Voici un autre bon texte de mon ami Christian
Le NMQ : Un véritable mouvement citoyen ?
Pour un mode d’accès à l’indépendance par la voie citoyenne non partisane
Christian MONTMARQUETTE
Tribune libre de Vigile
lundi 22 août 2011
« Le NMQ : Un véritable mouvement citoyen ? »
Selon ce que j’ai pu entendre de manière générale, c’est qu’il s’agirait d’un plutôt d’un mouvement de « promotion » et non « de réalisation » de l’indépendance », qui, ultimement, devra s’en remettre une fois encore aux partis politiques et à des élections.
À mon avis, le danger fondamental qui guette à la fois les militants-tes de ce mouvement ET l’indépendance elle-même, est que cet « organe » hors-PQ, ne serve au bout du compte qu’à mousser l’idée de l’indépendance, pour nous faire dire en fin de trajet, que le seul véhicule politique capable de faire la souveraineté du Québec est le Parti québécois.
Ce mouvement soi-disant « citoyen » pourrait donc être facilement récupérée par le Parti québécois, et lui servir de simple machine électorale.
D’autre part, l’approche du NMQ ne semble pas tenir compte de la nouvelle donne politique québécoise de la multiplication des partis souverainistes, en flirtant de la sorte avec l’idée d’une élection référendaire. - Ce qui ne tient pas compte non plus de la division des votes souverainistes sur le terrain électoral et risque donc de nous ramener à la case départ. Et contrairement à un véritable mouvement citoyen, en continuant de garder la question nationale encore captive des partis politiques et les militants et militantes paralysés dans l’attentisme et dans l’incapacité d’agir directement sur leur propre cause.
S’agit-il là d’un véritable mouvement citoyen et non partisan pour faire l’indépendance du Québec ?
J’attendrais d’en savoir plus long et d’en être certain, avant d’y militer.
Car à mon avis, ce sont les partis politiques qui fractionnent et paralysent les forces vives indépendantistes. Et la seule manière de retrouver l’unité, est de nous assurer qu’il s’agit bien d’un véritable d’un mouvement « non partisan », c’est que ledit mouvement soit mis sur pied, non pas pour faire la promotion de l’ indépendance du Québec, mais pour faire directement l’indépendance comme telle.
Christian Montmarquette
Montréal
- En contre partie, voici ce que je propose depuis un an comme moyen d’accès à l’indépendance du Québec et que j’ai présenté à l’assemblée du NMQ, le 21 août dernier au Cégep Saint-Laurent..
« Proposition et procédure d’accession à l’indépendance par la voie citoyenne, autonome, non partisane »
1.0 : Il faut fonder un mouvement citoyen autonome et non partisan qui fera l’indépendance Québec.
1.1 : Il faut créer un comité de rédaction d’une Constitution provisoire et une déclaration d’indépendance.
2 : Il faut créer un site Internet et mettre le projet en ligne ; ce site devra être avoir la capacité de recevoir les votes officiels et les dons des citoyens.
3 : Il faut mettre sur pied une campagne d’information, de financement et de mobilisation et médiatiser le projet.
4 : Il faut obtenir la liste électorale du DGÉQ et créer des associations locales de mobilisation et d’information dans les 125 circonscriptions électorales du Québec et mettre en place des bureaux de vote.
5 : Il faut rencontrer les citoyens possédant la qualité d’électeur, les informer et les convaincre de signer la Constitution provisoire et la déclaration d’indépendance, soit de façon manuscrite , ou, sur le site Internet, et ce, jusqu’à atteinte d’une majorité de signataires.
6 : Une fois cette majorité atteinte, il faut déclarer l’indépendance du Québec étayée sur la base de la légitimité d’une majorité de signatures et du droit à l’autodétermination des peuples.
7 : Il faut créer, tel que prévu dans la Constitution provisoire, une large Assemblée constituante et procéder à la rédaction et à l’adoption de la Constitution permanente.
Les avantages de la démarche citoyenne non partisane :
Les avantages de cette approche citoyenne et non partisane sont multiples, puisqu’elle permet entre autres choses, de refaire l’unité de l’ensemble de la base militante, tout en la remettant directement au combat et à contribution, en la sortant de la dynamique fratricide partidaire.
Le tout pouvant se dérouler dans un délai beaucoup plus raisonnable de un an ou deux, plutôt que dans une campagne serrée, risquée de 30 jours.
De plus, si jamais la majorité d’appuis était atteinte, alors qu’une majorité de députés-es souverainistes étaient au pouvoir, l’Assemblée nationale pourrait utiliser de ces appuis signés d’avance afin de déclarer et légitimer l’indépendance du Québec.
Autrement dit, dans un tel cas, c’est comme si le Québec disposait de l’équivalent d’un référendum gagnant en poche pour déclarer l’indépendance.
Christian Montmarquette
Montréal
Sur cette Photo Christian Montmarquette
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