jeudi 2 octobre 2025

Voici un petit tableau que j’ai trouvé

 

Une trouvaille assez spéciale

Voici un petit tableau que j’ai trouvé

 

Par Sergio de Rosemont

Voici un petit tableau que j’ai trouvé dans un bazar d’église.

Je me doute que, pour plusieurs, que ce tableau puisse avoir une connotation négative.

Pourtant, pour moi, il y a un symbolisme positif.

Oui, j’y perçois spirituellement une connotation positive, celle de la renaissance.

Ici, dans ce petit tableau, l’action se situe un peu avant la renaissance.

Comme nos arbres, à l’automne, à l’approche de l’hiver, les arbres perdent leur feuillage.

Et l’hiver, on pourrait croire qu’ils sont morts.

Pourtant au printemps, les feuilles repoussent.

Comme si ces arbres renaissaient.

Effectivement, en réalité, ces arbres n’étaient qu’en état de sommeil, d’hivernation.

Mais le symbolisme de cette image peut s’appliquer aussi à nous.

Parfois, quand on subit une épreuve, on en vient à avoir comme l’impression que notre âme est morte et qu’on fonctionne comme sur le pilote automatique.

Et, tout d’un coup, un événement survenu par hasard, fait comme déclencher une étincelle, faisant que, comme un phénix, notre âme semble renaître de ses cendres morales.

Oui, comme par hasard, en fouinant dans ce bazar, mon regards a croisé ce tableau.

Comme si ce tableau m’attendait !

Il pleut des feuilles

 

Et oui nous sommes en automne

Il pleut des feuilles 

 

Par Sergio de Rosemont

Il pleut des feuilles en ce dimanche en fin de matinée, dans ce parc.

Le vent fait tomber les feuilles des arbres.

Vous avez deviné, on est au début de l’automne.

Effectivement, tranquillement, Mère Nature commence à tomber en somnolence.

Et dans quelques mois, elle devrait entrer dans un sommeil glacial et se recouvrir de son drap blanc.

Et alors, nous n’aurons qu’à lui dire :

{ Bon sommeil, bons rêves Gaïa et on se revoit à ton réveil printanier ! }

mardi 30 septembre 2025

Sur ce Boulevard des Oubliés

 

Voici l’un de mes poèmes sur la solitude.

Sur ce Boulevard des Oubliés

 

Par Sergio de Rosemont

À une table d’un café, ce vieil homme assis, regardant, pour une Xième fois, ses photos qu’il traîne avec lui dans une enveloppe.

En prenant le temps de s’arrêter sur chacune des photos.

Qui sait, peut-être que ces photos c’est ce qui lui reste de sa famille, de ses amis disparus ?

Cet homme parlant aux chats qu’il croise.

Peut-être que ces chats sont les seules à accepter de l’écouter ?

Cette femme donnant du pain aux oiseaux.

Ces oiseaux seraient-ils les seuls à accepter d’échanger avec elle ?

Du pain en échange d’un peu d’attention !

Cette personne donnant des noix aux écureuils.

Comme si ces écureuils seraient comme sa vraie famille.

Cette personne qui semble parler à un ami inexistant.

Est-ce que la "Folitude" serait son unique amie ?

Oui, bienvenue sur ce Boulevard des Oubliés !

La polarisation en question

 

Parlons de polarisation avec Francis

La polarisation en question 

 

30 septembre 2025

Les extrêmes ont toujours excellé dans l’art de créer une division stricte entre les ennemis « eux » et celleux qui sont de leur bord « nous ». C’est la célèbre dichotomie naïve entre les bons et les méchants. Ce phénomène vieux comme le monde a pour nom manichéisme. L’Église l’a synthétisé dans une formule célèbre : « Hors de l’Église, point de salut ! »

Aujourd’hui, l’extrême gauche est disparue. Il n’y a plus de Bande à Baader, de Brigade rouge, de Black Panthers ni de FLQ. Par contre, l’extrême droite est extrêmement florissante et elle ne se gêne pas pour excommunier chaque petit bout qui dépasse de son cadre psycho-rigide tout en se plaignant amèrement de la « polarisation » dont elle est la principale créatrice.

