Pour ceux qui ne croivent pas au réaliste de l'idéologie
de Québec solidaire lisez-moi cet article :
En France l’économie sociale et solidaire a gagné
380 000 emplois depuis 2000, elle est plus créatrice d’emplois
que le secteur privé, 77 % de ses salariés étant
employés dans des associations.
L’économie sociale et solidaire : social business ou démocratisation de l’économie
Jean-Louis Laville publie en juin 2011 un ouvrage Agir à gauche. L’économie sociale et solidaire chez Desclée de Brouwer qui a un double objectif : présenter de façon synthétique l’économie sociale et solidaire d’une part, montrer en quoi elle constitue un enjeu politique d’autre part. Le texte ci-dessous en présente un extrait.
En France l’économie sociale et solidaire a gagné 380 000 emplois depuis 2000, elle est plus créatrice d’emplois que le secteur privé, 77 % de ses salariés étant employés dans des associations.
Plusieurs sensibilités se regroupent dans l’économie sociale et solidaire : les entreprises de l’économie sociale, les initiatives de l’économie solidaire qui ont une forte dimension citoyenne et celles qui mettent plus l’accent sur l’entrepreneuriat social. Ces différentes composantes peuvent s’enrichir mutuellement à condition toutefois qu’elles ne prêtent pas le flanc à une instrumentalisation qui résulterait de l’abandon de tout projet politique au profit d’une simple action réparatrice.
A cet égard, il convient d’identifier une évolution repérable au niveau international qui pourrait convertir l’économie sociale et solidaire en un simple appendice d’un système dominant inchangé. Cette tendance ne se contente pas du mimétisme gestionnaire, elle va jusqu’à recommander l’adoption des modalités de gouvernance d’entreprise dans toutes les structures sans but lucratif. Selon ses partisans ce rapprochement doit aider à dépasser l’amateurisme inhérent aux mondes associatif et coopératif : il existe pour eux une façon optimale de gérer et de gouverner qui peut s’appliquer à toutes les organisations et dont les outils ont été forgés dans les entreprises transnationales, d’où l’insistance sur les partenariats avec de grands groupes.
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