lundi 31 décembre 2012

Parlons lutte avec l'auteur Bertrand Hébert : avec l'interview

S.v.p. lire mon article et l'interview suite aux 4 photos

 

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Bertrand Hébert et votre hôte Sergio de Rosemont

 

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Bertrand Hébert et sa famille à Disney

Oui Bertrand est un père de famille
intentionné prenant grand soins de sa famille.
 
 

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La famille de Bertrand ses enfants Elayna, Zakary,
Jean-Krystophe, sa conjointe Josihanne, son
beau père Normand avec le lutteur Roddy Piper
 
 

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La page couverture du livre

Parlons lutte avec l'auteur Bertrand Hébert : avec l'interview

Comment décrire la lutte pour débuter, pour la démystifier ?

Simplement comme un spectacle, du théâtre disons extrême.

Une certaine parodie, une caricature de notre société.

Oui effectivement les combats sont déjà arranger avant de débuter, avec même un scénario où le vainqueur sera déjà déterminé avant même le son de la cloche du début du combat.

Oui si vous préférez, un combat de lutte n'est rien d'autre qu'un combat de cascadeurs.

 Et ce combat que vous regardez d'une durée entre les 30 ou 40 minutes est le résultat de plusieurs heures d'entraînement hebdomadaire.

La lutte violente ?

Qu'en apparence, comparée à certains sports beaucoup moins.

Contrairement à la boxe et les combats extrêmes où les combattants se frappent réellement, la lutte n'est qu'un simulacre, qu'un spectacle.

Contrairement au hockey où les commotions cérébrales commencent à être monnaie courante et où il arrive fréquemment qu'un joueur cherchera à blesser volontairement un adversaire, à la lutte, un lutteur ne cherchera pas à blesser l'autre car la lutte ne reste qu'un spectacle.

Oui j'aime ce spectacle, ce théâtre, qui m'apporte un côté positif aussi paradoxal que cela puisse paraître en me permettant d'évacuer le stress et l'agressivité en moi causé par disons les tuiles de la vie sans faire mal à personne et surtout sans que personne ne se fasse mal, car je sais qu'il s'agit que d'un spectacle.

J'aimerais vous présenter l'auteur Bertrand Hébert qui vient tout juste de sortir son livre : « Mad Dogs, des nains et des coups fourrés:L'histore encore jamais racontée de comment Montréal a influencé le monde de la lutte ».

Je l'ai rencontré au métro Iberville pour un interview

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- B.H. : = Bertrand Hébert

- S.D.R. : = Sergio de Rosemont

- S.D.R. : Bonjour Bertrand je te remercie de m'accueillir, si tu permet j'aurais quelques questions pour toi que mes lecteurs aimeraient sûrement te poser.

- S.D.R. : Si je te demandais de te décrire, de nous parler de toi, comment décrirais-tu Bertrand Hébert ?

- B.H. : Bertrand Hébert est un passionné, une personne juste et honnête, qui adore lire, le cinéma et les BD. La lutte c'est vraiment une science pour moi et une passion. Je suis heureux aujourd'hui de pouvoir partager ma passion en préservant avec ce livre, je l'espère éternellement l'histoire de la lutte chez nous et de ses artisans.

- S.D.R. : Je sais que t'as opéré dans le monde de la lutte avec la NCW où t'étais connu sous le surnom de « Dieu » si ma mémoire est bonne.

- B.H. : La NCW c'est un peu mon bébé j'ai été durant 8 ans le directeur créatif de la compagnie à défaut d'avoir un meilleur terme. Vers la fin, je suis devenu gérant de lutteurs et comme les spectateurs connaissaient mon rôle derrière le rideau, il fut facile de créer une histoire ou je me proclamais créateur de la NCW et manipulateur des spectateurs et de leurs émotions. Ce fut une belle époque.


- S.D.R. : Dis-moi qu'est-ce qui t'a amené à t'intéresser à la lutte ?

- B.H. : Simplement le spectacle j'avais 11 ans quand j'ai découvert ce divertissement, il y a maintenant 30 ans et je fus tout de suite complétement obnubilé par cette forme d'art. Ce fut d'abord un exécutoire sensationnel pour mes frustrations dans ma jeunesse pour finalement devenir une passion créative hors du commun. La psychologie derrière la performance est ce qui me motive aujourd'hui.

- S.D.R. : Soyons francs, tu seras sûrement d'accord avec moi que plusieurs citoyens ont des préjugés négatifs contre la lutte et même parfois contre les lutteurs .

- S.D.R. : Je te donne la chance de prendre la défense de la lutte, de nous démontrer qu'il y a des côtés positifs dans la lutte, à toi la parole.

- B.H. : D'abord il faut prendre le tout comme on prendrait un bon film ou une bonne série télé. Mais ce qui fait la distinction c'est que l'objectif est de la lutte est de nous faire croire que les lutteurs agissent ainsi dans la vie et que ce qu'on voit ce passe pour vrai dans la réalité. Convaincre les gens de suspendre leur jugement pour se laisser embarquer dans l'histoire. On peut voir de la violence réelle au hockey, quand il y en a, pratiquement à chaque partie ? Pourtant c'est accepté, comme divertissement. Les accidents arrivent à la lutte, après tout ce n'est pas du badminton ou du ballet. Mais même si des actes violents peuvent être exécutés dans le simulacre de la rivalité et du combat, le bien finira toujours par triompher du mal. Au cinéma on va accepter des films d'horreurs, d'actions ou de science-fiction et jamais il ne viendra en tête de croire que les acteurs ont vraiment vécus ces événements ou poser ces gestes. Les gens se laissent emporter souvent par la lutte et croient un peu trop ce qu'ils voient malgré qu'ils pensent tout connaître du spectacle. Je pense d'ailleurs que justement les gens ont des préjugés face à la lutte car ils ont honte de s'être laissé emporter par le spectacle dans le passé et veulent descendre le sport juste pour se justifier que pour eux la mascarade est démasquée.

