mercredi 20 avril 2011

Sergio de Rosemont à l'hôpital !

S.v.p., prenez le temps de lire

jusqu'à la fin, merci d'avance :

Sergio de Rosemont à l'hôpital !

Et oui ce mardi soir le 12 avril au souper j'eu un malaise, une douleur insoutenable dans la jambe et le bassin.

Le bassin l'endroit où j'avais été opéré pour mon cancer.

Il faut que je vous explique.

J'ai une maladie héréditaire qui fait en sorte que l'accumulation de calcium sur les os que tous ont, sont dans mon cas comme en exagéré faisant comme des formations osseuses qui se forment sur mes os.

Celà faisait 2 mois approximativement que j'avais fréquemment des douleurs et des complications à la hanche , au bassin de côté gauche soit là où j'ai été opéré pour mon cancer à l'âge de 39 ans ainsi qu'à ma jambe gauche.

J'en ai au moment d'écrire ces lignes 52 ans.

Je croyais à tord depuis 2 mois que ces problèmes étaient dû probablement à un faux mouvement, que j'avais probablement fait.

Ce problème avait même provoqué il y a un mois une hémorragie interne à ma jambe gauche.

Donc ce mardi soir du 12 avril au souper vers les 21 heures, voilà cette douleur qui me revient, mais cette fois d'une intensité dix fois plus forte qu'au par avant.

Je n'étais plus capable de marcher, ou me coucher et peu importe la façon donc je m'assoyais aucune position m'était confortable.

Peu importe la position que je prenais, elle devenait une torture.

J'avais comme sensation comme si on m'avait planté une dague dans le haut de la cuisse mais par l'intérieur.

Et les acétaminophène 650 mg de ma conjointe ne m'étaient d'aucune utilité dû au fait qu'au moment de mon opération pour mon cancer que j'ai dû passer par une période entre 7 ou 9 jours sur la morphine qui m'était injecté par péridurale vue l'intensité des douleurs .

Et cette cure à la morphine a créé chez-moi une certaine résistance aux drogues faisant en sorte que seul des tranquillisants plus puissants qu'à la normal doivent être utilisés dans mon cas, soit des dérivés de morphine ou des médicaments synthèses de morphine.

Présentement pour en cas de douleur on m'a prescrit des « dilaudid » un tranquillisant puissant mais disons 5 fois moins fort approximativement que la morphine et avec les hallucinations en moins.

Oui ce mardi soir j'ai vraiment tout fait pour tenter de combattre cette douleur.

Mais rendu vers les 23 heures sentant que j'en viendrais pas à bout de cette douleur et vue que j'avais aucun tranquillisant efficace pour moi, j'ai demandé à ma conjointe de faire le 911.

Chanceux dans mon malheur 15 à 20 minutes plus tard l'ambulance arrive.

Et 20 minutes après me voilà rendu à l'Hôtel-de-Dieu de Montréal à l'urgence avec ce personnel compétent qui faisait tous de leurs mieux, de leur possible pour tenter de m'aider à diminuer cette douleur insupportable torturante en attendant que le médecin de garde arrive.

Oui il me paraissait n'y avoir qu'un seul médecin à ce moment là, d'après ce que je pouvais percevoir.

Oui j'ai eu de la part du médecin ainsi que des infirmiers, infirmières et préposés un excellent service,et cela malgré leur conditions de travail !

Oui j'ai eu un excellent service de leur part.

Ils faisaient des pieds et des mains pour tenté de me satisfaire.

Exemple : J'avais besoins de faire des appels urgents et il n'y avait pas de téléphone proche.

Alors vue mon incapacité de marcher le préposé ou l'infirmier faisait rouler mon lit jusqu'à un téléphone et cela par 3 reprises.

Et même de plus vue que le médecin-chirurgien qui m'a opéré et que j'aurais à retourné voir, travail dans un autre hôpital, question de me faciliter la tâche, le médecin m'a gravé sur un CD mes radiographies pour lui fournir question de gagner du temps.

Non en ce qui me concerne tous ceux qui ont été impliqués dans l'aide que j'ai reçu, ambulanciers infirmiers préposés aux bénéficiaires, médecin, radiologistes et autre je leur dit CHAPEAU !

