jeudi 3 juillet 2025

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ?

 

Voici une réflexion que je partage avec vous

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ? 

 

Par Sergio de Rosemont

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ?

C’est souvent cette énergie qui nous donne le goût de vivre, de continuer.

C’est cette énergie qui donne le goût de continuer au lieu de faire l’irréparable.

Car l’espoir permet de percevoir que les choses peuvent s’améliorer.

Que les choses que nous désirons qui arrivent peut se réaliser avec du travail et de la volonté.

L’espoir, oui, l’espoir qu’un jour, cette humanité finira peut-être par s’assagir.

Et qui sait à peut-être réussir à s’éviter une autoextermination !

Les trois niveaux

 

Mon plus récent tableau

Les trois niveaux 

 

Par Sergio de Rosemont

 ( Tableau en 3D )

Les trois niveaux, est-ce

Conscient, subconscient et inconscient ?

Ou

Physique, esprit et âme ?

Ou

Corps physique, corps astral et âme ?

Ou serait-ce autre chose ?

Photo du 01 juillet 2025.

dimanche 29 juin 2025

Mes yeux ont vu, mes oreilles ont entendu et mon cœur a ressenti

 

Mon plus récent poème

Mes yeux ont vu, mes oreilles ont entendu et mon cœur a ressenti


Par Sergio de Rosemont

Mes yeux ont vu, mes oreilles ont entendu et mon cœur a ressenti ce que pouvait être que l’humain.

Vu, entendu et ressenti ce qui peut présenter de plus barbare, méprisant, lâche et bas chez l’être humain.

Et j’ai vu, entendu et ressenti aussi ce qui peut représenter le plus noble, le plus courageux et le plus grand dans l’homme.

Depuis ma tendre enfance, j’ai pu voir, entendre et ressenti ce qui y a de pire et de meilleur chez l’être humain.

Et parfois chez la même personne.

Effectivement, dans chaque humain, il y a à la fois un Démon et un Ange.

Et à un moment donné, nous avons un choix à faire.

Lequel nourrirons-nous ?

Notre Démon intérieur ou notre Ange intérieur ?

Oui, le démon, le diable existe bien.

Et, un jour, nous aurons tous à le combattre.

Vous désirez voir le visage du Démon ?

C’est simple, regardez-vous dans un miroir.

Effectivement, le Démon qu’on aura à combattre n’est nul autre que notre part intérieure de ténèbres.

Notre Démon personnel intérieur.

Ce Démon intérieur est créé et nourri par les coups durs négatifs du destin, souvent dans notre jeunesse, dans notre enfance.

Effectivement, les préjugés qu’on nous afflige nourrissent ce Démon intérieur.

C’est à nous d’avoir le courage de prendre la décision d’affronter notre

Démon intérieur.

D’arrêter de le nourrir.

samedi 21 juin 2025

La pluie approche

 

Mon plus récent poème

La pluie approche 


Par Sergio de Rosemont

La pluie approche, les arbres et les feuilles dansent avec le vent.

Ce vent qui nous pousse à avancer.

Ce vent qui assourdit tous les sons environnants.

Son souffle fort en devient comme une chanson, invitant au calme.

Allez, Hélios apporte avec toi dans ta rafale ces souvenirs douloureux, amers et lourds, comme l’est le plomb.

Ce vent qui traîne avec lui des semences sur des kilomètres, afin qu’elles puissent prospérer plus loin, qu’il fasse de même avec mes idées, mes vœux, mes désirs.

Oui, parfois, le vent apaise dans l’âme.

mercredi 18 juin 2025

Bonhomme Visage

 

Laissons la parole à Francis

Bonhomme Visage

18 juin 2025

C’est le compère de la rue. Sa grosse face de Humpty Dumpty toujours dans la fenêtre. Pas une crotte de chien qui lui échappe. Pas une nouvelle fleur dans les bacs de balcon non plus. Quand il sort, il devise longuement avec toute personne qu’il rencontre. Il sait par cœur les couples mariés, divorcés, concubins, les enfants partagés, perdus, adoptés ou fraîchement nés.

