vendredi 6 janvier 2017

Manon Massé demande à la CDPQ de prendre une bonne résolution pour 2017 : sortir des hydrocarbures


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Manon Massé demande à la CDPQ de prendre une bonne résolution pour 2017 : sortir des hydrocarbures 

5 janvier 2017

Alors que l’heure est aux bonnes résolutions pour l’année à venir, la députée solidaire de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, demande à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) de déposer un plan de désinvestissement des hydrocarbures dès cette année afin de protéger le bas de laine des Québécoises et des Québécois de l’éclatement de la «bulle du carbone».

« Plus d’un an après les beaux discours du gouvernement Couillard et des acteurs économiques québécois à la COP21, nos engagements climatiques sont restés lettre morte. Soyons clairs : la Caisse a un rôle de premier plan à jouer dans l’atteinte des objectifs ambitieux fixés par le Québec », explique Manon Massé.

Mme Massé rappelle que les responsabilités du Québec en matière de réduction des émissions de GES ne s’arrêtent pas aux frontières de la province.

« Réduire notre dépendance aux hydrocarbures, ça ne veut pas dire pelleter dans la cour du voisin et faire semblant que l’hiver est déjà fini! Quand un pipeline détenu en partie par la Caisse explose en Alabama, le temps n’est pas aux excuses : il est à l’action. Avant que la prochaine catastrophe ne salisse les mains des Québécoises et des Québécois, sortons nos régimes de retraite des hydrocarbures! », martèle la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
 
La Caisse à la traîne

L’attentisme du PDG de la Caisse, Michael Sabia, soulève également de graves inquiétudes dans les milieux économiques. Même l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, estime que des pertes « potentielles énormes » attendent les investisseurs qui ne prennent pas le virage du désinvestissement. Le groupe de recherche Corporate Knights indique que si la Caisse était sortie des énergies fossiles en 2012, elle aurait pu générer un rendement additionnel de 7,1 milliards de dollars sur les marchés dans les trois années suivantes.

« En tant qu’institution publique, la Caisse doit faire preuve de leadership et investir dans les énergies de l’avenir, pas miser gros sur un secteur en déclin comme celui des hydrocarbures. On doit s’assurer que les placements effectués en notre nom ne nous exposent pas à des risques inutiles! C’est le bas de laine des Québécoises et des Québécois qui est en jeu », lance Manon Massé.

La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques demande à Michael Sabia d’expliquer le retard inacceptable de la Caisse alors que près de 600 fonds d’investissement, dont le plus grand fonds souverain au monde, en Norvège, et les grands fonds de pension en Californie, ont choisi de désinvestir des énergies fossiles pour protéger leurs investissements et notre environnement.

Plus de 75 000 Québécois ont signé une pétition de la Fondation David Suzuki et de l’organisme Recycle ta Caisse pour demander à la CDPQ de sortir des énergies fossiles.


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