Jeune père décédé sur le Chantier du Peps « C’était le meilleur! »

Oui à quelque part ca me touche même si j'ai jamais

eu l'occasion de le rencontrer car il était le neveu du

conjoint de ma cousine qui est comme l'une de mes soeur.

Donc moi je pose une question à cette société:

Est ce qu'un jeune qui aime son métier dans la

construction peut le pratiquer honnêtement en sécurité ?

Et je pose la question au gouvernement :

Qu'attendez-vous pour augmenter les normes

de sécurité et le nombre d'inspecteur en sécurité

dans le domaine de la construction ?

Combien de morts de plus vous faut il pour vous

motiver à agir 10 ? 100 ? 1000 ? 10 000 ?

100 000 ? 1 000 000 000 ?

Vous avez les moyens d'investir dans un colisé

pour un ami multimilliardaire gavé mais vous

en avez pas pour la sécurité !

Jerry Corbin était papa d’une deuxième petite fille depuis le 13 janvier.

Jeune père décédé sur le Chantier du Peps
« C’était le meilleur! »

Kathleen Frenette
Journal de Québec, Publié le: jeudi 19 avril 2012, 20H09

QUÉBEC - C’est un véritable cri de désespoir que Sophie Charbonneau a poussé, mercredi après-midi, lorsque les policiers sont venus lui annoncer que son conjoint, Jerry Corbin, était décédé sur le chantier du PEPS de l’Université Laval.

Âgé de 32 ans, le travailleur et sa conjointe venaient tout juste de mettre au monde, le 13 janvier, leur deuxième petite fille, qui ne connaîtra jamais son papa.

« On les a attendues pendant quatre ans nos filles et il ne les verra jamais grandir… », a dit madame Charbonneau, hier, dans un très long sanglot.

Consciente que le travail sur les chantiers est plus à risque que le travail de bureau, elle n’aurait toutefois jamais pensé qu’un accident allait lui ravir celui qu’elle aimait depuis dix ans.

« Il venait de nous construire une maison, elle n’est même pas encore finie. C’était le meilleur! Il était parfait, toujours souriant et il aimait tellement ses enfants! », a-t-elle ajouté la voix tremblante.

Entourée de ses parents et de sa belle-sœur, elle essayait, hier, tant bien que mal, de mettre ses idées en place et, surtout, de s’occuper de ses deux filles, qui ne comprennent pas ce qui se passe.

« Ma plus vieille, qui a deux ans, dit qu’il y a de l’eau qui coule des yeux de sa maman… Demain, (aujourd’hui), nous allons aller pour les funérailles… faire des affaires qu’on aurait pensé faire seulement dans cent ans…», a-t-elle ajouté en pleurant. 

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