Mon questionnement, mon poème.
Par Sergio de Rosemont
Voilà il est 14h17 et je suis dans un café en train de boire mon thé.
Un père de famille entre dans le café avec son enfant dans un carrosse afin de se commander un café pour apporter.
Par la suite deux autres carrosses entrent dans le café poussés par des mères de famille entrant pour se commander elles aussi des cafés pour emporter.
Et tout d’un coup je ressenti de la peine pour ces enfants, ces bébés.
Ils sont totalement innocents, n’ayant aucune conscience de ce qui se passe dans ce monde, cette société où ils sont nés.
Ils sont nés dans ce monde, sur cette planète que leurs ancêtres ont quasiment détruit.
Oui je ressens de la peine pour eux car j’ai conscience de la dette que nous leur transmettons.
Une dette environnementale, écologique.
Oui mais quelle dette que nous leur laisserons ?
Sauver du désastre suprême cette planète que nous avons presque détruite.
Oui je ressens cette peine pour ces enfants, ces bébés.
Il serait plus que temps que nous nous questionnons collectivement sur ce que nous désirons laisser aux générations qui nous suivent, un paradis terrestre où il fait bon vivre ou un dépotoir à la grandeur de la planète où survivre relève presque du miracle.
Vivre ou survivre ?
Comme Antoine de Saint-Exupéry disait :
{ Nous n'héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants.}
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