Lancement officiel de « la pétition qui se voit »
Heure : vendredi 17 juin · 09:00 - 10:00
Lieu : Centre Coopératif de Locaux Communautaires de Sherbrooke
187, rue Laurier
Sherbrooke, QC
Créé par : Québec solidaire Sherbrooke
En savoir plus :
En présence des deux porte-parole nationaux
Lancement officiel de «la pétition qui se voit»
Conférence de presse le 17 juin 2011
...C'est lors d'une conférence de presse que nous ferons le lancement officiel de «La pétition qui se voit» en présence d'Amir Khadir, député de Mercier et d'Émilie Guimond-Bélanger (en remplacement temporaire de Françoise David), tous deux porte-parole de Québec solidaire. Vous êtes chaleureusement invité-ES à assister à la conférence de presse le vendredi 17 juin à 9h au Centre coopératif de locaux communautaires de Sherbrooke au 187 Laurier à Sherbrooke. Nous apprécierions que vous fassiez part de votre présence à Julie Dionne.
« La pétition qui se voit »
Depuis quelque temps, vous avez accès à la « Pétition qui se voit » sur le site de QS-Estrie qui est représentée par 5 personnages (fabriqués avec du matériel recyclé) qui en ont assez des apparences de corruption au Québec. Cette pétition qui se voit est accompagnée d'un texte expliquant pourquoi nous tenons à ce que le gouvernement mette en place une enquête publique sur les liens qui semblent exister entre le financement des partis politiques et le monde élargi de la construction. http://infoll.net/qsestrie/index.php?id=417 .
Une carte postale à faire signer
Nous vous invitons à faire connaître « La pétition qui se voit » dans votre réseau par le biais d'une carte postale sur laquelle les gens pourront, par leurs signatures, demander au député de Sherbrooke et Premier ministre du Québec, Jean Charest, de faire en sorte qu'une telle enquête publique se tienne.
Vous pouvez demander ces cartes postales à votre comité de coordination de votre circonscription ou encore à Julie Dionne, 819 569-9258 ou à Colombe Landry, 819 846-4789.
POUR TÉLÉCHARGER LA PÉTITION EN PDF
TEXTE DE LA PÉTITION :
Financement des partis politiques et collusion
Le monde en a ASSEZ !
Afin de redonner confiance aux citoyens et aux citoyennes en leurs institutions politiques et démocratiques, nous demandons au Premier ministre du Québec :
De mettre en place une « COMMISSION D’ENQUÊTE PUBLIQUE INTÉGRITÉ ET TRANSPARENCE » sur le financement des partis politiques et la collusion qui semble exister avec le secteur de la construction au Québec.
Une initiative de Québec solidaire Estrie
« LA PÉTITION QUI SE VOIT » Pourquoi?
Depuis des mois et des mois, le terme corruption est sur toutes les lèvres au Québec. Le premier ministre du Québec, son cabinet ministériel ainsi que sa députation ont érigé un mur de mots qui empêche la population de connaître les liens réels entre le financement des partis politiques et les rumeurs de favoritisme dans l’octroi de contrats payés à même nos impôts et nos taxes.
À Québec solidaire Estrie, nous avons décidé de faire notre part citoyenne en proposant une action différente pour signifier au gouvernement libéral que cette situation est incompatible avec son rôle de représentation. Après une action symbolique « Le grand ménage du printemps » qui a eu lieu devant le bureau du député de Sherbrooke, Jean Charest, et qui a permis le dévoilement d’une sculpture démontrant des gens qui en ont ASSEZ de cette apparence de corruption, nous avons décidé de faire circuler virtuellement cette sculpture qui devient l’emblème de « La pétition qui se voit » sur le web.
Pourquoi une enquête publique?
Pour aller au fond des choses et parce que nous voulons une démocratie en santé.
La corruption est l’ennemi numéro un de la démocratie, parlez-en aux québécois qui ont vécu dans des pays où la corruption est érigée en système. Il ne faut pas minimiser ce qui se passe au Québec présentement. Les apparences de corruption sont de plus en plus inquiétantes, le financement des partis politiques semblent se passer dans l’illégalité la plus complète, l’octroi des contrats ferait fi des règles que l’on s’est données dans le passé pour éviter le copinage et les coûts supplémentaires qui y sont reliés. Selon certains estimés, de telles façons de faire augmenteraient en moyenne les coûts originaux de 30 % dans les différents secteurs touchés, que l’on pense à la construction et au secteur informatique, par exemple. De plus, dans plusieurs domaines, des firmes privées feraient du travail à la place des employés de l’État à des coûts supérieurs.
Il ne faut surtout pas se contenter d’apposer quelques pansements sur la plaie béante en mettant en place deux ou trois petites règles pour colmater les brèches ou en nommant une personne-vedette pour surveiller les allées et venues de quelques individus ou encore en jetant au pâturage de temps à autre un nom pour prouver que ceux qui gouvernent s’occupent sérieusement du problème.
Nous n’avons pas le droit de tomber dans le piège de s’en tenir qu’aux propos des parlementaires qui s’accusent mutuellement à l’assemblée nationale pendant la période des questions et qui font les choux gras de certains médias. Il faut aller au fond des choses et pour y arriver cela implique obligatoirement d’assainir le financement des partis politiques et dans un même temps leur rapport avec l’octroi des différents contrats qui sont attribués par le secteur public.
Le premier ministre a le devoir de commander une enquête publique afin de faire la lumière sur ce qui se passe réellement et ce peu importe ce qu’il en coûtera à son parti ou à un autre; le temps de la partisannerie est maintenant terminé. Pour appliquer les bons remèdes, il faut connaître de fond en comble le problème, ses causes et ses conséquences. Pour un résultat durable, allons au-delà des intérêts individuels et corporatistes. Seule une enquête publique menée sérieusement nous donnera des réponses valables.
Il est grand temps que les Québécoises et les Québécois utilisent leur pouvoir citoyen pour exiger que le Premier ministre démocratiquement élu agisse pour l’ensemble du peuple qu’il représente.
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