lundi 27 février 2017

Le Rapport de Paul Saint-Pierre Plamondon (PSPP) sur le PQ ou le vain espoir de redynamiser un parti à bout de souffle !


Encore une fois Bernard Rioux remet les pendules péquistes à l'heure



QUÉBEC

Le Rapport de Paul Saint-Pierre Plamondon (PSPP) sur le PQ ou le vain espoir de redynamiser un parti à bout de souffle ! 



mardi 21 février 2017, par Bernard Rioux

Faire renaître l’esprit d’aventure, en finir avec le défaitisme, effacer son identification à un passé dépassé, à un effectif veillissant et fatigué, le rapport de Paul Saint-Pierre Plamondon [1] a comme principal objectif de trouver, dans la parole des jeunes, des « Québécois-e-s d’adoption » et des entrepreneurs les voies d’un nouveau souffle pour le Parti québécois. Sa quête de sens et de renouvellement débouche sur 108 résolutions qui ressemblent à une liste à la Prévert allant des orientations les plus globales à des initiatives les plus étroitement organisationnelles sensées restaurer les fils rompus que ce parti a pu hier tisser avec l’enthousiasme et l’espoir.

Le Parti québécois est un parti vieillissant. Les 55 ans et plus comptent pour 68% du nombre total des membres. Les jeunes de moins de 40 ans (!?) pour 14%. Les membres issus de la diversité sont si peu nombreux qu’aucune statistique n’existe concernant leur présence dans le parti. Les entrepreneurs sont peu nombreux, et ils craignent de parler de politique et de s’identifier au PQ de peur de perdre leurs clients ou leur financement. Le rapport de PSPP identifie les secteurs de la population où le PQ marque le pas tant au niveau de sa possibilité de recrutement et de soutien électoral qu’au niveau de l’impact de ses politiques. Il dessine ainsi trois tâches : a) le transfert intergénérationnel du flambeau péquiste ; b) la présence et l’attention aux « Québécois-e-s d’adoption » ; c) et l’accompagnement des entrepreneurs souverainistes désirant s’affirmer comme souverainistes.

Les lacunes du Parti québécois – constats superficiels et vœux pieux

Un discours accroché à la vision dépassée des boomers, une pratique marquée par l’inconsistance, des oscillations entre des positions progressistes au moment des élections et une pratique gouvernementale rompant avec ces positions, la recherche de raccourcis suite à une accumulation de défaites, le PQ n’inspire plus confiance particulièrement aux jeunes, aux membres de la diversité ou aux entrepreneurs. Le portrait du Parti québécois est rapidement esquissé. Mais ne cherchez pas dans ce rapport des explications de la réalité et de l’évolution de ce parti, il n’y en a pas. Ainsi, aucune analyse n’est faite des structures de pouvoir dans ce parti dans l’opposition comme au gouvernement. Pourquoi les discussions sur l’échéancier référendaire ont-elles occupé une telle place ? Pourquoi la tenue d’un référendum sur la souveraineté est-elle maintenant écartée par le PQ pour les élections de 2018 ? Pourquoi le PQ n’a pas jamais appliqué sa proposition sur le vote proportionnel ? Pourquoi a-t-il écarté cette proposition de son programme en 2011 ? Pourquoi cette proposition est-elle revenue dans la Proposition principale en 2017 ?

Les orientations des chefs successifs sont les déterminants de la nature du programme. Au PQ, choisir un chef, c’est choisir un programme. Le pouvoir est concentré dans les mains du chef, des ministres ou futurs ministres qui décident de tout y compris de passer outre aux propositions dûment votées dans les congrès. PSPP ne veut pas répondre à ses questions, car ces réponses tiraient au clair l’ADN de ce parti. Elles identifieraient les limites de son action et de son caractère démocratique. Sa tâche est tout autre. C’est celle de reconstruire un attachement enthousiaste. Et pour ce faire, il cherche à jouer sur les affects et non à comprendre un peu sérieusement la réalité de la dynamique interne de ce parti.

C’est pourquoi pour ce qui est de la démocratie au sein du Parti québécois, il ne peut proposer qu’une série de vœux pieux : développer une culture de respect, demander aux caribous d’être plus empathiques envers les non-caribous, voter en ligne sur les propositions venant des régions, assurer l’intégrité lors des courses à la chefferie ...rien qui puisse remettre en cause la réalité du pouvoir antidémocratique au sein de ce parti.

