-- » Voici une invitation du FRAPRU «--
Défendons nos logements sociaux
Au Québec, autour de 125 000 logements coopératifs, sans but lucratif et publics (HLM), représentant 85 % des logements sociaux, reçoivent depuis des décennies des subventions du gouvernement fédéral. Or, ces subventions, qui permettent notamment d’y loger des ménages à très faible revenu ont commencé à se terminer et le phénomène va s’accélérer au cours des cinq prochaines années. À terme, cela représente une perte de 1,7 milliard $ par année au Canada, dont 394 millions $ au Québec
Le FRAPRU, qui fait la promotion du logement social pour répondre aux besoins des personnes mal-logées, est préoccupé par la perte éventuelle ou le détournement de la mission de milliers de logements sociaux existants. Ce site vise à regrouper toute l’information produite par le FRAPRU sur cet enjeu.
À la défense des logements sociaux existants
Le retrait des fonds fédéraux aura des impacts considérables. Les locataires à faible revenu des coopératives et des logements sans but lucratif relevant directement de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) perdront l’aide financière qui leur permet de payer un loyer adapté à leur revenu. Ceci se soldera par des hausses marquées de loyer et peut-être le départ des ménages qui seront remplacés par d’autres ayant davantage les moyens de payer les loyers demandés.
Dans le cas des HLM et des autres logements sociaux financés par Ottawa, mais administrés par le gouvernement québécois, ce dernier pourrait se retrouver avec un sérieux manque à gagner, surtout s’il n’a pas réussi, entre temps, à remettre l’ensemble de son parc des logements en bon état. Selon l’ampleur de ce manque, il sera appelé à faire des choix qui auront des conséquences sur les locataires des HLM.
C’est pour préserver les logements sociaux existants, tant pour les locataires qui y résident présentement, que pour tous les ménages qui aspirent à y avoir accès, le FRAPRU veut accroître le rapport de forces face au obliger le gouvernement fédéral à y maintenir ses subventions.
Dans un premier temps, il invite toutes les personnes qui se sentent concernées par cet enjeu à signer la pétition demandant à la Chambre des communes d’intervenir et de la retourner AVANT le 30 avril 2012.
Pour accroître la pression sur Ottawa, le FRAPRU prévoit pour ce printemps des actions ciblant la ministre responsable, Diane Finley, et la direction de la SCHL. Un événement sera aussi organisé pour souligner le dépôt de la pétition à la Chambre des communes et une grande manifestation est prévue à Montréal, le dimanche 27 mai 2012. Pour rester au courant, visitez régulièrement ce site web et consultez le calendrier de campagne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire