mardi 16 avril 2024

Je veux vivre avant de devenir une épave humaine

 

Mon plus récent poème

Je veux vivre avant de devenir une épave humaine


Par Sergio de Rosemont

Je veux vivre avant de devenir une épave humaine.

Je veux prendre le temps d’aimer avant.

Je veux prendre le temps de créer avant.

Je veux prendre le temps d’écrire avant.

Je veux prendre le temps de rêver avant.

Je veux prendre le temps de savourer les délices de la vie avant.

Je veux prendre le temps de prendre une bonne coupe de vin avant.

Mais par contre, je veux prendre le temps de me révolter contre les injustices avant.

Je veux prendre le temps de combattre les injustices avant.

Je veux tout cela avant de devenir une épave humaine !

On devient une épave humaine le jour, où on prend la décision qu’on est rendu trop vieux pour profiter de la vie et pour agir, alors on cesse de vivre et on commence qu’à simplement survivre jusqu’au jour où le "King Crimson" vient nous chercher.

On peut avoir 90 ans et décider qu’on peut continuer à vivre et non pas survivre jusqu’à notre dernier souffre.

Vivre et non pas survivre.

Vivre et non pas se contenter que d’exister !

lundi 15 avril 2024

Parfois je me rappel de cet appartement sur la rue Christie

 

Je vous parle de mon enfance

Parfois je me rappel de cet appartement sur la rue Christie


Par Sergio de Rosemont

Parfois je me rappel de cet appartement sur la rue Christie lorsque j’étais enfant.

J’avais fort probablement autour de 2 ans, peut-être 3 ans.

Parfois des souvenirs de cet appartement me reviennent.

Et oui mes parents avaient loué un logement sur cette rue Christie dans le Vieux-Québec.

C’est une courte rue qui ne fait la longueur qu’entre 2 coins de rue entre la rue Couillard et la rue Garneau si ma mémoire est bonne.

La particularité de ce logement, c’est qu’il n’était accessible que par l’entrée de la cours.

Et ce logement se trouvait à la hauteur de la cours.

Dans mes rares souvenirs que j’ai de ce logement, c’est qu’il m’a toujours parut sombre dans mes souvenirs.

J’étais situé dans un meuble qui était à la fois comme un lit et un parc pour bébé, un espace clos pour le jeu, je crois qu’on appelait ça un parc pour bébé, (même si ça me semblait être comme un enclos).

Les rares souvenirs de cette époque qui me reviennent sont ceux où j’étais installé dans ce parc pour bébé pour et où j’étais impatient et je rageais car je trouvais la situation d’avoir été déposé seul dans ce parc pour bébé et ce temps me paraissait interminable et très ennuyant.

Ce parc était situé dans ce qui me semblait être la pièce principale qui me semblait faire office de cuisine et de salon (selon la perception que j’avais à l’époque) et dans le fond il me semblait y avoir une plus grande pièce encore plus sombre, qui probablement devait servir de chambre.

Et au fond de cette pièce sur la gauche, il y avait une petite chambre de bain avec une baignoire et un siège de toilette.

Chose assez rare à l’époque dans la Haute-Ville de Québec où beaucoup de logements (dans le Vieux-Québec et le quartier Saint-Jean Baptiste) n’avaient pas de baignoire ou de douche, n’ayant qu’un siège de toilette.

De plus à cette époque, plusieurs logements dans les quartiers populaires de Québec n’avaient pas l’eau chaude et étaient chauffés par un poêle à l’huile.

Oui ce sont des souvenirs qui me reviennent de ce logement.

Un logement sombre mais aussi très silencieux, et oui ma mère souffrant de surdités, donc quand mon père était au travail, aucun radio ne jouait.

Et évidemment quand je m’énervais dans ce parc pour bébé, fort probablement que très souvent ma mère ne m’entendait pas.

Autres souvenirs qui me reviennent de cette période, de ce logement sont des souvenirs où je jouais dans un carré de sable dans la cours avec la petite voisine du 2ème étage.

Nous étions tous les 2 du même âge et nos mères respectives se parlaient tout en nous surveillant.

Les plus anciens souvenirs de ma jeunesse de mon enfance que je suis capable de me rappeler sont ces souvenirs de ce logement sur la rue Christie.

Je me rappel certains matins de week-end lorsque j’accompagnais mon père à la tabagie où il allait acheter son journal "Le Soleil" et son carton de paquets de cigarettes "Export plain" et à chaque fois il s’achetait un "Pepsi" qu’il buvait sur le retour à la maison, mais il s’organisait toujours pour me laisser un fond de sa bouteille à boire.

Et oui chose étonnante à cette époque, dans mes souvenirs d’enfance, mon père buvait autre chose que sa bière "Labatt 50", il buvait du "Pepsi" !

Bizarre n’est-ce pas que pour avoir des souvenirs positifs de mon père, où son problème d’alcoolisme était beaucoup moins présent et marquant que je sois obligé d’aller dans de si vieux souvenirs de ma tendre enfance.

vendredi 12 avril 2024

Quelle magnifique journée

 

Parlons de la température

Quelle magnifique journée


Par Sergio de Rosemont

Je suis vendredi le 12 avril 2024 et c’est une journée pluvieuse.

Il est 9h lorsque je suis sorti et il venait de cesser de pleuvoir et je croise l’un de mes voisins amical.

Je lui envois spontanément :

- Bonjour ! Quelle magnifique journée !

Un peu surpris, il éclate de rire.

Je lui envois alors :

- Bien oui, regarde il y a pas de verglas !

Et oui, vous allez peut-être me trouver un peu bizarre, mais j’aime bien ces journées parcemencées de pluie.

Et oui malheureusement, les gens ont souvent l’habitude de détester la pluie.

Pourtant, la pluie est une force de la nature positive.

Demandez aux agriculteurs, à ceux qui font pousser les fruits et les légumes avec lesquels nous nous nourrissons, ce qui arrive quand il ne pleut pas.

Quand il y a une sécheresse.

La pluie, c’est l’eau !

Et sans eau, il n’y a pas de vie.

Donc sans eau, vous ne pourriez pas être là à lire mon texte.

N’oublions pas que sur la Terre, que la vie a commencée dans l’océan donc dans l’eau.

De plus personnellement j’aime la pluie.

Je la trouve relaxante, elle porte avec elle une fraicheur.

C’est comme si sur son passage, elle nettoyait.

Et parfois poétiquement, je lui demande de dissoudre sur son chemin ce négatif qui m’affecte.

mercredi 10 avril 2024

Où est la clef de votre créativité ?

 

Mon plus récent tableau

Où est la clef de votre créativité ?


