Projet : Texte intergénérationnaux
Vue qu'il peut s'avérer que des variantes puissent advenir disons dans les expressions, dans la formulation du langage entre les générations.
Alors question de permettre que mes textes puissent être mieux compris par les plus jeunes j'ai décidé de tenter une expérience.
Pour cela j'ai confié certains de mes textes au militant solidaire Raymond Bégin, qui lui est dans la mi-vingtaine.
Le but de l'expérience est de lire mes textes et de les reformuler dans un langage qui pourrait être plus accessible à ceux en bas des 25 ans, mais tout en y préservant l'esprit et l'idée du texte.
Donc je vous met en premier le travail de Raymond Bégin « Sommet sur l'Éducation au Québec : Pas une lutte sectorielle! » qui est le résultat de son travail sur mon texte « Non, ce combat n'est pas seulement qu'étudiant ! » Je je vous met à la suite du travail de Raymond.
La particularité du premier résultat est que nous avions choisis l'un de mes textes qui n'a jamais été publié « Non, ce combat n'est pas seulement qu'étudiant ! » mais qui était supposé sortir au printemps 2012 pendant la période des manifestations étudiantes et qui devait être utilisé en texte collaboratif, mais dû à des raisons techniques le texte ne fut pas mis en ligne.
Alors Raymond a relevé le défi de non seulement le réactualiser mais à le mettre dans un langage plus proche de sa génération.
Bonne nouvelle, d'autres textes de ma cuvée seront retravaillés dans le même esprit par le militant Raymond Bégin.
Donc voici le premier résultat de cette collaboration, voici mon premier texte revu et travailler par Raymond Bégin :
{ Sommet sur l'Éducation au Québec : Pas une lutte sectorielle! }
Comme nous la si clairement apprise la grève étudiante de 2012, qui a évoluée et c'est transformée en Printemps Érable, la grève est peut-être étudiante, mais la lutte est universelle !
Non, ce combat n'est pas seulement qu'étudiant et elle touche toutes les générations qui se sont chaleureusement côtoyé dans la rue; et ce, comme tout peuple ''politiquement en santé'' se doit de faire. La plupart des plus âgés semblent oublié qu'à leur âge, qu'eux aussi se battaient pour faire changer cette société. N'est il pas commun de dire que l'énergie de la jeunesse complète l'expérience de la vieillesse ?
Et si, ce que les générations plus matures ne veulent pas voir, se serait que les jeunes se battent pour défendre ce qu'eux-mêmes ont pu gagner, ou rêver, comme avancés sociaux il y a déjà de cela plusieurs décennies ?
En fait, en 2012 comme en 2013, la convergence des diverses luttes sociales est plus que nécessaire afin de pouvoir avoir une réelle porté systémique. Ne faudrait il pas rappeler que les luttes sectorielles sont rarement pleinement victorieuses et que se n'est qu'avec un support et un appui clair venant de toutes les parts de la société qu'une lutte peut espérer aller chercher des concessions à la classe dominantes et aux gouvernements.
Au moment ou ces lignes sont rédigées, on apprend dans l'actualité québécoise que des étudiants revendiquent le droit de ne pas être membre d'une association étudiante et que de plus en plus de jeunes étudiantes, mais aussi des étudiants, ont recours à de payantes relations avec des sugar-dadies. Dans le cas des premiers, ils arguent la primauté de leur sacro-sainte libaaaarrrrté personnelle individuelle qui ne pourrait être soumise à une volonté collective venant d'une telle association; et dans le cas des second-E-s, la dette des études accumulée année après année en payant des frais de scolarité qui ne cesse d'augmenter légitimerai la recherche d'unE compagnonGNE mature pour couvrir ces paiements en échange d'une relation intime.
Nous nous permettons de soulever ces deux faits divers puisque nous y voyons une flagrante conséquence de la nature de plus en plus libéral/social de notre société : l'atomisation des individus et la victoire du chacun pour soi. Nous nous rappellerons pourtant que des jeunes (oui, de cette même génération de plus en plus hyper-endettée) c'étaient mobilisés ce printemps dernier afin de défendre la hausse des frais de scolarité sous le tristement célèbre Carré vert. Tout comme les deux étudiants du premier article, il est cependant important de rappeler combien il semble irréaliste et combien il serait ingérable qu'il n'y ait pas d'associations étudiantes, mais seulement une multitude d'individus qui négocieraient, dans un rapport de force nul, avec les administrations post-universitaires.
Ceux-ci sont pourtant résolument appuyés par tout les outils de propagandes disponibles des médias de masses privés : nouvelles, radios poubelles, actualités, chroniqueurs d’opinions spontanées, etc. L'attaque de cette Droite libertarienne montante et de plus en plus décomplexée contre l'accessibilité à l'éducation n'est en fait que la pointe de l'iceberg de tout ce que cette droite cherche à détruire dans nos droits et acquis sociaux.