Le rapport de PSPP ne parvient pas à expliquer l’évolution chaotique des positions politiques du Parti québécois, évolution qui est directement liée à la dialectique entre la volonté de construire un bloc social lui permettant d’accéder au pouvoir d’une part et les exigences que la classe dominante parvient à lui imposer lorsqu’il est au gouvernement d’autre part. C’est pourquoi ce parti clignote à gauche lors d’une campagne électorale, mais qu’il tourne à droite lorsqu’il est au pouvoir.

L’accumulation des défaites et la recherche de raccourcis induisent également une dynamique qui explique son inconsistante. Un exemple seulement. Son incapacité d’offrir une orientation claire dans la lutte pour une majorité indépendantiste l’a amenée à adopter un nationalisme identitaire dont la Charte des valeurs était l’expression. Ce devait être le moyen de construire une majorité électorale. Cette tentative a lamentablement échoué pavant la voie à sa défaite. Que répond PSPP à cette problématique de l’inconsistance politique qu’il ne parvient nullement à expliquer ? Il répond encore une fois par des vœux pieux : demeurer cohérent en tout temps, énoncer clairement les valeurs du parti, valoriser ses réalisations sociales, mettre sur pied un comité d’experts en économie, faire du PQ un outil de propagation de l’identité québécoise. Il en reste au niveau des choix de communication. Rien pour sortir ce parti de l’inconsistance organique.

Constats et propositions en direction des jeunes

Les constats peuvent être résumés rapidement : il y a un habitus générationnel issu des expériences vécues propres à une génération particulière dans le domaine, en autres, de la lutte nationale. Les plus jeunes n’ont pas vécu l’expérience d’un référendum, de son caractère enthousiasmant et des déceptions liées à la défaite. Cet habitus générationnel est marqué par la domination du discours néolibéral dans l’espace public qui tend à promouvoir une approche individualiste des problèmes, car cette génération a vécu d’abord, l’impuissance à agir sur le terrain politique pour transformer sa réalité marquée par des sentiments d’exclusion face à la génération des baby-boomers tout particulièrement qui occupait déjà la majorité des postes de responsabilité.

Les propositions tendent à isoler la question générationnelle des fondements réels de la structure du pouvoir au sein du Parti québécois. C’est pourquoi, les solutions, ici aussi, relèvent des bonnes intentions : a) organiser la relève générationnelle et apporter des transformations au fonctionnement du parti pour favoriser la participation des jeunes ; b) véhiculer des discours qui répondent aux sensibilités prégnantes dans l’habitus des jeunes d’aujourd’hui et aux problèmes qui leurs sont spécifiques et c) prendre des initiatives pour contrer les dimensions de leur habitus qui tendent à marginaliser l’identité québécoise dans leur perception d’eux-mêmes comme la promotion de la langue, de la culture et de l’histoire du peuple québécois. En fait, PSPP ne part pas des problèmes spécifiques imposés aux jeunes par la société capitaliste : endettement étudiant, travail précaire, marginalisation politique, blocage dans l’accès aux postes de responsabilité... Partir de ces réalités, ce serait poser la question de la réalité du pouvoir dans le Parti québécois… Là encore, cette réalité ne doit pas être questionnée… et le rapport de PSPP ne le fait pas et n’offre donc pas de solutions véritables.

Comment les réticences des « Québécois d’adoption » envers le Parti québécois se sont-elles construites et consolidées ?

Quelle pratique et quel discours ont pu participer à la construction de ce rapport particulier des « Québécois-e-s d’adoption » au Parti québécois ? Quels sont les obstacles au coeur même du discours nationaliste à un éventuel ralliement au projet du Parti québécois ? Comment de tels obstacles pourront-ils être dépassés ou contournés ?

