Voici un poème que Jean-Victor Joubert a mit
comme commentaire à l'un des textes
que j'avais mis sur Voix de Gauche.
Le texte peut vous paraître cru mais par contre je l'aimes
car il porte à réflécchir sur le rôle des religions .
Et de plus j'aimes le travail poétique de ce texte
Si j’étais Dieu
Si j’étais Dieu,
Nom de Moi,
Je ferais cuire tous ces cagots
Ces insupportables bigots,
Ces punaises de sacristie,
Tous ces culs bénis abrutis,
Ces flagorneurs et ces badernes,
Ces lèche culs qui se prosternent,
Genoux ployés ou culs levés,
Pour Jésus, Allah ou Yahvé.
Ils proclament que je suis Tout,
Que je suis le Grand Manitou
Omniscient, plein de sagesse,
Généreux devant leurs faiblesses,
Et voyez, nom de Moi !,
Comment agissent- ils avec moi !
Ils me traitent comme un vieux con,
Ridicule vieillard abscons,
Fort avide de privations,
Jouissant des propitiations,
Des louanges bêlantes, des sanglants sacrifices,
Capable d’imposer de m’immoler son fils
A celui que j’aurais choisi comme prophète,
Et bavant de plaisir en cette immonde fête.
Si j’étais ce pervers, ce névrosé sadique,
Ce parano borné, ce tyran narcissique,
Si j’étais Dieu,
Nom de Moi,
Et si j’étais salaud tout autant qu’ils le sont,
Pour les gratifier d’une bonne leçon
Je leur infligerais cette terrible peine
Qu’ils ont imaginé, par bêtise et par haine,
Que j’eus pu concevoir, que je puisse appliquer :
C’est eux ! ces tristes cons, eux ! que je damnerais !
En enfer les croyants ! Satan, met du charbon !
Mais bouche-toi le nez : ils sont nauséabonds.
Leurs curés, leurs imams, leurs rabbins rabat-joie,
Infligent à tous de Moi une image d’effroi,
D’une espèce de flic, d’adjudant implacable,
Les menacent en mon nom de tourments redoutables.
Ils prétendent m’aimer avec leurs simagrées,
Leurs prières débiles, leurs rituels tarés,
Leurs cérémonials qu’ils veulent grandioses
Mais qui ne sont que le reflet de leurs névroses.
Comme si je pouvais — Moi, Dieu, Être parfait,
Suprême intelligence — être par ça bluffé ! ! !
Si j’étais Dieu,
Nom de Moi,
Les athées, les sans-dieu, les non-croyants,
Ceux-qui-se-posent-des-questions, les mécréants,
Ceux qui refusent d’ingurgiter
Les réponses prêt-à-porter,
Qu’un soi-disant Elu, prétentieux allumé,
Aurait reçu de Moi ! Pauvre illuminé,
En haut d’une montagne, en quelque lieu secret
Et qu’il aurait transcris dans un livre sacré.
Ceux-là, tous ceux qui doutent, les hommes de Raison,
Ceux qui n’acceptent pas, de la foi, le poison,
Et qui ne vivent pas pour autant en bandits,
Pour ceux-là j’ouvrirais, tout grand, mon paradis.
Si je suis Dieu,
Nom de Moi,
Si je suis cet être infiniment bon,
Comment peut-on penser que je suis assez con
Pour vouloir tourmenter
Toute une éternité
Ce pauvre humain mortel qui dans son désarroi
Ne croit pas en moi !
Si je suis cette suprême intelligence
Comment peut-on penser, et par quelle aberrance,
Que j’ai créé les Hommes pour en être adoré,
Et que je prends en compte toutes leurs logorrhées !
Si je suis Dieu,
Nom de Moi,
Si j’ai donné à l’Homme la Raison,
Cet outil merveilleux pour poser des questions,
La faculté de pouvoir discerner
Si un événement est vrai,
Possible ou invraisemblable,
Il faut vraiment être minable
Pour penser que je vais punir
Tous ceux qui osent s’en servir !
Par chance, je ne suis pas Dieu,
Nom de Dieu…
A la santé de ceux qui refusent de croire,
Satan, verse-moi à boire !
Jean-Victor Joubert
comme commentaire à l'un des textes
que j'avais mis sur Voix de Gauche.
