mardi 16 juillet 2024

Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme ?!?!

 

Voici ma réflexion que je partage avec vous.

TEXTE CORRIGÉ.

Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme ?!?!


Par Sergio de Rosemont

« Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme! »

Croyez-le ou non, c’est exactement ce qu’une fanatique chrétienne évangéliste m’a dit il y a de ça quelques années.

Mais attention, quand elle disait qu’il fallait aimer Dieu, ça devait obligatoirement être son Dieu à elle

Pourtant, dernièrement, un événement est venu à mes oreilles au sujet d’un homme de ma connaissance, très religieux lui aussi, pour qui tout devait obligatoirement passer par son « p’tit Jésus ».

On est d’accord sur le fait que cet homme devait sûrement aimer Dieu, n’est-ce pas?

Vous serez aussi sûrement d’accord avec moi pour dire que, techniquement, cet homme aurait dû être apte à aimer une femme, si l’on se fie aux dires de la sympathique chrétienne évangéliste donc je parle plus haut?

Pourtant, cet adorateur du p’tit Jésus a récemment été mis en état d’arrestation et menotté pour violence conjugale!

Oui, vous avez bien lu… arrêté et menotté pour violence conjugale.

Quand je repense à la phrase « Si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux pas aimer une femme! », je me demande bien comment décrire cette affirmation autrement qu’en la qualifiant de fabulation religieuse. Comme si le simple fait pour un homme d’aimer son « Dieu » faisait en sorte qu’il ne pouvait faire autrement que d’aimer « la Femme ».

Pourtant, l’histoire bien réelle de l’homme pieux mentionnée plus haut a prouvé tout le contraire.

Par ailleurs, je connais des hommes qui sont en couple et qui ont d’autres croyances que celle du christianisme – certains sont même ce qu’on pourrait appeler des païens, des agnostiques ou des athées – et pourtant, ils aiment et respectent leur conjointe.

Non! Le simple fait pour un homme de croire en Jésus et de le prier en public ne garantit absolument pas qu’en privé, il aimera et respectera sa femme!

© 2024 Serge Leclerc

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