jeudi 31 juillet 2025

Le Mur du Destin

 

Mon plus récent tableau

Le Mur du Destin 

 

Par Sergio de Rosemont

Ce mur du destin qui nous est imposé par cette vie.

Et si ce mur serait un peu comme un miroir ?

Mais un miroir fracassé, avec des fragments brillants et d’autres comme embrouillés.

Et que voit-on dans ce miroir, dans ce mur ?

Soi-même.

Jusqu’à quel point nous est-il imposé ?

Et si nous avions un mot à dire ?

Et si nous pouvions influencer notre destin ?

Et si nous avions un certain contrôle sur lui ?

Et s’il suffisait que d’y croire ?

De simplement accepter l’idée que nous pouvons.

De croire en nous !

Photo du 29 juillet 2025

mercredi 30 juillet 2025

GAP, un nom approprié ?

 

Laissons la parole à Francis

GAP, un nom approprié ?

 

29 juillet 2025

Le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) du système de santé est censé simplifier la vie des personnes qui n’ont pas de médecin de famille. Il s’avère fort compliqué pour une personne âgée, surtout si elle n’a pas d’ordinateur.

Il faut d’abord attendre longtemps au téléphone avant de pouvoir parler à quelqu’un pour lui expliquer son problème. Il y a ensuite un questionnaire avec des choix de réponses, dont la bonne réponse ne figure pas toujours dans la liste. Parfois, il faut répondre par oui ou par non à une question dont la bonne réponse serait des fois oui, des fois non.

Après avoir passé par ce filtre éprouvant, on est mis sur une liste d’attente pour recevoir un autre appel afin de décider du rendez-vous. Pour cet autre appel, gare à vous si vous n’avez pas de cellulaire, car si vous avez le malheur de ne pas être à la maison ou d’être aux toilettes au moment où l’on vous appelle, on clôt l’appel et on enclenche le premier tour d’un décompte de trois. Il vous reste deux chances parce qu’après trois appels infructueux, on annule votre demande et il faut tout recommencer à partir de zéro.

Si vous avez la chance de recevoir l’appel, il faut choisir l’option « accepter l’appel ». On vous met alors en attente. Quand, enfin, on daigne vous parler, on vous fait repasser par toutes les étapes de la première fois avec le même questionnaire incongru.

Tout cela est exaspérant même si vous avez un téléphone cellulaire.

Mais ces embêtements ne sont pas le seul défaut du système.

En effet, le GAP ne peut traiter qu’un seul problème à la fois. Si vous avez mal à l’épaule gauche et au pied droit, quand vous avez un médecin de famille, vous prenez rendez-vous avec lui et vous lui parlez de l’ensemble de votre situation : votre douleur à l’épaule gauche et celle au pied droit.

Mais pour le GAP, il vous faudra deux rendez-vous et donc faire deux fois ce processus pénible. Ajoutez ça à toutes les embûches du système et vous avez une idée de la croisade qu’il vous faudra entreprendre.

En outre, si le rendez-vous qu’on vous propose coïncide avec un autre rendez-vous médical, ce qui est quand même fréquent chez les personnes âgées avec de multiples conditions ou encore chez les personnes traitées pour des maladies graves comme le cancer et qui nécessitent un suivi constant, vous répondez en conséquence qu’il est impossible de vous y présenter.

Malgré vos explications, au lieu de vous proposer une autre date, on inscrit dans le système que le rendez-vous est rejeté. Vous devez encore une fois recommencer tout le processus : appel au GAP, attente, questionnaire, attente d’un nouvel appel, stress de ne pas être là quand on vous appelle, attente, répétition du questionnaire.