Par Sergio de Rosemont

Photo du 9 avril 2024.

mardi 9 avril 2024

Fictions pompières

 

Laissons la parole à Francis

Fictions pompières


6 avril 2024

—Rosaline Dumoulin, vous avez écrit Un cœur de feu, un roman violent dans lequel le personnage principal est une femme cruelle et incendiaire. En dix ans, elle aurait été à l’origine de trois incendies, d’abord sa maison, puis l’école du village et enfin l’église. Comment fait-on pour inventer des personnages aussi incroyables ?

—Je n’hésite jamais à laisser courir mon imagination sans aucune retenue, car mon expérience et mes lectures de faits divers m’ont toujours convaincue que, quoi que ce soit que l’on puisse concevoir, aussi absurdes et aussi cruelles que soient nos élucubrations, la fiction demeurera toujours et éternellement très en deçà de la réalité.

—Ben, voyons donc ! Je ne vous crois pas.

—La question de croire ou pas est totalement impertinente. La fiction est facile à apprécier, car elle se donne pour ce qu’elle est. La réalité est beaucoup plus difficilement saisissable.

—Ça ne me convainc pas. Je donne un ici exemple. On rappelle que l’action se situe dans les années soixante dans un petit village isolé du Québec. Il y a une scène particulièrement horrible. C’est la nuit, la protagoniste, Olivia, appelée Livia par ses proches, voyant que l’église est en train de flamber par ses propres soins, réveille ses trois enfants et exige d’eux qu’ils regardent jusqu’à la consomption totale de l’édifice malgré les pleurs du plus jeune qui l’implore de retourner se coucher. C’est une scène très difficile à imaginer, d’autant plus que, pendant toute cette séquence, les ayant alignés devant la fenêtre, elle fait les cent pas derrière eux en gloussant et en récitant le chapelet.

—Il nous est en effet très difficile d’imaginer jusqu’où peut aller l’horreur, mais c’est une caractéristique bien connue des incendiaires qu’ils adorent admirer le fruit de leur crime et jouissent tout particulièrement du fait d’imposer à d’autres le spectacle de leur forfait.

—En plus, ce monstre que vous décrivez est une femme. En tant que féministe, vous ne trouvez pas ça inconséquent de votre part ?

—Non, pas du tout. Le personnage est une femme, il aurait pu être un homme. Ce qui permet sa forfaiture, c’est le pouvoir local que ce personnage exerce sur son entourage. Personne narcissique et dominatrice, elle a des enfants pusillanimes élevés dans la frayeur et un mari faible, écrasé sous le poids de cet amour incompressible et maladif qu’il ressent pour elle, ce qui relève de la dépendance affective et de son adhésion inconditionnelle à la religion, discours religieux dont elle use et abuse, rappelant sans cesse le devoir d’obéissance et la colère de Dieu qui s’abat sur les pécheurs, dont elle décide qui ils sont grâce aux voix qu’elle entend.

« Avez-vous lu, madame l’intervieweuse, le roman Rose ? Vert ? Noir ! de Francis Lagacé ? C’est une fiction hautement politique, mais aussi psychologique. Dans ce roman dystopique, les homosexuels majoritaires exercent une dictature implacable sur les hétérosexuels. C’est la situation de pouvoir qui leur permet d’accomplir leurs exactions. C’est le pouvoir incontesté qui fait le crime, pas le genre ni l’orientation sexuelle. Ce ne sont pas les hommes qui sont mauvais, c’est le patriarcat dont ils bénéficient. Je ne suis d’ailleurs pas convaincue, en bonne anarchiste, que le matriarcat serait nécessairement meilleur. »

—Vous êtes donc contre tout pouvoir ?

—Oui, je le répète, je suis anarchiste.

—Mais, l’auteur Lagacé n’était pas anarchiste !

—Je crois en effet qu’il était plutôt socialiste à tendance marxienne, mais cela il aurait fallu le lui demander quand il était encore en vie, moi je ne l’ai pas connu personnellement.

—Il me semble inconcevable, et nombre de lectrices et lecteurs ont dû vous le dire, qu’une telle personne puisse survivre sans jamais se faire arrêter, sans jamais être dénoncée.

—Si vous avez bien lu le roman, vous vous rappelez qu’on la dénonce aux chapitres sept, huit et dix, mais que chaque fois cela reste sans suite. Dans ces petits hameaux où tout le monde connaît tout le monde, où l’inceste est derrière nombre de portes, d’étables et de sacristie, où les successions se règlent à coup d’accidents de chasse, où chacun vénère son terrible secret de famille, il y a ce qui se sait et ce qui se dit. Or si certaines personnes naïves osent évoquer ce qui ne se dit pas, elles se font vite rappeler à l’ordre par celles-là-mêmes et ceux-là-mêmes qui auraient logiquement le désir d’en parler, car leur véritable intérêt est qu’on ne fouille pas dans leurs affaires.

—Mais nulle part dans le roman, vous ne parlez de complot à l’échelle du patelin.

—Non, jamais, car il n’y a pas de complot. Chacun sait qu’il doit tenir sa place et décide de ne pas voir et de ne pas entendre en réciprocité de ce que les autres ne voient pas et n’entendent pas. Il faut aussi se garder de l’illusion de connaissance complète que donne la narratrice omnisciente. Un bonne partie de la population narrée n’a pas la curiosité de savoir certaines choses. Une autre partie est d’une grande naïveté. Enfin, la majorité s’attache surtout à ce que ne s’ébruite pas ce qui la concerne.

—Mais pouvez-vous franchement présenter un tel roman comme réaliste ?

—Mais la réalité n’est pas réaliste, pourquoi donc la fiction devrait-elle l’être ? Les atrocités de Pol Pot n’étaient pas réalistes avant qu’on les connaisse. Les horreurs des camps nazis suscitaient l’incrédulité. Les histoires de famille complète gardée dans une cave par leurs parents pendant des années et leur servant d’esclaves sexuels sont révélées à l’ahurissement des voisins les plus proches. Présenter la réalité, c’est l’affaire des scientifiques. Une romancière se contente d’offrir un monde à l’appréciation du public sachant que les embrasements de papier n’atteignent pas le millionième de la fureur des embrasements réels.

—Ne craignez-vous pas que l’exagération affaiblisse le message ?

