Conseil national de Québec solidaire - Les militantes et militants se mettent en action pour la campagne Ultimatum 2020

Il est plus que temps de lutter contre les bouleversements climatiques



Conseil national de Québec solidaire - Les militantes et militants se mettent en action pour la campagne Ultimatum 2020 

31 mars 2019

Réuni-es en Conseil national à Québec cette fin de semaine, plus de 300 membres de Québec solidaire se sont donnés comme mandat de repartir dans leurs associations partout au Québec pour se mettre en action dans le cadre de la campagne de mobilisation Ultimatum 2020.

Dans un discours rassembleur, les porte-parole du parti, Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois, ont insisté sur l’importance de redonner au peuple du Québec sa fierté en se serrant les coudes pour lutter contre les bouleversements climatiques : « Nous nous rassemblerons aussi souvent et aussi longtemps qu’il le faudra parce que c’est ensemble que nous construirons le pays du Québec. Avec les Québécois et les Québécoises de toutes les régions, de toutes les origines, de toutes les religions et de toutes les générations. C’est ensemble que nous le ferons, ce pays d’égalité et de justice. La liberté est l’inverse de la peur. Les peuples libres et forts n’ont pas besoin d’exclure pour se sentir fiers », a lancé Gabriel Nadeau-Dubois.

« François Legault n’est pas climatosceptique, il est climatopassif. Il sait ce qui attend le Québec – et il ne fait rien. Dès les prochaines semaines, on conviera la population à nous rejoindre dans la bataille aux changements climatiques. Dix rassemblements de mobilisation auront lieu ce printemps et cet été dans les circonscriptions solidaires. Dix rassemblements comme l’assemblée contre le 3e lien qu’ont organisée Sol Zanetti et Catherine Dorion à Québec en mars et qui a réuni plus de 300 militant-es prêt-es à mettre l’épaule à la roue », a poursuivi le porte-parole.

« La transition économique, au fond c’est quoi? C’est retrouver une fierté qu’on a perdue depuis un bail, la fierté de savoir où on s’en va et de s’y rendre ensemble! Les rênes de notre territoire, de notre économie, de notre avenir, elles n’appartiennent pas à Transcanada, à Alcoa, à Uber. Elles appartiennent au peuple du Québec! À nous de faire de la résistance climatique leur mouvement. À nous de faire de la transition économique leur projet. On a 18 mois, mes ami-es. Au travail! », a conclu Manon Massé.

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