Le texte peut vous paraître cru mais par contre je l'aimes
car il porte à réflécchir sur le rôle des religions .
Et de plus j'aimes le travail poétique de ce texte
Si j’étais Dieu
Si j’étais Dieu,
Nom de Moi,
Je ferais cuire tous ces cagots
Ces insupportables bigots,
Ces punaises de sacristie,
Tous ces culs bénis abrutis,
Ces flagorneurs et ces badernes,
Ces lèche culs qui se prosternent,
Genoux ployés ou culs levés,
Pour Jésus, Allah ou Yahvé.
Ils proclament que je suis Tout,
Que je suis le Grand Manitou
Omniscient, plein de sagesse,
Généreux devant leurs faiblesses,
Et voyez, nom de Moi !,
Comment agissent- ils avec moi !
Ils me traitent comme un vieux con,
Ridicule vieillard abscons,
Fort avide de privations,
Jouissant des propitiations,
Des louanges bêlantes, des sanglants sacrifices,
Capable d’imposer de m’immoler son fils
A celui que j’aurais choisi comme prophète,
Et bavant de plaisir en cette immonde fête.
Si j’étais ce pervers, ce névrosé sadique,
Ce parano borné, ce tyran narcissique,
Si j’étais Dieu,
Nom de Moi,
Et si j’étais salaud tout autant qu’ils le sont,
Pour les gratifier d’une bonne leçon
Je leur infligerais cette terrible peine
Qu’ils ont imaginé, par bêtise et par haine,
Que j’eus pu concevoir, que je puisse appliquer :
C’est eux ! ces tristes cons, eux ! que je damnerais !
En enfer les croyants ! Satan, met du charbon !
Mais bouche-toi le nez : ils sont nauséabonds.
Leurs curés, leurs imams, leurs rabbins rabat-joie,
Infligent à tous de Moi une image d’effroi,
D’une espèce de flic, d’adjudant implacable,
Les menacent en mon nom de tourments redoutables.
Ils prétendent m’aimer avec leurs simagrées,
Leurs prières débiles, leurs rituels tarés,
Leurs cérémonials qu’ils veulent grandioses
Mais qui ne sont que le reflet de leurs névroses.
Comme si je pouvais — Moi, Dieu, Être parfait,
Suprême intelligence — être par ça bluffé ! ! !
Si j’étais Dieu,
Nom de Moi,
Les athées, les sans-dieu, les non-croyants,
Ceux-qui-se-posent-des-questions, les mécréants,
Ceux qui refusent d’ingurgiter
Les réponses prêt-à-porter,
Qu’un soi-disant Elu, prétentieux allumé,
Aurait reçu de Moi ! Pauvre illuminé,
En haut d’une montagne, en quelque lieu secret
Et qu’il aurait transcris dans un livre sacré.
Ceux-là, tous ceux qui doutent, les hommes de Raison,
Ceux qui n’acceptent pas, de la foi, le poison,
Et qui ne vivent pas pour autant en bandits,
Pour ceux-là j’ouvrirais, tout grand, mon paradis.
Si je suis Dieu,
Nom de Moi,
Si je suis cet être infiniment bon,
Comment peut-on penser que je suis assez con
Pour vouloir tourmenter
Toute une éternité
Ce pauvre humain mortel qui dans son désarroi
Ne croit pas en moi !
Si je suis cette suprême intelligence
Comment peut-on penser, et par quelle aberrance,
Que j’ai créé les Hommes pour en être adoré,
Et que je prends en compte toutes leurs logorrhées !
Si je suis Dieu,
Nom de Moi,
Si j’ai donné à l’Homme la Raison,
Cet outil merveilleux pour poser des questions,
La faculté de pouvoir discerner
Si un événement est vrai,
Possible ou invraisemblable,
Il faut vraiment être minable
Pour penser que je vais punir
Tous ceux qui osent s’en servir !
Par chance, je ne suis pas Dieu,
Nom de Dieu…
A la santé de ceux qui refusent de croire,
Satan, verse-moi à boire !
Jean-Victor Joubert
Pour en savoir plus sur Jean-Victor Joubert ,
je vous ai mis 2 liens , l'un menant vers
un blogue où on retrouve de ses textes .
Cliquez ici pour le blogue Lanti Fadas
Cliquez ici pour son site
J'aimerais en terminant vous inviter
à visiter mes 3 autres blogues
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