mercredi 31 mai 2017

Un congrès démocratique et militant trace une perspective à la lutte pour une société plus juste et plus démocratique


À PRENDRE LE TEMPS DE LIRE :



Québec solidaire et la convergence souverainiste

Un congrès démocratique et militant trace une perspective à la lutte pour une société plus juste et plus démocratique 



Mercredi 24 mai 2017 / DE : Bernard Rioux

Le 21 mai dernier, le congrès de Québec solidaire a rejeté la proposition de convergence souverainiste de Jean-François Lisée. Cette décision a soulevé l’ire de nombreuses personnes qui ont multiplié les étiquettes peu flatteuses pour caractériser les membres de Québec solidaire en les désignant comme des traîtes, des sectaires, des idéologues, des puristes ou des irresponsables… C’est à se demander pourquoi ces péquistes voulaient converger avec un parti digne d’un tel mépris. L’important n’est pas de s’attarder aux formes de la clameur publique, mais de comprendre ce qui était réellement en jeu.

Le Parti québécois doit expliquer son déclin

La défaite du Parti québécois aux élections de 2014 a été profonde et dévastatrice. Il perdait le pouvoir, après 18 mois au gouvernement seulement. En fait, sa défaite de 2014 a été provoquée par le rejet de ses politiques néolibérales : reprise à son compte de la politique du déficit zéro, budgets d’austérité, refus d’instaurer une fiscalité plus équitable, accueil et soutien financier au tournant pétrolier, utilisation d’une politique identitaire stigmatisant des communautés ethnoculturelles avec sa Charte des valeurs divisant profondément la population québécoise. De plus, le refus du PQ de mener une lutte conséquente pour l’indépendance et son absence de stratégie claire à cet égard a permis à Couillard de mener une campagne démagogique et de peur sur la tenue d’un éventuel référendum sans que la direction péquiste puisse répondre adéquatement à cette campagne. Cette situation a nourri le "parti de l’abstention" parmi les souverainistes. Le moment PKP n’a pas amélioré la confiance envers ce parti. Et la course à la chefferie qui a débouché sur l’élection de Jean-François Lisée n’a pas évité les dérapages identitaires.

Pour se laver de toute responsabilité pour sa défaite et ses difficultés, les dirigeants péquistes ont élaboré une analyse qui attribuait à la division du vote francophone la responsabilité de cette défaite. Cette analyse attribuait au PLQ une base assurée chez les minorités ethnoculturelles, ce qui donnait une avance importante au PLQ lors des élections. Si on ajoutait, à cette affirmation que l’existence de partis souverainistes (comme Québec solidaire et Option nationale) divise le vote francophone, on concoctait ainsi une explication du recul du Parti québécois et ses difficultés actuelles qui permet de laver le PQ de toutes responsabilités face à ses déboires.

La convergence souverainiste, une astuce

La convergence souverainiste a été présentée par Jean-François Lisée comme une réponse électoraliste à l’analyse servant à justifier le recul du Parti québécois. Comme QS était désigné comme le parti responsable d’une série de défaites dans des comtés déterminés, il aurait fallu négocier un accord qui permettrait d’éviter la répétition de cette situation. Il s’agissait de s’entendre sur une plate-forme réduite à quelques revendications comme la réforme du mode de scrutin et exclure les bilans sur les pratiques concrètes du dernier gouvernement péquiste [1] Québec solidaire devrait retirer ses candidat-e-s d’un certain nombre de comtés et contribuer ainsi à la victoire du PQ et au départ du Parti de Philippe Couillard du gouvernement. La proposition de convergence n’a jamais été clairement concrétisée par le Parti Québécois. Mais elle présentait l’avantage soit de transformer Québec solidaire en force d’appui à une éventuelle victoire du Parti québécois, soit à pouvoir présenter Québec solidaire si jamais il refusait une telle convergence comme un parti sectaire complice objectif du PLQ de Couillard. Jean-François Lisée avait là une manœuvre où il marquait des points à tout coup.