Les médias grand public font semblant de découvrir le phénomène et se joignent sans aucun esprit critique au chœur des pleureuses extrême-droitistes qui condamnent la méchante « polarisation ».

Mais, si s’opposer aux idées criminelles et nauséabondes de l’extrême droite constitue de la polarisation, on se demande bien ce qu’il faut faire pour la diminuer. Marcher au pas de l’oie ?

Tout comme l’injonction à débattre imposée par l’extrême droite pour nous faire croire que leur programme mortifère est un sujet de conversation plutôt qu’une monstruosité à combattre, l’épée de la polarisation si facilement dégainée par cette même extrême droite vise à normaliser le racisme, la misogynie, l’homophobie et toutes les cruautés affectionnées par les fascistes.

Les droits humains ne sont pas un extrême ou un pôle auquel il conviendrait de trouver un entre deux avec l’autre pôle qu’est sa négation fasciste. C’est le strict minimum essentiel à établir dans toute société civilisée. Je récuse donc le concept même de polarisation tel qu’il est actuellement utilisé, car il camoufle, de plus en plus mal d’ailleurs, l’hégémonisation du discours public par le fascisme, qui essaie ici de nous entraîner sur son terrain.

Accepter de parler de polarisation, c’est déjà donner partiellement raison à l’extrême droite. C’est quoi votre niveau acceptable de racisme ? Vous prendrez bien une tranche d’homophobie avec une tasse de violence faite aux femmes ? Mon quota à moi, c’est zéro.

Il n’y a pas de polarisation de la société, mais bien plutôt, à la faveur d’une hégémonie culturelle de plus en plus extrême-droitiste, fascisation de la société.

Arrêtez de condamner la polarisation, c’est à côté du sujet et ça ne fait que renforcer l’extrême droite. Que vous soyez de droite, de gauche molle ou de vraie gauche, combattez le fascisme.

LAGACÉ, Francis

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SITE DE FRANCIS LAGACÉ
www.francislagace.org

dimanche 28 septembre 2025

Projet Montréal, quoi en dire ?

 

Voilà je me vide le cœur, je dis ce que je pense et que je ressens.

Par contre ce que j’écris dans ce texte n’est que mon opinion personnelle.

Projet Montréal, quoi en dire ?

 

Par Sergio de Rosemont

La photo venant avec ce texte en est une que j’avais pris le 5 novembre 2017, en sortant du local électoral de Projet Montréal Rosemont-La Petite-Patrie.

Dites-moi le 5 novembre 2017 est-ce que ça vous rappel quelque chose ?

Et oui vous avez devinez, c’est la date où "Projet Montréal" prenait le pouvoir et où "Valérie Plante" devenait mairesse.

Effectivement ce 5 novembre 2017, cette date où on croyait avoir enfin le droit à un réel changement à gauche.

Oui, une belle illusion !

Effectivement vous aviez bien lu plus haut, cette photo, je l’avais prise en sortant du local électoral de "Projet Montréal".

Et oui, j’avais participé à l’équipe d’appels pour faire sortir le vote, comme on dit.

Oui,… j’avais aidé à ma façon "Projet Montréal" à prendre le pouvoir !

J’espérais un "Vrai Changement" et non pas une "Illusion de Changement".

En ce qui me concerne, ce ne fut pas long avant que la "Désillusion" m’arrive en plein visage avec la délicatesse d’une tonne de brique reçue en pleine face.

Je parle évidemment du démantèlement du camp de sans-abris, de personnes en situation d’itinérance fait avec mépris d’une façon déshumanisante, avec la cavalerie, le poivre de Cayenne.

Quand ce démantèlement a eu lieu, sur le coup j’ai ressenti une honte d’avoir voter pour ce parti.

Oui, le genre de désillusion qui fait mal moralement.

Mais quelle magnifique illusion qu’est "Projet Montréal", n’est-ce pas ?

Un parti qui faisait en sorte qu’on le perçoive comme un parti de gauche, alors qu’il était déjà en cheminement de se diriger vers le centrisme et tranquillement vers le centre droit, et cela en espérant que personne ne s’en rende compte.

Dites-moi, "Projet Montréal" où est rendu votre projet d’un parti démocratique, permettant même le droit à la dissidence ?

