre mois d'un dernier garçon dans cette école. "L'ONU me fournit des couches et du lait pour lui", dit-elle. Mais avec un mari au chômage, comme près de la moitié des Gazaouis, elle avoue ne rien pouvoir offrir à ses enfants. "Ils ne reçoivent jamais de jouets comme les autres enfants".
"La nuit, ils ne dorment pas à cause du froid et psychologiquement, ils sont complètement détruits". "En fait, c'est comme si on était morts", lâche-t-elle.
L'ONU "nous pousse à partir d'ici. Mais pour aller où ? On entend toutes les promesses de l'ONU et de l'Autorité palestinienne, mais on ne voit pas un centime arriver des Arabes ou du reste du monde", s'emporte son beau-frère, Ali, 32 ans.
"Il n'y a aucun espoir que nos maisons soient reconstruites et l'explosion approche", prédit Dounia Joundia, une autre déplacée installée avec 1.000 autres personnes dans une école du sud de la ville de Gaza.
Six mois de vie précaire dans des centres d'accueil improvisés, et sans perspective de reconstruction, en convient l'ONU, c'est le terreau parfait pour le désespoir. L'ONU évoquait récemment la "pression presque insupportable" qui pèse sur les Gazaouis. "Ca fait six mois qu'on vit dans ces écoles, au ban de l'histoire, et personne ne vient nous sauver", martèle Ali.



vendredi 27 février 2015

Bilan du premier anniversaire de la Politique en itinérance – « Une bonne recette mais il manque beaucoup d’ingrédients », estime Manon Massé



Bilan du premier anniversaire de la Politique en itinérance – « Une bonne recette mais il manque beaucoup d’ingrédients », estime Manon Massé 

26 février 2015

À l’occasion du premier anniversaire de la Politique nationale de lutte à l’itinérance, Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques dénonce les gouvernements qui, à Québec et à Ottawa, déconstruisent les programmes et coupent les vivres des groupes communautaires qui viennent en aide aux personnes itinérantes.

«On aura beau avoir la meilleure recette, quand on ouvre le frigo, on se rend compte qu’il est vide. Les groupes qui viennent en aide aux personnes itinérantes se font couper les vivres et ça fait particulièrement mal dans mon comté. Quand une femme itinérante se fait couper son chèque d’aide sociale et se fait poursuivre pour 25 000 $ parce qu’elle en est rendue à quêter pour survivre, ça prend de l’imagination pour croire que ce gouvernement agit avec cohérence et applique simplement une rigueur budgétaire», a indiqué Mme Massé.

La députée dénonce les attaques frontales qui sont faites dans les aspects les plus fondamentaux de la lutte à l’itinérance. «Annonces de coupures dans le logement social avec Accès Logis, abolition d’Alternatives Jeunesse, coupures dans les programmes d’insertion comme PASS-Action. Toutes ces coupures promettent d’aggraver les problèmes d’itinérance.»

En plus des impacts directs de l’austérité du gouvernement libéral, le gouvernement de Stephen Harper causera des impacts majeurs en transformant la Stratégie des partenariats de lutte à l’itinérance. «Le gouvernement fédéral déconstruit des programmes qui ont pris des décennies à se construire au Québec. La vision d’Ottawa menace l’intervention auprès de milliers de personnes et les approches québécoises développées par les groupes de solidarité avec les personnes itinérantes», a-t-elle poursuivi.

Pour Québec solidaire, il est vraiment difficile de comprendre pourquoi la ministre Charlebois se fait complice de ces coupures dans le financement des projets de prévention, dans des projets qui ciblent les jeunes ou encore dans l’investissement en construction de logement social. Plutôt que d’appuyer l’approche Logement d’abord, Manon Massé presse le gouvernement du Québec de prendre ses responsabilités et de financer les projets abandonnés par Ottawa en lutte à l’itinérance.


Cisjordanie: incendie criminel dans une mosquée




Cisjordanie: incendie criminel dans une mosquée 

mercredi 25 février 2015

Un incendie a légèrement endommagé dans la nuit de mardi une mosquée d'un village palestinien proche de Bethléem, en Cisjordanie occupée, sur laquelle une étoile de David et des slogans en hébreu ont été tagués, selon des témoins.
Ces témoins palestiniens ont imputé l'incendie à des colons israéliens. L'une des inscriptions en hébreu retrouvées sur un des murs extérieurs proclamait "vengeance", a constaté un photographe de l'AFP.
Les Affaires étrangères palestiniennes ont dénoncé "une déclaration officielle de guerre religieuse", notant que cet incendie avait eu lieu le jour même du 21ème anniversaire du massacre du Caveau des Patriarches, au cours duquel un colon juif avait abattu 29 Palestiniens en prière à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
"Cette nouvelle attaque est le signe de la montée de l'extrémisme violent dans la société israélienne", poursuit le ministère dans un communiqué.
La police et l'armée israéliennes ont dépêché des hommes sur place pour mener une enquête à la suite d'une plainte de Palestiniens pour un incendie criminel dans une mosquée, a indiqué une porte-parole de la police israélienne, sans se prononcer sur les faits et leur origine.



jeudi 26 février 2015

C'était la Manif-Action contre l'austérité de Couillard


Mes 18 photos de l'événement sont à la suite de l'article.


C'était la Manif-Action contre l'austérité de Couillard 

Par Sergio de Rosemont

C'était la Manif-Action contre l'austérité de Couillard.

La manifestation avait été organisée par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et de la Coalition pour la survie des services publics.

Le FRAPRU ainsi que plusieurs syndicats, groupes du communautaire ainsi que plusieurs comités logement y étaient.

Le Comité Logement Rosemont avaient répondu présent à l'appel !

Québec solidaire avait lui aussi descendu dans la rue avec les manifestants.

Ca se passait ce lundi 23 février 2015 à 11h30 au coin de McGill College et de Sherbrooke soit devant les bureaux du premier ministre du Québec qui sont situé dans l'édifice de la HSBC.

Oui les bureaux du premier ministre sont situés dans l'édifice de la HSBC cette banque impliquée dans des scandales fiscaux internationaux !

Malgré les -30 ° Celcius la température était chaleureuse comparativement à l'ouverture d'esprit de Philippe Couillard.

Nous étions là sur place pour dire à Philippe Couillard que nous le Peuple du Québec refusons son austérité immorale.

Personne au Québec n'a voté pour cela.

N'oublions pas que Philippe Couillard a pu obtenir un gouvernement majoritaire simplement par ce que nous utilisons un système électoral dysfonctionnel ce qui lui a permis d'obtenir 56 % des sièges à l'Assemblée nationale qu'avec seulement 41 % des votes.

Alors vu que ce gouvernement Couillard n'a pas obtenu aux élection 50 % + 1 des votes soit une majorité réelle et morale comment peut-il prétendre avoir la légitimité pour imposer au Peuple Québécois cette politique d'austérité ?

Pendant que nous manifestions devant les bureaux de Philippe Couillard 15 manifestants ont été occuper les locaux de l'Association des banquiers du Canada pendant 1h30.

La manifestation c'est terminée par une marche pour aller rejoindre les 15 manifestants qui avaient occupé les bureaux de l'Association des banquiers canadiens devant leurs bureaux.

D'après Radio-Canada nous étions 200 manifestants.

Non Monsieur Couillard n'ous n'avons pas terminé,...... Nous ne faisons que commencer.

Attendez aux Printemps 2015 Monsieur Couillard nous verrons à quel point vous apprécierez l'air printanier !

La co-porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, et une autre députée du parti, Manon Massé, ont participé à la « manif-action ».

« Oui, on comprend qu'on veut équilibrer les finances publiques, avance Mme Massé. Mais on est tanné que ça se fasse toujours sur le dos de la classe moyenne et des plus pauvres. Il y a un courage politique que ce gouvernement doit prendre pour être capable d'aller chercher l'argent où il est. » Sa collègue Françoise David abonde également en ce sens. Mme David a déploré les compressions qui touchent l'éducation des jeunes filles. « Ça atteint des proportions qui n'ont pas de bons sens », conclut-elle.