Toutes les maladies de chacune et chacun peuvent être débitées avec la couleur des pilules associées. Les marques de voiture, les sortes de cigarettes fumées, les bières préférées et les alcools consommés par chaque ménage du voisinage.

Le Bonhomme Visage sait tout de tout le monde et a réponse a tout, même et surtout quand il n’y connaît rien. Il conseille Raymonde sur ses prochains voyages, Lucie sur son roman en gestation, Philippe sur ses chroniques culinaires et Simon dans ses études de philosophie.

Une voiture qui se gare dans la rue sans appartenir à son répertoire suscite la plus grande curiosité. Il attendra patiemment qu’on en sorte pour voir si c’est une nouvelle acquisition. S’il a raté l’arrivée du véhicule, il approchera sa chaise de la fenêtre ou s’assoira sur la galerie quand il fait bon pour attendre qu’on y remonte. Des personnes connues recevront des félicitations sur la nouvelle bête, puis un tas de questions sur les caractéristiques, performances et modes de financement. Des visages étrangers subiront un véritable interrogatoire quant à la raison de leur présence dans le quartier, à leur origine et à leur destination.

L’auto étrangère garée trop fréquemment ou trop longtemps sera vivement dénoncée à la police. Celle d’un membre de sa famille en visite aura une place réservée, car il en occupera deux avec son propre véhicule, le temps que son parent s’y installe.

Les bacs à recyclage sont inspectés et replacés dans l’ordre des numéros d’appartement de sorte que tout soit à sa place. Tout emballage de produit inhabituel sera l’occasion d’une enquête auprès des personnes qui occupent le logement associé, de sorte que Bonhomme sache à quoi sert le produit en question et si ses voisins ont changé leurs habitudes.

Quand le camion du recyclage passe, Visage crie par la fenêtre pour expliquer aux employés préposés au ramassage pourquoi tel bac est moins plein que d’habitude (Germain est malade) ou beaucoup plus (Jacinthe a numérisé ses revues, elle jette le format papier) ou absent (Raymonde est en voyage).

Si un changement est annoncé dans la cueillette des ordures, tout le monde l’apprendra très vite. Une pétition apparaîtra si cette modification dérange trop son rituel.

Si on rentre plus tard que vingt-trois heures, on peut le voir surgir derrière soi au moment de mettre la clé dans la serrure. C’est qu’il s’inquiétait, voyez-vous.

Si vous partez le matin très tôt, il vous apprendra à votre retour qu’il vous a entendu fermer la porte, siffler dans la rue, courir pour attraper le bus ou allumer le moteur de la voiture.

Quand on déménage sans le prévenir, il prend cela comme un affront personnel. Son sentiment est juste.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal paru en décembre 2021.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ
www.francislagace.org

mardi 17 juin 2025

Y a-t-il plus corrosif, plus acide pour l’âme que la solitude

 

Mon plus récent poème, portant une réflexion.

Y a-t-il plus corrosif, plus acide pour l’âme que la solitude 

 

Par Sergio de Rosemont

Y a-t-il plus corrosif, plus acide pour l’âme que la solitude ?

Ce vide qu’on ressent dans notre âme.

Oui je le sais que, parfois, la solitude peut être bénéfique, mais elle peut aussi être désastreuse, tout dépendant du contexte.

Parfois, lorsqu’on ressent le besoin de se retirer, car on ressent le besoin de se retirer temporairement pour faire le point, réfléchir sur un détail très important pour nous.

Dans un tel cas, la solitude peut être bénéfique.

Dans ce cas, on parle d’une solitude désirée et volontaire.

Par contre, lorsqu’elle vous est imposée et lorsqu’elle vous est servie avec la trahison comme accompagnement.

À ce moment-là, elle est corrosive pour l’âme et acide pour le cœur.

Et souvent, il arrive, pour certains, qu’à travers cette solitude, que les seuls amis qu’il leur reste sont les pigeons et les écureuils partageant quelques rayons de soleil ou de lune avec ces cœurs solitaires.