—La fiction n’exagère rien, au contraire, elle atténue, encadre, miniaturise pour que l’on puisse saisir dans les deux sens du terme : attraper avec les mains et comprendre. Vous prenez l’œuvre de fiction et vous pouvez en définir tous les contours. Rien ne vous échappe si vous observez suffisamment longtemps et avec assez de minutie. Alors que la réalité, toujours mouvante, s’esquive sans cesse comme l’eau entre les doigts et se déploie dans toutes les dimensions sans permettre aucune prise ferme. Nulle exagération n’arrive à la cheville de la réalité. C’est bien pour ça qu’on a tout loisir de développer la fiction aussi loin qu’on veut, tout en restant bien consciente que, du côté de l’auteure, on la suit souvent où elle nous emmène, mais jamais si loin que la réalité.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal paru en décembre 2021.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

mardi 2 avril 2024

Rien n’est plus douloureux que

 

Mon plus récent poème

Rien n’est plus douloureux que


Par Sergio de Rosemont

Rien n’est plus douloureux que quand on vous rentre la dague dans le cœur, dans l’âme.

Rien n’est plus douloureux que lorsque la main qui tient la dague est celle de l’être que vous aimez.

Celle avec qui vous vous étiez juré d’être ensemble jusqu’à la mort.

C’est comme si les serres d’un "Oiseau Tonnerre" vous arrachait une partie de votre être, de votre cœur, de votre âme et s’envolait avec.

Cette blessure, cette douleur demeure à quelque part caché à l’intérieur de votre âme et peut refaire surface à n’importe quel moment, même des mois ou des années après que votre âme tel un phénix soit renait de ses cendres morales.

Oui ce coup de dague est l’une des pires douleurs que l’âme puisse ressentir car elle a déchirée une confiance et un amour qu’elle accordait à cet être aimé.

À cet être aimé que votre âme avait accepté telle qu’elle était.

Oui ça fait mal, très mal de se sentir avec l’âme déchirée, dépecée !

Quand la douleur remonte à la surface, les cicatrices sont encore douloureuses.

Oui ! Ca fait encore très mal !

lundi 1 avril 2024

Toutes ces questions existentielles qu’on se pose

 

Mon plus récent tableau

Toutes ces questions existentielles qu’on se pose


Par Sergio de Rosemont

D’où venons-nous ?

Qui sommes-nous ?

Pourquoi sommes-nous là ?

Où allons-nous ?

Quel est le but de tout cela ?

Ces questions qui nous viennent à un moment ou l’autre.

Photos du 31 mars 2024.

lundi 18 mars 2024

Quand t’as goûté aux ténèbres, t’apprécies la lumière

 

Mon poème, ma réflexion que je partage avec vous

Quand t’as goûté aux ténèbres, t’apprécies la lumière


Par Sergio de Rosemont

Quand t’as goûté aux ténèbres, t’apprécies la lumière.

Quand t’as goûté aux ténèbres, t’apprécies plus la valeur de la lumière.

Quand t’as goûté au mépris et au rejet, t’apprécies plus l’acceptation et l’amitié.

Quand t’as goûté à la "Coupe de la trahison" t’apprécies l’amour.

Le "Véritable amour" !

Quand t’as subi l"Abîme ténébreux de la discrimination" et que t’avais à affronter fréquemment 5 ou 6 autres élèves à la sortie de ton école et de devoir recevoir les coups et être dans l’obligation de leur en administrer, tu comprends beaucoup plus le marginalisé, le réfugié, le queer, la femme qui ont à se battre fréquemment pour leur place au soleil.

Quand on t’as fait tomber plus souvent qu’à ton tour dans cette "Fosse des illusions" te faisant causer des erreurs, un moment donné à force de tomber dans cette fosse et de réussir à en ressortir, tu en viens à être capable de percevoir à travers le brouillard les vérités qu’on voulait te cacher.

Comme disait Friedrich Nietzsche :

{ Ce qui nous tue pas nous rend plus fort. }

samedi 16 mars 2024

Les traces que nous laissons

 

Mon plus récent tableau

Les traces que nous laissons


Par Sergio de Rosemont

Les traces que nous laissons sur "Gaya", notre "Mère nature".

Photo du 14 mars 24.

mardi 12 mars 2024

Une partie du portrait : la grandeur de l’insignifiance

 

Laissons la parole à Francis

Une partie du portrait : la grandeur de l’insignifiance


11 mars 2024

Il vous arrive sans doute parfois de vous demander quel est votre rôle dans le grand Tout. Si comme moi vous n’avez rien réalisé qui justifiera la présence de votre nom dans un dictionnaire, vous vous inquiétez peut-être de ce que vous laisserez dans le monde, vous voulez savoir si vous aurez été utile.

Si vous n’êtes pas du genre à vous poser ces questions, je vous félicite, et votre sérénité est une bénédiction. Mais si au contraire vous êtes un peu l’objet de cette sorte d’inquiétude ou si cela se mue en véritable angoisse existentielle, je vous propose ma réflexion sur le sujet, dont vous ferez ce que vous voudrez.

D’abord, la célébrité est chose toute relative, et même avoir contribué à l’avancement de l’humanité ne garantit pas qu’on vous célébrera dans l’avenir. Quand on voit toutes les stupidités que l’on fait dire au malheureux Einstein sur les réseaux sociaux, on se console vite de ne pas être le scientifique le plus connu de l’Histoire.

Cela dit, qu’en est-il des autres planètes où il y a des êtres dotés d’intelligence ? Je ne crois pas qu’iels ont la moindre idée de qui est Max Planck ou de ce que chante Taylor Swift.

Dans les milliards d’étoiles qui composent chacune des milliards de galaxies, notre passage sur la jolie boule de moins en moins bleue ne fera pas une grosse ride. Ce dit passage reste tout de même un point de couleur dans un tableau extrêmement complexe.

Je vois l’Univers comme une œuvre d’art spontanée, foisonnante de riche diversité et immensément fournie. Pensons à un tableau de Bosch ou d’Arcimboldo à la puissance dix mille. Même si on n’arrive pas à isoler chaque détail, chacun d’entre eux est nécessaire à la constitution de l’ensemble.

Personne, à part peut-être les hypermnésiques qu’on nous présente dans les fictions policières pixélisées, ne peut identifier, et encore moins retenir, les incroyablement nombreux détails de ces œuvres, mais tous et chacun de ces petits éléments en font partie intégrante.

Imaginez que vous regardez la façade de la cathédrale de Milan. Il est impossible d’arriver à isoler à l’œil l’une après l’autre les petites excroissances de cette architecture si complexe. Ainsi, vous êtes peut-être l’une des gargouilles, ou alors une petite flèche ici ou là, ou bien l’une des innombrables rosaces, ou encore juste un pli de la robe de l’un des personnages sculptés caché par un autre plus grand. Pourtant vous y avez votre place.

Chacun a son pigment dans la grande fresque et on en voit la trace même quand la couleur s’efface.

Peut-être que ça ne vous rassérène pas, mais dans mon incalculable insignifiance, je trouve ma place unique et ça me satisfait.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

samedi 9 mars 2024

Loup blanc, Loup noir : On a tous au fond de soi - 2

 

Mon plus récent tableau

Loup blanc, Loup noir
On a tous au fond de soi – 2


Par Sergio de Rosemont

On a tous au fond de soi un ange et un démon.

On a tous au fond de soi un dragon yin et un dragon yang.

On a tous au fond de soi un loup blanc et un loup noir.

Oui nous avons tous un démon à vaincre.

Si vous désirez voir à quoi ce démon ressemble, regardez-vous dans un miroir.

Et oui le démon que nous aurons à combattre c’est nous-même, notre côté obscure.

Effectivement il faudra un jour devenir le maître, le maître de nous-même.

Et cela est un combat de tous les jours, d’une vie.

Car il y aura toujours une facette de soi-même soit à corriger ou à améliorer.

Et le jour venu où nous aurons appris comment maîtriser, dominer notre démon intérieur, il nous restera à apprendre à laisser libre cours à notre ange intérieur.

Apprendre à travailler avec.

D’une certaine façon, la personne que nous sommes dans cette vie est comme un gros bloc de marbre qui doit être sculpté et nous sommes le sculpteur qui devons travailler ce bloc de marbre.

Effectivement nous devons nous sculpter nous-même.

Oui nous sommes le principal artisan de ce que nous devenons.

Effectivement c’est comme un travail alchimique sur nous-même !

jeudi 7 mars 2024

Attention parfois les poisons peuvent avoir un goût délicieux.

 

Ma réflexion que je partage avec vous

Attention parfois les poisons peuvent avoir un goût délicieux.


Par Sergio de Rosemont

Attention parfois les poisons peuvent avoir un goût délicieux.

Le plus bel exemple étant l’antimoine.

Mais il peut y avoir des situations plus subtil, comme souvent des aliments vendus à grande diffusions, comme le sucre qui est délicieux et qui pourtant causent tellement de dommages de santé.

Et pourtant qui n’aime pas le goût du sucre ?

Mais attention, un poison délicieux n’est pas toujours alimentaire.

Parfois, souvent dans notre société, il y a des poisons morales, sociétaux qui peuvent causer des dommages dans notre société.

Des poisons qui sont comme des mirages.

Des illusions de plus de fausse liberté.

Et parfois, souvent ces Vipères sociopathes de droite, nous proposent des venins, qu’elles enveloppent d’un enrobage alléchant question de les rendre plus savoureux afin de mieux nous les enfoncer dans la gorge.

Des poisons comme le racisme, la xénophobie, la mysogénie, le sexisme, l’homophobie etc.

Des poisons faisant en sorte qu’on en sorte qu’on se combattre entre nous, permettant ainsi aux Rois bâtards de la finance du Royaume du 1 % ainsi qu’à leurs partis politiques valets de droite de pouvoir magouiller à leur guise.

Faisons attention aux discours trop alléchants, trop mielleux, des fois qu’en réalité que ça serait des poisons moraux !

lundi 4 mars 2024

Quand un inconnu vous offre un morceau de pain.

 

Et ce pain, il est délicieux

Quand un inconnu vous offre un morceau de pain.


Par Sergio de Rosemont

Quand un inconnu vous offre un morceau du pain qu’il vient d’acheter dans le café où vous êtes, acceptez-le comme s’il s’agissait d’un cadeau que le destin vous offre.

Comme si ce cadeau serait le signe que la roue du destin commencera à tourner en votre faveur.

Et quand cet inconnu vous offre à plusieurs reprises un morceau de pain, alors souriez peut-être que la chance vous souris.

Et au moment que j’écris ce texte cela fait trois reprises qu’il m’offre du pain et à chaque fois comme par hasard ce pain semble m’attirer le positif sur ma journée.

mercredi 28 février 2024

On a tous au fond de soi

 

Ma réflexion que je partage avec vous

On a tous au fond de soi 


Par Sergio de Rosemont

On a tous au fond de soi un ange et un démon.

On a tous au fond de soi un dragon yin et un dragon yang.

On a tous au fond de soi un loup blanc et un loup noir.

Oui nous avons tous un démon à vaincre.

Si vous désirez voir à quoi ce démon ressemble, regardez-vous dans un miroir.

Et oui le démon que nous aurons à combattre c’est nous-même, notre côté obscure.

Effectivement il faudra un jour devenir le maître, le maître de nous-même.

Et cela est un combat de tous les jours, d’une vie.

Car il y aura toujours une facette de soi-même soit à corriger ou à améliorer.

Et le jour venu où nous aurons appris comment maîtriser, dominer notre démon intérieur, il nous restera à apprendre à laisser libre cours à notre ange intérieur, apprendre à travailler avec.

D’une certaine façon, la personne que nous sommes dans cette vie est comme un gros bloc de marbre qui doit être sculpté et nous sommes le sculpteur qui devons travailler ce bloc de marbre.

Effectivement nous devons nous sculpter nous-même.

Oui nous sommes le principal artisan de ce que nous devenons.

Effectivement c’est comme un travail alchimique sur nous-même !

lundi 19 février 2024

Pourquoi je suis pour la conservation de l’argent liquide.

 

Voici ma réflexion sur l’argent liquide

Pourquoi je suis pour la conservation de l’argent liquide.


Par Sergio de Rosemont

Pourquoi je suis pour la conservation de l’argent liquide.

Probablement par ce que les institutions bancaires font déjà suffisamment de profits.

Et oui un petit détail qu’on semble oublier, si par exemple, j’entre dans un commerce, peu importe quel commerce et que j’y dépense un billet de 20.00 $, alors l’entièreté de mon 20.00 $ va et reste au commerçant.

Par contre si je paye d’une façon numérique, que ce soit avec ma carte de débit ou ma carte de crédit, sur ce 20.00 $ que je paye, le commerçant n’obtient pas le 20.00 $ en entier, il n’en retire qu’autour des 18.50 $ ou 19.00 $ approximatif.

Pourquoi parfois, à l’occasion certains commerces ne vont accepter que vous puissiez payer de façon numérique seulement à la condition que vous achetiez pour un montant minimum prédéterminé par le marchant.

Et il y a même qui vont refuser que vous payez avec votre carte de crédit, n’acceptant que les payements par carte de débit ou en argent comptant.

Oui je vous vois venir, vous allez me dire :

{ Ah, alors tu n’auras qu’à payer qu’avec ta carte de débit ! }

Mais là encore les comptes bancaires n’accorde qu’un nombre limité de transactions sans payer de fais supplémentaires.

Et si vous vous dites :

{ Je vais alors tout payer avec ma carte de crédit pour ensuite rembourser avec un payement mensuel ! }

Mais encore là, il y a des frais d’utilisation.

Payer des frais juste pour pouvoir utiliser "notre argent".

