samedi 4 janvier 2014

Beaux gros cadeaux de Noël aux B.S. corporatifs




Beaux gros cadeaux de Noël aux B.S. corporatifs

Léo-Paul Lauzon - 30 décembre 2013

Couper dans les services publics et les tarifer afin de leur en donner plus
Tiens, après avoir sabré vigoureusement et courageusement dans la santé, l’éducation, les services aux aînés, l’aide sociale et j’en passe, voilà que le gouvernement péquiste, supposément à gauche, envisage, après des amputations de 46 millions$ en 2013, d’autres coupes importantes dans les garderies en 2014, avec, en prime, une hausse de 12% l’an dans les tarifs qui passeraient à 9$ par jour. PQ et PLQ, du pareil au même, du fait qu’ils privilégient la tarification des services publics, le mode de taxation le plus régressif. Bravo, cela permettra à madame Pauline Marois de gâter encore plus ses créateurs de richesse chéris qu’elle ne veut surtout pas contrarier. Encore de gros cadeaux des fêtes en perspective pour 2014 à nos pachas qui prêchent pourtant pour l’État minimal.


Allez voir sous le sapins vos beaux présents
En 2013, maman «Noël» Marois n’a pas regardé à la dépense, payée avec l’argent du monde et a fait paraître les libéraux de Jean Charest comme des chiches, en inondant de fonds publics des entreprises souvent milliardaires. Au diable la dette publique, le déficit et les coupures dans les services sociaux, l’important est d’être bien reçue par les gens riches et célèbres. Pis, si ça balance pas, on aura qu’à augmenter de nouveaux la TVQ du monde ordinaire, qui est facilement manipulable, car ne comptant sur aucune ressource pour se faire entendre par les élus, occupés qu’ils sont à recevoir les doléances des milliers de lobbyistes du privé. Le Québec peut être l’endroit où la TVQ (taxe à la consommation) est de loin la plus élevée en Amérique du Nord et qui subventionne le plus avec des fonds publics les entreprises, soit au moins 10 milliards$ l’an, incluant les tarifs préférentiels d’électricité, les prêts sans intérêt, les congés d’impôt, etc. Je mets au défi quiconque du PQ, de la CAQ ou du patronat de me contredire.


Des papetières au multimédia et aux mines
Comme les minières et les pétrolières, les papetières ne rapportent, au net, rien à la province. Bien au contraire. Qu’à cela ne tienne, cela n’est pas une raison valable pour les péquistes de Pauline Marois de se montrer «cheap» avec ces dernières, comme l’indique le titre de cet article du Journal de Montréal du 22 novembre 2013 : «Québec annonce 430M$ pour la forêt». Joyeux Noël et bonne année. Faisant montre d’un petit brin de sarcasme, les papetières ont dit que : «L’industrie de la forêt pense avoir obtenu une oreille attentive du gouvernement» (Le Devoir, 23 novembre 2013). Je dirais même les deux oreilles. Pour ne pas faire de jaloux, madame Marois aime à se montrer généreuse, avec l’argent des autres, pas seulement avec les papetières, mais aussi avec les minières, les pétrolières, les pharmaceutiques, le multimédia, les éoliennes, etc. Ce partage «équitable» de fonds publics aux B.S. corporatifs doit être de la sociale-démocratie pour madame Marois.



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