dimanche 30 juin 2024

Souvenirs en conserve

 

Ma plus récente création en 3D

Souvenirs en conserve


Par Sergio de Rosemont

Comme si une personne aurait déposé des objets souvenirs dans un pot mason pour ensuite le sceller.

Photos du 27 juin 2024

mercredi 26 juin 2024

Ce qui fait mal

 

Voici mon poème, ma pensée que je partage avec vous.

Ce qui fait mal


Par Sergio de Rosemont

Ce qui fait mal c’est quand tu regardes dans les yeux de celle que t’as aimé au plus profond de tes entrailles et que dans ses yeux tu n’y perçois que du mépris.

Quand dans les yeux de celle qui t’aimait, il y a le mépris qui y loge.

Pourquoi quand deux âmes s’aiment et sont heureux ensemble, qu’il faut toujours une hypocrite Vipère Mielleuse pour venir y injecter son venin dans l’âme le plus fragile des deux ?

Parfois on pourrait croire que certains sont allergiques au bonheur des autres.

Comme s’ils se sentaient plus vivants en détruisant le bonheur d’autrui.

Après avoir bu à cette Coupe du Mépris qui vous a été servie par celle que vous aimiez du plus profond de votre âme, de votre cœur, de vos entrailles et que dans son regard vous n’y percevez qu’un mépris.

La seule et dernière chose qu’il vous reste à faire c’est d’effacer l’ardoise.

Je me suis assez fait déchiqueter le cœur et l’âme.

Voilà, j’efface l’ardoise et c’est tout.

Et c’est tout !

mardi 25 juin 2024

Voici un tuteur à 3 têtes pour plantes que j'ai confectionné

 

L’une de mes créations

Voici un tuteur à 3 têtes pour plantes que j'ai confectionné


Par Sergio de Rosemont

Voici un tuteur à 3 têtes pour plantes que j'ai confectionné pour un projet de Masson Village.

Ce tuteur à 3 têtes pour plantes est installé à l'Ilot des Murmures dans le Vieux-Rosemont.

J'ai confectionné ce tuteur à 3 têtes pour plantes en hommage au travail de l'équipe de Masson Village.

lundi 24 juin 2024

Réunions et patience

 

Laissons la parole à Francis

Réunions et patience


18 juin 2024

Quand on vieillit, on développe ce que j’appelle une sensibilité de « cœur d’artichaut ». Un rien nous émeut, et l’on se surprend à arroser nos joues à la simple lecture d’une histoire touchante ou à la vue d’une scène attendrissante dans un feuilleton par ailleurs terriblement kétaine.

Un certain soir, je regardais l’une de ces émissions avec mon conjoint. Le personnage central arrivait toujours en retard à la maison et ratait souvent des soirées avec sa compagne parce que son travail le retenait sans cesse. Je me suis retourné larmoyant vers mon amoureux, je lui ai pris la main et je lui ai dit : « Je comprends que je t’ai fait vivre ça pendant tant d’années à cause de mes maudites réunions qui n’en finissaient plus. »

Puis, ce fut comme une révélation : l’aversion viscérale que j’ai développée envers les réunions n’était pas due comme je le croyais à une sorte de stress post-traumatique, même si à la seule idée d’une réunion, je transpire, j’ai des vertiges et j’ai des flash-backs de réunions qui ont mal tourné.

Non, ma détestation des réunions est une réaction saine. Pendant près de trente ans, j’ai accumulé un immense déficit de temps où j’aurais pu être avec mon mari.

C’est une expérience très personnelle que je vous rapporte. Si vous croyez que ce billet est un réquisitoire contre les réunions, vous vous trompez. Je vous invite à lire tout de suite l’avant-dernier paragraphe du texte.

Je me suis toujours fait un devoir de ne pas quitter une réunion où je tenais un rôle de responsabilités. C’était immanquable, dans chaque groupe, je finissais toujours par occuper un tel poste : président, secrétaire, trésorier, animateur, responsable des suivis, responsable de la logistique, responsable du rappel des membres, responsable des communications, agent de liaison, conseiller politique, rapporteur des décisions, etc.

