jeudi 2 octobre 2014

Coupes libérales en santé et services sociaux – Françoise David appelle les dirigeants du réseau à dire non!



Coupes libérales en santé et services sociaux – Françoise David appelle les dirigeants du réseau à dire non! 

30 septembre 2014

Françoise David de Québec solidaire appelle les dirigeants et gestionnaires du réseau public de la santé à refuser d’opérer les coupures budgétaires du gouvernement Couillard qui font mal aux plus vulnérables.

« Ces coupes dramatiques affectent les plus vulnérables de notre société et il est inhumain d’accepter cela. À l’image de la Commission scolaire de Montréal, j’invite les gestionnaires de l’Agence régionale à refuser le plan d’austérité du ministre et à envoyer un message clair au gouvernement : assez, c’est assez, il n’y a plus de gras à couper », a tonné la coporte-parole de Québec solidaire révoltée d’apprendre que l’Agence de santé et de services sociaux de Montréal s’apprête à couper près de 100 millions dans les budgets consacrés aux personnes souffrant de troubles de santé mentale, aux personnes âgées en perte d’autonomie et aux personnes atteintes de déficience intellectuelle.

« Ceux et celles qui ont obligé l’Agence à couper l’allocation de 4,36$ par jour accordée aux personnes atteintes de déficience intellectuelle n’ont pas de cur. Cette somme représente près de 10% de leurs revenus mensuels et favorise leur participation sociale. Avec une telle mesure, le gouvernement démontre qu’il n’a qu’une seule obsession : l’austérité. Quitte à en faire payer les plus vulnérables », s’indigne Françoise David.

La députée de Gouin ne décolère pas : « On nous dit qu’à Montréal les programmes de santé mentale, de soins aux aînés et les services aux enfants souffrant de déficience intellectuelle sont en situation de « richesse relative ». Soit, et c’est une bonne chose, car nous avons une responsabilité collective de soutenir les plus vulnérables de notre société. Avant de s’y attaquer avec comme seule arme la logique comptable, ayons un minimum de compassion et, surtout, osons questionner le gouvernement : a-t-il envisagé une seule mesure pour demander aux mieux nantis de faire leur part? »

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