jeudi 22 août 2019

Les péquistes sont-ils en train de jouer au docteur Frankenstein ?


Parlons des déboires péquistes.


Les péquistes sont-ils en train de jouer au docteur Frankenstein ? 

Par Francis Lagacé et Sergio de Rosemont

Depuis leur spectaculaire débandade du 1er octobre 2019, depuis cet ouragan, on peut observer que les troupes péquistes s’ingénient à trouver mille et un stratagèmes pour redonner de la vigueur, de la vitalité à leur parti.

Mais dites-nous, depuis quand et, surtout comment, redonne-t-on de la vigueur, de la vitalité à un cadavre ?

Désolé d’être si cruel, mais le Parti Québécois est plus qu'agonisant, il est déjà sur le respirateur artificiel.

Ne vous en déplaise, hélas, le seul endroit où l'on redonne la vie à un mort, à part dans l’évangile selon saint Jean (Lazare au chapitre 11), c'est dans le roman Frankenstein de Mary Shelley.

Mais pour mieux comprendre pourquoi on peut dire que la fin du Parti Québécois est proche, on n’a qu’à constater la répétition de l’Histoire.

Oui, vous avez bien lu : l’Histoire se répète avec cette idée qui circule parmi les rangs péquistes de changer le nom du parti.

On se rappellera que, le 23 octobre 1971 alors que le chef de l'Union nationale, Gabriel Loubier, a annoncé que sa formation porterait désormais le nom d'Unité-Québec.

Les unionistes croyaient qu'en changeant le nom de leur formation, cela leur permettrait de battre les libéraux de Robert Bourassa aux élections suivantes.

Le seul résultat de ce changement de nom fut un score encore plus faible aux élections, grâce à quoi le parti ne reprit jamais plus le pouvoir.

Cette stratégie s'avérant infondée, Unité-Québec redeviendra l'Union Nationale en janvier 1973 et continuera sa dégringolade jusqu'au 19 juin 1989 où le parti se fit retirer l'autorisation officielle par le Directeur Général des Élections du Québec.

En ce qui concerne le Parti Québécois et sa survie mécanique, ce changement de nom ne fera sans doute qu'accélérer la fin de sa FIN. En ce sens, peut-être que les pires ennemis des péquistes, ce ne sont pas les solidaires, les caquistes ou les libéraux, mais bien les péquistes eux-mêmes.

Changer le nom du parti, n'est-ce pas comme prendre les électeurs pour des idiots ? Les idées de droite de l’Union nationale ne plaisaient plus. Le changement d’étiquette n’y a rien fait. Aucun maquillage, aucun nouveau nom ne rendra le Parti Québécois moins néolibéral ou moins identitaire. C’est la même camelote dans un nouvel emballage.

Parions que les électrices·électeurs seront assez fûté·e·s pour s’en rendre compte.

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P.S: Pour l'annonce du changement de nom de l'Union nationale pour Unité-Québec, vous trouverez les informations à cette adresse :


P.S: Vu que pour l’instant je met mes photos sur Facebook et vu que Facebook aime bien à l’occasion changer l’adresse URL des photos, en cas où qu’un tel changement surviendrait à mes photos voici l’adresse de mon article en version Facebook : https://www.facebook.com/serge.rosemont.7/media_set?set=a.463213554407706&type=3

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