Voici un texte que j’avais écrit cet été que je viens de retrouver et que je partage avec vous :
Traîner les douleurs de sa jeunesse
Par Sergio de Rosemont
Traîner les douleurs de sa jeunesse, c’est lourd sur l’âme.
On aura beau vous dire que vous n’avez qu’à tourner la page.
Facile à dire et souvent difficile à faire car souvent ces douleurs sont tatouées sur votre cœur et gravées sur votre âme.
Et fréquemment, souvent les cicatrices dues aux douleurs de notre jeunesse peuvent se rouvrir suite à certains événements des fois imprévus.
Parfois il arrive que certains événements négatifs de notre jeunesse puissent resurgir de notre mémoire spontanément.
Je me rappel parfois, trop souvent des fois dans ma jeunesse à la sortie de l’école sur cette rue d’Aiguillon dans le Faubourg St-Jean Baptiste lorsqu’il me fallait que je me défende contre 4 ou 5 autres élèves.
Pour eux ce n’était qu’un jeu.
Pour eux je n’étais qu’un jeu.
Pour moi c’était l’enfer.
Et parfois d’autres souvenirs du même acabit me reviennent.
Il en est de même pour mon adolescence avec de semblables épisodes où certains espéraient pouvoir m’utiliser comme défouloir.
Je vais vous faire une confidence, j’ai haïs au plus profond de mon cœur et de mon âme mon enfance, mon adolescence ainsi que le début de ma vingtaine.
Le début de ma vingtaine, de ma vie adulte fut empoisonnée par des "Faux Amis" qui m’ont fait boire à cette "Coupe de Mépris et de la Traîtrise".
J’ai commencé à vivre lorsque je me suis installé à Montréal.
Commencé à vivre et non pas à survivre.
Oui hélas malheureusement tourner la page ou le chapitre de notre jeunesse n’est pas toujours facile lorsque les cicatrices de notre jeunesse sur notre cœur et notre âme !
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