Les réponses discutées par Québec solidaire

Pour nombre de militantes et de militants de Québec solidaire, qui allaient finalement former la majorité au congrès, cette proposition de convergence reposait sur une analyse erronée de la situation du mouvement indépendantiste. Elle avait également comme conséquences politiques de reconnaître le PQ comme étant partie prenante du camp des progressistes et de prétendre que sa victoire constituait un déblocage de la situation politique actuelle. C’est pourquoi, les militant-e-s qui rejetaient de telles perspectives ont défini une orientation politique qui tirait un bilan et une caractérisation du PQ les amenant à rejeter toute perspective de pacte avec le PQ. Pour ce courant, il fallait plutôt rechercher l’unité en direction des mouvements sociaux afin de construire un vaste front de résistance à l’offensive néolibérale. Comme l’a dit un congressiste, « se débarrasser des Libéraux n’est pas un projet de société ».

L’option favorisant l’ouverture de négociations exploratoires avec le Parti québécois fédérait au moins trois sensibilités. Une première sensibilité largement majoritaire y voyait une tactique qui pourrait permettre d’éviter de se voir attribuer par la direction péquiste le refus de toute convergence. Il s’agissait d’établir un certain nombre d’exigences politiques, peu susceptibles d’être acceptées par le PQ, et qui permettraient de démontrer notre ouverture à la discussion d’une part et la mauvaise volonté du PQ de parvenir à une entente d’autre part. Cette approche soulignait l’importance d’une bonne stratégie de communication. Nombre de délégué-e-s ont répondu que cette approche ne faisait que reporter à une date plus proche des élections l’impossibilité d’une entente sur la convergence, et qu’on ne pouvait de toute façon éviter une rupture que le PQ tenterait de présenter à son avantage.

Une autre sensibilité croyait qu’il serait possible de parvenir à des ententes sur le partage d’un nombre limité de circonscriptions permettant de favoriser des transferts de votes de QS vers le PQ et du PQ vers QS permettant la progression de la députation de chaque parti. (La proposition d’Amir Khadir est exemplaire à cet égard). Le problème avec cette perspective, c’est qu’on ne savait rien des intentions réelles du PQ et que ces transferts de votes n’étaient que des hypothèses dont on ne pouvait pas mesurer en quoi que ce soit la validité. Construire nos choix sur de telles hypothèses n’était rien de moins que très hasardeux. Comme l’a dit François Saillant, les électeurs et les électrices ne peuvent s’échanger comme on échange des cartes de hockey. De plus, les délégué-e-s ont souligné que cette approche impliquait d’exiger que des associations s’excluent de participer aux prochaines élections et qu’elles seraient mises en situation d’appeler à voter pour le Parti québécois. Cela pourrait avoir un effet destructeur sur ses associations provoquant la démobilisation de nombre de membres.

Une dernière sensibilité fédérait des personnes qui croyaient que les rapports de force entre le PQ et Québec solidaire avaient évolué radicalement en faveur de Québec solidaire et que d’éventuelles négociations permettraient de faire évoluer le PQ vers la gauche et de réaliser un certain nombre de gains politiques dont la réforme du mode de scrutin. Mais l’évaluation d’une telle amélioration du rapport de force nous permettant de faire évoluer le PQ vers nos positions n’a pas été retenue comme une perspective crédible par le congrès.

Le vote largement majoritaire pour le refus d’une ouverture de négociations exploratoires a été le produit d’un vaste processus de consultation et de discussion parmi les membres qui s’est déroulé sur plusieurs mois. Les délégué-e-s au congrès ont rejeté toute instrumentalisation de Québec solidaire au profit d’une éventuelle victoire du Parti québécois. Ils et elles ont refusé toute collaboration à la reprise du pouvoir par le PQ, non à cause d’une haine irraisonnée, comme beaucoup l’ont prétendu, mais à partir d’un bilan sérieux des pratiques gouvernementales de ce parti, de sa démission sur le terrain de la lutte indépendantiste et du caractère inacceptable de ses dérives identitaires.