On vous dit : « Vous comprenez, le système doit accorder le rendez-vous, on doit le passer à quelqu’un d’autre, donc on ne peut pas rester avec vous. »

La programmation informatique se fait à partir d’une série de conditions si, alors. Comment se fait-il que personne n’ait songé dans la conception du système à prévoir que l’on puisse prendre le rendez-vous suivant et mettre le rendez-vous rejeté dans un bassin où pourront puiser les autres intervenant·e·s téléphoniques. Il suffit de transmettre automatiquement une notification à tous les employé·e·s en ligne à ce moment-là, selon laquelle un rendez-vous a été libéré pour l’appel suivant à un autre patient.

Refiler le rendez-vous à l’autre appel et ramasser le suivant pour la personne à qui l’on parle, ce n’est pourtant pas si compliqué. Même la plus insignifiante des applications aujourd’hui disponible fait ce genre de choses. Si un ignorant comme moi est capable de concevoir ça, on se demande ce que valent les programmeurs que le gouvernement engage en sous-traitance. (En fait, poser la question, c’est peut-être y répondre quand on voit comment sont administrés certains autres dossiers.)

«Mind the gap», nous dit-on dans le métro londonien pour nous prévenir de faire attention à l’espace entre le train et le quai. Dans le réseau de santé québécois, le GAP est un fossé dans lequel vont s’abîmer les patients qui ne sont pas calibrés sur mesure pour le système.

LAGACÉ, Francis

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SITE DE FRANCIS LAGACÉ
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samedi 26 juillet 2025

Quand des solitudes se croisent

 

Mon plus récent poème, aussi ma plus récente réflexion que je partage avec vous

Quand des solitudes se croisent 

 

Par Sergio de Rosemont

Quand des solitudes se croisent tout en demeurant des solitudes.

Elles se croisent, mais sans jamais oser s’adresser à l’autre, car il est un inconnu.

Ces solitudes qui sont seules tout en étant dans une foule.

Vivre dans une ville comptant plus d’un million d’individus et pourtant subir la solitude.

Et même se sentir plus seul que si on était en plein milieu du désert.

Dans une société où le sport à la mode est celui d’envoyer foutre autrui.

Une société où, on méprise ceux qui nous sont différents, ceux qui ne croient pas et ne pensent pas comme nous.

Souvent sans même connaître le voisin de la porte d’en face.

Et parfois, ne connaissant les membres de leur famille qu’en surface.

Des solitudes pour qui avoir des amis, que l’amitié relève du défi.

D’un défi relevant presque de l’impossible.

Des solitudes pour qui avoir une douce moitié ne semble possible que dans le domaine du rêve

Des solitudes qui parfois ont plus d’intimité avec leur chien de compagnie qu’avec leur propre famille.

Et fréquemment, des solitudes qui n’ont même pas d’animal de compagnie pour combler le vide dans leur âme, dans leur cœur.

Parfois, il y a des solitudes pour qui leurs uniques compagnons étant les écureuils et les pigeons sur ces places publiques.

Mais aussi parfois des solitudes, donc leur unique compagne de vie se nomme Folitude.

Une folie due à la solitude et une solitude due à la folie.

Et oui, le charme de cette solitude moderne !

mardi 22 juillet 2025

Hommage à Jean Leclerc

 

Merci à mon ami Yvon

Hommage à Jean Leclerc


Par Sergio de Rosemont

Voici le monument érigé en hommage à Jean Leclerc à Sainte-Pétronile sur l'île d’Orléans, le premier Leclerc à avoir mis le pied en Nouvelle-France avec Jean-Talon.

Donc mon premier ancêtre à avoir mis le pied en Amérique, il était tisserand.

Et en regardant ces 2 photos, j'ai pu donc constater qu'il existe un blason familial pour les Leclerc.

Je tiens à remercier mon ami Yvon, qui a pris le temps lors de son voyage à l'île d'Orléans, de s'arrêter et de photographier ce monument pour moi, pour me faire plaisir.

Merci Yvon.

lundi 21 juillet 2025

Aime-t-elle le vivant ? La vie ?

 

Voici une réflexion qui m’est venue à l’esprit suite à un incident survenu à cet endroit où j’aime bien m’asseoir.

Aime-t-elle le vivant ? La vie ?

