dimanche 26 octobre 2025

D’abord, on adopte leur vocabulaire

 

Laissons la parole à Francis


D’abord, on adopte leur vocabulaire,
ensuite on normalise leurs idées,
finalement on est complètement cuits

 

Le capitalisme a gagné la guerre idéologique. Son imaginaire a envahi notre pensée au point que l’hégémonie culturelle impose aujourd’hui des expressions prises à contre-sens, par exemple ce sont les gens de gauche qui sont accusés de vouloir le statu quo et la notion de progrès est considérée comme s’appliquant seulement à l’économie ou au produit intérieur brut, jamais aux mesures sociales.

Je ne m’étendrai pas sur les innombrables formules qui ont fini par coloniser nos esprits. Je me contenterai de trois exemples qui sont devenus monnaie courante, c’est le cas de le dire, pour illustrer le fait que leur adoption signifie l’abandon de tout espoir de justice sociale ou environnementale.

1. Le « développement durable » tient lieu de mot d’ordre tant à droite qu’à gauche, comme si la théorie de la croissance était sérieuse, comme si le Club de Rome n’était pas passé par là en 1972. Il n’est pas possible d’aménager la croissance infinie. La seule véritable option est la Règle verte : ne jamais retirer de la terre plus que ce qu’on peut lui rendre.

2. Le « logement abordable » est un euphémisme pour dire « soumis au marché ». Et tout le monde fait comme si c’était un objectif louable. Mais les logements « abordables » sont excessivement chers, donc en réalité parfaitement inabordables. En adoptant ce vocable idiot, on a laissé tomber l’objectif de loger les gens à des prix modiques. On condamne ainsi à la rue une part de plus en plus grande de la population.

3. Le « capitalisme vert » est une contradiction dans les termes. Le capitalisme est basé sur le pillage et le gaspillage. La seule chose qui soit verte dans le capitalisme est la face des cadavres qu’il sème tout au long de son parcours. C’est sûr, l’écosocialisme, ce n’est pas aussi sexy que l’inexistant capitalisme vert et son miroir aux alouettes.

Nous ne savons plus nommer nos objectifs. C’est désormais l’hégémonie néolibérale facho-compatible qui en décide pour nous.

LAGACÉ, Francis

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mercredi 15 octobre 2025

Cette odeur de solitude

 

Un autre de mes poèmes automnaux pour vous

Cette odeur de solitude

 

Par Sergio de Rosemont

Comme une odeur automnale de solitude.

Je suis sur cette petite place publique.

Elle est calme, même trop calme.

Assez calme pour faire ressentir à un solitaire dont sa compagne se nomme "Solitude".

Cette odeur d’automne, en devient une de solitude.

Quand les seuls à vous tenir compagnie ne sont que les écureuils.

Cette place publique a été construite sous la forme d’une allée.

Et ce soir, j’ai le goût de la nommer "Allée de la Solitude".

Une solitude, un calme trop calme, attirant de vieux souvenirs douloureux.

Et en cette soirée réellement trop calme, la seule chose que j’estimerais c’est de ressentir le vent.

Ce vent qui soufflerait ces vieux souvenirs douloureux, loin, très loin de moi.

Très loin de moi !

mardi 14 octobre 2025

La solitude, ça blesse

 

Mon poème, ma pensée que je partage avec vous

La solitude, ça blesse

 

Par Sergio de Rosemont

La solitude, ça blesse.

Elle est comme une dague affilée qu’on t’enfonce dans le cœur, dans l’âme.

Oui, la solitude, ça blesse, surtout quand elle nous est imposée.

Quand tu te fais servir cette "Coupe de cette Solitude".

Et la pire des dagues que l’on puisse t’enfoncer dans le cœur est celle du "Faux Espoir".

Celle qui t’enfonce cette solitude au plus profond de ton être.

Cette "Dague du Faux Espoir", elle fait réellement mal, elle est destructrice au plus profond de notre for intérieur, de notre âme, de notre cœur.

Surtout lorsqu’on sait que souvent l"Espoir" est la seule énergie qui donne la raison de continuer, celle de vivre.

Et cette "Dague du Faux Espoir", donc chacun des tranchants se nomme "Solitude" et "Isolement" quand elle te blesse, elle créé une douleur si intense, qu’il en devient extrêmement difficile de pardonner à la personne qui manœuvrait cette dague.

Et on n’oubliera jamais cette blessure dans l’âme.

Et quand cette dague est manœuvrée par l’être espérée, la douleur est très intense dans le plus profond de notre être.

Quand on laisse le temps à l’autre de tomber amoureux, pour après cela, quelques mois plus tard, ne servir qu’un :

{ N’attends pas trop de moi ! }

Oui une désillusion qui nous arrive avec la délicatesse d’une tonne de brique reçue en pleine face.

Se sentir comme si on était un vin périmé et déposé au rébus.

Non, une dague n’a pas besoin d’être matérielle pour blesser !

mardi 7 octobre 2025

Je suis assis sur un banc de cet Îlot

 

Un poème automnal que je partage avec vous

Je suis assis sur un banc de cet Îlot


Par Sergio de Rosemont

Je suis assis sur un banc de cet Îlot au coin de la ruelle.

Et je ressens des feuilles mortes qui me tombent sur la tête.

Oui, effectivement c’est l’automne qui m’avise de son arrivée.

C’est un peu comme quand on ressent des gouttes de pluie ou des flocons de neige nous atterrir sur la tête.

Ressentir ces actions de Mère Nature.

Oui, dans le temps, l’année est comme une roue où les années ont 4 saisons.

Il en est de même pour une vie humaine, qui a 4 saisons.

Sa jeunesse, son printemps.

Son âge adulte, son été.

Sa période plus mature, dite plus sage, son automne.

Et sa vieillesse son hiver.

Oui, il y a une analogie.

jeudi 2 octobre 2025

Voici un petit tableau que j’ai trouvé

 

Une trouvaille assez spéciale

Voici un petit tableau que j’ai trouvé

 

Par Sergio de Rosemont

Voici un petit tableau que j’ai trouvé dans un bazar d’église.

Je me doute que, pour plusieurs, que ce tableau puisse avoir une connotation négative.

Pourtant, pour moi, il y a un symbolisme positif.

Oui, j’y perçois spirituellement une connotation positive, celle de la renaissance.

Ici, dans ce petit tableau, l’action se situe un peu avant la renaissance.

Comme nos arbres, à l’automne, à l’approche de l’hiver, les arbres perdent leur feuillage.

Et l’hiver, on pourrait croire qu’ils sont morts.

Pourtant au printemps, les feuilles repoussent.

Comme si ces arbres renaissaient.

Effectivement, en réalité, ces arbres n’étaient qu’en état de sommeil, d’hivernation.

Mais le symbolisme de cette image peut s’appliquer aussi à nous.

Parfois, quand on subit une épreuve, on en vient à avoir comme l’impression que notre âme est morte et qu’on fonctionne comme sur le pilote automatique.

Et, tout d’un coup, un événement survenu par hasard, fait comme déclencher une étincelle, faisant que, comme un phénix, notre âme semble renaître de ses cendres morales.

Oui, comme par hasard, en fouinant dans ce bazar, mon regards a croisé ce tableau.

Comme si ce tableau m’attendait !

Il pleut des feuilles

 

Et oui nous sommes en automne

Il pleut des feuilles 

 

Par Sergio de Rosemont

Il pleut des feuilles en ce dimanche en fin de matinée, dans ce parc.

Le vent fait tomber les feuilles des arbres.

Vous avez deviné, on est au début de l’automne.

Effectivement, tranquillement, Mère Nature commence à tomber en somnolence.

Et dans quelques mois, elle devrait entrer dans un sommeil glacial et se recouvrir de son drap blanc.

Et alors, nous n’aurons qu’à lui dire :

{ Bon sommeil, bons rêves Gaïa et on se revoit à ton réveil printanier ! }

mardi 30 septembre 2025

Sur ce Boulevard des Oubliés

 

Voici l’un de mes poèmes sur la solitude.

Sur ce Boulevard des Oubliés

 

Par Sergio de Rosemont

À une table d’un café, ce vieil homme assis, regardant, pour une Xième fois, ses photos qu’il traîne avec lui dans une enveloppe.

En prenant le temps de s’arrêter sur chacune des photos.

Qui sait, peut-être que ces photos c’est ce qui lui reste de sa famille, de ses amis disparus ?

Cet homme parlant aux chats qu’il croise.

Peut-être que ces chats sont les seules à accepter de l’écouter ?

Cette femme donnant du pain aux oiseaux.

Ces oiseaux seraient-ils les seuls à accepter d’échanger avec elle ?

Du pain en échange d’un peu d’attention !

Cette personne donnant des noix aux écureuils.

Comme si ces écureuils seraient comme sa vraie famille.

Cette personne qui semble parler à un ami inexistant.

Est-ce que la "Folitude" serait son unique amie ?

Oui, bienvenue sur ce Boulevard des Oubliés !

La polarisation en question

 

Parlons de polarisation avec Francis

La polarisation en question 

 

30 septembre 2025

Les extrêmes ont toujours excellé dans l’art de créer une division stricte entre les ennemis « eux » et celleux qui sont de leur bord « nous ». C’est la célèbre dichotomie naïve entre les bons et les méchants. Ce phénomène vieux comme le monde a pour nom manichéisme. L’Église l’a synthétisé dans une formule célèbre : « Hors de l’Église, point de salut ! »

Aujourd’hui, l’extrême gauche est disparue. Il n’y a plus de Bande à Baader, de Brigade rouge, de Black Panthers ni de FLQ. Par contre, l’extrême droite est extrêmement florissante et elle ne se gêne pas pour excommunier chaque petit bout qui dépasse de son cadre psycho-rigide tout en se plaignant amèrement de la « polarisation » dont elle est la principale créatrice.

Les médias grand public font semblant de découvrir le phénomène et se joignent sans aucun esprit critique au chœur des pleureuses extrême-droitistes qui condamnent la méchante « polarisation ».

Mais, si s’opposer aux idées criminelles et nauséabondes de l’extrême droite constitue de la polarisation, on se demande bien ce qu’il faut faire pour la diminuer. Marcher au pas de l’oie ?

Tout comme l’injonction à débattre imposée par l’extrême droite pour nous faire croire que leur programme mortifère est un sujet de conversation plutôt qu’une monstruosité à combattre, l’épée de la polarisation si facilement dégainée par cette même extrême droite vise à normaliser le racisme, la misogynie, l’homophobie et toutes les cruautés affectionnées par les fascistes.

Les droits humains ne sont pas un extrême ou un pôle auquel il conviendrait de trouver un entre deux avec l’autre pôle qu’est sa négation fasciste. C’est le strict minimum essentiel à établir dans toute société civilisée. Je récuse donc le concept même de polarisation tel qu’il est actuellement utilisé, car il camoufle, de plus en plus mal d’ailleurs, l’hégémonisation du discours public par le fascisme, qui essaie ici de nous entraîner sur son terrain.

Accepter de parler de polarisation, c’est déjà donner partiellement raison à l’extrême droite. C’est quoi votre niveau acceptable de racisme ? Vous prendrez bien une tranche d’homophobie avec une tasse de violence faite aux femmes ? Mon quota à moi, c’est zéro.

Il n’y a pas de polarisation de la société, mais bien plutôt, à la faveur d’une hégémonie culturelle de plus en plus extrême-droitiste, fascisation de la société.

Arrêtez de condamner la polarisation, c’est à côté du sujet et ça ne fait que renforcer l’extrême droite. Que vous soyez de droite, de gauche molle ou de vraie gauche, combattez le fascisme.

LAGACÉ, Francis

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dimanche 28 septembre 2025

Projet Montréal, quoi en dire ?

 

Voilà je me vide le cœur, je dis ce que je pense et que je ressens.

Par contre ce que j’écris dans ce texte n’est que mon opinion personnelle.

Projet Montréal, quoi en dire ?

 

Par Sergio de Rosemont

La photo venant avec ce texte en est une que j’avais pris le 5 novembre 2017, en sortant du local électoral de Projet Montréal Rosemont-La Petite-Patrie.

Dites-moi le 5 novembre 2017 est-ce que ça vous rappel quelque chose ?

Et oui vous avez devinez, c’est la date où "Projet Montréal" prenait le pouvoir et où "Valérie Plante" devenait mairesse.

Effectivement ce 5 novembre 2017, cette date où on croyait avoir enfin le droit à un réel changement à gauche.

Oui, une belle illusion !

Effectivement vous aviez bien lu plus haut, cette photo, je l’avais prise en sortant du local électoral de "Projet Montréal".

Et oui, j’avais participé à l’équipe d’appels pour faire sortir le vote, comme on dit.

Oui,… j’avais aidé à ma façon "Projet Montréal" à prendre le pouvoir !

J’espérais un "Vrai Changement" et non pas une "Illusion de Changement".

En ce qui me concerne, ce ne fut pas long avant que la "Désillusion" m’arrive en plein visage avec la délicatesse d’une tonne de brique reçue en pleine face.

Je parle évidemment du démantèlement du camp de sans-abris, de personnes en situation d’itinérance fait avec mépris d’une façon déshumanisante, avec la cavalerie, le poivre de Cayenne.

Quand ce démantèlement a eu lieu, sur le coup j’ai ressenti une honte d’avoir voter pour ce parti.

Oui, le genre de désillusion qui fait mal moralement.

Mais quelle magnifique illusion qu’est "Projet Montréal", n’est-ce pas ?

Un parti qui faisait en sorte qu’on le perçoive comme un parti de gauche, alors qu’il était déjà en cheminement de se diriger vers le centrisme et tranquillement vers le centre droit, et cela en espérant que personne ne s’en rende compte.

Dites-moi, "Projet Montréal" où est rendu votre projet d’un parti démocratique, permettant même le droit à la dissidence ?

Désolé, mais ce que j’ai pu constater que la seule et unique chose qu’il reste du "Projet Montréal" d’origine qui nous avait charmés et fait rêver, ce n’est que le nom !

Oui, ce 2 novembre 2025, mes 3 votes iront pour le seul parti qui à mes yeux et mon cœur est réellement démocratique, progressiste et de gauche.

Oui mes votes, que ce soit à la marie, à l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie ainsi que pour le district Vieux-Rosemont iront tous pour "Transition Montréal" !

jeudi 25 septembre 2025

Parfois, lorsqu’on vieillit, on oublie de grandir

Mon plus récent poème que je partage avec vous

Parfois, lorsqu’on vieillit, on oublie de grandir 

 

Par Sergio de Rosemont

Quand nous étions jeunes, on se croyait immortels.

On oubliait qu’on allait vieillir.

On peut rester jeune dans l’âme et le cœur, mais le corps lui vieillit.

Mais avec le temps, on apprend, on prend conscience que, souvent ce qu’on croyait immortel, éternel, est en fait éphémère.

On peut demeurer jeune dans l’âme, mais, avec le temps, les épreuves et les blessures de la vie, du destin, on prend plus de maturité, de la sagesse.

On apprend à laisser le temps au temps de prendre son temps !

Oui, en vieillissant, on grandit en soi, dans sa personne, dans son âme.

Mais hélas, parfois, pour certains.

Parfois, lorsqu’on vieilli, on oublie de grandir !

lundi 22 septembre 2025

Les hasards de la vie

 

Une réflexion matinale que je partage avec vous.

Les hasards de la vie 

 

Par Sergio de Rosemont

Ce vendredi matin, en matinée, alors que je marchais sur la rue Masson, pour aller prendre un thé à mon endroit habituel.

Comme je passais devant un nouveau restaurant, donc cela ne fait même pas deux semaines qu’il est ouvert.

Celui qui s’occupait du devant du commerce, me regarde avec un air d’étonnement et me dit bonjour, tout comme en étant sur le choc, dans un état émotionnel se situant entre surexcité et un mal à l’aise.

Il m’avouait alors que je ressemblais à son père décédé et que, sur le coup, qu’il croyait que c’était son père qu’il voyait marcher sur le trottoir.

Je lui alors mentionner question de tenter de le réconforter que son père le suivait sûrement pour veiller sur lui.

Mais qui sait, peut-être que, spirituellement, qu’il n’y avait pas de hasard ?

Peut-être que cet homme passait par une période difficile et que son père, décédé, voulait lui faire signe qu’il veillait sur lui ?

Comme un : Allez, mon fils, avance, fonce !

Qui sait ?

lundi 15 septembre 2025

Parti pour un entretien d’embauche, séduit par des vitraux

 

Laissons la parole à Francis

Parti pour un entretien d’embauche, séduit par des vitraux

 

14 septembre 2025

C’était en 1982. Au mois de mai ou pendant l’été ? Je ne sais. Je me rendais à une entrevue d’embauche pour une compagnie américaine qui donnait des cours de français en Nouvelle-Angleterre. Un poste s’était ouvert pour l’automne à venir. J’habitais Sherbrooke à l’époque. On m’avait donné rendez-vous dans des bureaux du centre-ville de Montréal. Rue Crescent, Stanley, Peel, tous les bureaux se ressemblent.