Après la prise de position de Québec solidaire, Jean-François Lisée tourne la page

Dans sa lettre du 5 mai .Jean-François Lisée avait averti Québec solidaire de ne pas reporter sa décision à l’automne. Il était urgent pour lui de tourner la page. La déclaration du député de Matane, Pascal Bérubé, comme quoi le PQ ne pouvait prendre le pouvoir sans l’appui de Québec solidaire a été perçue comme un aveu de faiblesse, conséquence d’un dérapage auquel le PQ devait mettre fin. Jean-François Lisée devait d’ailleurs le rabrouer pour ces propos. Le chef du PQ a dû avouer que l’offre politique du PQ avait perdu de sa cohérence. En fait, il est aujourd’hui obligé de dire le contraire de son député et de prétendre que le PQ est le seul parti capable de prendre le pouvoir aux prochaines élections. Les récents sondages mettent maintenant en doute cette prétention.

La réponse négative de Québec solidaire l’a obligé à redresser la barre. Dans son appel, à la fin du caucus, il a invité les Solidaires à rejoindre le PQ. Il les a assurés qu’il y avait une place au PQ et qu’il leur ouvrait grand les bras. De l’appel à la convergence à l’appel à déserter Québec solidaire, le tournant a été brusque et le rajustement radical.

La droite péquiste le pressait déjà de travailler en direction de la base de la CAQ et de présenter le profil politique du PQ de façon à pouvoir mordre sur cette frange de l’électorat. Pour la droite péquiste, il s’agit de bâtir un grand parti nationaliste basé sur le Québec francophone foyer de la nation. Le congrès du Pq en septembre prochain devrait donner lieu à des débats importants.

Québec solidaire garde le cap sur un font uni contre l’austérité, pour la transition énergétique et pour l’indépendance….

Pour marquer la fin du saccage néolibéral – il faut un parti qui comprenne la nécessité d’affronter la domination de l’oligarchie économique et politique et qui pense sa construction et ses alliances à partir de cet impératif. Un parti qui comprenne que la victoire contre l’oligarchie repose sur l’unité et la mobilisation des mouvements sociaux et le renforcement de leurs capacités d’en finir avec l’offensive néolibérale.

Le Parti québécois a fait la preuve, à de multiples reprises, qu’il est tout à fait incapable de s’opposer aux volontés de la classe dominante... Il peut clignoter à gauche dans l’opposition, mais il vira à droite au gouvernement et accepte de reformater ses politiques pour répondre aux besoins "de la classe entrepreneuriale".

Construire une alternative politique au néolibéralisme et à l’État canadien, c’est participer à une reconfiguration de la société civile et au renforcement de l’ensemble des forces antisystémiques afin qu’elles puissent s’opposer aux exigences de la classe dominante. Car le pouvoir véritable ne se limite pas aux officines gouvernementales ou au parlement. Il se concentre également dans l’appareil économique, les banques et les grandes entreprises, dans la bureaucratie étatique et les appareils de répression et les appareils idéologiques d’État. Un véritable front de résistance permettant d’en finir avec l’austérité, le tournant pétrolier et les discriminations ne peut être que le produit du renforcement des capacités de lutte des différents mouvements sociaux et de l’expression de cette volonté de lutte dans un parti qui sera capable de résister aux pressions et doléances de la classe dominante.

C’est une telle orientation qui a été adoptée à notre dernier congrès au sujet des alliances. Voici le libellé de la proposition finalement retenue : Il est proposé que :

1. Québec solidaire profite du débat sur la convergence souverainiste pour réaffirmer les principes à la base de sa raison d’être comme alternative aux politiques néolibérales pratiquées depuis 30 ans au Québec.

2. Québec solidaire profite du débat sur la convergence souverainiste pour réaffirmer qu’il rejette les politiques d’exclusion, qu’elles soient sur des bases culturelles, ethniques ou raciales.

3. Québec solidaire profite du débat sur la convergence souverainiste pour réaffirmer que son projet politique ne vise pas que la séparation d’un pays, mais l’indépendance d’un peuple par un projet politique qui ne peut se réaliser totalement dans le cadre du fédéralisme canadien.

4. Québec solidaire profite du débat sur la convergence souverainiste pour réaffirmer qu’il liera la question nationale avec les enjeux de la réforme de nos institutions démocratiques, de la transition énergétique et du climat, de la protection des services publics et des programmes sociaux et de la lutte contre la pauvreté et les inégalités, sur la base d’une vision féministe, inclusive et civique de la nation québécoise et en solidarité avec les Premières Nations et leur droit à l’autodétermination.