Face à la diversité québécoise, le rapport de PSPP évite l’essentiel. Il ne s’attarde pas tirer un bilan de l’épisode de la Charte des valeurs québécoises, sauf pour avouer qu’elle a créé de la méfiance chez les nouveaux Québécois. Il ne donne aucun signe d’explication au renforcement de l’islamophobie dans la société québécoise. Il ne fait aucun portrait sérieux sur les discriminations même s’il ne peut ignorer la question. S’il parle d’un discours inclusif, il n’offre aucune définition de la nature inclusive de la nation qui permettrait à la population des communautés issues de l’immigration de s’identifier à la nation et de dépasser la logique du eux et du nous. Alors les diagnostics du rapport de PSPP restent superficiels. Le PQ est absent du terrain où se retrouvent les personnes immigrées ; des campagnes de diffamation sont menées contre le PQ ; ce dernier manque de constance ; il reste ambigu sur le caractère du nationalisme que le PQ devrait défendre. Alors que le PQ a joué la carte identitaire, particulièrement dans les dernières années, PSPP s’avère incapable de fournir l’ombre d’une explication à cet état de fait. C’est pourquoi, il en reste à un recueil de bonnes intentions et de mesures organisationnelles : embaucher des membres de la diversité à des postes importants dans le parti, présenter des candidat-e-s racisé-e-s, maintenir le dialogue avec la diversité et faire la promotion de ce que le PQ a fait pour la diversité. Sur les 33 propositions concernant la diversité, trois propositions seulement soulignent la nécessité de s’attaquer à la discrimination et au racisme que subissent des Québécois-e-s d’adoption. Cela n’a rien de négligeable et il faut le saluer, mais la majorité des propositions s’inscrivent dans une logique d’intégration à la société québécoise et de renforcement du sentiment identitaire parmi les populations issues de l’immigration. Quand on sait le discours aujourd’hui tenu par Jean-François Lisée sur le ralliement au tronc commun et le rejet de l’interculturalisme au nom de la concordance culturelle, sans parler de l’aile du parti qui soutient un modèle d’intégration qui relève de l’assimilationnisme, on doit dire que les postures suggérées ne permettront pas vraiment de dépasser la distance du PQ avec les communautés culturelles.

Comment expliquer le silence relatif des entrepreneurs québécois face à la souveraineté et leur malaise à s’afficher comme péquistes ou souverainistes ?

En fait, les constats sont ici encore plus schématiques que pour les jeunes et les « Québécois d’adoption » Et ces constats sont de la même eau que ceux déjà avancés. Le PQ n’est pas assez présent sur le terrain. Il n’a pas assez de liens avec les entrepreneurs. Il n’a pas su développer des stratégies d’accompagnement des entreprises québécoises.

En l’absence d’une analyse concrète de la situation concrète, PSPP nous propose le même type de remèdes : le PQ devrait avoir une présence accrue auprès de la communauté des affaires, proposer davantage d’aide et d’accompagnement aux entreprises du Québec, réduire la bureaucratie gouvernementale, leur démontrer que le Canada constitue un frein au progrès…

En fait, la position des entrepreneurs face à la souveraineté s’explique à partir d’affects matériels très précis. Les entrepreneurs sont mal à l’aise face au PQ et à la souveraineté, car ils sont sérieusement minoritaires sur cette question dans leur classe. Et comme, ils dépendent pour leurs affaires du reste de leur classe, ils évitent de se faire reconnaître comme indépendantistes ou comme péquistes. De plus les turbulences envisagées face l’indépendance, c’est la crainte que la redéfinition indépendantiste de la société et les possibles mobilisations populaires que cela engendrerait participent d’une remise en question de leurs privilèges dans la société québécoise. PSPP n’ose pas rappeler que lors de tous les rendez-vous importants du peuple québécois avec son avenir lors des référendums, la vaste majorité des entrepreneurs québécois a choisi le camp du fédéralisme canadien. Voilà, un autre fait qui est passé sous silence dans le rapport de PSPP.

Un rapport impressionniste qui évite les questions essentielles

Le rapport de PSPP a étonné et même fait sensation dans certains milieux péquistes et journalistiques. En fait, il est impressionniste. Il se situe en deçà d’une compréhension réelle des dynamiques et des rapports de force qui structurent le Parti québécois. Les solutions plus nombreuses qu’efficaces font complètement abstraction de la réalité profonde de ce parti, de ces dynamiques et de la nature de sa direction. C’est pourquoi la reproduction du même sous la haute direction du chef tant que ce dernier ne sera pas usé para de nouvelles défaites reconduira la tendance de ce parti à se dissocier toujours plus profondément de l’objectif stratégique qu’il prétend poursuivre. C’est pourquoi le rapport de PSPP ne dépasse pas le bon coup médiatique et ne saura influer véritablement sur le déclin prévisible du Parti québécois.
 