POUR PLUS D'INFORMATION:

Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics
 nonauxhausses.org
 
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FRAPRU
Front d'action populaire en réaménagement urbain
1431 rue Fullum, # 201
Montréal, Qc
H2K 0B5

 
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Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145
Montréal (Québec)
H1X 2X2

 
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VOICI MES 18 PHOTOS :


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Oui les bureaux du premier ministre sont situés dans l'édifice de la HSBC cette banque impliquée dans des scandales fiscaux internationaux !


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Le "Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec" une autre victime de l'austérité du gouvernement Couillard.



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Ça suffit !


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François Saillant du "FRAPRU" avait répondu présent à l'appel.



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Françis de la délégation du "Comité Logement Rosemont" y était aussi.



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Le militant Fred Burrill du POPIR-Comité Logement



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Le militant Marc O. Rainville du POPIR-Comité Logement



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Oui eux aussi y étaient, pour protéger celui qui se fout amplement d'eux Philippe Couillard.


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Y'a pu de trous dans ma ceinture !


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La "CSN".


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La bannière du "FRAPRU".



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Sébastien de la délégation du "Comité Logement Rosemont".



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Pierre de la délégation du "Comité Logement Rosemont".



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On se prépare pour la marche


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On se prépare pour la marche


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La délégation du "Comité Logement Ville-Marie".



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La délégation de "Québec solidaire".



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La délégation de "Québec solidaire".


Début des consultations sur le projet de loi 20 – « M. Barrette, la santé ce n’est pas deux colonnes de chiffres », Amir Khadir




Début des consultations sur le projet de loi 20 – « M. Barrette, la santé ce n’est pas deux colonnes de chiffres », Amir Khadir 

24 février 2015

Le Dr Amir Khadir est catégorique, le ministre Barrette doit retirer son projet de loi 20 qui vise à imposer des quotas aux médecins parce qu’il aura des impacts négatifs sur la qualité des soins de santé et des services médicaux offerts à la population. Selon le député médecin de Québec solidaire, le projet de loi dont les consultations publiques s’ouvrent aujourd’hui sans la participation de deux importants groupes, ne peut régler les problèmes d’accès.

« M. Barrette, la santé ce n’est pas deux colonnes de chiffres. Les généralistes veulent du changement pour améliorer l’accès aux services, mais votre projet de loi les démobilise par son autoritarisme, sa vision quantitative de la santé et son absence totale de compréhension de la complexité et de la variété des pratiques médicales », a d’entrée indiqué fait savoir le Dr Amir Khadir qui participera à la commission parlementaire sur le projet de loi.

Au cours des consultations, le ministre de la Santé devra faire preuve d’ouverture et écouter davantage les acteurs concernés et tenir un véritable débat de société au lieu d’imposer ses vues comme il l’a fait avec le récent projet de loi 10. «La majorité des groupes entendus en consultation viendront dire tout ce qui ne marche pas dans la mesure gouvernementale : ils le font déjà depuis des semaines. Personne dans le réseau n’appuie le projet de loi du ministre, la part des patients tout autant que des soignant.es – qu’il s’agisse d’omnipraticiens, de spécialistes, d’infirmière ou d’autres professions de la santé », prévient le Dr Khadir.

S’il faut ajuster et réaligner le mode de rémunération des médecins, Amir Khadir estime qu’il faut le faire pour tous les médecins, spécialistes comme omnipraticiens. « Il faut un meilleur équilibre entre spécialistes et omnipraticiens en fonction des besoins de la population et non du lobby de certaines catégories de pratique. Il faut revoir la rémunération à l’acte qui occupe trop de place dans le système et nuit à la prise en charge des patients. Mais aussi importante soit-elle, la rémunération des médecins n’est qu’une pièce du puzzle à résoudre. On ne peut résoudre le problème d’accès aux médecins par une seule solution! À problèmes multiples, solutions multiples. »

Des solutions existent

Au lieu d’imposer des pénalités aux médecins qui ne verraient pas un quota prédéfini de patients dans une année, le député de Québec solidaire veut mettre de l’avant lors de la commission parlementaire un ensemble de solutions aux problèmes d’accès aux soins de santé et aux services sociaux, sans complaisance, mais mobilisatrices et équitables envers les divers intervenants médicaux.

