Pourquoi Québec solidaire appuiera
le Bateau canadien pour Gaza
L'échangeur Frontenac Dimanche, 19 juin 2011 01:07
La situation insoutenable des Palestinien-ne-s qui vivent à Gaza a amené Québec solidaire à sensibiliser l’opinion publique québécoise face à un siège totalement illégal exercé par le gouvernement israélien depuis près de 5 ans. Pour répondre à cette injustice, un navire de 25 mètres, qui pourra transporter 50 personnes, a été affrété: le Bateau canadien pour Gaza. Il est le fruit d’une initiative de la société civile canadienne et québécoise qui vise, par l'action directe non-violente, à mettre fin au blocus israélien. Les Solidaires appuient ce projet et y enverront une représentante: Manon Massé, candidate de Québec solidaire dans Sainte-Marie Saint-Jacques.
Baptisé Tahrir (libération en arabe), ce bateau sera rejoint à la fin du mois de juin dans la flottille par des navires venus de France, des États-Unis, d'Irlande, d’Espagne, de Suisse, de Grèce et de Turquie, entre autres.
De l’urgence d’aider la population civile de Gaza
Sur le terrain, les civils gazaouis voient chaque jour leurs droits fondamentaux bafoués. Depuis 2007, le gouvernement israélien leur impose un blocus illégal et inhumain. Il est important de rappeler que Gaza est la plus grande prison à ciel ouvert au monde. S’y trouvent enfermés 1,5 millions d'hommes, de femmes et d'enfants dont 80% survit grâce à l’aide alimentaire internationale qui est acheminée au compte-goutte.
Concrètement, ce blocus empêche l’approvisionnement mais aussi l’exportation de la production de ce territoire. L’économie est donc au point mort et les manques de produits de première nécessité sont une réalité quotidienne. Grâce aux bateaux, de l’aide humanitaire tentera d’être acheminée et des produits gazaouis seront ramenés. En posant ce geste symbolique, nous voulons reconnaître le droit des Palestinien-ne-s de commercer avec le monde et de jouir pleinement de leurs libertés.
L’urgence est telle que nous ne pouvons plus simplement appuyer le seul processus de paix, au point mort depuis bien trop longtemps, il faut agir par tous les moyens pacifiques, y compris le boycott, pour que le gouvernement israélien change de comportement. La société civile doit se mobiliser à l’instar de l’appel de Shirin Ebadi, Jody Williams, Mairead Maguire et Rigoberta Menchú, quatre anciennes prix Nobels de la paix, qui ont manifesté leur soutien à cette démarche.
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