Cela a été particulièrement douloureux au début des années 2000, quand j’étais membre de trente-six comités. Ce n’est pas une figure de style comme dans l’expression « trente-six métiers, trente-six misères ». Je me suis assis, l’un des exceptionnels soirs de l’année 2004 où je n’avais pas de réunion, et j’ai fait la liste de tous les comités où j’occupais un poste. Ça prenait deux colonnes complètes sur une feuille de 8 1/2 par 14, et je les ai comptés : exactement 36.

C’est un supplice que de voir les personnes s’agglutiner derrière le micro pour commencer leur intervention par « Je viens pour dire la même chose que celui qui m’a précédé. » Ce sont en général des hommes qui tiennent absolument à écouter leur propre voix quand tout a déjà été dit. J’ai remarqué que les femmes sont rares à répéter inutilement des arguments déjà bien développés par d’autres.

C’est aussi assez désolant de voir des candidat·e·s céder à la croyance que, plus on parle longtemps, plus on a de chances d’être élu·e·s. Comme président d’assemblée, j’ai souvent prévenu les impétrant·e·s que, généralement, la personne qui parle le plus longtemps n’est pas élue. Ça ne ratait jamais, certain·e·s ne lâchaient le micro qu’après trois avertissements, puis subissaient le rejet par le vote.

Même après ma retraite en 2013, j’ai continué à présider des réunions pour des syndicats, des associations, des organismes communautaires, et j’en passe. Puis un jour de 2018, l’élastique s’est cassé, et j’ai décidé que je ne voulais plus rien savoir d’aucune réunion.

Ne vous méprenez pas, je crois que les réunions sont nécessaires et utiles. Elles permettent l’échange d’idées et le partage d’information avant de décider des actions. Les défauts et les excès sont inévitables, il y en a toujours un peu. La nature humaine est ce qu’elle est. Mais, de mon côté, j’aimerais passer les 30 prochaines années à ne pas faire attendre mon époux, car je suis conscient du déficit de temps de qualité. Ce déficit, je ne chercherai pas vainement à le combler, je me contenterai de m’employer à ne plus le creuser.

Vous me direz que j’en ai mis du temps et que je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même. Vous avez parfaitement raison. Moi, je dirai surtout que la patience de mon chum est vraiment extraordinaire.

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ

L'Oeil

 

Mon plus récent tableau en 3D

L'Oeil


Par Sergio de Rosemont

Photo du 22 juin 2024

dimanche 9 juin 2024

Une petite magouille ou une maladresse du Parti Québécois

 

Une petite magouille ou une maladresse du Parti Québécois


Par Sergio de Rosemont

Je parle ici d’une affiche concernant un spectacle qui me semble être organisé par le PQ pour la fête nationale.

Le hic c’est que le logo du PQ y est très petit, minuscule comparé à la grandeur de l’affiche, un peu comme si on aurait voulu qu’il passe inaperçu.

Comme si on aurait voulu que plusieurs personnes s’intéressent au spectacle et s’y rendent pour se rendre compte seulement rendu sur place qu’il s’agit en fait d’un événement organisé par le Parti Québécois.

Quand on regarde l’affiche, le nom du spectacle "Culture Québécoise" prend un peu plus que des ¾ de l’affiche.

En bas du titre, on y voit en macarons les photos des artistes du spectacle avec leurs noms inscrits aussi au bas de l’affiche.

On peut y lire le nom du parc où aura lieu le spectacle en billet dans le haut de l’affiche à droite.

Par contre le logo et le nom du Parti Québécois ne sont pas très visibles, personnellement, il m’a fallu que je m’y reprenne à 3 reprises avant que j’y remarque le logo et le nom du PQ, et pourtant je suis très visuel.

En tous cas, si le 13 juin, le lendemain de ce spectacle, le PQ prétend qu’ils ont fait un succès avec une grande audience et que cela prouve la popularité de leur parti, ce sera un mensonge, car à la façon dont l’affiche est montée, je suis certain qu’autour de 40 à 50 % des personnes ayant observé l’affiche et qui y ont assisté à ce spectacle n’auront même remarqué sur l’affiche que c’était un événement de ce Parti Québécois.

Donc autour des 50 % des personnes qui auront assisté à ce spectacle l’auront fait simplement par ce qu’ils aiment cette culture québécoise et non pas par amour pour ce Parti Québécois, POINT !

