7e congrès de Québec solidaire - À la défense de la langue française
Le 11 décembre 2011
Magnifique discours de clôture de Françoise David,
l'un de ses meilleurs !
Les 400 délégués-es de Québec solidaire réunis à Montréal en fin de semaine ont conclut leur congrès en adoptant des éléments de programme touchant les régimes de retraite, la santé et la protection de la langue française.« Le congrès qui se termine marque une étape importante pour notre parti, puisque nous avons maintenant adopté la presque totalité du programme qui dessine notre vision pour les prochaines quinze années », a expliqué Françoise David, co-porte parole des Solidaires.
La candidate des Solidaires qui a fait une percée dans Bonaventure, Patricia Chartier se réjouit elle aussi de cette nouvelle étape. « J'ai bien senti sur le terrain dans Bonaventure que les gens avaient beaucoup de sympathie pour nous. Comme le démontre le résultat que nous avons obtenu, de plus en plus d'entre eux sont maintenant prêts à faire le petit pas supplémentaire qu'il faut pour cocher Québec solidaire sur leur bulletin de vote. J'ai confiance qu'aux prochaines élections nous allons recueillir beaucoup plus d'appuis autant en région que dans les grands centres ».
Culture et langue
Les délégués-es ont également débattus, dimanche, d'une série de propositions visant a assurer une réelle prédominance du français dans tous les espaces voués à la vie collective. Québec solidaire a placé la langue de travail comme un des enjeux fondamentaux du combat non terminé pour que la langue française soit, au Québec, la façon normale de s’exprimer dans la vie de tous les jours.
« Les grandes entreprises québécoises doivent donner l'exemple. On ne peut accepter que des cadres importants de Bombardier ou de la Banque nationale, des fleurons de l'économie québécoise, procèdent à l'embauche d'unilingues anglophones et fassent travailler leur personnel en anglais au Québec. Il est temps d’instaurer des mesures concrètes pour que la langue de travail demeure le français quel que soit le secteur d’activité et quelle que soit l’entreprise », a lancé Françoise David, co-porte-parole de Québec solidaire.
Dans cet esprit, les Solidaires s’engagent notamment à :
- Interdire l’exigence de la connaissance de l’anglais à l’embauche à moins qu’il soit démontré que cette langue est indispensable dans le cadre de l’emploi recherché;
- Faire de l’école un lieu privilégié d’apprentissage du français tout s’assurant une bonne connaissance de l’anglais;
- S’assurer des de la maîtrise du français et d’une bonne connaissance de la culture francophone québécoise par tous-tes les élèves inscrits sans les cégeps, francophones ou anglophones.
- « La défense de la langue française dépasse Québec solidaire et tous les partis. Faire du français la langue véritablement prédominante dans les services publics, les services de garde, l’école, les commerces et les milieux de travail, est une responsabilité collective », a conclu Mme David.
Un régime de retraite universel et public
« Nous proposons l'instauration d'un régime universel de retraite pour mettre fin à une grande injustice. L'accès à des revenus décents à la retraite est très variable au Québec. Les personnes qui ont accès à de bons régimes de retraite s'en sortent très bien, alors que d'autres sont condamnées à la pauvreté des prestations du Régime des rentes du Québec. Il s'agit d’une injustice majeure qu'un gouvernement solidaire corrigera lors de son premier mandat », a affirmé Amir Khadir, porte-parole de Québec solidaire.
Ce régime universel bonifierait le RRQ et remplacerait les multiples régimes de retraite privés et publics qui offrent des couvertures très inégales. Son financement serait partagé par les employés-es, les employeurs et l'État. Les cotisations seraient déterminées en tenant compte de la capacité de payer des personnes salariées. Le régime couvrirait aussi les travailleurs autonomes et tiendrait compte du travail invisible, principalement effectué par les femmes. Québec solidaire estime que les solutions uniquement basées sur l'investissement individuel soumettent l'épargne retraite des travailleurs-ses a de grands risques pour des bénéfices moindres.
Vers une plate-forme électorale et une équipe de solidaires à l'assemblée nationale
Les Solidaires se donnent rendez-vous en avril 2012 pour adopter la plate-forme qu'ils défendront aux prochaines élections. Comme ce fut le cas lors des élections de 2007 et 2008, les engagements contenus dans la plate-forme seront chiffrés et les moyens de financement des mesures proposées seront étayés. Rappelons qu'une dizaine de candidats-es ont été désignés pour les prochaines élections et que les investitures se poursuivront tout au long de l'hiver et du printemps.
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