Au moins, les pigeons et les écureuils ne trahissent pas eux au moins !

lundi 16 juin 2025

Quand tu prends le temps de le / la regarder dans les yeux

 

Voici une réflexion que je partage avec vous

Quand tu prends le temps de le / la regarder dans les yeux 

Par Sergio de Rosemont

Quand tu prends le temps de le / la regarder dans les yeux, dans son âme, tu prends conscience qu’iel est un humain tout comme toi.

Avec tout comme toi la capacité d’aimer ou d’haïr.

Avec tout comme toi de ressentir la joie, la peine, le bonheur, la peur.

Avec tout comme toi a des désirs, des rêves, des projets.

Oui regarde le / la dans les yeux, dans son âme.

Iel est ton égal.

Qu’iel soit un homme ou une femme, une personne transgenre, gay, iel est ton égal.

Qu’iel soit d’une autre communauté culturelle, iel est ton égal.

Qu’iel soit handicapé.e, iel est ton égal.

Qu’iel soit punk, metal, gothique, rap ou streak, iel ton égal.

Qu’iel soit d’une autre classe sociale ou d’un autre niveau d’éducation, iel est ton égal.

Avant de voir celui / celle qui t’es différent.e comme un.e adversaire, peut-être faire l’effort de tenter de le / la connaître.

Peu importe nos différences, nos particularités, nous sommes tous des humain.es de la même race.

Si nous désirons en tant qu’espèce humaine éviter l’autodestruction, il est plus que temps que nous mettions à la poubelle nos préjugés et que nous commencions `voir tous ensemble comment peut-on sauver notre avenir collectif.

Travailler à l’avancement de la cause collective en priorité au lieu que de ne penser qu’à notre petit individualiste.

Ensemble, plaçons-nous tous devant ce bol de toilette, prenons tous ces discours discriminatoires, ce néolibéralisme et cette extrême-droite, jetons ce tout dans ce bol de toilette et tirons la chasse d’eau.

Soit qu’en tant que race humaine, que nous ayons l’intelligence de mettre de côté tous ces préjugés et commencions à travailler ensemble à sauver notre avenir ou nous disparaissions tous dans une auto-extermination comme des imbéciles.

dimanche 15 juin 2025

Effectivement, l’enfer peut être ensoleillé et lumineux


 

Mon plus récent poème que je partage avec vous

Effectivement, l’enfer peut être ensoleillé et lumineux

Par Sergio de Rosemont

Effectivement, l’enfer peut être ensoleillé et lumineux.

Lorsque vous vivez à Gaza.

Ou devrais-je plus tôt dire, lorsque vous tentez de survivre à Gaza.

Le jour, le soleil est radieux, mais c’est l’enfer tout de même.

Un enfer ensoleillé où les enfants et les mères de famille se font assassiner par dizaines chaque jour.

Et les démons ne portent pas d’étoiles renversées comme logo.

Leur symbole est un hexagramme ( étoile à 6 pointes ) de couleur bleu pâle avec une bande bleu pâle au-dessus et une autre de même couleur en dessous.

Et ces démons ont remplacé leur fourche pour le Tavor ( modèle de fusil d’assaut israélite ).

Oui, un enfer ensoleillé où on fait usage du phosphore blanc et de dromes, de missiles et de chars d’assaut contre des civils, des vieillards et des enfants.

Un enfer où les démons assassinent des civiles affamées et désarmées qui se présentent aux points de distributions alimentaires d’urgence.

Un enfer où les amputations sur des enfants sont monnaie courante.

Et la nuit, cet enfer reste lumineux avec ces bombes incendiaires utilisées pour détruire les édifices.

Un enfer où des villes entières ne sont maintenant que des champs de ruines.

Et oui, l’enfer et ses démons existent réellement, et tout cela sous le regard hypocrite de la communauté internationale avec leurs interventions qui ne sont qu’apparences.

Oui, bienvenue en enfer !