Pour que ce Parti Québécois puise pouvoir dire que les gens sont venu car s’était le PQ, il aurait fallu que leur logo soit beaucoup plus gros et visible sur l’affiche, de façon qu’en voyant l’affiche que c’est évident que c’est un événement organisé par ce Parti Québécois.

mardi 4 juin 2024

Habitation, écologie, bourgeoisie

 

Laissons Francis nous parler d’habitation

Habitation, écologie, bourgeoisie


30 mai 2024

Il y a quelques semaines, j’écoutais sur les ondes de notre radio publique un reportage à propos de la difficulté d’accéder à la propriété. Un couple des États-Unis se plaignait. Dans leur enfance, on les avait nourris du rêve de posséder leur propre maison.

La dame disait : « Quand j’étudiais, je rêvais que mon emploi me permettrait de m’offrir une belle maison de deux étages en banlieue, avec un beau grand jardin, une piscine et un garage suffisamment grand pour y mettre deux voitures utilitaires. Maintenant, hélas, avec le prix de l’immobilier, ce rêve ne m’est plus accessible. » Et le journaliste de se joindre au chœur de la déploration.

Réfléchissons un peu. Doit-on se désoler du fait que ce rêve ne soit pas atteignable par tous ? Et si on se demandait comment on a pu arriver à nous imposer ce rêve. Pourquoi sommes-nous incapables de comprendre que ce mode de vie est impossible à réaliser pour l’immense majorité de la population mondiale et qu’il est tout simplement mortifère pour la planète ? Il n’y a juste pas assez d’espace ni de ressources sur la terre pour la transformer en banlieue universelle.

La pensée bourgeoise nous fait croire que de posséder une auto nous transporte dans les montagnes sur les bords d’un lac à l’eau pure. La réalité, c’est pourtant que cette maudite voiture, même électrique, est responsable de la destruction de l’environnement et de la déperdition des ressources naturelles.

Aucun média de masse ne nous dira que de vivre en commun dans des édifices à logements multiples est beaucoup plus écologique que l’obsession d’être propriétaire.

Ça me rappelle une anecdote de ma jeunesse. Je recevais mon père dans l’un de mes premiers appartements, situé en demi-sous-sol. Nous devisions ensemble des avantages et des inconvénients de mon logement quand je lui lançai : Bien sûr, je fais attention parce que je ne suis pas chez moi.

— Comment ça, tu n’es pas chez toi ? Tu es un squatteur ? Tu ne payes pas de loyer ?

— Mais non, j’suis pas un squatteur. Mais si, je paye mon loyer. Mais, je voulais dire, puisque je ne suis pas propriétaire, je suis prudent, j’évite de faire trop de bruit, d’abîmer le mobilier, d’être dérangeant.

— Si tu étais propriétaire de ton logement, tu ne ferais pas attention à ton mobilier ? Tu serais dérangeant pour tes voisins ?

— Non, c’est sûr.

— Alors, quelle est la différence ?

— Y en aucune, vous avez bien raison.

— La règle de ne pas importuner inutilement les voisins s’applique que tu sois locataire ou propriétaire. Ensuite, ne dis jamais que tu n’es pas chez toi. Si tu respectes la loi, tu es autant chez toi dans ton appartement que le propriétaire dans sa maison. Tu es protégé par l’inviolabilité du domicile.

Puis, il ajouta sur un ton solennel :

« Mon garçon, là où tu peux accrocher ton chapeau en rentrant de l’ouvrage, tu es chez toi. »

[Aparté : mon père venait d’une époque où tous les hommes portaient un chapeau dès qu’ils sortaient de la maison. Inspiré par lui, j’ai longtemps porté des chapeaux, certains de style suranné, dont je me fournissais à la Saint-Vincent-de-Paul quand j’étais étudiant. Au travers de tout cela, on pouvait aussi me voir, surtout en hiver, avec mon éternel béret.]

Pour en revenir à mon sujet, le paternel venait de casser une notion bourgeoise que j’avais intériorisée malgré moi (l’idéologie, c’est fort) et m’avait fait comprendre tout d’un coup qu’un locataire n’a pas moins de droits qu’un propriétaire. Je n’ai jamais oublié la leçon.

J’y repense souvent aussi quand on accuse les personnes immigrantes de tous les maux. Quand on refuse de comprendre que « là où iels accrochent leur chapeau en rentrant de l’ouvrage, iels sont à la maison. »

Francis Lagacé

«»-----------------------«»

SITE DE FRANCIS LAGACÉ