5. Québec solidaire annonce dès maintenant son intention de faire de l’indépendance du Québec un des enjeux de son combat lors des élections générales de 2018 et invite Option nationale à s’allier à lui autour de cette perspective. Québec solidaire rejette la proposition du PQ et son calendrier de reporter la lutte pour l’indépendance pour de nombreuses années.

6. À défaut d’accord mutuel avec Option nationale, Québec solidaire présentera, dans les 125 circonscriptions du Québec, des candidats et candidates en favorisant la juste place des femmes dans la parité, ce qui signifie la place des femmes dans les circonscriptions importantes également. Il ne fera pas d’alliance avec des partis qui s’inscrivent dans des pratiques néolibérales ou des politiques d’exclusion.

[1] Dans sa lettre aux militantes et militants de Québec solidaire du 5 mai 2017, Jean-François Lisée précise la plate-forme d’un éventuel pacte : « Ce pacte se ferait autour de quelques propositions communes bien identifiées, notamment le refus des baisses d’impôt et le réinvestissement en santé, en services sociaux, en éducation, pour les familles et la justice ; le refus du projet de pipeline Énergie Est et la mise en place de mesures vigoureuses pour accélérer la transition écologique hors du pétrole ; la ratification de la convention de l’ONU sur les droits autochtones ; le renforcement du français comme langue de travail dans les entreprises ; et, comme nous l’avons mentionné précédemment, la réforme du mode de scrutin. » Blogue de Jean-François Lisée


Élection partielle dans Gouin : « Un vote de confiance pour Québec solidaire » - Gabriel Nadeau-Dubois

 

Bravo Gabriel



Élection partielle dans Gouin : « Un vote de confiance pour Québec solidaire » - 

Mardi 30 mai 2017 / DE : Québec solidaire

Québec solidaire et Gabriel Nadeau-Dubois font fi du scepticisme ambiant quant à l’effet du rejet de la convergence avec le PQ et remporter haut la main l’élection partielle dans Gouin. Le candidat de QS obtient 69,22% des voix, soit 9832 votes. Françoise David avait obtenu 50,9% des voix en 2014 et 46,0% en 2012. Son plus proche poursuivant est le libéral Jonathan Marleau qui obtient 8,9% des voix (1269 votes) en baisse depuis 2014 (17,8%) et 2012 (11,7%). Suivent Option nationale qui a bénéficié de l’appui tactique du PQ de Gouin à la dernière minute obtient 7,8% des voix (1116 votes), la CAQ 6,7% (954 votes) et le Parti vert nouvellement convertit au fédéralisme de gauche récolte 4,5% des voix (651 votes). Plusieurs petits partis et candidat-e-s indépendants ne franchissent pas la barre des 1%. (PTAG)

C’est avec une immense reconnaissance que Gabriel Nadeau-Dubois accueille le résultat de l’élection partielle alors qu’il récolte plus de 65% des voix.

« Ce soir, c’est un vote de confiance sincère et sans équivoque que reçoit Québec solidaire dans Gouin, la première fois qu’un nouveau député est élu dans un comté solidaire. Les électeurs et les électrices du quartier me font l’honneur, avec ce mandat fort, de confirmer que les idées solidaires, que notre ambition de transformer le Québec, leur ressemble », affirme Gabriel Nadeau-Dubois.

« Ce Québec renouvelé que nous souhaitons, il s’incarne déjà dans le comté. Familles, locataires, travailleuses et travailleurs engagés et groupes communautaires sont déjà à pied d’œuvre depuis des années pour faire mentir les pronostics et les supposés pragmatiques qui nous taxent de n’être que des rêveurs. Notre projet est concret, réaliste et il rejoint les aspirations d’une large portion de la population. Reste à le faire connaître encore plus largement et à convaincre les Québécoises et les Québécois qu’ils peuvent, avec nous, se réapproprier la politique et transformer le Québec à leur image. La campagne que nous avons menée est une campagne positive, une campagne d’idées sur le thème notamment de l’éducation et nous en sommes fiers », lance le nouveau député de Gouin et porte-parole de Québec solidaire.