Désolé, mais ce que j’ai pu constater que la seule et unique chose qu’il reste du "Projet Montréal" d’origine qui nous avait charmés et fait rêver, ce n’est que le nom !

Oui, ce 2 novembre 2025, mes 3 votes iront pour le seul parti qui à mes yeux et mon cœur est réellement démocratique, progressiste et de gauche.

Oui mes votes, que ce soit à la marie, à l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie ainsi que pour le district Vieux-Rosemont iront tous pour "Transition Montréal" !

jeudi 25 septembre 2025

Parfois, lorsqu’on vieillit, on oublie de grandir

Mon plus récent poème que je partage avec vous

Parfois, lorsqu’on vieillit, on oublie de grandir 

 

Par Sergio de Rosemont

Quand nous étions jeunes, on se croyait immortels.

On oubliait qu’on allait vieillir.

On peut rester jeune dans l’âme et le cœur, mais le corps lui vieillit.

Mais avec le temps, on apprend, on prend conscience que, souvent ce qu’on croyait immortel, éternel, est en fait éphémère.

On peut demeurer jeune dans l’âme, mais, avec le temps, les épreuves et les blessures de la vie, du destin, on prend plus de maturité, de la sagesse.

On apprend à laisser le temps au temps de prendre son temps !

Oui, en vieillissant, on grandit en soi, dans sa personne, dans son âme.

Mais hélas, parfois, pour certains.

Parfois, lorsqu’on vieilli, on oublie de grandir !

lundi 22 septembre 2025

Les hasards de la vie

 

Une réflexion matinale que je partage avec vous.

Les hasards de la vie 

 

Par Sergio de Rosemont

Ce vendredi matin, en matinée, alors que je marchais sur la rue Masson, pour aller prendre un thé à mon endroit habituel.

Comme je passais devant un nouveau restaurant, donc cela ne fait même pas deux semaines qu’il est ouvert.

Celui qui s’occupait du devant du commerce, me regarde avec un air d’étonnement et me dit bonjour, tout comme en étant sur le choc, dans un état émotionnel se situant entre surexcité et un mal à l’aise.

Il m’avouait alors que je ressemblais à son père décédé et que, sur le coup, qu’il croyait que c’était son père qu’il voyait marcher sur le trottoir.

Je lui alors mentionner question de tenter de le réconforter que son père le suivait sûrement pour veiller sur lui.

Mais qui sait, peut-être que, spirituellement, qu’il n’y avait pas de hasard ?

Peut-être que cet homme passait par une période difficile et que son père, décédé, voulait lui faire signe qu’il veillait sur lui ?

Comme un : Allez, mon fils, avance, fonce !

Qui sait ?

lundi 15 septembre 2025

Parti pour un entretien d’embauche, séduit par des vitraux

 

Laissons la parole à Francis

Parti pour un entretien d’embauche, séduit par des vitraux

 

14 septembre 2025

C’était en 1982. Au mois de mai ou pendant l’été ? Je ne sais. Je me rendais à une entrevue d’embauche pour une compagnie américaine qui donnait des cours de français en Nouvelle-Angleterre. Un poste s’était ouvert pour l’automne à venir. J’habitais Sherbrooke à l’époque. On m’avait donné rendez-vous dans des bureaux du centre-ville de Montréal. Rue Crescent, Stanley, Peel, tous les bureaux se ressemblent.

Je me souviens que c’était la première fois que je me rendais à Montréal avec ma voiture, une immense Dodge Polara de 1973, couleur butterscotch, que la plupart de mes amis appelleront « le bateau ». J’ai été assez impressionné en franchissant le pont Victoria parce qu’en regardant à côté de l’auto, on voyait le fleuve sous la chaussée grillagée de fer. Les pneus faisaient un vrombissement spécial.