Notes

[1] Oser repenser le PQ : retrouver l’esprit d’aventure, faire renaître l’espoir


Netanyahou obligé de contourner l’Indonésie pour se rendre en Australie


Hey non Benjamin Netanyahou n'est pas le bienvenu partout

Les criminels de guerre ne sont pas acceptés partout !



Netanyahou obligé de contourner l’Indonésie pour se rendre en Australie 

25 février 2017

Netanyahou a été contraint de faire un détour de 2h30 pour rejoindre l’Australie depuis Singapour, afin d’éviter l’espace aérien Indonésien. Le survol de certains pays est interdit à Israel.

Après une visite diplomatique à Singapour, Benjamin Netanyahou devait rallier Sidney afin de réaliser son premier déplacement en Australie en tant que Premier ministre. Mais son vol, au lieu de durer 8h30 comme la plupart des liaisons commerciales, a duré plus de 11h.

En cause un vaste détour opéré par l’appareil de la compagnie El Al afin d’éviter l’espace aérien Indonésien, comme en atteste le plan de vol de l’avion du Premier ministre israélien, publié par Flight Aware.

La compagnie israélienne El Al n’a pas le droit de survoler un certain nombre d’espaces aériens de pays à majorité musulmane, comme celui du Pakistan, mais The Independent souligne que l’Indonésie – peuplée à 87,2% de musulmans – n’a pas blacklisté la compagnie. Les deux Etats n’ont toutefois pas de relations diplomatiques officielles.

En mars 2016, Benjamin Netanyahou avait même appelé à la normalisation des relations entre les deux pays, comme le rapporte le Times of Israel. La réponse de Jakarta n’avait pas été à la hauteur des espérances de Tel-Aviv, le gouvernement indonésien ayant mis un point d’honneur à ce qu’Israël accorde l’indépendance à la Palestine avant tout rapprochement.

Source : francais.rt.com/international/34361-netanyahou-oblige-contourner-indonesie-pour

CAPJPO-EuroPalestine


dimanche 26 février 2017

C'était l'assemblée logement de février


Voir les photos suite à l'article. 


C'était l'assemblée logement de février 

Par Sergio de Rosemont

Effectivement ce jeudi 23 février 2017, à Midi, c'était l'assemblée logement du Comité Logement Rosemont.

L'assemblée se tenait au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont.

Comme dîner une excellente idée de Jean-Claude, un délicieux spaghetti à la sauce aux graines de tournesols y était servi.

Après le repas nous avons rendu hommage à Pierre Robidoux l'un des grands militants du Comité Logement Rosemont qui nous a quitté.

Pierre était aussi impliqué à Bouffe-Action de Rosemont ainsi qu'à la SODER.

Nous avons reçu Maxime Roy-Allard du RCLALQ pour nous parler de la campagne "Assez du 2 poids 2 mesures" concernant la Régie du logement du Québec qui n'est plus impartiale.

Nous avons aussi reçue Lili Bergeron la nouvelle coordonnatrice de l'Accorderie de Rosemont.

Kym nous a parlé du "Comité Mobilisation" du "Comité Logement Rosemont":

Les rosemontoisEs désirant participer à ce comité sont invitÉes à communiquer avec Kym Rousseau à cet adresse :


Le Comité de Mobilisation du Comité logement Rosemont  
www.facebook.com/groups/1828143020799561

Jean-Claude nous a parlé du comité "Priorité Logement de Rosemont".

Il est pertinent de rappeler que le comité "Priorité logement de Rosemont" est issu de la démarche « Décider Rosemont ensemble » et qu’il est animé par le "Comité Logement de Rosemont".

Caroline nous a parlé de la "Table des requérantEs".

Annabelle de "Bouffe-Action de Rosemont" est venue nous parler des "Jardin Collectifs".

Nous avons aussi parlé du projet "Sésame" de Bouffe-Action de Rosemont qui remplace le défunt projet "Bonne boîte Bonne bouffe".

Et nous avons reçue Marie Fine-Bouche qui est venu nous parler du projet "Les Amuse-Bouches" de l'organisme culturel "Scène Ouverte".