« Je tiens enfin à remercier l’équipe formidable et les bénévoles, plus de 300, qui ont travaillé avec nous pour que Gouin demeure solidaire. Je dois également une fière chandelle à Manon Massé et Amir Khadir qui sont venus m’appuyer à plusieurs occasions et finalement à Françoise David dont l’appui moral et sur le terrain ont été d’une valeur inestimable. Je me fais un point d’honneur de travailler pour être à la hauteur de cette grande députée qui a tant fait pour le quartier et qui continuera d’être une citoyenne engagée », termine-t-il.


mardi 30 mai 2017

Merci Amir


Un 5 à 10 minutes qui m'a beaucoup aidé qui me fut curatif.


Merci Amir 

Par Sergio de Rosemont

Je tiens à te remercier Amir qui a pris le temps de m'accorder 5 à 10 pendant le congrès de Qs pour m'écouter.

Il m'a aidé à comprendre que si ma conjointe Monique m'a caché à la fin de sa vie la gravité de son état de santé que c'était peut-être par ce qu'elle ne voulait pas m'inquiéter.

Donc que sa décision était fort probablement une preuve d'amour.

Oui je sais qu'Amir n'était pas le premier à m'en parler à tenter de me l'expliquer.

Qui sait est-ce la douleur de la perte de ma conjointe m'empêchait d'entendre de comprendre le message ?

Merci Amir pour le temps que tu m'as accordé.

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P.S: Pourquoi j'écris sur ma douleur et que je la partage avec vous ?

Peut-être est-ce pour moi comme une auto-thérapie me permettant de me rendre la douleur un peu plus supportable.

Renégociation de l’ALÉNA : Québec solidaire participe à la constitution d’un front social nord-américain


À LIRE :



Renégociation de l’ALÉNA : Québec solidaire participe à la constitution d’un front social nord-américain 

29 mai 2017

Pendant que la ministre fédérale des Affaires étrangères, Madame Chrystia Freeland, entreprend des pourparlers dans une conférence commanditée par des banques et d’autres intérêts privés, Amir Khadir se trouvait aux côtés des mouvements sociaux nord-américains, réunis à Mexico pour élaborer une stratégie commune face à la remise en question de l’ALÉNA par le président américain Donald Trump.

« Le modèle actuel de libre-échange néolibéral n’est plus viable ; des millions de gens sont insatisfaits. L’élection de Trump, qui a profité de cette insatisfaction pour faire le plein de votes, démontre l’échec de ce paradigme.  Il est plus nécessaire que jamais de proposer un type de traité alternatif basé sur le partage de la prospérité et la démocratie », a déclaré le député solidaire lors de son allocution devant les 300 participants de la rencontre organisée du 26 au 28 mai à Mexico, par les plus importants syndicats et groupes sociaux du Mexique, du Canada et des Etats-Unis.

« Depuis la mise en place de l’ALÉNA il y a 23 ans, nous avons assisté à une augmentation sans précédent des inégalités. Il est temps d’unir les mobilisations sociales dans les trois pays pour faire valoir nos droits : protection des acquis sociaux, renforcement des conditions du travail, protection environnementale, le respect des droits des peuples autochtones, la protection de l’eau devant les menaces de privatisation et j’en passe. Les élites s’enrichissent sans limite, au détriment des gens, de l’environnement et de la souveraineté de nos États », a poursuivi M. Khadir.

Pour Québec solidaire, un débat de société large sur l’avenir des accords de commerce international est nécessaire. « Il faut désormais que tout traité commercial destiné à remplacer l’actuel ALÉNA soit dans l’intérêt des populations des trois pays. Mais pour y arriver la renégociation ne doit pas se faire en privé, elle doit être transparente et ouverte. Les traités de libre-échanges négociés derrière des portes closes, c’est assez !» a affirmé M. Khadir.

Les participants ont rédigé une déclaration commune et planifié une série d’actions pour prendre l’initiative politique dans les discussions entourant l’ALÉNA. En participant à cette rencontre, Québec solidaire contribue à la constitution d’un front social nord-américain pour renforcer les droits des peuples plutôt que ceux des investisseurs.