Je me souviens que c’était la première fois que je me rendais à Montréal avec ma voiture, une immense Dodge Polara de 1973, couleur butterscotch, que la plupart de mes amis appelleront « le bateau ». J’ai été assez impressionné en franchissant le pont Victoria parce qu’en regardant à côté de l’auto, on voyait le fleuve sous la chaussée grillagée de fer. Les pneus faisaient un vrombissement spécial.

Je ne me souviens pas beaucoup de l’entrevue, à part la finale qui a été décisive. La représentante de la DRH m’a demandé quelle était ma qualité principale. J’ai répondu « la franchise ». Vous pouvez être certaine de savoir ce que je pense quand vous me poserez une question. « Très bien, opina-t-elle. »

Ensuite, elle me demanda quel était mon principal défaut. J’ai répondu « la franchise ». « Mais la franchise n’est pas un défaut, reprit-elle. » Je repartis : Eh bien, si dans six mois ou deux ans, vous commettez un manquement à l’éthique ou aux droits des personnes que vous employez, je vous dénoncerai. Elle se rembrunit d’une façon qui ne laissait aucun doute sur cette éventualité. Je continuai : Et maintenant, nous savons tous deux pourquoi je n’aurai pas le poste. Je me levai et partis.

Il faisait beau, l’air était bon et le ciel était d’un bleu presque cobalt. J’avisai un café sur la rue Crescent et me ruinai en prenant deux espressos de suite (plus de 5 $ avant pourboire, on était en 82, bon sang !), choix que j’allais aussi regretter la nuit suivante avec mon pouls surexcité et mon incapacité à dormir.

Avant de rentrer, comme je n’étais pas loin, je me rendis au Musée des Beaux-Arts, ma première visite. Je passai du temps à admirer la collection permanente. En sortant, j’aperçus l’église Erskine and American. J’y entrai et découvris de magnifiques vitraux qui représentaient les saints et la passion de manière très moderne, dans un style début du XXe siècle, qui préfigurait l’Art déco. J’apprendrais plus tard qu’ils étaient de Tiffany.

Dans les années qui suivirent, outre au Jardin botanique et au marché Jean-Talon, j’envoyais tous les touristes vers cette église à cause de ses vitraux remarquables. Je continuais encore à y diriger les visiteurs après 2004, dans mon ignorance que l’église était fermée.

Je n’avais jamais revu les vitraux depuis 1982, et je ne cessais de dire à mon amoureux que je devrais l’emmener voir ça. Pourquoi je ne l’avais jamais fait, je ne sais. Il y a de ces choses qu’on se promet et qu’on retarde indéfiniment.

Quand nous les avons enfin vus ensemble, c’était en 2010 au Musée du Luxembourg à Paris, où ils attendaient, après leur restauration, d’être réinstallés aux fenêtres du bâtiment désaffecté acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM). C’est ainsi que j’appris la fermeture de l’église.

Aujourd’hui, dans ce pavillon du MBAM, l’intérieur de l’église porte le nom de salle Bourgie. L’acoustique y est parfaite. On y donne des concerts que nous avons eu grand plaisir à entendre. Chaque fois, on a pris le temps d’admirer ces vitraux qui réjouissent notre vue et ma mémoire.

LAGACÉ, Francis

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lundi 8 septembre 2025

Dans chaque regard il y a une histoire



 

Mon plus récent poème

Dans chaque regard il y a une histoire

 

Par Sergio de Rosemont

Dans chaque regard il y a une histoire.

Chaque individu, si on regarde dans son regard, au plus profond de ses yeux.

Au plus profond de son âme, il y a une histoire.

Oui, derrière chaque regard que vous croisez, il y a une histoire.

Quelque fois cette histoire est très heureuse.

Quelque fois, elle est très malheureuse.

Et trop souvent, elle est malheureuse.

Et il ne faut pas se fier aux apparence.

Parfois quelqu’un peut nous paraître heureux et pourtant, et pourtant, si on pouvait voir dans son for intérieur, nous y découvrirait un malheur intense.

Avoir le cœur dans des ténèbres intérieures.

Des ténèbres qui parfois peuvent avoir été créés par une enfance problématique.

Mais souvent, aussi, ces ténèbres intérieures peuvent être dû à une désillusion, à une trahison ou à une tromperie.

Mais aussi et trop souvent, ces ténèbres intérieures sont dû aux préjugés sociaux, au racisme, à la xénophobie, au sexisme, à l’homophobie, à la transphobie ainsi qu’à l’ensemble des autres discriminations.

Oui si vous préférez toutes les formes de "Non acceptations" de la différence.

Méfiez-vous des apparences.

Parfois quelqu’un peut paraître heureux et pourtant dans son for intérieur, c’est un enfer au cœur de son âme !

dimanche 7 septembre 2025

THOR

 

Mon plus récent tableau

THOR

 

Par Sergio de Rosemont

Tableau créé à partir du recyclage d'un petit marteau de Thor en jouet.

Photo du 05 septembre 2025

 

mardi 26 août 2025

Chaque geste

 

Mon plus récent tableau

Chaque geste 

 

Par Sergio de Rosemont

Chaque geste que nous faisons, change l'avenir.

Photo du 19 août 2025

mercredi 20 août 2025

Pensée d'Aristote

 

Mon plus récent tableau

Pensée d'Aristote

 

Par Sergio de Rosemont

La mémoire est le scribe de l'âme.

Photo du 19 août 2025

lundi 11 août 2025

Isolé sur son cell

 

Voici ma réflexion que je partage avec vous

Isolé sur son cell 

 

Par Sergio de Rosemont

Bizarre comme gadget que ce cellulaire.

Un gadget qui vous rapproche de ceux qui vous sont éloignés, mais parfois, qui vous isole de ceux qui sont proches de vous, juste à côté de vous.