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POUR PLUS D'INFORMATION :


Comité Logement Rosemont
5350, Lafond, local R-145
Montréal (Québec)
H1X 2X2


-----------------


RCLALQ

2000, boul. Saint-Joseph Est, Local 35

Montréal (Québec)

H2H 1E4

Téléphone : (514) 521-7114  
Ligne sans frais : 1-866-521-7114  
Télécopieur : (514) 521-0948  
rclalq@rclalq.qc.ca  
http://www.rclalq.qc.ca/
 
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BOUFFE-ACTION ROSEMONT

5350 Lafond
Local R-115
Montréal, Québec
H1X 2X2

Téléphone : 514-523-2460
Télécopieur : 514-524-9813
 
www.bouffe-action.org
info@bouffe-action.org

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Accorderie de Rosemont

Lili Bergeron
Coordonnatrice
Accorderie de Rosemont
5350 rue Lafond
Montréal (Québec)
H1X 2X2

Tél : 514.524.1797 poste 242  
rosemont@accorderie.ca
www.accorderie.ca/rosemont

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VOICI MES PHOTOS :

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement surviendrait à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook :  
www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1807612679264513
 

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Un accueil amical.


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Les militantEs commencent à prendre place.


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Dany Dan de la Priorité logement était venu faire un tour.


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Sébastien le coordonnateur du Comité Logement Rosemont souhaitant la bienvenue.


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Au dîner une excellente idée de Jean-Claude, un délicieux spaghetti à la sauce aux graines de tournesols y était servi.


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Tous / toutes ont aimé ce délicieux spaghetti à la sauce aux graines de tournesols.


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Tous / toutes ont aimé ce délicieux spaghetti à la sauce aux graines de tournesols.


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Tous / toutes ont aimé ce délicieux spaghetti à la sauce aux graines de tournesols.


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Après le repas nous avons rendu hommage à Pierre Robidoux l'un des grand militant du Comité Logement Rosemont qui nous a quitté.


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Nous avons reçu Maxime Roy-Allard du RCLALQ pour nous parler de la campagne "Assez du 2 poids 2 mesures" concernant la Régie du logement du Québec qui n'est plus impartiale.


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Les membres de l'auditoire pouvaient poser leurs questions ou partager leurs réflexions.


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Jean-Claude nous a parlé du comité "Priorité Logement de Rosemont".

 
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Caroline nous a parlé de la "Table des requérantEs.


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Kym nous a parlé du "Comité Mobilisation" du "Comité Logement Rosemont":

Le Comité de Mobilisation du Comité logement Rosemont  
www.facebook.com/groups/1828143020799561
 

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Annabelle de "Bouffe-Action de Rosemont" est venue nous parler des "Jardin Collectifs".

Nous avons aussi parlé du projet "Sésame" de Bouffe-Action de Rosemont qui remplace le défunt projet "Bonne boîte Bonne bouffe".


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Nous avons aussi reçue Lili Bergeron la nouvelle coordonnatrice de l'Accorderie de Rosemont.


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Nous avons reçue Marie Fine-Bouche qui est venu nous parler du projet "Les Amuse-Bouches" de l'organisme culturel "Scène Ouverte".



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Alice est venue nous faire une petite visite surprise :-)

Crise de confiance grave au SPVM : Québec solidaire demande une enquête publique


Il y a bien des questions qui restent à répondre.



Crise de confiance grave au SPVM : Québec solidaire demande une enquête publique 

22 février 2017

Le député de Mercier, Amir Khadir, demande au ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, de réaliser l’ampleur des problèmes au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de déclencher une enquête publique indépendante immédiatement.

« Ce que nous a appris l’émission J.E. est déplorable, mais ne me surprend malheureusement pas! Voilà 10 ans qu’il règne au SPVM une culture malsaine qui permet aux scandales de se multiplier. La confiance de la population envers l’ordre ne cesse de s’effriter, nous sommes devant une véritable crise de confiance! Le ministre Coiteux doit prendre ses responsabilités et passer au peigne fin toutes les procédures et manières de faire du SPVM, particulièrement lors des enquêtes internes. La réputation du SPVM a si souvent été mise à mal, qu’une remise en question fondamentale s’impose. Les gouvernements ont mené des enquêtes publiques pour moins que ça.», estime le député de Mercier.