« Ces solutions existent. Déjà l’automne dernier, bon nombre d’entre elles ont fait consensus entre des médecins, des gestionnaires et des travailleurs et travailleuses du réseau public de la santé. Pourquoi ne pas s’en inspirer pour apporter des correctifs qui suscitent l’adhésion et l’enthousiasme nécessaires pour avoir une chance réelle de changer les pratiques et améliorer l’accessibilité aux médecins », poursuit le député médecin.

Les propositions concrètes et précises que Québec solidaire entend mettre de l’avant au cours de la commission parlementaire s’inspirent des suggestions du Commissaire à la santé et au bien-être au sujet de l’amélioration de services de première ligne et qui devrait alimenter le débat alentour du retrait du PL20 et son remplacement par un projet de loi plus inspiré et mobilisateur:

Favoriser la pratique médicale de groupe ainsi que l’interdisciplinarité dans la pratique en première ligne
Soutenir l’implantation du dossier médical informatisé et du dossier de santé partageable
Explorer de nouvelles modalités de prestation de soins et agir sur les pratiques cliniques Favoriser les pratiques d’autosoins et soutenir la contribution des proches aidants Agir sur la planification et la gestion des activités cliniques
Revoir les responsabilités cliniques des médecins de première et de seconde ligne Mettre au point des mécanismes de gouverne clinique en première ligne de soins Implanter des mécanismes d’appréciation et d’amélioration continue de la performance clinique
Agir sur le financement des soins
Réaligner le mode de rémunération des médecins


« Le ministre Barrette s’attirerait les honneurs de tous et l’admiration des intervenants de la santé en retirant le projet de loi 20 pour corriger le tir et réformer convenablement les pratiques pour améliorer l’accessibilité. J’ose espérer que les consultations qui débutent aujourd’hui nous ramèneront sur la voie d’un débat constructif en commission parlementaire pour préparer le terrain à un nouveau projet de loi susceptible de rallier et de réussir. La balle est dans le camp du ministre, qui sera le nôtre s’il est ouvert au débat », conclut-il.


mercredi 25 février 2015

« Martin Coiteux vit sur une autre planète ! » Françoise David




« Martin Coiteux vit sur une autre planète ! » Françoise David 

23 février 2015

« C’est de plus en plus évident, les compressions du gouvernement libéral affectent particulièrement les femmes et les enfants. Mais, en entrevue ce matin, Martin Coiteux a prétendu que cela ne correspond pas à la réalité. Sur quelle planète vit-il? La modulation des tarifs en garderie et les compressions en santé et en éducation s’en prennent directement à nos enfants et toucheront les Québécoises de manière disproportionnée ! Pour couronner le tout, les exigences patronales de M. Coiteux envers les employé.e.s de la fonction publique et des services publics plongent un secteur majoritairement féminin dans l’appauvrissement », déclare la députée de Gouin et porte-parole parlementaire de Québec solidaire, Françoise David.

« Les propos de M. Coiteux sont condescendants pour la majorité des Québécois et Québécoises, ceux et celles qui font les frais des actions du gouvernement Couillard. Les gens savent ce que ça veut dire, l’austérité, malgré la directive gouvernementale de cesser d’utiliser des mots qui choquent pour décrire des mesures injustes et choquantes », a poursuivi Mme David.

Québec solidaire invite les Québécoises et les Québécois à sortir dans la rue à l’occasion de la semaine nationale d’actions contre les mesures d’austérité du gouvernement Couillard. D’ici vendredi, près d’une quarantaine d’actions mobiliseront tous les secteurs de la population dans les quatre coins du Québec.

