Reparlons enveloppes brunes

Reparlons enveloppes brunes
{INFORMATIONS VENANT DE QUÉBEC SOLIDAIRE} 

Notre recherche a aussi exploré d’autres pistes que nous invitons la Commission Charbonneau à approfondir. Par exemple : les bureaux de la firme de vérification comptable Raymond Chabot Grant Thornton. En 2008, 63 % de ses professionnels ont fait des dons au PLQ. De plus, plusieurs de leurs professionnels donnent à deux ou trois partis à la fois. En fait, lors de la période électorale de 2008, ce phénomène du double et triple don était tellement répandu que le nombre total des dons pour les trois partis traditionnels a dépassé le nombre de professionnels à l’emploi de Raymond Chabot Grant Thornton (248 dons pour 231 personnes).

(Rapport : Le financement sectoriel : Portrait et propositions de Québec solidaire pour en finir avec la corruption)

Les entreprises y trouvent, elles aussi, leur bénéfice. Les contrats publics peuvent offrir des opportunités importantes dans certains secteurs de l’économie. Pour les obtenir, les entreprises sont prêtes à prendre des risques importants, incluant le versement de dons illégaux à des partis politiques.

Du point de vue des entreprises, le financement des partis politiques est donc un investissement. Pour obtenir un contrat, une législation favorable ou des postes gouvernementaux qui rapporteront plus tard, on investit maintenant dans un parti politique en espérant un haut taux de rendement dans l’avenir pour compenser cette dépense.

(Rapport : Le financement sectoriel : Portrait et propositions de Québec solidaire pour en finir avec la corruption)

http://www.quebecsolidaire.net/enveloppesbrunes

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