P.S : J’aimerais faire une mise au point suite à mon texte. Il y a une différence entre israélites et juifs. Les israélites disent que l’état d’Israël représenterait l’ensemble des juifs. Pourtant plusieurs juifs ne reconnaissent pas l’état d’Israël pour les représenter, Et aussi plusieurs juifs s’opposent à la politique Israël et au génocide que l’état d’Israël pratique sur le peuple Palestinien. Plusieurs juifs soutiennent le peuple Palestinien.

mardi 3 juin 2025

Les traces que nous imposons

 

Mon plus récent tableau

Les traces que nous imposons


Par Sergio de Rosemont

Les traces que nous imposons à Gaïa.

Les traces que nous imposons à Mère Nature.

Photo du 31 mai 2025.

samedi 31 mai 2025

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques

 

Ma plus récente réflexion que je partage avec vous

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques


Par Sergio de Rosemont

Je me rappelle de ce cours d’arts plastiques à l’école St-Vincent-de-Paul.

J’avais 12, 13 ans.

Cette école n’existe plus, elle a été démolie pour faire place au "Québec Hilton".

Revenons à ce cours d’arts plastiques.

En cet après-midi d’automne, l’exercice de ce cours en était un de découpage dans du carton pour ensuite peinturer notre découpage avec de la gouache.

Nous étions 3 ou 4 à avoir décidé de découper le symbole du "Peace and Love".

Comme j’avais presque terminé mon travail, deux autres élèves avaient décidé de briser mon travail.

Alors j’ai eu le réflexe de détruire moi-même mon travail tout en éclatant de rire dans leur face.

Comme un réflexe pour dire :

{ Si mon œuvre a à être détruite, ce sera par moi-même et non pas par d’autres ! }

Souvent, quand j’étais enfant, je me demandais pourquoi j’avais le fardeau d’avoir à subir le mépris des autres.

Juste à cause de quelques différences, j’avais souvent à subir l’intimidation dans la cour de récréation.

Et j’avais aussi souvent, sur le chemin de retour vers la maison, après l’école, à avoir à affronter 3 ou 4 autres élèves qui avaient décidé que je leur servirais d’amusement.

Rarement, même très rarement, il y avait des adultes pour intervenir et faire cesser cette situation.

Et pour les parents de ces autres enfants agresseurs, jamais leurs petits n’auraient pu être méchants.

Combien de fois, enfant ou ado, j’ai pu me demander ce que je pouvais bien foutre dans cette vie ?

Oui, vous avez bien lu :

Combien de fois, enfant ou ado, j’ai pu me demander ce que je pouvais bien foutre dans cette vie ?

Quand j’étais jeune, tout ce que je demandais n’était que le droit de vivre une enfance normale.

Un droit qu’on m’a souvent refusé.

Oui, les blessures morales ont cicatrisé.

Mais, par périodes, il m’arrive que ces cicatrices morales se fassent ressentir à travers ma mémoire.

Quand j’étais très jeune, j’étais de caractère très doux, comme un agneau.

Avec cette jeunesse, je suis devenu un loup qui a appris à mordre et où mordre.

Et, à quelque part, ce que je suis devenu, c’est dû à cette société par son non-intervention dans ce problème.

Ce loup révolté qui se retrouve dans mes entrailles a été créé et alimenté par ces blessures morales de mon enfance.

Lorsqu’un enfant subit de l’intimidation, c’est pas juste son enfance que l’on scape, c’est aussi et surtout une partie de sa future vie adulte que l’on affecte à cause de ses cicatrices morales qui restent permanentes.

Parfois, je me demande si c’est bien un loup que je suis moralement devenu ou si ça serait pas plutôt un carcajou que je suis devenu.

Prenons-nous vraiment assez au sérieux le problème de l’intimidation ?

Posons-nous la question !

P.S : Si j’ai écrit et que je partage ce texte, c’est que ça libère en faisant sortir ce poison de mon âme.

Et c’est aussi en espérant amener une réflexion.