Parfois, souvent, il y a des personnes, pas tous heureusement qu’on pourrait croire qu’ils ne vivent que pour et qu’à travers leur cellulaire.

Parfois, on pourrait penser qu’ils vérifient leur cellulaire 2 500 fois par jour.

Non pas du tout ils ne le vérifient qu’une seule fois par jour, sauf que cette fois peut durer 16 heures.

16 heures soit le nombre d’heures où ils sont censés être en état d’éveil.

Traverser la rue tout en n’ayant les yeux que sur le cellulaire.

Parfois, on pourrait croire qu’ils ne peuvent pas prendre un repas ou marcher sur la rue sans avoir le nez dans leur cellulaire.

Pas sur mais dans leur cellulaire.

Des fois, il m’arrive de me demander s’ils sont capables de faire l’amour sans avoir le nez dans leur cellulaire ?

Mais sérieusement, souvent, je me questionne et j’ai l’impression que, depuis l’arrivée des téléphones dits intelligents, ces appareils, ces téléphones ne seraient-ce ils pas une technologie de contrôle des masses ?

Peut-être l’une des raisons pour laquelle je n’ai pas de téléphone dit intelligent et que je préfère me contenter d’un téléphone cellulaire traditionnel pliant, que pour me dépanner.

Et oui, n’est-ce pas magnifique, vous n’avez plus besoin de penser, votre cellulaire le fait à votre place.

Désolé, mais je préfère penser par moi-même !

En terminant, je serais curieux de voir ce que George Orwell en penserait de ce téléphone cellulaire dit intelligent ?

jeudi 31 juillet 2025

Le Mur du Destin

 

Mon plus récent tableau

Le Mur du Destin 

 

Par Sergio de Rosemont

Ce mur du destin qui nous est imposé par cette vie.

Et si ce mur serait un peu comme un miroir ?

Mais un miroir fracassé, avec des fragments brillants et d’autres comme embrouillés.

Et que voit-on dans ce miroir, dans ce mur ?

Soi-même.

Jusqu’à quel point nous est-il imposé ?

Et si nous avions un mot à dire ?

Et si nous pouvions influencer notre destin ?

Et si nous avions un certain contrôle sur lui ?

Et s’il suffisait que d’y croire ?

De simplement accepter l’idée que nous pouvons.

De croire en nous !

Photo du 29 juillet 2025

mercredi 30 juillet 2025

GAP, un nom approprié ?

 

Laissons la parole à Francis

GAP, un nom approprié ?

 

29 juillet 2025

Le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) du système de santé est censé simplifier la vie des personnes qui n’ont pas de médecin de famille. Il s’avère fort compliqué pour une personne âgée, surtout si elle n’a pas d’ordinateur.

Il faut d’abord attendre longtemps au téléphone avant de pouvoir parler à quelqu’un pour lui expliquer son problème. Il y a ensuite un questionnaire avec des choix de réponses, dont la bonne réponse ne figure pas toujours dans la liste. Parfois, il faut répondre par oui ou par non à une question dont la bonne réponse serait des fois oui, des fois non.

Après avoir passé par ce filtre éprouvant, on est mis sur une liste d’attente pour recevoir un autre appel afin de décider du rendez-vous. Pour cet autre appel, gare à vous si vous n’avez pas de cellulaire, car si vous avez le malheur de ne pas être à la maison ou d’être aux toilettes au moment où l’on vous appelle, on clôt l’appel et on enclenche le premier tour d’un décompte de trois. Il vous reste deux chances parce qu’après trois appels infructueux, on annule votre demande et il faut tout recommencer à partir de zéro.

Si vous avez la chance de recevoir l’appel, il faut choisir l’option « accepter l’appel ». On vous met alors en attente. Quand, enfin, on daigne vous parler, on vous fait repasser par toutes les étapes de la première fois avec le même questionnaire incongru.

Tout cela est exaspérant même si vous avez un téléphone cellulaire.

Mais ces embêtements ne sont pas le seul défaut du système.

En effet, le GAP ne peut traiter qu’un seul problème à la fois. Si vous avez mal à l’épaule gauche et au pied droit, quand vous avez un médecin de famille, vous prenez rendez-vous avec lui et vous lui parlez de l’ensemble de votre situation : votre douleur à l’épaule gauche et celle au pied droit.

Mais pour le GAP, il vous faudra deux rendez-vous et donc faire deux fois ce processus pénible. Ajoutez ça à toutes les embûches du système et vous avez une idée de la croisade qu’il vous faudra entreprendre.

En outre, si le rendez-vous qu’on vous propose coïncide avec un autre rendez-vous médical, ce qui est quand même fréquent chez les personnes âgées avec de multiples conditions ou encore chez les personnes traitées pour des maladies graves comme le cancer et qui nécessitent un suivi constant, vous répondez en conséquence qu’il est impossible de vous y présenter.

Malgré vos explications, au lieu de vous proposer une autre date, on inscrit dans le système que le rendez-vous est rejeté. Vous devez encore une fois recommencer tout le processus : appel au GAP, attente, questionnaire, attente d’un nouvel appel, stress de ne pas être là quand on vous appelle, attente, répétition du questionnaire.

On vous dit : « Vous comprenez, le système doit accorder le rendez-vous, on doit le passer à quelqu’un d’autre, donc on ne peut pas rester avec vous. »

La programmation informatique se fait à partir d’une série de conditions si, alors. Comment se fait-il que personne n’ait songé dans la conception du système à prévoir que l’on puisse prendre le rendez-vous suivant et mettre le rendez-vous rejeté dans un bassin où pourront puiser les autres intervenant·e·s téléphoniques. Il suffit de transmettre automatiquement une notification à tous les employé·e·s en ligne à ce moment-là, selon laquelle un rendez-vous a été libéré pour l’appel suivant à un autre patient.