- S.D.R. : j'ai appris que t'as lancé tout dernièrement ton livre : « Mad Dogs, des nains et des coups fourrés:L'histore encore jamais racontée de comment Montréal a influencé le monde de la lutte » pourrais-tu s.t.p. nous en parler ?

- B.H. : En fait nous sommes deux dans ce projet Patric Laprade mon co-auteur et moi. Le livre sera disponible sous peu dans les bonnes librairies et peut déjà être commandé en ligne via des sites comme Amazon par exemple. C'est l'aboutissement de 5 ans de travail consistant en recherche aux archives nationales et de la réalisation de plus de 100 entrevues originales. Le livre raconte les débuts du sport au de la fin des années 1800 jusqu'à nos jours, en braquant les projecteurs sur les événements importants mais aussi sur les lutteurs de chez nous qui ont connus de grande carrière partout dans le monde dans toute sorte de rôle. C'est un héritage important qu'on veut laisser aux générations futures avant que cette fabuleuse odyssée ne soit perdue à jamais car plusieurs acteurs de cette époque se font vieux et ne seront pas avec nous éternellement.

- S.D.R. : Je sais qu'il existe au Québec dans le domaine de la lutte plusieurs petites organisations de niveau semi-professionnl et professionnel qui fréquemment peuvent même offrir un niveau de qualité rivalisant avec la WWE et la la TNA Impact, quel est ton opinion sur ces organisations ?

- B.H. : Ce sont les irréductibles Gaulois qui gardent cette tradition en vie dans l'espoir de voir le Québec connaître un autre âge d'or avec l'obtention d'une émission de télévision locale en français. Plusieurs font un travail remarquable avec les moyens du bord d'autre sont des ligues de garages mais le territoire continue dans son ensemble à développer de bons lutteurs comme Kevin Steen et El Generico qui voyagent partout dans le monde en 2013 comme les Maurice Vachon et les Rick Martel avant eux.

- S.D.R. : Passons à un tout autre sujet si tu permet, comme tu sais vendredi 14 décembre au matin un tueur a tué vingt enfants et six adultes ont été tués dans une école de Newtown aux U.S.A, je sais que t'es un père de famille.

- S.D.R. : En tant que père de famille et citoyen que pense tu de cet événement ?

- B.H. : C'est triste de voir des actes irréparable comme celui-là être commis. Je pense que c'est toute la société qui doit se remettre en cause pas juste un domaine. Les gens sont désespérés et en détresses et ils ne trouvent pas d'aides alors ils finissent par exploser et commettre ce genre d'acte car ils ont perdus l'espoir et n'ayons pas peur des mots la santé mentale. La lutte est d'ailleurs un très bons divertissements pour exécuter les frustrations de la vie.

- S.D.R. : Et comment ressens-tu dans ton fort intérieur cet événement ?

- B.H. : C'est triste vraiment triste, je ne crois pas qu'on peut placer le blâme sur une seule cause, il faut procurer plus d'aide et plus de préventions. J'ai pitié car j'imagine la détresse de la personne qui se rend jusque-là.

- S.D.R. : Je te remercie pour ta générosité, pour le temps que tu m'as accordé.

- S.D.R. : Si je te laissais la possibilité d'adresser un message à mes lecteurs, qu'aimerais tu leurs dire ?

- B.H. : Soyez ouvert d'esprit face à la lutte et comme tout sujet renseignez-vous pour vous faire une opinion. Respecter aussi le choix des autres. Ce fut tellement difficile de voir les portes se fermées devant nous en essayant de convaincre un éditeur francophone au Québec de nous publier. Car justement les gens ont déjà des idées préconçues face à la lutte et refusent d'aller plus loin dans leurs raisonnements. Nous avons dû faire traduire en anglais notre manuscrit pour finalement obtenir l'appui d'un éditeur à Toronto, par-dessus le marché, afin d'être finalement publié. D'ailleurs nous remercions toute l'équipe de "ECW press" d'avoir cru en nous. C’est vraiment la seule tâche au tableau pour moi, d'avoir un livre sur l'histoire de la lutte au Québec et de devoir se faire publier en anglais en Ontario, car nous n'avons pas eu d'appuis chez nous. J'aurais jamais cru cela possible et le fait que le livre va préserver cette histoire est encore plus important car monsieur et madame tout le monde ont oublié l'importance que ce divertissement a connu chez nous. Nous espérons toujours que la publication en anglais pourra enfin convaincre un éditeur de se lancer, dans le pire des scénarios nous offrirons une version électronique en français gratuitement aux gens qui achèteront le livre anglais. La version francophone compte actuellement 60000 mots de plus que l'anglaise, nous espérons que les amateurs et les néophytes y trouveront leurs comptes, car nous présentons d'une façon sérieuse un sujet difficile et méconnue. De plus nous avons fait un énorme effort pour différencier la fiction et les faits pour présenter un portrait honnête sans exagération de cette discipline.

- S.D.R. : Pour les intéressés Bertrand Hébert est sur le site : http://www.lutte.com, tapez sur l'onglet : Livre.

Aussi à voir ses chroniques sur ce site de catch en France : http://catch-ultra.forumactif.com/f169-derriere-le-rideau

Pour ceux qui désiraient communiquer avec Bertrand Hébert voici ses coordonnées:

Courriel : bertwre@yahoo.ca

Twitter : @HebertBertwre https://twitter.com/HebertBertwre



Bertrand Hébert avec le lutteur Hulk Hogan


Le Cercle Grès de Tenebrum Draco

L'Alcôve deTenebrum-Draco

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