Lorsque j’entre dans un commerce avec mon billet de 20.00 $ et que j’y fais des achats, je n’ai pas de frais supplémentaires à payer juste pour avoir la possibilité de faire usage de mon 20.00 $.

Décidemment si l’argent matériel viendrait à disparaître et que nous nous retrouverions uniquement qu’avec l’argent numérique, les seules à en être gagnantes seraient les institutions bancaires.

De plus j’aime bien aussi avoir la possibilité de choisir de quelle façon je payerais mes achats.

Et lorsque je me déplace sur un trottoir et que je croise une personne qui quête et que je trouve sympathique, j’aime bien avoir encore la possibilité de pouvoir lui donner une pièce de 1.00 $ ou de 2.00 $.

Si nous serions qu’avec l’usage exclusif de l’argent numérique, je ne pourrais pas pouvoir lui donner une pièce de 1.00 $ ou de 2.00 $ à moins que nous retrouvions avec un équivalent du modèle de portemonnaie numérique comme dans la télésérie "TekWar" de William Shatner.

Et encore là, une personne en situation d’itinérance aurait-elle les moyens de se procurer un tel portemonnaie numérique ?

J’en suis pas certain, hélas.

Encore une fois cela risquerait d’être qu’un développement technique avantageux que pour les mieux nantis, et peut-être pour la classe moyenne.

Mais pour ceux à faible revenu, je crois qu’ils s’en retrouveraient techniquement défavorisés.

De plus je me rappel de certaines occasions où j’étais heureux d’avoir de l’argent comptant sur moi.

J’avais un achat à faire un achat pour un repas et le réseau pour les payements pour une raison "X" était en panne.

Personnellement je crois à la pertinence de pouvoir avoir accès à plus qu’une façon possible pour pouvoir payer nos dépenses.

Je terminerai en dénonçant une aptitude qu’une personne a eue à mon égard sur Facebook et que j’ai trouvée médiocre.

Je me suis fait accuser d’être un conspirationniste juste par ce que je n’étais pas d’accord avec la disparition de l’argent liquide et que j’avais une différence opinion de cette personne.

Donc si j’ai bien compris, oser avoir une différence d’opinion avec cette personne fait de moi un conspirationniste ????

Désolé mais accuser quelqu’un d’être conspirationniste juste par ce que cette personne ne pense pas exactement comme vous, je trouve ça IMBÉCILE, médiocre et imbécile.

Et si un jour par exemple, une nouvelle tendance en hausse faisant en sorte que nous devrions s’habiller avec des vêtements confectionnés qu’avec des sacs à ordures verts et que je me retrouve à être contre cette tendance, va-t-on encore m’accuser d’être un conspirationniste ?

vendredi 16 février 2024

Tableaux Frères

 

Mes 2 nouveaux tableaux

Tableaux Frères


Par Sergio de Rosemont

C'est simplement deux dessins géométriques que j'ai vus dans un rêve et que j'ai décidé de mettre sur des toiles.

Photo du 13 février 2024.

mercredi 14 février 2024

Des fois, parfois

 

Et oui, il m’arrive parfois d’avoir une journée avec le cafard

Des fois, parfois


Par Sergio de Rosemont

Des fois, parfois entré dans un café, y prendre un thé tout en écoutant la musique qui y joue permet de s’évader.

S’évader des douleurs des blessures dans l’âme.

Se sentir moins seul tout en étant seul.

Effectivement, un changement de décor, ça soulage de ne pas toujours voir toujours les mêmes murs.

Et oui parfois prendre un thé en écoutant cette musique permet de s’évader.

De ressentir moins la douleur des cicatrices des coups de dague dans l’âme.

C’est le problème avec la mémoire du cœur, elle se rappel beaucoup plus longtemps des blessures morales dans la tête.

C’est bizarre comment entendre dans ce café de la musique de notre jeunesse, peut parfois faire oublier ces blessures dans l’âme.

Cette musique qui nous rappel des périodes plus heureuses de notre jeunesse.

Se rappeler des épisodes heureux qu’hélas, on ne peut plus faire revenir dans le réel.

Des épisodes heureux passés, que nous ne pouvons revivre que dans notre mémoire, dans notre âme et notre cœur.

samedi 10 février 2024

La Fleur de l'Âme

 

Voici mon plus récent tableau en 3D

La Fleur de l'Âme


Par Sergio de Rosemont

Photos du 8 février 2024

vendredi 9 février 2024

Le problème avec Denis Coderre

 

Denis Coderre comme premier ministre du Québec, en ce qui me concerne, c’est NON MERCI !

Le problème avec Denis Coderre


Par Sergio de Rosemont

Techniquement, lorsqu’on devient politicien, nous serions censés être au service des citoyens, des électeurs et répondre de notre mieux à leurs demandes.

La responsabilité du politicien devrait être de défendre les intérêts des citoyens et travailler pour une justice sociale.

Par contre, le problème avec Denis Coderre, c’est que lorsqu’il est élu chef, son seul et unique but est de tout faire pour imposer ses fantasmes politiques.

Rappelons-nous, lorsqu’il était maire de Montréal, tous ses fantasmes politiques mis en place au détriment des montréalais.

Il fallait que Montréal réponde qu’à sa vision personnelle de ce que devrait être Montréal dans son imagination.

Même au sein de son propre parti, les membres et les élus de son parti, avaient le droit à leur opinion, en autant que ça soit la même à la virgule près de celle de Denis Coderre.

Rappelons-nous les réalisations de Denis Coderre au détriment des montréalais :

Rappelons-nous son méga fiasco du grand prix électrique où les citoyens d’un quartier ne pouvaient plus circuler librement dans leur propre quartier.

Le Grand Prix de F.E. de Montréal (Formule électrique), le seul Grand Prix de F.E. où c'est les contribuables qui ont dû payer et où les résidents du secteur du circuit ont été enclavés.

Rappelons-nous en 2017 l’abattage d’arbres au parc Jean Drapeau de l’île Ste-Hélène pour l’aménagement d’un «amphithéâtre naturel» à l’endroit où se tiennent les festivals Osheaga et Heavy MTL., tout en dérangeant les animaux sauvages vivants tout proche, destruction des plantes, et plaintes des riverains pour des bruits excessifs.

Rappelons-nous en décembre 2015 où il a favorisé dans un appel d’offres de la Ville de Montréal de l’entreprise Cisco.

Rappelons-nous en mars 2012 peu avant d’accéder à la mairie de Montréal, avoir mentionné à une policière qu’il serait «son futur boss» au moment de recevoir un billet d’infraction.

