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1er février 2018
Le Conseil des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme (UNHRC) a publié mercredi un rapport sur les entreprises israéliennes et internationales faisant du business avec les colonies juives dans les territoires palestiniens occupés, et à ce titre sujettes à leur inscription sur une liste noire, pour cause de complicité avec le crime de colonisation.
Cédant à des pressions américaines et israéliennes, le UNHRC s’est cependant contenté, à ce stade, de donner des informations sur le nombre des entreprises épinglées, 206 selon son dernier pointage, mais il n’a pas révélé l’identité de chacune d’entre elles.
Les firmes israéliennes représentent le plus gros contingent de la liste, avec pas moins de 143 entreprises recensées. Ce nombre illustre bien à quel point l’ensemble de l’économie israélienne est partie prenante de la colonisation, et combien il est difficile de chercher à établir un distinguo entre produits « made in Israel » d’une part, et « produits des colonies » d’autre part.
A fortiori quand les dirigeants du régime d’apartheid refusent eux-mêmes d’établir une différence, en répétant que toute la terre leur appartient pour l’Eternité.
A défaut d’une liste complète, des médias israéliens ont quand même été en mesure d’identifier une série de grosses entreprises mouillées dans ces activités criminelles : c’est le cas, par exemple, des industries d’armement, mais aussi du laboratoire pharmaceutique Teva, de la compagnie des eaux Mekorot, du conglomérat Africa Israel, des supermarchés Rami Levy, des groupes de télécoms Cellcom et Bezeq, ou encore des autobus Egged.
Parmi les entreprises non israéliennes, 22 ont leur siège social aux Etats-Unis, comme Coca-Cola, Motorola ou Hewlett-Packard ; 7 en Allemagne, 5 aux Pays-Bas et 4 en France. En tout, des sociétés de 19 pays différents participent à la colonisation de la Palestine, selon le rapport de l’agence des Nations-Unies.
Côté israélien, on s’est félicité mercredi pour avoir réussi à empêcher la divulgation officielle des noms de la liste, mais avec la conscience que c’est peut-être là « reculer pour mieux sauter ».
Le Conseil des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme doit en effet se réunir en plénière le mois prochain, où la question de la colonisation israélienne sera effectivement à nouveau à l’ordre du jour.
Source : sg.news.yahoo.com/un-reviews-206-companies-over-links-israeli-settlements-173134722.html
CAPJPO-EuroPalestine
INFORMATION PRISE ICI
www.europalestine.com/spip.php?article13878
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