Voici un texte que j'avais publié le 23 décembre 2005 :
Par Sergio de Rosemont
Pour plusieurs lorsqu'on parle d'Arbre de Noël, ils vous diront qu'à leurs yeux qu'il s'agit d'un symbole de joie et de paix. Pourtant cet arbre peut aussi devenir un symbole de malheur !
Pour celui qui n'a rien, cet arbre peut représenter ce qu'il n'aura probablement jamais. L'arbre représentera le plaisir que les autres auront, mais lui non !
Combien de personnes pour qui cet arbre rappel un conflit familial, ou une bisbille dans un groupe d'amis dû à un verre de trop ?
Pour celui qui a à coeur l'environnement, cet arbre peut représenter le gaspillage fait par cette société, ainsi que les tonnes de déchets qui prendront le chemin du dépotoir question de mieux salir la planète.
Pour celui qui se soucis de l'équité social et économique, cet arbre peut en devenir la représentation de cette injustice économique, de cette surabondance insultante de ces néo-libéralistes.
Oui cet arbre est le symbole d'une fête. Celle du commerce, celle de cette musique si douce et chère à leurs oreilles jouée par les tiroirs des caisses enregistreuses. Non pas celle de ceux qui erreront dans les rues la nuit, de ceux donc l'abri d'autobus servira de chambre à coucher ou ceux donc le Carré Viger sera leurs royaume.
Et aussi cet arbre pourrait aussi être représentatif du manque de vouloir ou à moins que ce ne soit du côté hypocrite de la nature humaine. Pensons à toutes ces belles promesses et résolutions formulées et prises autour de cet arbre, et qui un coup le temps des fêtes passés, seront comme par magie oubliées ou tout bêtement mis de côté.
Tous ces beaux voeux de paix et de partage formulés de façon qui semblent si sincère, ne seraient-ils que de la foutaise ? Est-ce que ces gens ont conscience de l'importance de ces voeux ?
En ce qui me concerne, je me souviens dans ma jeunesse de quelques évènements médiocres s'ayant déroulés à l'occasion du temps des fêtes où il y avait un arbre de noël. Comme ce soir chez mon oncle Fernand (beau-frère de mon père) que pourtant j'admirais, mais pourtant cet oncle fit un geste auquel l'enfant que j'étais ne s'attendait pas et ne pouvait comprendre non plus.
Un geste donc je pu apprendre la vérité quelques années après la mort de mon père. Nous avions une tradition familiale par laquelle dans le temps des fêtes nous rendions visite à mes 2 oncles du côté de mon paternel, et au moins une visite du côté maternel.
Cet oncle Fernand était le premier à qui nous rendions visite, à chaque année. Il demeurait dans un grand logement au-dessus d'un bureau de poste dans le quartier St-Sauveur, où il avait le rôle d'homme de ménage de nuit.
Mon père qui avait un problème sévère d'alcoolisme avait pris ce soir-là la décision de faire l'effort de ne consommer aucune goutte d'alcool de la soirée. Question de faire honneur à sa famille donc à moi et ma mère. Ce cher oncle Fernand décida question de s'amuser de forcer mon père à boire, sachant pourtant très bien qu'un coup ivre mon père perdait la tête et était chicanier.
Lorsque mon père commença à perdre la tête et à avoir de la difficulté à se tenir debout, il empoigna mon père par la gorge et alla le tirer sur le divan du salon en le traîna tout le long en le soulevant par la gorge. Donc à mes yeux cet arbre me rapporte en mémoire à l'occasion cet acte de lâcheté de cet oncle Fernand qui mesurait presque 6 pieds (1,82 mètre) face à mon père de 5 pieds 4 pouces max (1,62 mètre). Ce sapin me rappelle aussi par la même occasion les vantardises de cet oncle Fernand pour tenter d'épater la galerie.
Mais je me rappelle aussi ces soirées du temps des fêtes chez oncle Roger, oncle du côté maternel où la tradition familiale du temps des fêtes était à la classique partie de Charlemagne (jeu qui se joue avec des cartes).
Officiellement le but était de s'amuser un coup la parenté réunie. Mais pourtant à chaque fois ca finissait en engueulade mémorable et à 2 doigts des coups.
C'était le festival de l'insulte.
Encore aujourd'hui je suis encore surpris que ca est jamais viré en festival de distribution de poing en pleine gueule, à savoir lequel serait le plus généreux dans cette distribution ! Et malgré le fait que tous savaient que chacune de ces parties de cartes finissaient fatalement dans l'hostilité et la rancune, à chaque année on revenait avec cette partie de Charlemagne.
Il est vrai que du côté de mes oncles du côté maternel, je peux comprendre leur amour pour les cartes, ils étaient tellement 2 de pique. Donc par cet arbre des fois à la mémoire ces parties de cartes pourtant si ennuyeuses me reviennent en mémoire.
Mais cet arbre donc on prend la décision de couper, ne servira que 2 semaines pour ensuite finir soit en copeaux de bois ou au dépotoir. Pourtant cet arbre, si nous l'aurions pas coupé aurait pu avoir plusieurs années de vie devant lui ! En fait de compte ce qu'on applique à cet arbre, c'est comme une peine de mort ! Donc pour cet arbre, être un Arbre de Noël n’est sûrement pas un signe de joie et de chance !
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