Pas de démocratie sans droits
Le 19 avril 2010
Les attaques conservatrices du gouvernement canadien – qui trouve des échos chez le gouvernement Libéral au Québec – n'augurent rien de bon pour la défense des droits et de la démocratie à l'étranger comme ici.
Par exemple, des pratiques partisanes (en particulier la nomination et/ou le remplacement de membres du conseil d'administration) ont pour résultat la réduction des capacités d'organisations d'aide et de défense des droits internationaux que sont Droits et Démocratie, Alternatives et Kaïros. De nombreux appels ont été lancés pour mobiliser la population quant aux perspectives de fermeture de ces organismes.
Plus largement, c'est la société civile elle-même qui voit ses droits démocratiques réduits en une peau de chagrin. C'est d'ailleurs le constat maintes fois exprimé par les conférenciers, conférencières et participant-e-s au Forum public « Pas de démocratie sans droits », organisé à l'UQÀM le 9 avril dernier, en collaboration avec l'Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), l'Institut d'études internationales de Montréal (IÉIM), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Amnistie internationale Canada francophone et Alternatives.
Tour à tour, des représentant-e-s de Droits et Démocratie, de la Fédération des femmes du Québec, du Bloc québécois, du Centre international de solidarité ouvrière, de la Confédération des syndicats nationaux, d'Amnistie internationale, d'Alternatives et de l'Institut d'études internationales de Montréal, ont repris ce thème : la crise actuelle qui secoue Droits et Démocratie est une menace annoncée depuis longtemps par une vision réductrice des droits et de la démocratie de la part de la droite. Nous sommes au point de non retour.
Ce mouvement conservateur est aussi évident dans l'incertitude maintenue quant au financement des activités de défense des droits des organisations de la société civile que dans l'arrogance des Conservateurs minoritaires au Canada et des Libéraux majoritaire au Québec pour les travaux de chambres d'élu-e-s parlementaires (prorogation, projets de loi privés, consultations publiques sur invitation et refus de faire enquête sur les pratiques de corruption).
L'effritement de la démocratie et des droits ne date pas d'hier, tant au Canada qu'au Québec. On le constate par exemple dans les délais pour adopter l'équité salariale, puis les interventions gouvernementales visant à « négocier » ce qui tient d'une Loi pour 50% de ses employé-e-s. Aussi, les budgets octroyés et les modifications aux programmes de subventions tendent à réduire les missions spécifiques des organismes de la société civile aux politiques gouvernementales – quand ils ne sont pas tout simplement oblitérés, comme c'est le cas dans le dernier budget Libéral.
Devant l'urgence, des moyens d'action ont été suggérés : la constitution d'un rapport de force à travers la mobilisation d'une Coalition large, l'appel aux citoyen-ne-s à travers des pétitions et manifestations de soutien, ainsi qu'un projet de déclaration qui constitue un document de travail à l'heure actuelle (voir le document en pièce jointe plus bas).
Ces événements récents nous confirment que des reculs démocratiques nous menacent : les population opprimées à l'étranger, dont les Palestinen-ne-s dans les territoires occupés par Israël, comme les personnes marginalisées et nous-même ici. Des militant-e-s de Québec solidaire mènent la lutte avec les coalitions d'organisations de la société civile, les syndicats et les parlementaires que ce déni de justice inquiète.Pas de démocratie sans droits
Le 19 avril 2010
Les attaques conservatrices du gouvernement canadien – qui trouve des échos chez le gouvernement Libéral au Québec – n'augurent rien de bon pour la défense des droits et de la démocratie à l'étranger comme ici.
Par exemple, des pratiques partisanes (en particulier la nomination et/ou le remplacement de membres du conseil d'administration) ont pour résultat la réduction des capacités d'organisations d'aide et de défense des droits internationaux que sont Droits et Démocratie, Alternatives et Kaïros. De nombreux appels ont été lancés pour mobiliser la population quant aux perspectives de fermeture de ces organismes.
Plus largement, c'est la société civile elle-même qui voit ses droits démocratiques réduits en une peau de chagrin. C'est d'ailleurs le constat maintes fois exprimé par les conférenciers, conférencières et participant-e-s au Forum public « Pas de démocratie sans droits », organisé à l'UQÀM le 9 avril dernier, en collaboration avec l'Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), l'Institut d'études internationales de Montréal (IÉIM), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Amnistie internationale Canada francophone et Alternatives.
Tour à tour, des représentant-e-s de Droits et Démocratie, de la Fédération des femmes du Québec, du Bloc québécois, du Centre international de solidarité ouvrière, de la Confédération des syndicats nationaux, d'Amnistie internationale, d'Alternatives et de l'Institut d'études internationales de Montréal, ont repris ce thème : la crise actuelle qui secoue Droits et Démocratie est une menace annoncée depuis longtemps par une vision réductrice des droits et de la démocratie de la part de la droite. Nous sommes au point de non retour.
Ce mouvement conservateur est aussi évident dans l'incertitude maintenue quant au financement des activités de défense des droits des organisations de la société civile que dans l'arrogance des Conservateurs minoritaires au Canada et des Libéraux majoritaire au Québec pour les travaux de chambres d'élu-e-s parlementaires (prorogation, projets de loi privés, consultations publiques sur invitation et refus de faire enquête sur les pratiques de corruption).
L'effritement de la démocratie et des droits ne date pas d'hier, tant au Canada qu'au Québec. On le constate par exemple dans les délais pour adopter l'équité salariale, puis les interventions gouvernementales visant à « négocier » ce qui tient d'une Loi pour 50% de ses employé-e-s. Aussi, les budgets octroyés et les modifications aux programmes de subventions tendent à réduire les missions spécifiques des organismes de la société civile aux politiques gouvernementales – quand ils ne sont pas tout simplement oblitérés, comme c'est le cas dans le dernier budget Libéral.
Devant l'urgence, des moyens d'action ont été suggérés : la constitution d'un rapport de force à travers la mobilisation d'une Coalition large, l'appel aux citoyen-ne-s à travers des pétitions et manifestations de soutien, ainsi qu'un projet de déclaration qui constitue un document de travail à l'heure actuelle (voir le document en pièce jointe plus bas).
Ces événements récents nous confirment que des reculs démocratiques nous menacent : les population opprimées à l'étranger, dont les Palestinen-ne-s dans les territoires occupés par Israël, comme les personnes marginalisées et nous-même ici. Des militant-e-s de Québec solidaire mènent la lutte avec les coalitions d'organisations de la société civile, les syndicats et les parlementaires que ce déni de justice inquiète.
Fichier joint Taille 32.5 Ko
Projet Déclaration Forum Public-Pas de démo sans droits!07.042010.pdf
CLIQUEZ ICI POUR LE SITE DE QUÉBEC SOLIDAIRE
CLIQUEZ ICI POUR LE PROGRAMME DE QUÉBEC SOLIDAIRE
J'aimerais en terminant vous inviter
à visiter mes 3 autres blogues
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire