Quand pour certains le droit de posséder des
armes est plus important que le droit de vivre
en sécurité des autres, dans ce temps là il y a
bien des questions à se poser !
UNE CULTURE QUI FAIT FERMER LES YEUX SUR LES MEURTRES D’ENFANTS ET QUI ENSEIGNE AUX ENFANTS À TUER
mardi 18 décembre 2012, par Lucinda Marshall
Le massacre de Sandy Hook ne soulève pas que la nécessité d’avoir des lois de contrôle des armes ; il soulève l’existence d’une culture qui ferme les yeux sur les meurtres d’enfants et leur enseigne que tuer est correct.
Traduction, Alexandra Cyr,
Il soulève le fait que notre pays est intoxiqué de violence, à la télévision et sur les écrans des cinémas.
Il soulève les enjeux des coupes en éducation.
Il soulève le fait que les militaires ont un libre accès à nos écoles où ils bassinent nos enfants avec une version romantique qui justifie le militarisme.
Il soulève les enjeux des politiques en environnement et en santé qui exposent nos enfants à des éléments toxiques dans l’air, le sol et l’eau.
Il soulève le fait que nous pensons qu’il est juste de tuer des enfants avec des drones qui lancent des munitions toxiques sur leurs pays et qui provoquent la naissance d’enfants infirmes et des fausses couches.
Il soulève l’importance du niveau de dettes d’étude dans lequel nos enfants vont être emprisonnéEs sans perspectives d’emploi pour autant.
Il soulève les enjeux du discours fait aux garçons (et aux hommes) sur la nécessité pour eux d’apprendre à se battre et a tuer pour ce qu’ils pensent être juste.
Il soulève que la présence des lois nationales qui nient aux enfants leurs droits élémentaires et leur enseignent que tuer est correct.
Il soulève les enjeux des pratiques des médias si agressives qu’il leur devient admissible de braquer un micro au visage des victimes pour satisfaire les besoins de sensationnalisme des chaines de nouvelles continues alors que les reportages sur les causes profondes de cette tragédie ne sont pas traitées.
Cette tragédie n’est pas le fait d’une seule personne un peu dérangée. Ce n’est pas un incident isolé. Il fait partie d’une épidémie et nous sommes tous et toutes à blâmer. Et aujourd’hui, comme demain et chaque jour qui viendra ensuite, il sera temps de nous confronter à cette tragédie que nous nous infligeons à nous-mêmes.
Tiré de Common dreams
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