Rappelons-nous en mai 2015 son mépris pour le droit au logement pour tous alors qu’en 2015, 25 000 ménages étaient déjà en attente d’un HLM; - 102 500 ménages payaient déjà plus de la moitié de leurs revenus pour se loger.

Rappelons-nous ce 21 mai 2015 sa réaction face du "Camp pour le droit au logement du FRAPRU", il a ordonné à la SPVM le démantèlement du camps d'une façon assez impérative sans aucune tolérance, assez spécial pour un maire qui se prétend être pour le logement social n'est-ce pas ?

Si Denis Coderre aurait été vraiment pour le logement social il n'aurait pas agi de la sorte.

Pensez-y, vous aviez un camp du FRAPRU un organisme qui milite pour plus de logements sociaux.

À ce camp vous aviez le personnel de la permanence du FRAPRU ainsi que des représentants de tous les comités logement de Montréal à la même place.

Donc si Denis Coderre aurait été pour le logement social, il n'aurait pas ordonné le démantèlement de ce camp.

Au contraire il s’aurait rendu sur place en tant que maire à ce camps et avec les militants sur place et il aurait regardé ce qu’il aurait pu faire en tant qu'administration municipale afin d'améliorer la situation et faire en sorte qu’il se créé plus de logements sociaux.

Rappelons-nous que dans le dossier de la problématique de l'itinérance qui était déjà en hausse lors de son mandat est en hausse et pourtant Denis Coderre n'était pas l'ami des plus démunis de notre ville, en tant que maire il a préféré mettre 40 millions pour illuminer le pont Jacques Cartier mais n’a investi que des miettes pour combattre l'itinérance.

Désirons-nous vraiment que Denis Coderre devienne "Premier Ministre du Québec" ?

Désirons-nous vraiment que Denis Coderre administre le Québec de la même façon qu’il a administré Montréal ?

Désirons-nous vraiment que Denis Coderre administre le Québec simplement qu’en fonction de son optique personnel, de son imagination ?

Évidemment que le PLQ va louanger Denis Coderre.

Au PLQ, que l’arrivée de Denis Coderre comme "Premier Ministre du Québec" soit un choix toxique pour le Québec, n’a aucune importance, la seule chose qui compte pour eux c’est que leur parti reprenne le pouvoir.

En ce qui me concerne, remplacer la CAQ par le PLQ c’est comme :

{ Ah je suis écœuré de la Peste, essayons avec le Choléra question de faire changement ! }

Et remplacer la CAQ par le PQ c’est comme :

{ Ah je suis écœuré de la Peste, essayons avec le Scorbut question de faire changement ! }

Et continuer avec la CAQ ça serait de demeurer dans ce cauchemar politique !

Oui vous allez me dire que je suis pessimiste.

Si je suis pessimiste, c’est à cause de notre mode de scrutin actuel.

Si nous avions un mode de scrutin proportionnel, je serais plus optimiste car l’arrivé de Denis Coderre ou de tous autres politiciens voulant de la politique que dans leur intérêt ou celui de leurs amis serait beaucoup moins catastrophique car ils ne pourraient pas avoir le 100 % du pouvoir.

Disons qu’avec un mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire, que la politique serait beaucoup moins infecte !

jeudi 8 février 2024

Elliadora et la DRH

 

Francis nous conte une histoire de la DRH

Elliadora et la DRH


6 février 2024

Elliadora entre dans la pièce qui dégage une odeur de cave. Son épiderme se hérisse à cause d’une étrange humidité. Assise et la regardant avec un sourire énigmatique, la DRH fait un geste de la main tout en émettant une sorte de marmottage qu’Elliadora interprète comme une invitation à s’asseoir.

Le siège est dur et le dossier est trop éloigné pour qu’on puisse s’y appuyer. Devant l’inconfort, Elliadora redresse sa colonne et ses épaules, un petit craquement sec au milieu du dos.

Tout de go, la DRH annonce la couleur : « J’attends de mes employées qu’elles donnent leur 110 %. »

Elliadora répond d’une voix nonchalante : « C’est tout naturel. Tout comme vous me verserez 110 % du salaire, 110 % des assurances dentaires, 110 % de l’assurance-maladie, 110 % des vacances. Tout comme vous m’octroierez 110 % des pauses santé. »

Un grognement sourd émerge de l’autre côté du bureau, celui occupé par la DRH.

« Tout comme vous m’attribuerez 110 % de l’espace de travail, me fournirez un ordinateur qui fonctionne à 110 % de sa capacité et vous montrerez attentive à 110 % au bien-être de vos employées. »

— Voyons donc !, rétorque la DRH. Ce n’est pas la même chose. Vous aurez un contrat de travail à respecter.

Elliadora reprend sur un ton sarcastique : « C’est drôle comme ce n’est jamais la même chose pour les boss. »

— Bon je crois, que cette entrevue a assez duré.

— Pas si vite, vous allez m’entendre avant de pouvoir exercer votre tyrannie sur la prochaine candidate.

« Analysons la logique de vos élucubrations managériales. Moi, dans mon bar, je sers des verres remplis à 110 %. Ce qui déborde est perdu.

Est-ce que dans les allées de l’épicerie vous marchez à 100 % de votre vitesse ?

Doit-on tenir un œuf à 100 % de sa force ? Les enfants ne maîtrisent pas encore la leur et les vieilles personnes ne la contrôlent plus : pas assez, l’œuf échappe et se brise, trop l’œuf se casse entre leurs mains. C’est ça que vous voulez ?

Est-ce que vous croquez tous vos aliments à 100 % de votre force ?

Est- ce que vous remplissez votre bouche à 100 % à chaque fourchetée ? Non, il faut de petites bouchées pour bien mastiquer, puis bien digérer. »

Les yeux de la DRH commencent à ressembler à ceux de Regan dans L’exorciste.

— Mais pour qui vous prenez-vous ?

— Pour celle qui a une leçon à vous donner.

Elliadora regarde la DRH avec apitoiement et autorité. Avez-vous déjà vu pareil regard ? Moi, c’est la première fois.

— Taisez-vous et écoutez.

Elliadora reprend tout en faisant varier son assiette d’une fesse à l’autre pour pallier l’incommodité de sa chaise :

« Le coureur de fonds, est-ce qu’il court toujours à 100 % ?

Si vous fouettez la mayonnaise à 100 % de votre énergie, il n’en restera plus dans le bol.

Le pianiste met-il 100 % de son énergie dans son exécution ? Toutes les pièces seraient alors jouées à la même vitesse et à la même force. C’en serait fini des pianos, des forte, des allégros, des lento, etc. »

La DRH a appuyé discrètement sur le bouton panique. Quand le gros Garda apparaît, Elliadora, sans se retourner, lève son bras droit en équerre pour lui faire voir le revers de sa main. Le gorille reste figé, retenu par quelque filet invisible.