Refiler le rendez-vous à l’autre appel et ramasser le suivant pour la personne à qui l’on parle, ce n’est pourtant pas si compliqué. Même la plus insignifiante des applications aujourd’hui disponible fait ce genre de choses. Si un ignorant comme moi est capable de concevoir ça, on se demande ce que valent les programmeurs que le gouvernement engage en sous-traitance. (En fait, poser la question, c’est peut-être y répondre quand on voit comment sont administrés certains autres dossiers.)

«Mind the gap», nous dit-on dans le métro londonien pour nous prévenir de faire attention à l’espace entre le train et le quai. Dans le réseau de santé québécois, le GAP est un fossé dans lequel vont s’abîmer les patients qui ne sont pas calibrés sur mesure pour le système.

LAGACÉ, Francis

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samedi 26 juillet 2025

Quand des solitudes se croisent

 

Mon plus récent poème, aussi ma plus récente réflexion que je partage avec vous

Quand des solitudes se croisent 

 

Par Sergio de Rosemont

Quand des solitudes se croisent tout en demeurant des solitudes.

Elles se croisent, mais sans jamais oser s’adresser à l’autre, car il est un inconnu.

Ces solitudes qui sont seules tout en étant dans une foule.

Vivre dans une ville comptant plus d’un million d’individus et pourtant subir la solitude.

Et même se sentir plus seul que si on était en plein milieu du désert.

Dans une société où le sport à la mode est celui d’envoyer foutre autrui.

Une société où, on méprise ceux qui nous sont différents, ceux qui ne croient pas et ne pensent pas comme nous.

Souvent sans même connaître le voisin de la porte d’en face.

Et parfois, ne connaissant les membres de leur famille qu’en surface.

Des solitudes pour qui avoir des amis, que l’amitié relève du défi.

D’un défi relevant presque de l’impossible.

Des solitudes pour qui avoir une douce moitié ne semble possible que dans le domaine du rêve

Des solitudes qui parfois ont plus d’intimité avec leur chien de compagnie qu’avec leur propre famille.

Et fréquemment, des solitudes qui n’ont même pas d’animal de compagnie pour combler le vide dans leur âme, dans leur cœur.

Parfois, il y a des solitudes pour qui leurs uniques compagnons étant les écureuils et les pigeons sur ces places publiques.

Mais aussi parfois des solitudes, donc leur unique compagne de vie se nomme Folitude.

Une folie due à la solitude et une solitude due à la folie.

Et oui, le charme de cette solitude moderne !

mardi 22 juillet 2025

Hommage à Jean Leclerc

 

Merci à mon ami Yvon

Hommage à Jean Leclerc


Par Sergio de Rosemont

Voici le monument érigé en hommage à Jean Leclerc à Sainte-Pétronile sur l'île d’Orléans, le premier Leclerc à avoir mis le pied en Nouvelle-France avec Jean-Talon.

Donc mon premier ancêtre à avoir mis le pied en Amérique, il était tisserand.

Et en regardant ces 2 photos, j'ai pu donc constater qu'il existe un blason familial pour les Leclerc.

Je tiens à remercier mon ami Yvon, qui a pris le temps lors de son voyage à l'île d'Orléans, de s'arrêter et de photographier ce monument pour moi, pour me faire plaisir.

Merci Yvon.

lundi 21 juillet 2025

Aime-t-elle le vivant ? La vie ?

 

Voici une réflexion qui m’est venue à l’esprit suite à un incident survenu à cet endroit où j’aime bien m’asseoir.

Aime-t-elle le vivant ? La vie ?

 

Par Sergio de Rosemont

J’étais assis sur l’un des rares bancs de cette petite place publique en ce début de soirée.

Il y a une dame dans la soixantaine que c’est la première fois que je vois qui entre sur la place en me disant, sur un air hautain

{Que ça fait du bien de sortir du logement pour décompresser !}

Sur la place, il y avait 1 écureuil et un couple de pigeons.

Elle commence à stresser, à paniquer et à devenir agressive envers ces animaux.

J’avais beau tenter de lui faire comprendre qu’elle n’avait qu’à ne pas s’occuper d’eux.

J’ai même tenté de lui explique, qu’elle n’avait rien à craindre, que ces pigeons et les écureuils sont des animaux végétariens, dont que non, ils ne l’attaqueront pas.

Elle se lève frustrée et va s’asseoir sur un banc plus loin.

Même pas une minute, plus tard, en observant un pigeon qui se dirige vers elle, elle devient colérique et en me regardant me dit sur un ton colérique

{Je m’en vais, ça m’écœure !}

Si j’ai bien compris, pour elle, il aurait fallu qu’il n’y ait aucun animal à part, bien sûr, les pitous en laisse.

Et oui, hélas, elle me semblait ne pas aimer les animaux.

J’avoue que j’éprouve des difficultés à comprendre cette peur des pigeons et des écureuils, des animaux totalement inoffensifs qui nous craignent.

Si ça avait été un coyote ou un carcajou, là j’aurais pu comprendre, mais des pigeons et des écureuils ???

À mes yeux, quand on n’aime pas les animaux, je me demande à quel point on n’aime pas la vie ?

Je sais des fois, il y en a qui aiment bien dire que les pigeons salissent.

Alors, moi, je pose cette question :

Sur cette planète Terre entre les humains et les pigeons, lesquels ont été les plus salissants et les plus destructeurs ?

Et j’aimerais aussi rappeler que, biologiquement, les humains sont des animaux.

Et l’humain est aussi l’animal le plus cruel ayant existé sur cette terre.

jeudi 17 juillet 2025

Contact humain

 

Laissons la parole à Francis

Contact humain

14 juillet 2025

Il est dix heures trente. Dans un café montréalais du désormais chic Rosemont, il a placé ses affaires sur les deux chaises de la petite table. Son téléphone à la main, il s’assoit sur une chaise de la table voisine où trône un gros latté. Il compose un numéro. Notre aimable personnage occupe donc quatre places, car personne n’osera s’asseoir devant lui.