« À l’heure actuelle, tout porte à croire que les pratiques douteuses au SPVM se répètent en raison d’un climat général d’impunité dans lequel baignent les plus hauts responsables depuis au moins le chef Yvan Delorme qui a démissionné dans des circonstances toujours nébuleuses. L’ensemble des corps policiers du Québec pourraient subir les contrecoups des discrédités accumulés par le SPVM. On ne peut confier ni au BEI, ni à la Sûreté du Québec le mandat d’assainir la culture et les pratiques du SPVM. Cela est nécessaire pour rétablir la confiance de la population envers l’ensemble des corps policiers du Québec. Les enquêtes à la pièce font perdre de vue le portrait global que seule une enquête publique indépendante peut révéler », plaide Amir Khadir.

Pour Amir Khadir, le ministre Coiteux doit sortir la tête de l’eau : la police qui enquête sur la police ne sera jamais la solution. « Le ministre ne peut pas se laver les mains et renvoyer la question à la Sûreté du Québec. Il a le devoir de rétablir la transparence et la probité du SPVM qui est aujourd’hui accusé de  » fabrication de preuves » . Qui osera dénoncer des malversations, de l’écoute électronique, de la filature, des pratiques douteuses de policiers ou même d’autres citoyens sachant que les enquêtes peuvent être noyautés ou manipulées », ajoute M. Khadir.


samedi 25 février 2017

Une Machine à gentrifier.

Voici le résultat de mon travail sur 2 ans.

Voir aussi les photos plus bas


Une Machine à gentrifier. 

Par Sergio de Rosemont

J'aimerais vous parler aujourd'hui de ce que j'appelle le mécanisme de ce qu'on pourrait appeler " La Machine à gentrifier". Il s'agit effectivement d'un projet immobilier de condos résidentiels avec 2 espaces commerciaux.

Même si à l'origine, avant les débuts de la construction de ce projet, il s'agissait d'un restaurant désaffecté qui se trouvait à cet endroit (et non pas un bloc à appartements qu'on a converti) ce projet va accélérer le processus de gentrification dans les édifices à logements se trouvant à proximité.

De quelle façon ? La voici ;

Lorsque la municipalité calcul votre taxe foncière, on évalue la valeur de votre immeuble (propriété) mais on évalue aussi les autres édifices et propriétés du secteur où se retrouve votre propriété. Donc les modifications apportées à votre environnement immédiat peuvent avoir un impact direct sur la valeur de votre propriété même si vous ne procédez à aucune amélioration de votre immeuble.

Cela veut dire que l'on va tenir compte de l'offre de service des commerces qui s'y retrouve mais aussi de la valeur du parc immobilier. Ce qui signifie que plus les édifices avoisinants sont dispendieux et plus cela affectera à la hausse votre taxe foncière.

Aussi, lorsqu'on parle d'un édifice à condos, il est important de savoir que chacun d'eux est considéré comme étant une propriété privée distincte. Par exemple, si vous avez au coin des rues "x" et la rue "y" un édifice constitué de 50 condos résidentiels et de 2 espaces commerciaux, alors cet édifice ne sera pas calculé comme n'étant qu'une seule propriété mais bien comme 52 propriétés distinctes. Et comprenez bien aussi qu'il n'y a pas seulement que des édifices à condos créés à partir de logements convertis qui peuvent accentuer le processus de gentrification.

Pour l'exemple que nous examinerons dans ces photos plus bas, par mesure de confidentialité, je n'indiquerais ni l'adresse de l'édifice ni le quartier ou arrondissement où se trouve cet édifice. Et si vous croyez reconnaître l'édifice je vous invite à la prudence car il s'agit d'un édifice qui ressemble à bien d'autres…! Le commerce (restaurant) qui était présent à l'époque faisait partie d'une franchise, donc un restaurant qui ressemblait à bien d'autres restaurants.

Le but dans mon exercice (fait à partir des photos allant du 21 juillet 2014 jusqu'au 13 juillet 2016) n'est pas de jeter le blâme ou de faire porter la responsabilité sur un contracteur précis. Le but est plutôt de voir comment un édifice à condos, même neuf et même s'il n'est pas issu d'une conversion de logements en condos, sera néfaste côté économique pour les résidentEs d'un quartier populaire où il est situé et cela surtout à cause de la méthode utilisée pour calculer les taxes foncières.

Le détail auquel il faut penser c'est qu'un tel édifice à condos, après 2 ou 3 ans d'âge, peut devenir une vraie Machine à gentrifier.