Elle met l’index de sa main gauche sur ses lèvres devant une DRH bouche bée, puis continue son discours :

« Est-ce que vous montez le volume de votre radio à 100 % ?

Est-ce que vous allumez le feu à 100 % pour faire cuire vos aliments ?

Est-ce que vous mettez votre grille-pain à 100 % pour faire vos toasts ?

Est-ce que votre congélateur est à 100 % ? Votre crème glacée sera immangeable et le compresseur ne durera pas longtemps.

Vous utilisez votre voiture environ 1 heure sur 12 (soit 8 % du temps) et quand vous l’utilisez, elle ne roule pas à 100 % de la capacité du moteur. Sinon, combien de temps durerait-elle ?

On ne fait pas fonctionner les machines à 100 %, parce que ça les bousillerait. C’est la même chose pour les humains.

Nous terminerons donc cet exposé par une question à choix de réponses permettant de vérifier si vous avez bien compris. Combien de son énergie faut-il accorder à une tâche ?

a) 110 %

b) 100 %

c) 50 %

d) 10 %

e) 0 %

f) Autre, précisez : la quantité nécessaire à l’exécution de la tâche. »

— Mais, vous ne comprenez rien ! finit par cracher la DRH.

Elliadora se lève : « En effet, il n’y a rien à comprendre à vos méthodes de gestion. »

Sans prononcer aucun autre mot, sans faire un geste d’au revoir, elle se retourne, frôle le garde de sécurité et fend l’air jusqu’à la sortie où une atmosphère plus saine emplit ses poumons de satisfaction.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

jeudi 25 janvier 2024

Notre Accorderie de Rosemont

 

Voici un tableau que j'ai créé en hommage de l'Accorderie de Rosemont.

Notre Accorderie de Rosemont


Par Sergio de Rosemont

Le tableau sera installé dans le bureau de l"Accorderie de Rosemont" situé au centre Gabrielle et Marcel Lapalme situé au 5350 rue Lafond dans le Vieux-Rosemont au local 1.340.

La photo a été prise le 17 décembre 2023

POUR PLUS D’INFORMATION SUR L’ACCORDERIE DE ROSEMONT :

www.accorderie.ca/rosemont-accueil/

www.facebook.com/groups/1419216821694611/

lundi 22 janvier 2024

Si tu ne participes pas à la lutte

 

Mon plus récent tableau

Si tu ne participe pas à la lutte 

Par Sergio de Rosemont

Un hommage à Bertolt Brecht.

samedi 20 janvier 2024

Je vis dans une société qui crie

 

Voici mon plus récent texte à connotation sociale que je partage avec vous.

Je vis dans une société qui crie


Par Sergio de Rosemont

Je vis dans une société qui crie son inconfort.

Je vis dans une société qui crie sa colère face aux abus de cette infime minorité du 1 %.

Tous les bruits de ces manifestations forment comme une "Musique de Rebelliance" réclamant des changements pour la naissance de cette société où l’équité et la justice sociale et l’écologie en seront la règle.

Car il est plus que temps que nous instaurions cette nouvelle société qui n’aura rien à voir avec la société dans laquelle nous tentons de survivre.

Survivre et non pas vivre !

Oui cette "Musique de Rebelliance" résonne comme un appel à l’urgence, effectivement, il y a urgence, car si nous continuons sans changer, transformer radicalement notre société, alors nous foncerons direct dans le mur.

Si nous voulons éviter notre auto-extermination, il ne faut pas seulement prendre un virage écologique radical, il faut aussi un changement social lui aussi radical.

Sinon, fort probablement que le temps d’existence restant à l’humanité, ne ce comptera qu’en décennies !

vendredi 19 janvier 2024

Avoir le coeur de travers

 

Mon plus récent tableau

Avoir le coeur de travers


Par Sergio de Rosemont

Comment on peut se sentir parfois lorsque,…………..

mardi 16 janvier 2024

Parfois les cicatrices morales se font ressentir

 

L’une de mes réflexions du 12 janvier 2024 que je partage avec vous

Parfois les cicatrices morales se font ressentir


Par Sergio de Rosemont

Parfois les cicatrices morales se font ressentir.

Je suis assis devant ma tasse de thé, dans ce café sur la rue Masson.

Et au moment d'écrire ce texte, mes cicatrices morales se font ressentir depuis une couple de jours.

Est-ce dû à ma sortie de cette période des fêtes, que j'ai trouvée plus que fade et me jouant sur le morale.

Le côté positif en ce qui me concerne, c'est que dans le passé quand je passais par de telles périodes, où mes cicatrices morales commencent à ce faire ressentir, c'était très souvent, parce qu'un événement très positif pour moi était à la veille d'entrer dans ma vie.

mardi 9 janvier 2024

Ce combat pour la dignité.

 

Voici mon plus récent tableau en 3D

Ce combat pour la dignité.


Par Sergio de Rosemont

C'est l'un de mes poèmes que j'ai décidé d'écrire sur une toile.

VOICI LE TEXTE DE MON POÈME :

Ce combat pour la dignité.

Pour une société où la dignité aura plus de valeur que la rentabilité.

Pour un monde où la valeur d'un homme ou d'une femme ne se calculera plus selon son compte en banque mais sur ses valeurs morales.

Où le fort ne sera pas celui qui aura obtenu la plus gigantesque fortune en écrasant les autres mais plutôt celui qui innove, construit ou crée le plus possible pour le collectif.

Oui un combat pour la dignité !

Un combat pour un monde où au lieu de voir celui qui nous est différent comme une menace, on le perçoive plutôt comme complémentaire.

Un monde où on cessera d'opposer le << NOUS >> au << EUX >> !

lundi 8 janvier 2024

Ce droit de rêver, ce droit à l'espoir

 

Voici une réflexion que je partage avec vous

Ce droit de rêver, ce droit à l'espoir


Par Sergio de Rosemont

Souvent, dans la vie, après avoir été démoli, détruit dans notre cœur, dans notre âme.

Après que tel un phénix, qu'on a renait de nos cendres morales et que l'on recommence notre vie à nouveau, rêver et l'espoir sont ces deux choses qui nous permettent d'aller de l'avant.

Ce droit de rêver, ce droit à l'espoir sont ce qui fait la différence entre vouloir continuer d'avancer dans la vie ou tout arrêter.

Le rêve nous permettant d'imaginer le positif qui pourrait venir vers nous, ainsi que les projets que nous pourrions réaliser.

L'espoir tant qu'à elle, nous permet de tenir le coup et garder le cap le temps que nous réalisons ces projets que nous avons rêvés.

Et si l'absence de rêve et d'espoir, était comme la mort dans l'âme et le cœur ?