Ils ont été très intentionnés et très professionnels !

Par contre ce qui m'a dérangé, et même je pourrais dire scandalisé, c'était de voir les conditions de travail imposées à ceux qui avaient pris soin de moi.

Oui je parle des conditions de travail de ceux qui travaillent dans notre système de santé, de ceux qui s'occupent de vous lorsque vous avez des problèmes de santé.

Je parle de ceux qui vous donnent du 200 % d'eux-même pour vous permettre de reprendre vos activité, votre quotidien !

Par curiosité j'ai demandé au préposé qui s'était occupé de moi si ca faisait longtemps qu'il avait commencé ?

Sa réponse :
« Bof, ca va pas pire ca fait juste 4 heures que j'ai commencé mon chiffre de 15 heures ! »

Le 15 heures étant la durée de son chiffre.

Et dans son intonation je ressentais comme s'il semblait vouloir me dire entre les mots qu'il y en avaient aux prises avec des chiffres de travail encore plus exigeants.

Imaginez qu'en ce qui concerne les infirmiers, infirmières et médecins qu'il arrive qu'ils peuvent se retrouver avec des chiffres de 18 heures.

Pire, il arrive fréquemment que juste avant qu'ils finissent leur quart de travail qu'on les avisent qu'ils auront à recommencer 2 ou 3 heures plus tard pour un autre 15 ou 18 heures !

Alors ils ou elles n'ont pas le temps de retourner chez eux et ils dorment sur place sur une civière et n'ont qu'un petit 2 ou 3 heures pour dormir avant de commencer le quart de travail suivant.

Donc on leurs impose un rythme de travail avec un haut risque de les mener à un épuisement chronique à court, moyen ou long terme !

Est-ce humain comme condition de travail ?

Est-ce humain de leur imposer de tels conditions de travail ?

Et on leur demande de s'occuper de prendre soin de ce qui est le plus précieux, notre santé.

Et on leur demande d'accomplir un travail où la moindre erreur peut causer des problèmes majeurs et parfois fatals.

De plus on leur demande d'accomplir le travail de 2 ou 3.

Donc on leur demande d'exécuter une fonction où ils n'ont pas le droit à l'erreur tout en étant en état d'épuisement quasiment permanent !

N'oublions pas qu'une personne placé pendant une période prolongée à de tels conditions de travail risque de développer un burn-out ou un état de dépression .

Est-ce vraiment respectueux envers ce personnel que de leur imposer de tel conditions de travail ?

Et sans compter sur tous les conséquences dues à de tels conditions de travail sur leur vie sociale.

De tels conditions de vie peuvent chez certains mener à des conditions suicidaires .

Demander, imposer à des médecins, infirmiers, infirmières en état d'épuisement professionnel de s'occuper de notre système de santé, n'est-ce pas à quelque part comme jouer à la roulette russe comme société ?

N'est-ce pas jouer à la roulette russe avec la santé et le moral de ce personnel dévoué qui ne cherche qu'à nous offrir le 200 % d'eux-même ?

J'aurais à vous faire une proposition à vous faire .

La prochaine fois qu'un citoyen décédera suite à une erreur médicale, posons-nous collectivement la question:

Qui est le ou les coupable de ce décès ?

est-ce celui ou celle qui a commis cette erreur, ou bien ces décideurs (gouvernements inclus) qui ont créé ces conditions de travail ?

Comment peut-on exiger de vous que vous puissiez faire un travail impeccable si l'on ne vous autorise pas au repos nécessaire pour être dans votre condition mental optimal nécessaire pour accomplir ce travail ?

En terminant je me rappel qu'il était 1 heure du matin, il y avait un junkie dans vingtaine qui allait à la salle de bain proche d'où j'étais et il se parlait tout seul à haute voix.

Et je l'entendais se dire :

« Ha merde je l'sais pas où c'est que j'm'en vais ! »

J'avais envie de lui répondre :

« Fais toi en pas avec ca, les libéraux non plus ont pas l'air de le savoir, et les péquistes avant ne semblaient pas le savoir non plus ! »


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