mercredi 19 octobre 2022

Les vipères morales

 

→ Texte pensé le 17 septembre 2022 ←

Les vipères morales


Par Sergio de Rosemont

Les vipères morales n’ont pas toujours le visage que l’on pense.

Souvent elles ont un visage amical.

Elles joueront le jeu de vouloir aider.

Parfois, souvent les blessures dans l’âme, c’était quand on ignorait qu’il s’agissait de vipères morales et que nous commencions à leur accorder notre amitié.

Et qu’en recevant cette dague dans le dos, nous prenions conscience qu’il s’agissait bien de l’une de ces vipères morales.

Ces vipères morales ont souvent tendance à agir de façon anonyme et hypocrite.

C’est ce qui fait que parfois qu’on peut en devenir méfiant lorsqu’on est appelé à travailler dans certaines équipes.

Rien de mieux qu’une vipère morale pour empoisonner un esprit d’équipe, une ambiance de travail.

Avec le temps, après plusieurs morsures de ces vipères morales, on en devient immunisé même s’il y a une blessure, une cicatrice dans l’âme de plus.

Mais ces vipères morales finissent toujours par se trahir et elle ne s’en rende pas compte, on peut lire en eux dans leurs agissements.

mercredi 12 octobre 2022

Les beaux habits du fascisme

 

Parlons des fachos avec Francis

Les beaux habits du fascisme

12 octobre 2022

Quelle est la nouvelle la plus déprimante et la plus inquiétante qui ressort des élections québécoises du lundi 3 octobre 2022 ?

Non, ce n’est pas la distorsion causée par le système électoral uninominal à un tour qui a exagérément favorisé la Coalition avenir Québec (CAQ).

Non, ce n’est pas non plus le confinement à Montréal de l’électorat du Parti libéral du Québec (PLQ).

La stagnation du vote du seul parti de gauche, Québec Solidaire (QS) ?

Un peu, mais c’est surtout que l’extrême droite, c’est-à-dire le Parti Conservateur du Québec (PCQ), ait obtenu 13 % des votes.

Il ne faut pas s’y tromper, le Parti Conservateur du Québec est bel et bien un parti d’extrême droite digne du lepénisme et bien plus extrême que la duplessiste CAQ, qui lui sert de réservoir alimentaire. En effet, un parti formé d’opportunistes néolibéraux et narcissiques finit toujours par produire ses hordes de gloutons insatisfaits qui en veulent toujours plus et qui finiront par rejoindre les rangs d’un parti extrémiste.

Il ne faut surtout pas croire que le PCQ est un parti de centre droite. L’illusion centriste dédouane la droite, mais être à droite de la CAQ, qui est carrément de droite, c’est être à l’extrême droite. J’entends déjà les gentils ignorants nous dire qu’Éric Duhaime ne pourra jamais avoir de sympathies fascistes puisqu’il est gai.

D’abord, réglons un petit détail : monsieur Duhaime n’est pas gai. Un gai est un homosexuel qui assume la réalité sociale de sa condition. Or, le chef du PCQ est un libertarien et, comme tout libertarien, il renie tout ce qui est social, sauf quand il s’agit de l’avantager individuellement. C’est un homosexuel qui profite de la libéralité des lois actuelles et qui se fout totalement des autres. Oui, même de vous qu’il flatte de belles paroles parce que vous avez voté pour lui.

Tout le monde ne fait pas toujours le lien entre les différentes incarnations d’Éric Duhaime, mais moi je n’ai jamais oublié le petit jeune qui, au début des années 90, s’était engagé pour essayer de faire croire à la population du village gai de Montréal que le très ouvertement homophobe et misogyne chef du Parti conservateur du Canada, Stockwell Day, était gay friendly. Les narcissiques et les libertariens sont prêts à toutes les contorsions pour s’assurer un avancement personnel et la vérité est leur première victime.

Je me rappelle les beaux discours. « Il dit ça pour plaire à sa base dans l’Ouest, mais une fois élu, il ne sera pas si pire. » Un rappel pour les personnes naïves : les candidatures de droite, une fois élues, sont toujours « si pires », très « si pires » et même « plus pires » encore.

Et ne vous méprenez pas, les discours anti-grandes entreprises disparaissent vite quand ces dernières voient l’intérêt qu’il y a à appuyer ce genre d’olibrius qui fait place nette pour que les machines tournent rond. Les travaux d’Anne Lacroix-Riz ont suffisamment montré la collusion entre les capitalistes et les fascistes pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Le libertarien promeut l’oxymorique individu souverain. Enfermé dans son solipsisme, il utilisera toutes les manœuvres, toutes les combines pour faire avancer sa petite personne sans aucun souci pour la justice. Et tous ces frustrés qui le suivent en hurlant « Libârté » n’ont pas la moindre idée de ce que signifie le concept de liberté en politique. Pas plus subtils que des enfants de deux ans, ils considèrent la liberté comme la satisfaction de leur instinct égoïste. Ils feraient mieux de crier « Narcissisme ! », ce serait beaucoup plus précis. Le narcissisme additionné n’a jamais créé une société de liberté, mais plutôt une jungle de chacun contre chacun et de chacun contre tout le monde.

Le libertarien, contrairement à ce qu’on pourrait croire, est objectivement le grand ami du fasciste. Un libertarien peut être homosexuel, noir, de classe inférieure. Il a beau prétendre être contre l’État, pour trouver la sécurité et l’ordre qui garantiront qu’il puisse se livrer à ses excès individuels, le libertarien n’hésitera pas à appuyer le premier fasciste venu.

Vous connaissez tous un exemple célèbre d’artiste notoirement outrancier : Dali, grand admirateur de Franco. Dali pouvait faire tout et n’importe quoi, il laissait Franco battre, emprisonner, torturer, matraquer tous ceux qui n’avaient pas le bonheur d’être assez riches pour se hisser au-dessus de la mêlée et mériter une bienheureuse exemption. Si Dali n’avait pas soutenu ouvertement l’Église catholique et le fascisme, croyez-vous que les autorités auraient protégé ses excentricités ? Non, ses œuvres auraient été considérées comme des outrages aux bonnes mœurs et il serait devenu persona non grata comme Picasso.

Un libertarien peut signer à deux mains n’importe quel décret réduisant les libertés civiles de manière draconienne pourvu qu’un petit détail incongru quelque part dans la formulation des lois ou de la constitution, ou qu’une interprétation tordue de l’une d’entre elles l’exempte, pourvu que la promesse d’un protecteur bienveillant le rassure, même si cette promesse est révocable dès que le tyran se lève du mauvais pied. Une seule chose compte : la promotion de sa petite personne.

Croire en l’adhésion à des principes, c’est méconnaître le caractère monstrueusement narcissique du libertarien. Malgré tout le fatras idéologique avec lequel il essaie de nous endormir et de se justifier, le libertarien n’a qu’une seule cohérence : favoriser son ego démesuré et faire le bonheur de ses tripes. On trouve les mêmes psychopathies chez les libertariens et les fachos : égo hypertrophié, délires paranoïaques dans lesquels le fantasme de puissance (personnelle ou transférée) occupe une place très importante, adulation de la dictature.

Si la sphère médiatique est si complaisante avec le PCQ et si elle considère comme centriste la formation de droite dure qu’est la CAQ, c’est tout simplement qu’elle reflète l’évolution de la pensée hégémonique et les croyances générales de la société. Dans une société qui croit que la terre est plate, la sphère médiatique affirmerait comme une vérité générale que la terre est plate. De la même façon, dans une société faite d’individualisme de masse et de néolibéralisme débridé, la sphère médiatique est incapable de penser que le centrisme est la cachette de la droite honteuse, ignorante ou hypocrite. C’est exactement le même phénomène qui se passe en France où le macronisme sert de marchepied au lepénisme.

Il ne faut pas confondre la cause et le symptôme. Le monde médiatique n’est jamais à l’avant de la société. Il est en son milieu. Il n’est donc que le symptôme de la pensée hégémonique. J’ai eu l’occasion maintes fois d’expliquer ce phénomène. Et les « analystes politiques » englués dans le commentaire au jour le jour n’ont absolument pas le recul nécessaire ni même souvent les grilles d’analyse utiles pour comprendre les mécanismes de l’hégémonie culturelle. Et ça donne des commentaires gentillets comme « Éric Duhaime est un habile communicateur » plutôt qu’une observation plus réaliste comme « Le chef du PCQ, au cours des années, a tenu des discours délirants dont les suivants contredisent les précédents. »

On ne vous mettra jamais assez en garde. Ici comme en France : la régression est en marche. Je me suis bien sûr arrangé pour que ça donne LREM.

Avec Meloni en Italie, Orban en Hongrie, la thatchérienne Truss en Grande-Bretagne, nous voilà vraiment mal barrés.

