Je met l'article au complet par solidarité
Terrorisme d’État Gaza :
les fléchettes de la mort
lundi 21 juillet 2014, par La Rédaction
Des obus, tirés depuis un char et qui dispersent sur un cône d’environ 300 mètres de long sur 90 de large des milliers de minuscule fléchettes en acier. Selon le Guardian, qui cite le Centre palestinien des droits de l’homme, le 17 juillet, six de ces obus ont été tirés dans un village non loin de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. L’association palestinienne a assorti cette information d’une photo, montrant les fléchettes.
Interrogé à ce sujet, un porte-parole l’armée israélienne n’a pas démenti. Il s’est borné à souligner que les forces de défense israélienne ont pour règle de n’utiliser que des armes autorisées par le droit international, et "de manière conforme aux droits de la guerre". Bref, les obus à fléchettes ne sont pas interdits.
Sauf qu’il s’agit d’une arme antipersonnel particulièrement efficace en zone de forêt. Pas dans une zone ultra-urbanisée comme Gaza, qui connaît la plus forte densité humaine au monde.
Selon B’Tselem, le centre d’information sur les droits de l’homme dans les territoires occupés, une association israélienne cette fois, constituée d’avocats, de chercheurs, de journalistes et d’élus, l’usage de cette arme à Gaza est "une entorse flagrante au principe fondamental du droit de la guerre qui oblige à distinguer, dans un conflit, ceux qui sont partie prenante des combats et ceux qui ne le sont pas. L’usage d’une arme imprécise qui conduit probablement à blesser des civils est prohibé."
B’Tselem rapportait en 2011 que de tels obus avaient déjà été utilisés par Tsahal en 2001 et 2002, faisant au moins neuf victimes palestiniennes. Des civils. Ils ont également été utilisés au Liban en 2006.
Lors de la dernière opération terrestre contre la bande de Gaza, l’opération "Plomb durci", qui s’était soldée par la mort de 1 400 Palestiniens et 9 israéliens selon B’Tselem, des obus au phosphore blanc avaient été utilisés. Une arme interdite par l’ONU depuis 1983. Après l’avoir nié, l’armée avait reconnu se servir d’obus à fragmentation incendiaires pour créer des écrans de fumée et éclairer la zone de combat. Ce afin de mieux viser ses cibles et d’éviter des dommages collatéraux.
(21-07-2014 - Avec les agences de presse)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire