Ma réflexion que je partage avec vous.
Par Sergio de Rosemont
S.v.p. prendre ce texte comme un questionnement, une réflexion.
La possibilité qu’un problème puisse se répercuter sur plusieurs générations, comme un effet domino.
Disons que ce texte que j’écris n’est qu’une analyse pour comprendre une réalité à laquelle on n’a pas tendance à s’arrêter.
Vous allez sûrement me dire, me demander pourquoi je ne passe pas à autre chose.
Ne dit-on pas que pour exorciser définitivement un problème qu’il faut le connaître et le comprendre sur tous ses angles, en X, en Y et en Z.
Qui sait peut-être que l’écriture de ce texte aura une valeur thérapeutique pour moi ?
Plusieurs réflexions me viennent en tête en travaillant sur ce texte.
Si par exemple je prends mon cas, mon existence.
Mon père était un alcoolique, ivrogne et mon enfance, ma jeunesse et mon adolescence en furent toxiques à cause de son alcoolisme.
Et en écrivant ce texte, je me demande jusqu’à quel point j’étais désiré et si la réponse est "OUI" pour quelle raison je l’étais ?
Étais-je désiré par ce qu’il voulait vraiment créer une famille ou étais-je désiré simplement question de répondre à une norme, à une pression sociale et religieuse de l’époque ?
N’oublions pas qu’à une époque, à cette époque dans les années 50 / 60 quand l’Église dominait notre société quand on était un homme, question de répondre à leurs normes, s’il n’était un religieux, un homme était censé une famille et avoir des enfants.
Dont d’être un "Bon Père de Famille" !
Et mon père était très catholique et avait été dans la marine avant ma naissance.
Mon père était un alcoolique et j’en ai personnellement subi les conséquences.
Tout comme son père, mon grand-père, mon père est décédé à 51 ans d’un cancer de la gorge dû à l’usage de l’alcool et du tabac alors que je n’avais que 17 ans, pour être plus précis, il est mort exactement 1 mois et demi avant ma majorité.
Comme j’aurais tant aimé que mon père soit encore vivant lorsque j’étais devenu adulte, j’aurais aimé avoir ou du moins tenter d’avoir une conversation avec lui, juste question de comprendre le pourquoi de son alcoolisme qui m’a privé d’une enfance et d’une jeunesse plus heureuses, disons plus normales, moins infernales.
Je sais que mon père n’aurait vu son père (mon grand-père Arthur) que 2 fois dans sa vie.
Était-ce vraiment la raison de son alcoolisme ?
Je l’ignore et fort probablement que je ne le saurais jamais.
Arthur mon grand-père paternel était ingénieur chef dans la marine et avant de se marier et d’entrer dans la marine avec sa conjointe ma grand-mère il avait été lutteur professionnel au début du XXème siècle et avait même remporté le titre de champion à la "Palestre Nationale" à Montréal.
Tout comme son fils, mon père, il est mort à 51 ans d’un cancer de la gorge et d’après ce que j’ai pu comprendre à travers les branches, lui aussi aurait été alcoolique.
Donc le questionnement, la réflexion qu’il me vient en tête :
Plusieurs problèmes que j’ai dû affronter, question de reprendre ma vie en main étaient dû à l’alcoolisme de mon père.
Mais quelle était donc la cause de l’alcoolisme de mon père ?
Était-ce un sentiment, une sensation d’abandon de la part de son père ?
Était-ce ce le possible alcoolisme de son père ?
Et si l’alcoolisme et le comportement de mon père était dû soit à l’alcoolisme ou à l’attitude de mon grand-père, alors la question devient :
Quelle était la cause, la raison de l’attitude ou de l’alcoolisme de mon grand-père ?
Était-ce un événement survenu dans sa vie ou encore l’attitude possible de l’un de mes aïeux à son égard ?
Est-ce que je réussirais un jour en remontant dans mes ancêtres à remonter jusqu’à ce que j'appellerai le "Problème Alpha" ?
Je ne crois pas.
Sommes-nous inconsciemment comme programmés jusqu’à un certain point par ces problèmes hérités de nos ancêtres ?
Hélas, j’ai la sensation que parfois les problèmes peuvent s’enchaîner et s’influencer d’une génération à l’autre comme un chapelet ayant un effet de dominos.
Un dernier questionnement en terminant :
Lorsque vous causé un tort à un enfant, serait-ce possible que ce tort ait des répercutions plus ou moins perceptibles sur sa descendance ?
P.S : J’ai tenté dans ce texte d’exprimer de mon mieux une réflexion qui mijote dans mon esprit.
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