« Il faut ramener le gouvernement Couillard sur le plancher des vaches. Il est incompréhensible d’exiger un milliard de compressions supplémentaires de la classe moyenne alors que Québec refuse toujours de s’attaquer à l’évasion fiscale, à l’injustice tarifaire et aux avantages accordés aux plus fortunés et aux grandes entreprises. Cette semaine, nous allons le rappeler sur toutes les tribunes: les Québécoises et les Québécois ne se laisseront pas faire! », a lancé Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.


Stop au viol comme arme de guerre : Pour un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo



Stop au viol comme arme de guerre : Pour un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo 

Pétition pour le Président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila et 8 autres :

Cette pétition sera envoyée à:

Président de la République Démocratique du Congo
Joseph Kabila
Président de la République française
François Hollande
Président des Etats-Unis d'Amérique
Barack Obama
Envoyée spéciale du Secrétaire général de l'ONU dans la région des Grands Lacs
Mary Robinson
Présidente de la commission de l’Union africaine
Mme Nkosazana DLAMINI-ZUMA,
Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie
Abdou Diouf
Présidence en exercice du Conseil de sécurité des Nations unies
A son excellence
Président de l'Union européenne
VAN ROMPUY
Secrétaire général des Nations unies
Ban Ki-moon


Stop au viol comme arme de guerre : Pour un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo

Mesdames, Messieurs,

Qui n'a pas entendu parler du traitement inhumain que subissent les femmes dans les zones de combats en République démocratique du Congo, où les femmes sont prises comme champ de bataille et le viol une véritable arme de guerre ?

On entend par-ci, par-là, des personnalités, des experts et des observateurs stigmatiser ces violences faites aux femmes de la RDC sans qu’aucune mesure concrète et efficace ne soit prise. Les solutions proposées depuis quinze années, loin de soulager la détresse de ces femmes, se sont avérées être de « fausses-bonnes » solutions qui ont accentué, au point de normaliser cette barbarie.

Je sais pourtant, pour avoir exercé en qualité d’avocat près le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pendant sept années, avec quelle rigueur les juges ont réprimé ces crimes de viols comme arme de guerre commis pendant le génocide du Rwanda et en ex-Yougoslavie. Cette justice, quels que soient ses insuffisances et ses travers, aussi impuissante soit-elle pour réparer les séquelles et traumatismes, a cependant eu le mérite de punir ceux dont l'implication était judiciairement prouvée au delà de tout doute raisonable, dans les génocides rwandais et bosniaque.

Paradoxalement, pour ce qui est de la République démocratique du Congo, des manifestations pacifiques et citoyennes se sont déroulées partout dans le monde pour stigmatiser, sans succès, l'impunité. Qui ne se souvient pas de la marche mondiale des femmes à Bukavu en 2010 - la marche Paris-Bruxelles effectuée en 14 jours par des vaillantes filles et des vaillants fils du Congo en juillet 2011 - le tour d'Europe par un jeune Congolais - la grève de la faim de Paris en décembre 2012 et des citoyens excédés qui ont même marché dévêtus, pour attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur le calvaire que vivent ces femmes ?

Que dire du travail que font, au péril de leur vie, le Dr Mukwege, les activistes des droits de l'homme, les représentants de la société civile ? Tous ont fait et continuent de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter les viols, alléger la souffrance des victimes et mettre un terme à l'impunité, et ce, sans grand résultat ?

Fort du soutien des 52 personnalités féminines, j'ai décidé d'agir avec votre aide, convaincu que nous sommes des millions de par le monde à partager l'indignation de nos 52 Marraines qui sont des sommités du monde universitaire, des femmes politiques de caractère ainsi que des féministes qui ont passé l'essentiel de leur vie à défendre aussi bien la place, les droits, l'honneur que la dignité de la femme dans la société française et partout dans le monde. Bon nombre d'autres grandes figures féminines et masculines, dont le nom ne figure pas sur la liste des 52, ne sont pas moins impliquées et soutiennent ouvertement notre cause.

Cette pétition est notre façon déterminée de dire et de proclamer une fois pour toutes que "le corps de la femme ne devait pas, et plus jamais ne devrait être utilisé comme arme de guerre" au Congo et partout ailleurs dans le monde.

Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies fermera bientôt les portes du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et celles du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) qui ont l’un et l’autre considéré ce type de viol comme constitutif de crime contre l'humanité ou de génocide. Il est indispensable que le Conseil de sécurité des Nations unies et son Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, prennent toutes les mesures nécessaires pour permettre la survivance de cette jurisprudence, en créant rapidement un Tribunal pénal international pour la RDC, chargé de poursuivre tous les crimes similaires, déjà répertoriés dans le "rapport mapping" des Nations unies.

Nous sommes convaincus que c'est l'un des moyens les plus efficaces de soustraire ces femmes des griffes de leurs bourreaux et de mettre effectivement fin à l'impunité de ceux qui ont utilisé et continuent d'utiliser le viol comme arme de guerre. Ne pas le faire, serait une discrimination à l'égard de la femme congolaise, un déni de justice internationale ainsi qu'un encouragement à commettre le "gynocide" ou "fémicide".

En effet, après publication du "rapport mapping" et la multitude de rapports sur la situation de ces femmes dans le pays, nul n'est plus fondé à prétendre n'avoir rien vu, rien su, ni rien entendu.

Quelles que soient les insuffisances et les critiques, le Tribunal pénal international pour le Rwanda ainsi que celui pour l'ex-Yougoslavie, ont joué un rôle de précurseur. Animateur, puis Président de l'Association des avocats du Tribunal pénal international pour le Rwanda de 2002 à 2006, je sais quelles étaient les insuffisances d'un tel Tribunal pour les avoir critiquées et combattues. Je sais cependant que par-dessus tout, ces Tribunaux ont, comme c'est inscrit dans leur mission, poursuivi et largement contribué à éradiquer le viol comme arme de guerre au Rwanda et en Bosnie depuis 1994. De ce fait, ilsont contribué au retour de la paix.

Les acquis de cette justice pénale internationale devraient pouvoir profiter à toutes les femmes partout dans le monde et surtout en RDC, devenue le théâtre de combat entre belligérants de la région des Grands Lacs africains.

Nous vous demandons, pour l’amour du ciel, de soutenir cet appel en le signant et en le faisant signer autour de vous.

Merci pour toutes les femmes victimes.

Hamuli Rety

Ancien président de l’Association des avocats du Tribunal pénal international pour le Rwanda

lire la «Déclaration des Marraines»

Facebook page: Pour un tribunal pénal international pour la RDC

Lettre à:

Président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila
Président de la République française François Hollande
Président des Etats-Unis d'Amérique Barack Obama
Envoyée spéciale du Secrétaire général de l'ONU dans la région des Grands Lacs Mary Robinson
Présidente de la commission de l’Union africaine Mme Nkosazana DLAMINI-ZUMA,
Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie Abdou Diouf
Présidence en exercice du Conseil de sécurité des Nations unies A son excellence
Président de l'Union européenne VAN ROMPUY
Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon
Excellences,
Qu'il vous plaise, en adéquation avec vos propres déclarations condamnant les actes de viol comme arme de guerre et d'autres crimes commis en RDC, d'instruire vos ambassadeurs au Conseil de sécurité de l'ONU de porter à l'ordre du jour et de voter une résolution créant le Tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo en succession du TPIR-Arusha et du TPIY-La Haye qui ferment leurs portes.en décembre 2014.