 

Par Sergio de Rosemont

J’étais assis sur l’un des rares bancs de cette petite place publique en ce début de soirée.

Il y a une dame dans la soixantaine que c’est la première fois que je vois qui entre sur la place en me disant, sur un air hautain

{Que ça fait du bien de sortir du logement pour décompresser !}

Sur la place, il y avait 1 écureuil et un couple de pigeons.

Elle commence à stresser, à paniquer et à devenir agressive envers ces animaux.

J’avais beau tenter de lui faire comprendre qu’elle n’avait qu’à ne pas s’occuper d’eux.

J’ai même tenté de lui explique, qu’elle n’avait rien à craindre, que ces pigeons et les écureuils sont des animaux végétariens, dont que non, ils ne l’attaqueront pas.

Elle se lève frustrée et va s’asseoir sur un banc plus loin.

Même pas une minute, plus tard, en observant un pigeon qui se dirige vers elle, elle devient colérique et en me regardant me dit sur un ton colérique

{Je m’en vais, ça m’écœure !}

Si j’ai bien compris, pour elle, il aurait fallu qu’il n’y ait aucun animal à part, bien sûr, les pitous en laisse.

Et oui, hélas, elle me semblait ne pas aimer les animaux.

J’avoue que j’éprouve des difficultés à comprendre cette peur des pigeons et des écureuils, des animaux totalement inoffensifs qui nous craignent.

Si ça avait été un coyote ou un carcajou, là j’aurais pu comprendre, mais des pigeons et des écureuils ???

À mes yeux, quand on n’aime pas les animaux, je me demande à quel point on n’aime pas la vie ?

Je sais des fois, il y en a qui aiment bien dire que les pigeons salissent.

Alors, moi, je pose cette question :

Sur cette planète Terre entre les humains et les pigeons, lesquels ont été les plus salissants et les plus destructeurs ?

Et j’aimerais aussi rappeler que, biologiquement, les humains sont des animaux.

Et l’humain est aussi l’animal le plus cruel ayant existé sur cette terre.

jeudi 17 juillet 2025

Contact humain

 

Laissons la parole à Francis

Contact humain

14 juillet 2025

Il est dix heures trente. Dans un café montréalais du désormais chic Rosemont, il a placé ses affaires sur les deux chaises de la petite table. Son téléphone à la main, il s’assoit sur une chaise de la table voisine où trône un gros latté. Il compose un numéro. Notre aimable personnage occupe donc quatre places, car personne n’osera s’asseoir devant lui.

Il est seize heures trente. Dans une brasserie sur le bord du Rhin dans le quartier historique de Düsseldorf, elle a placé ses affaires sur les deux chaises de la table voisine et s’est installée devant sa bière. Elle est assise en équerre les deux pieds sur la chaise qui lui fait face. Son téléphone bien en vue à côté de sa bière, elle occupe donc quatre places. Le portable se met à chanter la chevauchée des Walkyries assez fort pour que tout le monde se retourne.

—Allo.

—Salut Sophie-Jeanne. C’est RFM ici. (Il dit rarement son prénom au complet, Réjean-François-Mathieu). Je suis dans un café de Rosemont et j’ennuie tout le monde avec une conversation sans intérêt.

—Bonjour Jean-Sois-Thieu (c’est le surnom affectueux que les intimes lui ont infligé). Je suis dans une brasserie de Düsseldorf près du fleuve et je vais faire suer tout le monde avec une conversation à voix haute dans une langue que tout le monde ne comprend pas.

—N’est-ce pas merveilleux d’avoir un forfait illimité ?

—Oui, on pourra jaser pendant des heures. Enfin tant que la batterie du cell va durer.

—C’est extraordinaire la technologie ! Ça nous permet de nous soucier de nos proches et d’en prendre soin.

—Oui, c’est ce qu’il y a de mieux pour les contacts humains.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal paru en décembre 2021.