Alors qu'un dialogue de sourds se déroule sous nos yeux au Sommet sur l'Enseignement Supérieur, que pourrait-on s'attendre d'une recrudescence des mobilisations dés la fin de la saison froide ? En effet, ce Sommet ne servira au final qu'à deux choses :
1- constater qu'il n'y a aucun ''consensus'' sur l'avenir et les finalités de l'Éducation au Québec. 2- faire en sorte que les divers acteurs puissent faire valoir leur point de vue tout en sachant ne pas être écouté par les autres. Il y a pourtant des gens pour croire en la sincérité d'écoute du gouvernement PQuiste. Celui-ci, après tout, chante un instant qu'il veut un exercice ouvert, mais l'instant d'après, ils annoncent à trois reprises des coupures au sein du réseau universitaire en plus d'amputer le financement des CÉGEPs. À vouloir plaire à tout le monde, mais surtout à ses amis des hautes finances du Québec inc, de New York et de Davos, le PQ pourrait bien décevoir et être rasé de la carte aux prochaines élections.
Bien entendu, le terrain a conquérir dans notre jeu pseudo-démocratique reste toujours le même : celui du grand publique et de la très nébuleuse madame «la Majorité Silencieuse». Pour le grand publique, la chanson est connue d'avance : les grands médias privés n'ont d'autres choix que de ne pas ignorer totalement le discours progressiste, mais ils favoriseront toujours les avis de la Droite réactionnaire et néolibérale. Ensuite, tout les acteurs pourront se plaire à se revendiquer de mme Majorité Silencieuse alors que celle-ci restera fidèle à elle-même, soit : en restant silencieuse... Ce qui nous laisse qu'une seule perspective possible : il y aura encore des gaz lacrymogènes dans l'air du Québec ce printemps 2013 prochain...
Raymond Bégin
La quasi-gratuité reste la norme en Europe et dans les divers pays membre de l'OCDE :
Voici mon texte à partir duquel Raymond Bégin a travaillé :
{ Non, ce combat n'est pas seulement qu'étudiant ! }
Plusieurs aiment bien critiquer ces étudiants, allant même jusqu'à prétendre qu'ils abusent.
Plusieurs de leurs opposants sont évidemment plus âgés qu'eux et plusieurs autres sont de leur âge.
La plupart des plus âgés semblent oublié qu'à leur âge, qu'eux aussi se battaient pour faire changer cette société.
Et ce qu'ils ne veulent pas voir c'est que ces jeunes à quelque part se battent pour défendre ce qu'eux les plus âgés ont pu gagné comme avancés sociaux.
Oui car l'attaque de cette droite contre l'accessibilité à l'éducation n'est en fait que la pointe de l'iceberg de tout ce que cette droite cherche à détruire dans nos droits et acquis sociaux.
Et au printemps 2012, tant qu'à ces jeunes qui critiquent avec condécendense ces étudiant grévistes, oui ceux qui portaient avec narcissisme ce PETIT CARRÉ VERT, vert comme un vert billet de banque, d'un vert vomissure.
Ceux qui semblent aimer se gargariser avec des « JE » et des « MOI ».
Ces petits garçons et filles à leurs papas et mamans bourgeois.
Avaient-ils au moins conscience qu'on les utilisent comme des pantins ?
Et oui de magnifiques marionnettes donc les cordes sont tenues et contrôlées par les main de ces Empereur$ Non$-Honorable$ du Capital.
Oui ces petits Carrés Verts peuvent bien être pour cette hausse des frais de scolarité, lorsque souvent le parental est là pour ouvrir le porte-feuille !
Que l'avenir de l'accessibilité aux études supérieures pour les classes moyenne et pauvre soit compromise pour les générations à venir, c'est pas grave, ce qui compte c'est leur petit « MOI » !
Pourvu que leur ÉGOS soit gaver !
Par contre ce que ces petits AMIS DU PETIT CARRÉ VERT oublient, c'est qu'ils ont beau être de classe sociale plus élevée que les autres, ceux pour qui , ils font les pantins sont beaucoup plus fortunés !
On parle de ces Empereur$ Non$-Honorable$ du Capital, des multi-milliardaires, et pour eux peu importe que ces AMIS DU PETIT CARRÉ VERTaient ou pas leur carte de membre du Parti libéral, ou Parti CONservateur ou du PQ.
Même s'ils sont néo-libéraux, pour ces Empereur$ Non$-Honorable$ du Capital ces petits AMIS DU PETIT CARRÉ VERT ne sont que des Judas à utiliser comme des pions sur un échiquier social !
Et quand ces Empereur$ Non$-Honorable$ du Capital auront atteint leurs objectifs alors ces petits AMIS DU PETIT CARRÉ VERT, ces petits Judas leurs seront devenus INUTILES !
Alors ces petits Judas seront tout comme ceux qu'ils ont trahis, ils seront sacrifiés à leur tour sur l'Autel de la Rentabilité.
Et cela peu importe les cris qu'ils pourront faire, car personne ne sera là pour les aider........
Car ils auront trahis justement ceux qui auraient pu combattre à leurs côtés !
Les blogues de Raymond Bégin :
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