Parlons de la nourriture dans les CHSLD
Nourriture dans les CHSLD: « Ce n’est pas juste une question de texture M. Barrette » - Amir Khadir
23 novembre 2016
L’opération de relation publique du ministre de la Santé ne bernera personne croit Amir Khadir. Le député de Mercier s’est rendu au dîner organisé par Gaétan Barrette visant à faire connaitre les repas servis dans les CHSLD pour dénoncer cette mascarade qui masque les vrais problèmes.
«Le ministre Barrette peut bien essayer de nous en mettre plein les yeux avec son dîner pour nous convaincre que la nourriture servie dans les CHSLD est de bonne qualité, la texture ce n’est pas tout! La vérité c’est que pour contrer la dénutrition il faut s’assurer que nos aîné.és aient non seulement accès à de la nourriture de qualité, mais qu’ils et elles soient dans un environnement qui encouragera leur appétit. Et ça, ça veut dire d’être lavé plus qu’une fois par semaine, que leurs couches soient changées dès que c’est nécessaire et que les préposé.és qui les aident à se nourrir aient plus de 8 minutes pour le faire ! Ce que ça prend, c’est un réinvestissement massif pour fournir à nos aîné.és les ressources dont ils ont réellement besoin », a déclaré M. Khadir.
Pendant la période de questions en chambre mercredi matin, M. Khadir a proposé des solutions au ministre de la de la Santé et des Services sociaux afin d’aller chercher de l’argent directement dans les poches des médecins afin de réinvestir dans les ressources en CHSLD.
«Les médecins Inc., dont fait partie Gaétan Barrette, économisent en moyenne 20 000$ en impôt chaque année en raison de la règle permettant leur incorporation. C’est l’actuel premier ministre qui a permis ce tour de passe-passe! Les chiffres ne sont pas de moi, c’est la FMOQ qui le dit. Le Collège des médecins estime que 45 % des médecins sont incorporés, donc au total, c’est plus de 200 millions $ supplémentaires que l’État pourrait récupérer en mettant fin à cette pratique qui favorise un groupe déjà privilégié. Imaginez combien de bains, combien de couches, combien de personnel, combien de lits supplémentaires, on pourrait fournir à nos aîné.és si on prenait cet argent pour payer des services de qualité auxquels ils ont droit», a affirmé M. Khadir.
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