Disons que Trump comme président des U.S.A. que ca inaugure mal
Trump et la campagne BDS ?
10 novembre 2016
Le Département d’Etat américain, avait fait savoir lundi dernier, par la bouche de son porte parole Mark Toner, que le boycott d’Israel pour des raisons politiques faisait partie de la liberté d’expression d’Israël. Hilary Clinton avait pour sa part promis de le combattre si elle était élue, et le parti de Donald Trump également. On va voir comment le grand "amoureux de l’Amérique et de ses valeurs" respecte ces dernières, une fois élu !
En fait, le Département d’Etat américain s’est positionné de la même manière que l’Union Européenne en faisant savoir qu’il n’approuvait pas le boycott d’Israel, mais ne pouvait empêcher les citoyens de s’exprimer librement sur ce sujet.
Interrogé lundi sur la décision du parlement israélien d’interdire l’entrée d’israel (et en vérité de la Palestine....) à tout(e) partisan(e) de la campagne BDS, Marc Toner, a eu la même réponse que la chef de la diplomatie de l’UE, en déclarant : "“Nous respectons la liberté d’expression même lorsque nous ne sommes pas d’accord avec les points de vue défendus", et encore : "Nous ne pensons pas que des individus ou des groupes de personnes qui veulent exprimer des opinions politiques devraient en être empêchés".
Il a également admis que que la campagne BDS était de nature non violente.
Reste à savoir maintenant comment va se comporter celui qui n’a cessé de dire "L’Amérique d’abord" pendant toute sa campagne, lorsqu’il s’agit non seulement de continuer à grever le budget américain de plusieurs milliards de dollars par an pour maintenir l’occupation et la colonisation israéliennes, mais en plus de respecter ou de violer la constitution américaine selon laquelle la liberté d’expression est un droit inaliénable.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ce qui va nous arrêter : personne ne peut nous forcer à acheter les produits exportés par l’occupant israélien, pas plus que ceux des firmes internationales compromises dans la persécution des Palestiniens, comme HP, par exemple. Et aucune ville, aucun syndicat, aucun gouvernement, ne peut être contraint à investir des fonds de manière immorale. Pas plus qu’on ne peut obliger un artiste, un réalisateur, un écrivain à aller se produire en Israël tant que dure l’apartheid !
CAPJPO-EuroPalestine
INFORMATION PRISE ICI
www.europalestine.com/spip.php?article12396
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