« Il ne faut pas manquer l’opportunité que représente la réouverture de l’ALÉNA pour faire avancer les droits sociaux. Quelque chose de concret, qui allie les efforts des mouvements sociaux et des partis politiques qui ont choisi de privilégier l’intérêt des peuples plutôt que de l’élite des privilégiés de la mondialisation, est en train de se mettre en place.  Avec la mobilisation des populations et la concertation des mouvements, nous réussirons à changer la donne », a-t-il conclu.


lundi 29 mai 2017

C'était la Fête de la famille.


Voir les photos suite à mon texte. 


C'était la Fête de la famille. 

Par Sergio de Rosemont

Effectivement ce samedi 27 mai 2017 dans le parc Lafond dans le Vieux-Rosemont c'était la Fête de la famille.

Un événement pour toute la famille avec des spectacles et jeux pour enfants.

Et il y avait aussi plusieurs organismes rosemontoises à connaître.

Mais c'était aussi l'occasion de connaître ceux qui rendent ces organismes vivantes.

L'événement fut une réussite.

On se retrouve l'an prochain :-)

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VOICI LES PHOTOS DE LA FÊTE :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :


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Bienvenues à la Fête de la famille.


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Bienvenues à la Fête de la famille.


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Différentes organismes de Rosemont.


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Le plaisir de faire connaissance avec les organismes de Rosemont.


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Le plaisir de faire connaissance avec les organismes de Rosemont.


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Quelle surprise, Valérie Plante la nouvelle cheffe de Projet Montréal ainsi que François W Croteau maire de l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie pour Projet Montréal étaient de la fête.

Une petite photo souvenir :-)


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Une autre surprise mon amie Christine Gosselin qui vient nous rejoindre, c'est elle qui représentera Projet Montréal pour le district Vieux-Rosemont.


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Une petite photo souvenir avec mon amie Christine :-)


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Une petite photo souvenir avec les amiEs de Projet Montréal :-)


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Le plaisir de faire connaissance avec les organismes de Rosemont.


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Tiens mon ami Jean :-)


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Stouki la mascotte de Rosemont.


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François Croteau avec le mot de bienvenue.


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L'atelier maquillage pour les enfants.


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Un spectacle pour les enfants.

Un magicien pour les enfants.


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Véronique de « Projet sur la main » servant les breuvages.


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Des jeux pour les enfants.


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Le plaisir de faire connaissance avec les organismes de Rosemont.


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Une échassière.


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L'événement fut une réussite.


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Un magicien pour les enfants.

L'Accorderie de Rosemont a 3 ans.


Voir les photos suite à mon texte.


L'Accorderie de Rosemont a 3 ans. 

Par Sergio de Rosemont

L'Accorderie de Rosemont a 3 ans.

Et ce vendredi 26 mai 2017 nous avons souligné cette anniversaire par un 5 À 7.

L'événement c'est tenu au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont.

C'était l'occasion de rencontrer les amiEs accordeurEs.

L'événement fut une réussite.

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POUR PLUS D'INFORMATION :

Accorderie de Rosemont

Lili Bergeron
Coordonnatrice
Accorderie de Rosemont
5350 rue Lafond
Montréal (Québec)
H1X 2X2

Tél : 514.524.1797 poste 242  
rosemont@accorderie.ca
www.accorderie.ca/rosemont

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VOICI LES PHOTOS :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :
www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.194008193268425
 

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L'événement c'est tenu au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont.


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Voilà nous y sommes.


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Oui nous sommes vraiment à la bonne place.


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Même de la barbe à papa :-)


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L'orchestre.


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L'orchestre.


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Voici mon ami Pierre-Luc avec qui se frais à l'occasion des co-animations d'accueil pour l'Accorderie de Rosemont.

Ah en passant Pierre-luc a créé une micro-entreprise vraiment intéressante, si vous désirez vous procurer un ou des chandails fait au Québec de façon écoresponsable je vous invite à visiter son site :



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C'était l'occasion de rencontrer les amiEs accordeurEs.


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Un magnifique buffet créé par les accordeurEs.


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Lili Bergeron la coordonnatrice de l'Accorderie de Rosemont.


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Oui on se rappelait les bons souvenirs de l'Accorderie


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Oui on se rappelait les bons souvenirs de l'Accorderie

Salut Alain :-)


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L'Accorderie de Rosemont que de bons souvenir.


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Danny Dan.


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Le gâteau pour les 3 ans de l'Accorderie de Rosemont.