Nous demandons : 1) au Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu'au secrétaire général, M. Ban Ki-Moon, de mettre en place, sans atermoiement, un Tribunal Pénal International pour la RDC, chargé de poursuivre tous les crimes répertoriés dans le « rapport mapping » des Nations Unies, en succession du TPIR à Arusha en République unie de Tanzanie
2) à M. le président Obama, d'honorer son « prix Nobel » en adoptant dans la région, une politique qui prend en compte la dignité et l'humanité de ces femmes
3) à M. le secrétaire général Abdou Diouf, d'actionner les valeurs de la francophonie que nous avons en partage pour que dans toutes les instances, les francophones défendent en bloc ces victimes en soutenant le présent appel
4) à Mme la présidente Zuma, de puiser dans la sagesse et l'humanisme africains, la force nécessaire pour condamner et faire condamner l'humiliation et la douleur infligée à ces femmes de l'Est du Congo et d'appuyer fortement cette exigence de justice au Conseil de sécurité
5) à M. le président Van Rumpoy, de recentrer la diplomatie européenne sur les valeurs qui fondent l'Europe - convaincre les États membres de s'abstenir de tout soutien sous quelque forme que ce soit, visant à couvrir ou garantir l'impunité aux bourreaux - et d'inviter les États membres à soutenir le présent appel
6) à Mme Robinson et M. Ban Ki-moon, d'inscrire parmi les pistes prioritaires de recherche de solution de paix durable dans la région, la succession du TPIR/Arusha par le TPI pour la RDC
7) aux dirigeantes et dirigeants du monde, quels que soient leur pays et l'institution qu'ils servent, d'arrêter tout encouragement et supprimer tous les avantages, privilèges et immunités consentis aux bourreaux
8) à M. le président Hollande ainsi qu'aux chefs des États membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, d'instruire leurs ambassadeurs siégeant au Conseil de sécurité, de porter à l'ordre du jour et de rappeler, semaine après semaine, la question de l'instauration d'un Tribunal Pénal International pour la RDC en succession du TPIR/Arusha.

Excellences,
Ne pas le faire, serait une discrimination à l'égard de la femme congolaise, un déni de justice internationale ainsi qu'un encouragement à commettre le «gynocide » ou «fémicide». Car, en effet, après publication du «rapport mapping» et la multitude de rapports sur la situation de ces femmes, nul n'est plus fondé à prétendre n'avoir rien vu, rien su, ni rien entendu".


Bien respectueusement
Hamuli RETY




mardi 24 février 2015

Sur cette corde.


Mon plus récent poème :


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Des bleus à l'âme, des blessures donc on aimerait tant pouvoir oublier à jamais !

Sur cette corde. 

Par Sergio de Rosemont

Sur cette corde.

Sur cette corde du linge étendu pour y sécher après le lavage.

Comme en espérant que certains souvenir soient apporter par le vent.

Comme si le vent serait le messager à qui on peut confier des souvenirs afin qu'il les apporte aux dieux de l'oubli.

Des souvenirs amers de déceptions, de désillusions.

Des souvenirs de vieilles blessures de l'existence.

Des souvenirs de rendez-vous manqués.

Et parfois des souvenirs avec un parfum de vieilles trahisons, d'Amitié trahies.

Allez vent apporte avec toi tous ces souvenirs.

Apporte avec toi toutes ces blessures dans l'âme !

Des bleus à l'âme, des blessures donc on aimerait tant pouvoir oublier à jamais !

Non aux subventions pour l’huile de palme !


Dans la pratique, ces subventions massives encouragerons les producteurs d’huile de palme à détruire encore plus de forêts tropicales pour installer des nouvelles plantations.



Les plantations industrielles provoquent la déforestation tropicale, l’accaparement des terres et la destruction de l’habitat naturel des orangs-outans (photo : montage SOB et IAR Indonesia)

Non aux subventions pour l’huile de palme ! 

En Indonésie, le nouveau président Widodo veut soutenir les biocarburants en les subventionnant massivement. L’industrie de l’huile de palme se frotte les mains : elle touchera une grande partie du pactole de 1,35 milliard de dollars destiné aux entreprises. La forêt tropicale et ses habitants sont plus que jamais menacés.

