Voici la traduction de The rime of the ancient mariner de Samuel Taylor Coleridge .
Iron Maiden en a même fait une pièce sur l'album Power Slave .
{ VERSION ANGLAISE : }
It is an ancient Mariner,
And he stoppeth one of three.
"By thy long beard and glittering eye,
Now wherefore stopp'st thou me ?
The Bridegroom's doors are opened wide,
And I am next of kin ;
The guests are met, the feast is set :
May'st hear the merry din."
He holds him with his skinny hand,
"There was a ship,' quoth he.
"Hold off ! unhand me, grey-beard loon !"
Eftsoons his hand dropt he.
He holds him with his glittering eye-
The Wedding-Guest stood still,
And listens like a three years' child :
The Mariner hath his will.
[...]
Alone, alone, all, all alone,
Alone on a wide wide sea !
And never a saint took pity on
My soul in agony.
The many men, so beautiful !
And they all dead did lie :
And a thousand thousand slimy things
Lived on ; and so did I.
I looked upon the rotting sea,
And drew my eyes away ;
I looked upon the rotting deck,
And there the dead men lay.
[...]
The moving Moon went up the sky,
And no where did abide :
Softly she was going up,
And a star or two beside-
Her beams bemocked the sultry main,
Like April hoar-frost spread ;
But where the ship's huge shadow lay,
The charméd water burnt alway
A still and awful red.
Beyond the shadow of the ship,
I watched the water-snakes :
They moved in tracks of shining white,
And when they reared, the elfish light
Fell off in hoary flakes.
[...]
O happy living things ! no tongue
Their beauty might declare :
A spring of love gushed from my heart,
And I blessed them unaware :
Sure my kind saint took pity on me,
And I blessed them unaware.
The self-same moment I could pray ;
And from my neck so free
The Albatross fell off, and sank
Like lead into the sea.
[...]
Farewell, farewell ! but this I tell
To thee, thou Wedding-Guest !
He prayeth well, who loveth well
Both man and bird and beast.
He prayeth best, who loveth best
All things both great and small ;
For the dear God who loveth us,
He made and loveth all.
The Mariner, whose eye is bright,
Whose beard with age is hoar,
Is gone : and now the Wedding-Guest
Turned from the bridegroom's door.
He went like one that hath been stunned,
And is of sense forlorn :
A sadder and a wiser man,
He rose the morrow morn.
{ VERSION FRANÇAISE : }
C'est un vieux marin,
Et il arrêta l'un des trois
"Par ta longue barbe et ton oeil scintillant
Pourquoi donc alors m'arrêtes-tu?
Les portes du marié sont grandes ouvertes
Et je suis un proche parent
J'ai rencontré les invités, le festin est servi
Tu peux entendre le tumulte des réjouissances."
Il le retint de sa main maigre,
"Il y avait un bateau" dit-il.
Ecarte-toi! lâche-moi, vieux sénile à la barbe grisonnante !
Aussitôt il lachâ prise.
I
l le retint de son oeil scintillant,
L'invité resta immobile,
Et écouta comme un enfant de trois ans,
Le marin avait atteint son but.
[...]
Seul seul, vraiment, vraiment seul,
Seul sur une si grande mer,
Et jamais un saint ne prit en pitié
Mon âme à l'agonie.
Les nombreux hommes, si magnifiques !
Et tous gisaient là, morts:
Et des centaines et des centaines de choses visqueuses
Vivaient; je fis de même.
Je regardai sur la mer pourrissante,
Et détournai les yeux;
Je regardai sur le pont pourrissant,
Et là, les morts gisaient.
[...]
La Lune en mouvement gravissait le ciel,
Et ne s'arrêtait pas,
Doucement, elle s'élevait,
Une étoile ou deux l'accompagnait.
Ses rayons se moquaient de l'océan si lourd,
Comme les gelées blanches d'avril,
Mais là où l'immense ombre du bateau reposait,
L'eau envoûtée brûlait toujours
D'un rouge horrible et sans fin.
A travers l'ombre du bateau,
Je regardais les serpents de mer:
Ils suivaient des chemins d'un blanc éclatant
Et quand ils se dressaient, la lumière mystérieuse
Retombait dans de clairs éclats.
[...]
Oh, créatures joyeuses et vivantes; aucune langue
Ne pourrait décrire leur beauté:
Un élan de compassion jaillit de mon coeur
Et je les bénis sans le savoir:
Certainement, mon bon saint eut pitié de moi,
Et je les bénis sans le savoir.
Au moment même où je pus prier,
Et de mon cou libéré,
L'albatros tomba et coula
Comme entraîné dans la mer.
[...]
Adieu, adieu! mais je te dis ceci
A toi, toi l'invité !
Celui qui prie, c'est celui qui aime,
L'homme, l'oiseau et la bête.
Il prie plus encore, celui qui aime plus encore,
Toute choses, petites ou grandes;
Car le Dieu bon qui nous aime,
Les fit et les aime tous.
Et le marin, dont l'oeil brille,
Dont la barbe grise de par l'âge,
Est parti: et désormais l'invité
Se détourna des portes du marié.
Il s'en alla, comme un homme marqué,
Et privé de tout sens:
En homme plus triste et plus sage,
Il se joignit à l'aube du lendemain.
Page Wikipédia sur Samuel Taylor Coleridge
http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Taylor_Coleridge
J'aimerais en terminant vous inviter
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Le Cercle Grès de Tenebrum Draco
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