Il est seize heures trente. Dans une brasserie sur le bord du Rhin dans le quartier historique de Düsseldorf, elle a placé ses affaires sur les deux chaises de la table voisine et s’est installée devant sa bière. Elle est assise en équerre les deux pieds sur la chaise qui lui fait face. Son téléphone bien en vue à côté de sa bière, elle occupe donc quatre places. Le portable se met à chanter la chevauchée des Walkyries assez fort pour que tout le monde se retourne.

—Allo.

—Salut Sophie-Jeanne. C’est RFM ici. (Il dit rarement son prénom au complet, Réjean-François-Mathieu). Je suis dans un café de Rosemont et j’ennuie tout le monde avec une conversation sans intérêt.

—Bonjour Jean-Sois-Thieu (c’est le surnom affectueux que les intimes lui ont infligé). Je suis dans une brasserie de Düsseldorf près du fleuve et je vais faire suer tout le monde avec une conversation à voix haute dans une langue que tout le monde ne comprend pas.

—N’est-ce pas merveilleux d’avoir un forfait illimité ?

—Oui, on pourra jaser pendant des heures. Enfin tant que la batterie du cell va durer.

—C’est extraordinaire la technologie ! Ça nous permet de nous soucier de nos proches et d’en prendre soin.

—Oui, c’est ce qu’il y a de mieux pour les contacts humains.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal paru en décembre 2021.

LAGACÉ, Francis

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SITE DE FRANCIS LAGACÉ
www.francislagace.org

vendredi 11 juillet 2025

Pensée de Mark Twain

 

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Pensée de Mark Twain 

 

Par Sergio de Rosemont

"Ce n'est pas ce que vous ne savez pas qui vous attire des ennuis, c'est ce que vous savez avec certitude et qui n'est pas vrai."

Mark Twain

mercredi 9 juillet 2025

Il faut que tu respectes la bulle des gens !


 

Ma réflexion sur un incident qui m’est survenu que je partage avec vous

Il faut que tu respectes la bulle des gens ! 


Par Sergio de Rosemont

J’étais dans un café sur la rue Masson, en train de consommer mon thé.

Tout d’un coup, il y a un garçon de 7 ou 8 ans qui vient à ma table et ouvre ma théière et me dit { c’est ton thé ? }.

Je lui réponds { et oui, je bois du thé }.

Sur le coup, j’ai trouvé ce petit garçon assez mature pour son âge.

Techniquement, il ne faisait rien de mal, il ne cherchait qu’à discuter avec moi.

En d’autres mots, il me semblait être dans une période où il est à la découverte de la relation, de la discussion avec autrui.

Tout d’un coup, son père arrive et le moralise en lui disant { il faut que tu respectes la bulle des gens ! }.

Et tout ça sans même s’adresser à moi pour s’excuser ou pour me demander si cela me dérangeait.

Tout ça comme si je n’étais qu’un élément du décor.

Ce père aurait pu du moins profiter de l’occasion pour enseigner à son fils que lorsqu’on désire s’adresser à un inconnu que l’on se doit de commencer par le saluer pour ensuite se présenter et lui demander si on le dérange.

Ce que j’ai trouvé le plus fâchant dans cet incident, ce n’est pas le comportement de l’enfant, qui m’a surpris, oui, mais qui n’était pas fâchant, il ne cherchait juste qu’à parler.

Par contre, l’attitude du père, je l’ai trouvé fâchant.

Il ne m’a aucunement adressé la parole que c’est pour s’excuser ou me demandé si cela m’avait dérangé.

Oui d’accord, je suis pour eux un inconnu, mais je ne suis pas une décoration murale.

Et oui, c’est son travail de lui apprendre à être prudent, mais, de plus un jour, il faudra bien qu’il lui apprenne aussi comment aborder un inconnu, ça pourrait lui être utile un coup que lui-même sera un adulte.

Comment peut-on vivre dans cette société sans avoir appris à communiquer, à parler à autrui ?

Quand on se contente de dire à des enfants qu’il ne faut pas parler aux inconnus, mais qu’on ne leur enseigne pas comment s’adresser à un inconnu (de façon prudente), c’est peut-être de cette façon qu’on crée des citoyens qui auront de la difficulté avec les relations humaines.

mardi 8 juillet 2025

Le Regard du Cœur

 

Mon plus récent tableau

Le Regard du Cœur 

 

Par Sergio de Rosemont

Regardez avec le cœur.

Photo du 05 juillet 2025

jeudi 3 juillet 2025

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ?

 

Voici une réflexion que je partage avec vous

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ? 

 

Par Sergio de Rosemont

L’espoir, qu’est-ce que l’espoir ?

C’est souvent cette énergie qui nous donne le goût de vivre, de continuer.

C’est cette énergie qui donne le goût de continuer au lieu de faire l’irréparable.

Car l’espoir permet de percevoir que les choses peuvent s’améliorer.

Que les choses que nous désirons qui arrivent peut se réaliser avec du travail et de la volonté.

L’espoir, oui, l’espoir qu’un jour, cette humanité finira peut-être par s’assagir.

Et qui sait à peut-être réussir à s’éviter une autoextermination !

Les trois niveaux

 

Mon plus récent tableau

Les trois niveaux 

 

Par Sergio de Rosemont

 ( Tableau en 3D )

Les trois niveaux, est-ce

Conscient, subconscient et inconscient ?

Ou

Physique, esprit et âme ?

Ou

Corps physique, corps astral et âme ?

Ou serait-ce autre chose ?

