Lorsque l'existence,
son existence en devient un océan
Lorsque l'existence, son existence en devient un océan sans terre à l'horizon.
Lorsque l'existence, son existence en devient un océan en tempête perpétuelle.
Lorsque l'existence, son existence en devient un océan où le répit semble y être interdit.
Alors on a le goût d'oublier sa propre existence.
Lorsqu'on a pas le moindre ami à l'horizon, la moindre main tendue à l'horizon.
On désire alors ne plus ressentir sa propre vie.
Alors on use de l'alcool, ou d'autres paradis artificiels comme d'un dissolvant, question de dissoudre un peu plus son existence à chaque jour.
De jour en jour.
De semaine en semaine.
De mois en mois.
Et d'année en année.
Et un jour après avoir trop dilué sa propre existence, on ne s'y reconnaît plus soi-même dans le miroir des pensées.
On se sent alors malgré soi devenir, comme un épave échoué sur ces coraux de notre mémoire.
Nous qui étions un fier clipper trois-mâts !
Alors les blessures de l'existence, de notre histoire saignent dans notre fond intérieur dans notre âme.
Alors comment s'aimer en se regardant dans ce miroir lorsque vous avez l'impression d'être la pièce de trop dans ce casse-tête ?
Lorsque vous avez l'impression d'être la pièce de trop pour eux ?
La pièce de trop !
Mais hélas, il arrive parfois qu'emprunter le chemin vers l'oublie de son existence mène au dernier repos !
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