Parlons de messages téléphoniques avec Francis
2 février 2021
Depuis de nombreuses années, en moyenne une fois par mois, je trouve sur mon répondeur des messages de personnes, surtout des dames, qui offrent leurs services comme préposées aux bénéficiaires ou comme infirmières auxiliaires. On ne laisse jamais de numéro de téléphone, tenant pour acquis que, comme chez toute personne normale, mon appareil est muni d’un afficheur, ce qui n’est évidemment pas le cas. Il m’a donc toujours été impossible de détromper les infortunées quémandeuses d’emploi qui ne me disent pas comment les joindre ou qui se contentent de me demander de les « rappeler à ce numéro ».
Tout récemment, j’ai eu la chance d’être près du téléphone au moment où une dame laissait son message. Je pris le combiné et demandai à mon interlocutrice quel numéro elle avait composé, c’était bien le mien, et où elle avait appris que j’offrais des postes dans le domaine de la santé, ce qui ne fait hélas pas partie de mes activités. Elle me répondit qu’elle passait par l’intermédiaire du Code bleu.
Après avoir assuré à ma correspondante que je n’avais jamais vu la couleur de ce code, je raccrochai et cherchai sur le Net pour découvrir qu’il s’agissait d’une agence de placement. En vérifiant les numéros d’appel, je constatai que celui de Montréal ne comporte qu’un chiffre de différence avec mon propre numéro. Il est donc très facile de se tromper et de composer le mien plutôt que celui de l’agence en question.
Voilà donc un mystère éclairci, même si celui plus étrange de l’utilité de ces agences dans notre société demeure pour moi toujours aussi profond.
À côté de la croûte lourde et dure des jours présents, vous me pardonnerez, pour cette fois-ci, de vous avoir servi le feuilleté anecdotique de ce billet.
Francis Lagacé
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