Photo du 01 juillet 2025.

dimanche 29 juin 2025

Mes yeux ont vu, mes oreilles ont entendu et mon cœur a ressenti

 

Mon plus récent poème

Mes yeux ont vu, mes oreilles ont entendu et mon cœur a ressenti


Par Sergio de Rosemont

Mes yeux ont vu, mes oreilles ont entendu et mon cœur a ressenti ce que pouvait être que l’humain.

Vu, entendu et ressenti ce qui peut présenter de plus barbare, méprisant, lâche et bas chez l’être humain.

Et j’ai vu, entendu et ressenti aussi ce qui peut représenter le plus noble, le plus courageux et le plus grand dans l’homme.

Depuis ma tendre enfance, j’ai pu voir, entendre et ressenti ce qui y a de pire et de meilleur chez l’être humain.

Et parfois chez la même personne.

Effectivement, dans chaque humain, il y a à la fois un Démon et un Ange.

Et à un moment donné, nous avons un choix à faire.

Lequel nourrirons-nous ?

Notre Démon intérieur ou notre Ange intérieur ?

Oui, le démon, le diable existe bien.

Et, un jour, nous aurons tous à le combattre.

Vous désirez voir le visage du Démon ?

C’est simple, regardez-vous dans un miroir.

Effectivement, le Démon qu’on aura à combattre n’est nul autre que notre part intérieure de ténèbres.

Notre Démon personnel intérieur.

Ce Démon intérieur est créé et nourri par les coups durs négatifs du destin, souvent dans notre jeunesse, dans notre enfance.

Effectivement, les préjugés qu’on nous afflige nourrissent ce Démon intérieur.

C’est à nous d’avoir le courage de prendre la décision d’affronter notre

Démon intérieur.

D’arrêter de le nourrir.

samedi 21 juin 2025

La pluie approche

 

Mon plus récent poème

La pluie approche 


Par Sergio de Rosemont

La pluie approche, les arbres et les feuilles dansent avec le vent.

Ce vent qui nous pousse à avancer.

Ce vent qui assourdit tous les sons environnants.

Son souffle fort en devient comme une chanson, invitant au calme.

Allez, Hélios apporte avec toi dans ta rafale ces souvenirs douloureux, amers et lourds, comme l’est le plomb.

Ce vent qui traîne avec lui des semences sur des kilomètres, afin qu’elles puissent prospérer plus loin, qu’il fasse de même avec mes idées, mes vœux, mes désirs.

Oui, parfois, le vent apaise dans l’âme.

mercredi 18 juin 2025

Bonhomme Visage

 

Laissons la parole à Francis

Bonhomme Visage

18 juin 2025

C’est le compère de la rue. Sa grosse face de Humpty Dumpty toujours dans la fenêtre. Pas une crotte de chien qui lui échappe. Pas une nouvelle fleur dans les bacs de balcon non plus. Quand il sort, il devise longuement avec toute personne qu’il rencontre. Il sait par cœur les couples mariés, divorcés, concubins, les enfants partagés, perdus, adoptés ou fraîchement nés.

Toutes les maladies de chacune et chacun peuvent être débitées avec la couleur des pilules associées. Les marques de voiture, les sortes de cigarettes fumées, les bières préférées et les alcools consommés par chaque ménage du voisinage.

Le Bonhomme Visage sait tout de tout le monde et a réponse a tout, même et surtout quand il n’y connaît rien. Il conseille Raymonde sur ses prochains voyages, Lucie sur son roman en gestation, Philippe sur ses chroniques culinaires et Simon dans ses études de philosophie.

Une voiture qui se gare dans la rue sans appartenir à son répertoire suscite la plus grande curiosité. Il attendra patiemment qu’on en sorte pour voir si c’est une nouvelle acquisition. S’il a raté l’arrivée du véhicule, il approchera sa chaise de la fenêtre ou s’assoira sur la galerie quand il fait bon pour attendre qu’on y remonte. Des personnes connues recevront des félicitations sur la nouvelle bête, puis un tas de questions sur les caractéristiques, performances et modes de financement. Des visages étrangers subiront un véritable interrogatoire quant à la raison de leur présence dans le quartier, à leur origine et à leur destination.

L’auto étrangère garée trop fréquemment ou trop longtemps sera vivement dénoncée à la police. Celle d’un membre de sa famille en visite aura une place réservée, car il en occupera deux avec son propre véhicule, le temps que son parent s’y installe.

Les bacs à recyclage sont inspectés et replacés dans l’ordre des numéros d’appartement de sorte que tout soit à sa place. Tout emballage de produit inhabituel sera l’occasion d’une enquête auprès des personnes qui occupent le logement associé, de sorte que Bonhomme sache à quoi sert le produit en question et si ses voisins ont changé leurs habitudes.

Quand le camion du recyclage passe, Visage crie par la fenêtre pour expliquer aux employés préposés au ramassage pourquoi tel bac est moins plein que d’habitude (Germain est malade) ou beaucoup plus (Jacinthe a numérisé ses revues, elle jette le format papier) ou absent (Raymonde est en voyage).

Si un changement est annoncé dans la cueillette des ordures, tout le monde l’apprendra très vite. Une pétition apparaîtra si cette modification dérange trop son rituel.

Si on rentre plus tard que vingt-trois heures, on peut le voir surgir derrière soi au moment de mettre la clé dans la serrure. C’est qu’il s’inquiétait, voyez-vous.

Si vous partez le matin très tôt, il vous apprendra à votre retour qu’il vous a entendu fermer la porte, siffler dans la rue, courir pour attraper le bus ou allumer le moteur de la voiture.

Quand on déménage sans le prévenir, il prend cela comme un affront personnel. Son sentiment est juste.

NDLA : Cette nouvelle fait partie du recueil N’allez jamais à Montréal paru en décembre 2021.

Francis Lagacé

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