Francis Lagacé

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samedi 8 octobre 2022

Ces traces du destin

 

Mon plus récent texte.

Ces traces du destin

Par Sergio de Rosemont

Ces traces du destin, de la vie, nous en avons tous.

Elles peuvent être positives ou négatives.

Nous en avons tous.

C’est elles qui nous forment une grande partie de ce que nous sommes.

Ces traces peuvent être physiques ou morales dans l’âme ou dans le cœur.

Une blessure, une cicatrice, une blessure dans l’âme.

Parfois il y a des personnes pouvant avoir un comportement, une attitude particulière pouvant en être dérangeante, irritable.

Parfois on les perçoit comme des paranoïaques, qui ont tendance à porter trop d’importance à des détails qui nous semblent futiles.

Pour mieux les comprendre il faudrait peut-être connaître les traces que le destin leurs a apposées.

Ces traces peuvent venir de la plus tendre enfance.

Des traces qui parfois peuvent agir comme un venin dans la vie pour certains.

Des traces comme une enfance teintée de violence, d’abus ou de trahisons par ceux en qui on avait confiance et qu’on aimait.

Les traces à cause d’un père alcoolique.

Les traces d’une adolescence teintée, marquée de la trahison de faux amis.

Les traces du destin causées par les désillusions de la vie.

Les traces du destin causées par la perte d’êtres chers.

Ces traces du destin nous frappent tous, par contre pour certains ces traces sont comme des coups de dagues dans l’âme.

mercredi 5 octobre 2022

Scénario inconnu dans un rêve.

 

Mon plus récent poème :

Scénario inconnu dans un rêve.

Par Sergio de Rosemont

Je t’écris de l’obscurité.

Je suis comme dans une cavité très profonde et sombre.

Qui suis-je, qu’est-ce que je suis, je l’ignore.

Qui es-tu toi à qui j’écris, je l’ignore aussi.

Qu’est-ce que je dois t’écrire, ça aussi je l’ignore.

T’ai-je déjà causé de la peine ?

Je l’ignore et si oui, je m’en excuse.

T’ai-je déjà donné du bonheur ?

Je l’ignore et si oui, alors j’en suis heureux.

Depuis quand suis-je dans cette cavité et depuis quand ai-je commencé à t’écrire, ça aussi je l’ignore.

Tout ce que je sais, c’est que je suis dans un rêve et que dans ce rêve, je ne suis pas moi-même, je ne suis pas moi, c’est comme si je jouais un personnage dont j’ignore le script.

Le rôle que je joue est-ce une personne que j’ai déjà connue et que j’avais oublié l’existence ?

La personne à qui j’écris est-ce une personne que j’ai déjà connue et que j’avais oublié l’existence ?

Par contre ce que je sais, c’est que lorsque je me réveillerais je sortirais de cette cavité et de cette obscurité.

À mon réveil je serais moi !

Comme des fois les rêves nous donnent des scénarios bizarres parfois.

J'ai secouru et sûrement sauvé la vie d'un Pic

 

Je me suis attaché à cet oiseau

J'ai secouru et sûrement sauvé la vie d'un Pic

Par Sergio de Rosemont

Ce mercredi 28 septembre 2022 alors qu'à mon travail je décidais de sortir prendre l'air, je remarque au sol un oiseau sonné au sol.

Il avait heurté l'une de ces foutues vitres style miroir de l'édifice où je travaillais.

Je décide alors de le prendre en photo afin de parler de ce problème de ces édifices construits avec ces grandes vitres qui font un effet miroir faisant en sorte que les oiseaux ne les perçoivent pas et se heurtent sur elles.

Et la majorité des oiseaux qui se heurtent à ces vitres en meurent.

J'approche de l'oiseau qui est un Pic je prends 2 photos et tout d'un coup je me rends compte que la paupière de l'oiseau bougeait, alors espérant l'aider je commence à le masser légèrement sur la tête et le dos tout en lui parlant.

Je lui replace les ailes le long de son corps toujours avec délicatesse.

Au moment où j'ai voulu lui replacer sa patte sur le long de son corps, il s'est spontanément et il s'est envolé.

Ca m'a fait chaud au coeur d'avoir sauvé la vie de ce Pic.

Si je m'aurais pas occupé de lui il serait probablement resté sans connaissance et aurait pu être attaqué par un chat ou écrasé par un marcheur qui l'aurait pas vu.

Et oui je me suis disons attaché à cet oiseau en me disant que j'ai sauvé la vie de cet oiseau qui peut continuer de voler.