J'explique : vous vous rappelez qu'un peu plus haut j'avais expliqué que dans un édifice à condos que chaque condo était une propriété distincte du restant de l'édifice. Supposons alors, en exemple, que vous êtes propriétaire d'un condo évalué à 350 000.00 $, lorsque viendra le temps de calculer les taxes foncières de votre condo, cela sera évalué pour un montant de 350 000.00 $.

Par contre supposons que vous décidez de vendre votre condo et que vous désiriez y retirer un profit et que vous le vendez pour 450 000.00 $. Votre condo qui, 5 minutes avant la vente, était évalué à 350 000.00 $, va vouloir maintenant 450 000.00 $. Donc lorsque le prochain tour de calcul des taxes foncières, ce condo ne sera plus évalué pour une valeur de 350 000.00 $ mais plutôt pour une valeur de 450 000.00 $ . Et n'oubliez pas, comme je l'ai mentionné plus haut, que ce montant peut être augmenté dû à la valeur des propriétés de votre secteur.

De plus, vous remarquerez qu'il arrive souvent que plusieurs condos, à chaque 3 ou 4 ans, se retrouve avec une pancarte d'agents immobiliers de condos à vendre, ce qui encore peut venir augmenter de façon considérable la valeur de la propriété. Il y a même de ces édifices qui se retrouve en vente à l'année longue.

Ce qui est important de se rappeler c'est qu'à chaque fois qu'un de ces condos est vendu avec un prix à la hausse, cette vente vient de faire hausser les taxes foncières de l'ensemble des résidences autour. Voilà comment un propriétaire, ayant un bloc à appartement bien ordinaire et même parfois en mauvaise état, va se retrouver avec des augmentations de taxes foncières qui explosent littéralement. Et lorsque cela arrive, qui en paye la note à la fin pensez-vous ?

Et oui, vous avez devinez ! Ce sont les locataires qui souvent sont à faible revenu.

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VOICI LES PHOTOS VENANT AVEC CE TEXTE:

P.S: Vu que pour l'instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l'occasion changer l'adresse URL des photos, en cas où que d'un tel changement à mes photos voici l'adresse de mon article en version Facebook : www.facebook.com/sergio.derosemont/media_set?set=a.1803126319713149
 

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Voici l'ancien restaurant désaffecté qui fut démoli pour faire place à cet édifice à condos.

Est-ce que ce restaurant aurait-il pu être rénové ?

Possible.

Remarquez que si sur ce terrain qu'il ont été capables de construire un édifice de 16 condos résidentiels et de 2 condos commerciaux, ils aurait tout aussi possible d'y construire un édifice de 16 logements sociaux avec 2 locaux à utilisation communautaire.

Photo prise le 21 juillet 2014


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Ils n'ont même pas encore commencé à démolir l'ancien restaurant désaffecté et déjà ils commencent la vente de ces futurs condos !

Oui dépêchez-vous à acheter car il y a urgence de profits rapides…

Photo prise le 23 novembre 2014.


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Même si la température est très froide, les profits doivent attendre le moins longtemps possible.

Photo prise le 06 janvier 2015


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Même si la température est très froide, les profits doivent attendre le moins longtemps possible.

Photo prise le 16 février 2015


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Rien ne doit empêcher la conquête de ces profits rapides.

Photo prise le 19 février 2015


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Vous savez je vais vous faire une confidence, il est déjà arrivé dans certains projets de logements sociaux que les résidentEs riverainEs au projet aient obligé les responsables du projet à une étude d'impact et où, aussi, il ne fallait surtout pas que le projet ne les dérange trop dans leur quiétude.

Ici il n'y a pas eu d'étude d'impact et comme vous pouvez constater le promoteur semble oublier que la ruelle n'est pas seulement que pour lui mais aussi pour les résidentEs du secteur.

Il ne reste plus beaucoup de place pour passer.

Photo prise le 10 mars 2015.


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Et voilà ! On se prépare déjà à couler les fondations en plein hiver.

Photo prise le 16 mars 2015


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Voilà les fondations sont déjà érigées.

Photo prise le 07 avril 2015


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Comme vous pouvez le constater, le promoteur empiète toujours sur la ruelle.

Qui sait…peut-être que, lorsque l'administration d'un arrondissement perçoit les futures taxes foncières à venir, elle a tendance à être plus conciliatrice ?