Souvent le droit de rêver et le droit à l'espoir, c'est ce qui fait la différence entre avoir le goût de vivre et avoir le goût de mourir.

dimanche 7 janvier 2024

Voilà je suis rendu à ce que certains appelleraient

 

Voici mon premier poème écrit en 2024 que je partage avec vous :

Voilà je suis rendu à ce que certains appelleraient


Par Sergio de Rosemont

Voilà je suis rendu à ce que certains appelleraient l'Automne de la vie.

L'Automne de la vie, cette période où la réflexion sur les choses de la vie, les comment, les pourquoi prennent de plus en plus place.

Cette période où la réflexion remplace l'arrogance de notre Printemps et de notre Été.

À cette période où même si la poésie avait déjà une importance à mon Été, prend beaucoup d'importance.

Cette poésie qui permet de mieux ressentir la subtilité et la profondeur des choses.

Cette poésie qui parfois permet de percevoir la fragilité, la sensibilité de ces choses nuancées.

Cette poésie qui permet à notre âme, notre cœur de s'exprimer.

Oui la poésie c'est la vie et l'expression de notre âme et de notre cœur.

Et oui à mon Automne, ma poésie est de plus en plus présente.

Et le fait d'être à mon Automne, ne signifie pas nécessairement que je m'approche de la fin de mon existence.

Qui sait, peut-être, sûrement qu'après mon Hiver, qu'il y aura un Printemps !

Je crois, je pense que notre âme, notre cœur ont une certaine déterminante sur nos saisons.

Et lorsque je serais rendu à la fin de mon voyage, je le sais que le corps lui est mortel.

Par contre, l'âme elle, est immortelle !

Je terminerais en disant que lorsqu'on est à notre Printemps, qu'on aura tendance à tomber amoureux d'un corps, d'une apparence et que lorsqu'on est à notre Automne, qu'on aura plus tendance à tomber amoureux d'une personnalité, d'une âme.

mardi 2 janvier 2024

Ce fanatisme religieux

 

Personnellement je porte un pentagramme car c’est simplement un souvenir de mon cour en bijouterie-joaillerie que j’ai suivie en 1991-92, ce fut l’un des premiers bijoux que j’ai créé et il y avait des difficultés techniques, donc pour moi ce pentagramme c’est le symbole d’une réussite artistique.

Ce fanatisme religieux


Par Sergio de Rosemont

Ce fanatisme religieux.

Une vraie, une réelle pollution morale.

Ils sont les premiers à crier qu’il faut respecter la liberté de croyance, pourtant à la moindre occasion, ils ne cherchent qu’à nous enfoncer dans le fond de la gorge leur croyance.

Ils nous disent que leur religion en est une de paix et d’harmonie, pourtant ils se permettent de vous faire de la discrimination religieuse si vous n’adhérez pas à leur culte, leur croyance, leur religion.

Et oui bien sûr pour eux, vous avez le droit à votre croyance en autant que ce soit la même que la leur.

Exemple ils sont chrétiens catholique et vous avez le malheur d’être d’une autre croyance qu’eux que ce soit Bouddhisme, Musulman, Païen ou même Athée, alors là vous avez droit à leur discrimination, à leur mépris.

Par contre vous, abstenez-vous de faire acte de désaccord à leur égard.

Leur attitude à chercher à imposer leur culte, leur croyance à tous ceux qui ne partagent pas leur foi et qui osent avoir une croyance différente de la leur.

Et parfois ils vont jusqu’à tenter de vous ordonner d’ôter de votre cou un pendentif qui ne correspond pas à leur croyance, comme il m’est arrivé à la mi-décembre 2023.

Personnellement je porte un pentagramme en argent 925 (argent sterling).

Pourquoi je le porte ?

C’est un souvenir de mon cour en bijouterie-joaillerie que j’ai suivie en 1991-92, ce fut l’un des premiers bijoux que j’ai créé et il y avait des difficultés techniques car c’était à mes débuts et je ne maitrisais pas totalement l’usage de la scie de bijoutier donc la lame peut être parfois avoir que 2 fois l’épaisseur d’un cheveu.

Donc pour moi ce pentagramme c’est le symbole d’une réussite artistique.

De plus même si plusieurs le porte comme "symbole occulte", sa représentation primaire, d’origine est celle de l’humain dans l’univers.

L’étoile à 5 pointes représentant l’humain, les 2 pointes du bas représentant les jambes et les pieds, celles de la mi-hauteur les bras et les mains et la pointe du haut représentant la tête, l’âme, la pensée.

Et le cercle représentant l’univers, le monde.

Pour ceux qui lui accordent une définition plus ésotérique, les 5 pointes du pentagramme (l’étoile) représentent les 4 éléments Terre, Eau, Feu et Air, et la pointe du haut représentant l’esprit de l’humain, sa volonté.

Et quand la pointe représentant l’esprit de l’humain, sa volonté pointe vers le haut, il a alors une connotation positive, de respect de la nature.

C’est ce qu’on appelle un pentagramme pointant vers le haut.

Oui un pentagramme peut être ce qu’on appelle "Satanique" lorsqu’il s’agit d’un pentagramme inversé où la pointe représentant l’esprit de l’humain, sa volonté pointe vers le bas.

Ce qui m’est arrivé à la mi-décembre 2023, c’est qu’il y a quelqu’un que je croyais être un ami et qui occupe la fonction d’animateur de pastorale que je nommerais pour l’occasion "M", qui au moment où je venais pour lui parler, me coupe la parole et me dit tout en pointant mon pentagramme :

{ Ôtes ca de ton cou si tu veux me parler! }

J’y ai ressenti un mépris comme si seule sa croyance était valide et qu’il pouvait mépriser ceux qui n’épousaient pas son culte, sa croyance, sa religion.

Désolé mais si vous désirez que les autres respectent votre droit de croire en ce que vous croyez, alors de votre bord vous vous devez de respecter le droit des autres à croire en ce qui croient.

Mais respecter la liberté de croyance d’autrui, ça veut dire de ne pas chercher à imposer sa croyance aux autres que ce soit par propagande comme polluer les petites bibliothèques libre-partage par du matériel de propagande religieuse ou en faisant du porte à porte ou de la distribution de propagande sur la rue juste pour parler de leur dieu et tenter de faire du recrutement.

Désolé mon cher "M" mais j’ai déjà connu des prêtres, oui des prêtres ayant fait leur vœux de sacerdoce être beaucoup moins fanatique religieux que tu peux le démontrer et faire preuve de plus de respect envers les autres croyances que toi.

Tu sais "M" avec ton fanatisme comme dit la vieille expression :

{ Chercherais-tu à être plus catholique que le Pape lui-même ? }