LAGACÉ, Francis

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vendredi 11 juillet 2025

Pensée de Mark Twain

 

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Pensée de Mark Twain 

 

Par Sergio de Rosemont

"Ce n'est pas ce que vous ne savez pas qui vous attire des ennuis, c'est ce que vous savez avec certitude et qui n'est pas vrai."

Mark Twain

mercredi 9 juillet 2025

Il faut que tu respectes la bulle des gens !


 

Ma réflexion sur un incident qui m’est survenu que je partage avec vous

Il faut que tu respectes la bulle des gens ! 


Par Sergio de Rosemont

J’étais dans un café sur la rue Masson, en train de consommer mon thé.

Tout d’un coup, il y a un garçon de 7 ou 8 ans qui vient à ma table et ouvre ma théière et me dit { c’est ton thé ? }.

Je lui réponds { et oui, je bois du thé }.

Sur le coup, j’ai trouvé ce petit garçon assez mature pour son âge.

Techniquement, il ne faisait rien de mal, il ne cherchait qu’à discuter avec moi.

En d’autres mots, il me semblait être dans une période où il est à la découverte de la relation, de la discussion avec autrui.

Tout d’un coup, son père arrive et le moralise en lui disant { il faut que tu respectes la bulle des gens ! }.

Et tout ça sans même s’adresser à moi pour s’excuser ou pour me demander si cela me dérangeait.

Tout ça comme si je n’étais qu’un élément du décor.

Ce père aurait pu du moins profiter de l’occasion pour enseigner à son fils que lorsqu’on désire s’adresser à un inconnu que l’on se doit de commencer par le saluer pour ensuite se présenter et lui demander si on le dérange.

Ce que j’ai trouvé le plus fâchant dans cet incident, ce n’est pas le comportement de l’enfant, qui m’a surpris, oui, mais qui n’était pas fâchant, il ne cherchait juste qu’à parler.

Par contre, l’attitude du père, je l’ai trouvé fâchant.

Il ne m’a aucunement adressé la parole que c’est pour s’excuser ou me demandé si cela m’avait dérangé.

Oui d’accord, je suis pour eux un inconnu, mais je ne suis pas une décoration murale.

Et oui, c’est son travail de lui apprendre à être prudent, mais, de plus un jour, il faudra bien qu’il lui apprenne aussi comment aborder un inconnu, ça pourrait lui être utile un coup que lui-même sera un adulte.

Comment peut-on vivre dans cette société sans avoir appris à communiquer, à parler à autrui ?

Quand on se contente de dire à des enfants qu’il ne faut pas parler aux inconnus, mais qu’on ne leur enseigne pas comment s’adresser à un inconnu (de façon prudente), c’est peut-être de cette façon qu’on crée des citoyens qui auront de la difficulté avec les relations humaines.

mardi 8 juillet 2025

Le Regard du Cœur

 

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Le Regard du Cœur 

 

Par Sergio de Rosemont

Regardez avec le cœur.

Photo du 05 juillet 2025

jeudi 3 juillet 2025

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ?

 

Voici une réflexion que je partage avec vous

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ? 

 

Par Sergio de Rosemont

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ?

C’est souvent cette énergie qui nous donne le goût de vivre, de continuer.

C’est cette énergie qui donne le goût de continuer au lieu de faire l’irréparable.

Car l’espoir permet de percevoir que les choses peuvent s’améliorer.

Que les choses que nous désirons qui arrivent peut se réaliser avec du travail et de la volonté.

L’espoir, oui, l’espoir qu’un jour, cette humanité finira peut-être par s’assagir.

Et qui sait à peut-être réussir à s’éviter une autoextermination !

Les trois niveaux

 

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Les trois niveaux 

 

Par Sergio de Rosemont

 ( Tableau en 3D )

Les trois niveaux, est-ce

Conscient, subconscient et inconscient ?

Ou

Physique, esprit et âme ?

Ou

Corps physique, corps astral et âme ?

Ou serait-ce autre chose ?

Photo du 01 juillet 2025.