Photo prise le 07 avril 2015


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Les travaux avancent assez rapidement, on pourrait croire qu'il y a comme une urgence de finir le plus rapidement possible question d'aller toucher les profits au plus vite.

Photo prise le 05 mai 2015


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Oui les travaux avancent très vite, comme une urgence de gentrifier…

Photo prise le 05 mai 2015


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Et voilà on pourrait aussi croire qu'on a aussi oublié que le trottoir doit être là pour le droit de passage des résidents. Pas grave, n'est-ce pas, les piétons passeront ailleurs ce qui compte c'est les PROFITS !

Photo prise le 05 mai 2015


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Voilà ils ont déjà commencé à installer les poutres d'acier.

Photo prise le 24 mai 2015


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Voilà les poutres d'acier sont installées.

Photo prise le 02 juin 2015


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Voilà les poutres d'acier sont installées.
 
Photo prise le 02 juin 2015


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Et le droit de passage des piétons à cette ruelle ? Ah oui, oups ! Il semblerait que ce droit de passage ne soit qu'un détail secondaire qu'on peut se permettre de mettre de côté, n'est-ce pas ?

Photo prise le 02 juin 2015


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Et oui, amiEs piétonNEs, passez ailleurs…La seule chose qui ait de l'importance c'est les PROFITS.

Photo prise le 05 juin 2015


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Et oui, amiEs piétonNEs, passez ailleurs…La seule chose qui ait de l'importance c'est les PROFITS.

Photo prise le 05 juin 2015


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Voilà l'extérieur est presque terminé.

Photo prise le 13 juillet 2015


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Mais dites-moi où est rendu le respect des piétons ?

Et de plus ici on parle du trottoir de l'artère principal dans le quartier !

Photo prise le 04 août 2015


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Et oui ces gentrificateurs pourront prendre place et faire exploser les taxes foncières des propriétés autour, ce qui fera une augmentation exponentielle des coûts des loyers, forçant ainsi les locataires moins nantis à s'exproprier dans d'autres quartier. Mais, ça, ce n'est qu'un détail sans aucune importance, n'est-ce pas ?

Après tout ce qui compte c'est le PROFIT et le large sourire de ces futurs gentrificateurs.

Construire son confort sur l'inconfort des autres !

Photo prise le 02 septembre 2015


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Et voilà la livraison de brique on la place sur le trottoir.

Les piétons !? Ah les piétons…Si ça fait pas leur affaire ils n'ont qu'à passer ailleurs…!

Photo prise le 23 septembre 2015


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Qui sait peut-être que, lorsque l'administration d'un arrondissement perçoit les futures taxes foncières à venir, elle a tendance à être plus conciliatrice ?

Même à tolérer que l'entrepreneur nuise à la circulation sur l'artère principale de ce quartier ?

Photos prise le 15 octobre 2015


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Même si c'est l'hiver, il ne faut pas arrêter, les Profits et les futurs gentrificateurs attendent.

Photo prise le 16 décembre 2015


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Qui sait peut-être que, lorsque l'administration d'un arrondissement perçoit les futures taxes foncières à venir, elle a tendance à être plus conciliatrice ?

Même à tolérer que l'entrepreneur nuise à la circulation sur l'artère principale de ce quartier ?

Je vous ferais remarquer que c'est ici la deuxième fois que l'entrepreneur nuit à la circulation sur cet artère principale.

Photo prise le 16 décembre 2015


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Et oui, il faut donner le sentiment de sécurité aux futurs acheteurs de condos…Qui sait ? Et si des vilains résidentEs aimeraient manifester leur mécontentement !

Photo prise le 31 janvier 2016


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Et oui, il faut donner le sentiment de sécurité aux futurs acheteurs de condos…Qui sait ? Et si des vilains résidentEs aimeraient manifester leur mécontentement !

Photo prise le 04 avril 2016


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L'édifice n'est même pas terminé que déjà qu'on met l'urgence sur la vente de ces condos. L'urgence des profits rapides et le désir de gentrifier au plus vite.

Photo prise le 05 avril 2016


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L'édifice n'est même pas terminé que déjà un commerce s'y installe. Et n'oublions pas qu'ici qu'il s'agit d'un espace commercial dans un nouveau condo, donc sûrement que les prix de ce qui s'y vendra seront en conséquence.

Photo prise le 27 juin 2016