L’heure est à la mobilisation pour les activistes indonésiens : « Les entreprises d’huile de palme seront les seules bénéficiaires de cette politique » fulmine Zenzi Suhadi, le chargé de campagne forêt de l’organisation non gouvernementale Walhi. « L’accaparement des terres sera financé par les impôts des gens les plus modestes. »

En décidant de subventionner les biocarburants à hauteur de 1,35 milliard de dollars, l’Indonésie a offert une bouffée d’oxygène à une huile de palme mal en point qui voyait son cours et ses ventes baisser. Chaque litre de biodiesel à base d’huile de palme percevra ainsi 3 fois plus de subventions qu’auparavant. L’augmentation des aides aux agrocarburants à base d’éthanol sera en comparaison bien moindre

Dans la pratique, ces subventions massives encouragerons les producteurs d’huile de palme à détruire encore plus de forêts tropicales pour installer des nouvelles plantations. Jusqu’où iront donc les atteintes faites au climat et aux populations paysannes et autochtones qui perdront leurs terres ?

Nordin, le porte-parole de notre organisation partenaire Save our Borneo (SOB) en Indonésie, rappelle que « l’huile de palme est synonyme de corruption, de violation des droits humains et de destruction de la nature. »

La mesure de forte augmentation des subventions sur les biocarburants est certes encore soumise à l’avis du comité budgétaire du Parlement indonésien fin février, mais seul le Président Joko Widodo semble pouvoir revenir sur cette décision.

Mobilisons-nous aux côtés des activistes indonésiens pour demander l’arrêt des subventions pour l’huile de palme !

À Joko Widodo, Président de la République d’Indonésie

Monsieur le Président,

Je viens de prendre connaissance de votre intention de subventionner les agrocarburants en Indonésie. Soutenue avec l’argent des contribuables indonésiens, la production de biodiésel à base d’huile de palme et de bioéthanol entrainera l’installation de nouvelles plantations et la destruction des forêts tropicales de votre pays.

Les organisations indonésiennes de protection de la nature et de défense des droits humains redoutent de nouveaux défrichements de forêt et le déplacement forcé des populations paysannes et autochtones.

Les cultures d’huile de palme s’étendent déjà sur plus de dix millions d’hectares en Indonésie. Il y a seulement quelques années, ces zones étaient encore couvertes de forêts tropicales.

Votre décision de subventionner les biocarburants semble manifestement motivée par le soutien des entreprises du secteur de l’huile de palme qui voient leurs profits menacés. Pour les populations rurales et la nature, le tribut à payer est aussi lourd qu’inacceptable.

Nous faisons depuis plusieurs années l’amère expérience du subventionnement des biocarburants en Europe. Aussi, je vous implore de ne pas attribuer de nouvelles subventions pour les agrocarburants en Indonésie.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne.


lundi 23 février 2015

C'était l'AGA de Qs-Montréal


Mes 10 photos de l'AGA sont à la suite de mon texte.


C'était l'AGA de Qs-Montréal 

Par Sergio de Rosemont

Effectivement ce samedi 21 février 2015 à 13h30 c'était l'assemblée générale annuelle de l'association régionale Qs-Montréal.

Ca se déroulait dans la salle 200 du Centre St-Pierre au 1212 rue Panet à Montréal.

Avant l'AGA nous avons assisté à une présentation d'Eve-Marie Couturier sur l'impact de l'austérité sur les femmes et Marie-Josephe Pigeon est venu nous parler de la motivation autour de l'édition 2015 de la Marche mondiale des femmes.

Oui beaucoup d'actions à venir en 2015 !






VOICI MES 10 PHOTOS DE L'AGA DE QS-MONTRÉAL : 


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l'AGA de Qs-Montréal se tenait dans la salle 200 du Centre St-Pierre au 1212 rue Panet à Montréal.


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l'AGA de Qs-Montréal se tenait dans la salle 200 du Centre St-Pierre au 1212 rue Panet à Montréal.


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Odile Collet souhaitant la bienvenue.


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Eve-Marie Couturier nous expliquant l'impact de l'austérité sur les femmes.


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Marie-Josephe Pigeon nous parlant de la motivation autour de l'édition 2015 de la Marche mondiale des femmes.

Vous en excuserez la qualité de la photo problème d'éclairage.


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Marie-Chantale Locas présidant l'AGA.


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Stéphanie Charpentier assurant le rôle de secrétaire d'assemblée.


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Le militant Marc Bonhomme au micro.


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Rosane Labelle au micro.


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Les progressifs(Ves) sont les bienvenues.