Je ne me souviens pas beaucoup de l’entrevue, à part la finale qui a été décisive. La représentante de la DRH m’a demandé quelle était ma qualité principale. J’ai répondu « la franchise ». Vous pouvez être certaine de savoir ce que je pense quand vous me poserez une question. « Très bien, opina-t-elle. »

Ensuite, elle me demanda quel était mon principal défaut. J’ai répondu « la franchise ». « Mais la franchise n’est pas un défaut, reprit-elle. » Je repartis : Eh bien, si dans six mois ou deux ans, vous commettez un manquement à l’éthique ou aux droits des personnes que vous employez, je vous dénoncerai. Elle se rembrunit d’une façon qui ne laissait aucun doute sur cette éventualité. Je continuai : Et maintenant, nous savons tous deux pourquoi je n’aurai pas le poste. Je me levai et partis.

Il faisait beau, l’air était bon et le ciel était d’un bleu presque cobalt. J’avisai un café sur la rue Crescent et me ruinai en prenant deux espressos de suite (plus de 5 $ avant pourboire, on était en 82, bon sang !), choix que j’allais aussi regretter la nuit suivante avec mon pouls surexcité et mon incapacité à dormir.

Avant de rentrer, comme je n’étais pas loin, je me rendis au Musée des Beaux-Arts, ma première visite. Je passai du temps à admirer la collection permanente. En sortant, j’aperçus l’église Erskine and American. J’y entrai et découvris de magnifiques vitraux qui représentaient les saints et la passion de manière très moderne, dans un style début du XXe siècle, qui préfigurait l’Art déco. J’apprendrais plus tard qu’ils étaient de Tiffany.

Dans les années qui suivirent, outre au Jardin botanique et au marché Jean-Talon, j’envoyais tous les touristes vers cette église à cause de ses vitraux remarquables. Je continuais encore à y diriger les visiteurs après 2004, dans mon ignorance que l’église était fermée.

Je n’avais jamais revu les vitraux depuis 1982, et je ne cessais de dire à mon amoureux que je devrais l’emmener voir ça. Pourquoi je ne l’avais jamais fait, je ne sais. Il y a de ces choses qu’on se promet et qu’on retarde indéfiniment.

Quand nous les avons enfin vus ensemble, c’était en 2010 au Musée du Luxembourg à Paris, où ils attendaient, après leur restauration, d’être réinstallés aux fenêtres du bâtiment désaffecté acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM). C’est ainsi que j’appris la fermeture de l’église.

Aujourd’hui, dans ce pavillon du MBAM, l’intérieur de l’église porte le nom de salle Bourgie. L’acoustique y est parfaite. On y donne des concerts que nous avons eu grand plaisir à entendre. Chaque fois, on a pris le temps d’admirer ces vitraux qui réjouissent notre vue et ma mémoire.

LAGACÉ, Francis

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lundi 8 septembre 2025

Dans chaque regard il y a une histoire



 

Mon plus récent poème

Dans chaque regard il y a une histoire

 

Par Sergio de Rosemont

Dans chaque regard il y a une histoire.

Chaque individu, si on regarde dans son regard, au plus profond de ses yeux.

Au plus profond de son âme, il y a une histoire.

Oui, derrière chaque regard que vous croisez, il y a une histoire.

Quelque fois cette histoire est très heureuse.

Quelque fois, elle est très malheureuse.

Et trop souvent, elle est malheureuse.

Et il ne faut pas se fier aux apparence.

Parfois quelqu’un peut nous paraître heureux et pourtant, et pourtant, si on pouvait voir dans son for intérieur, nous y découvrirait un malheur intense.

Avoir le cœur dans des ténèbres intérieures.

Des ténèbres qui parfois peuvent avoir été créés par une enfance problématique.

Mais souvent, aussi, ces ténèbres intérieures peuvent être dû à une désillusion, à une trahison ou à une tromperie.

Mais aussi et trop souvent, ces ténèbres intérieures sont dû aux préjugés sociaux, au racisme, à la xénophobie, au sexisme, à l’homophobie, à la transphobie ainsi qu’à l’ensemble des autres discriminations.

Oui si vous préférez toutes les formes de "Non acceptations" de la différence.

Méfiez-vous des apparences.

Parfois quelqu’un peut paraître heureux et pourtant dans son for intérieur, c’est un enfer au cœur de son âme !

dimanche 7 septembre 2025

THOR

 

Mon plus récent tableau

THOR

 

Par Sergio de Rosemont

Tableau créé à partir du recyclage d'un petit marteau de Thor en jouet.

Photo du 05 septembre 2025