Mon plus récent poème sur une réalité qui nous afflige tous :
Par Sergio de Rosemont
Oui Montréal que j’ai choisi pour y vivre est cancéreuse.
Le cancer qui la ronge se nomme Gentrification.
Un cancer donc les symptômes font que les logements à des prix correspondants à la capacité de payer des locataires se font de plus en plus rares.
Des symptômes faisant en sorte que l’on peut observer une explosion de l’augmentation des cas d’itinérance, et cela même dans des quartiers où il y avait peu de cas d’itinérance.
Un cancer qui aussi tue l’âme de nos quartiers.
Et oui nous éprouvons de plus en plus de difficulté à reconnaître nos quartiers.
Un cancer qui fait que l’on se sent de moins en moins chez-nous dans nos quartiers.
Un cancer qui fait que l’on se sent de plus en plus étrangers dans nos quartiers.
Un cancer qui créé des situations qui s’attaquent à la dignité des gens.
Je n’ai qu’à penser à ce dimanche 10 octobre 2021 alors que je marchais au centre-ville de Montréal pour me rendre à une vigile, j’aperçu un homme qui me semblait être dans les 70 ans déchirant un sac à ordure derrière un restaurant dans la ruelle espérant y trouver de quoi se nourrir.
Qui sait fort probablement que cet homme avait travaillé dur toute sa vie.
Comme je déteste ce cancer qui gruge nos villes !
Comme je déteste cette gentrification qui gruge nos villes !
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