Réplique de Bill Clennett candidat de Québec solidaire aux accusations de Maryse Gaudreault députée libérale de Hull
Le 23 avril 2012
On a mis quelqu’un au monde, on devrait peut-être l’écouter.
Gatineau le 23 avril 2012 - Inconfortable devant la détermination, la sagesse, la discipline et la force de la lutte étudiante, le gouvernement Charest tente par tous les moyens de casser le mouvement. De concert avec le premier ministre et la ministre de l’Éducation, les 5 députés de la région refusent obstinément d’ouvrir un dialogue avec les étudiant-e-s en grève.
L’autre jour, après des semaines de grève, de manifestations et de lettres d’opinion, la députée de Hull a fait la déclaration extraordinaire suivante : « On ne sait toujours pas ce que les étudiant-e-s de l'UQO veulent. » Si elle ne sait pas, visiblement c’est parce qu’elle n’a pas écouté.
La députée de Hull a tenté de diviser les étudiant-e-s entre les bons et les mauvais, entre ceux qui sont d’accord avec le gouvernement et ceux qui insistent pour présenter un autre point de vue et aussi entre ceux de l’Outaouais et ceux du reste du Québec qui sont venus appuyer les actions dans la région.
La députée de Hull a tenté d’isoler les étudiant-e-s en accusant les professeur-e-s, les mouvements sociaux et les syndicats qui appuient les étudiants d’ingérence. Elle voulait ainsi détruire toute solidarité sociale qui est à la base du bien commun.
Dans le journal le Droit d’aujourd’hui, la députée de Hull affirme que Québec solidaire n’a pas sa place dans le débat public sur les frais de scolarité. De plus elle m’accuse de manipuler les étudiant-e-s à des fins politiques.
Ces accusations sont fausses, injustes et surtout méprisantes pour la jeunesse de la région que Mme Gaudreault est sensée représenter à Québec. Les jeunes femmes et les jeunes hommes mobilisés contre les hausses des frais de scolarité sont maîtres de leurs décisions en matière de stratégie, d’orientation et de tactique. Ils n’accepteront jamais qu’un syndicat, un parti politique ou tout autre groupe extérieur s’immisce dans leurs délibérations démocratiques.
En agissant ainsi, Mme Gaudreault perd toute crédibilité et donne raison aux étudiant-e-s portant le carré rouge.
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