Voici un article que je met à votre disposition,
question de porter à réfléchir.
Oui prenez le temps de lire ce texte :
Plus l'agression est survenue tôt dans l'enfance, plus le risque d'être de nouveau victime de violence à l'âge adulte est élevé.
Agression sexuelle : garder le silence entraine des séquelles importantes
Selon une étude réalisée auprès d’un échantillon de quelque 800 adultes québécois des deux sexes, près de 25 % des victimes d’abus sexuels dans l’enfance ne révèlent jamais les sévices qu’elles ont subis. Le taux de non-divulgation est de 16 % chez les femmes et de plus du double chez les hommes, soit 34 %.
Les abus sexuels dont il est question dans cette recherche à laquelle a participé Mireille Cyr, professeure au Département de psychologie de l’Université de Montréal, vont des attouchements non désirés jusqu’au viol. Parmi les répondants, 22 % des femmes et près de 10 % des hommes disent en avoir été victimes dans l’enfance. Ces chiffres correspondent à ceux d’autres études du même genre, mais Mireille Cyr estime que les hommes ont plus tendance que les femmes à cacher de tels faits.
Chez ceux et celles qui osent révéler les sévices, 50 % attendent plus de cinq ans avant de le faire. Cette donnée inquiète la professeure. «Le nombre de victimes qui ne parlent jamais ou qui tardent à parler de leur agression est donc très élevé, souligne-t-elle. Cela est malheureux puisque plus on met du temps à dévoiler la situation, plus elle dure et plus les séquelles sont importantes.»
L’étude montre en effet que le taux de détresse psychologique des victimes qui consultent un clinicien est de 7 % chez celles qui ont dénoncé l’agression rapidement et qu’il grimpe à 26 % chez celles qui ne l’ont pas fait. Seulement 20 % des femmes et 10 % des hommes signalent les incidents dans les 24 heures.
Oui, prenez le temps d'aller lire la suite !
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