Birmanie: stoppons le prochain Rwanda
Publié le 28 Juin 2013
Personne ne savait grand chose des Rwandais avant qu'il ne soit trop tard et le massacre de 800.000 d'entre eux. Aujourd’hui en Birmanie, la survie des Rohingya ne tient qu'à un fil. Des brutes racistes distribuent des prospectus appelant à exterminer cette petite minorité birmane. Des enfants ont été abattus à la machette et des meurtres atroces ont été commis. Tout indique que si nous n’agissons pas, nous courons droit vers l'hécatombe.
Les génocides se produisent quand personne ne réagit à leurs signes avant-coureurs, comme ceux que l’on voit aujourd’hui en Birmanie. Les Rohingya sont un peuple très pauvre et pacifique. Ce qui leur est reproché? Avoir une couleur de peau plus sombre et «voler les emplois» du reste de la population. Ces 800 000 personnes pourraient être exterminées si nous n’agissons pas. Nous avons abandonné trop de peuples. N’abandonnons pas les Rohingya.
Le président birman Thein Sein a le pouvoir et les ressources pour protéger les Rohingya il lui suffit d'en donner l'ordre. Dans quelques jours, il se rendra en Europe pour parler contrats. Si les dirigeants européens l'accueillent avec un immense tollé en faveur de la protection des Rohingya, il s'y pliera vraisemblablement. Rassemblons 1 million de signatures et nous afficherons des dizaines de photos de ce qui se passe en Birmanie aux abords des lieux de rencontre des dirigeants.
Signez la pétition
À M. Le Président de la République François Hollande et M. le Premier ministre David Cameron :
Nous, citoyens extrêmement inquiets des violences en Birmanie, vous demandons de faire pression sur le Président birman Thein Sein lors de votre rencontre de ce mois afin qu’il déploie immédiatement ses forces pour protéger les Rohingyas et leur accorde la citoyenneté. Nous vous demandons instamment d’insister pour qu’il mette en place des programmes destinés à arrêter les violences et mette fin à l'impunité des agresseurs ; ceci doit être une condition à l’amélioration des relations commerciales franco-birmanes. Vous vous êtes tous les deux exprimés plusieurs fois sur la nécessité de mesures précoces contre les génocides et crimes contre l’humanité. Aujourd’hui, l’heure est venue de passer à l’acte.
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